Le projet de loi portant création du Fonds autonome national d’entretien routier (Faner) a finalement été adopté par le parlement gabonais à l’issue de la réunion de la commission mixte paritaire qui s’est tenue le 4 décembre, a appris Le Nouveau Gabon. Cette réunion avait pour mission de permettre aux députés et aux sénateurs de s’accorder sur les quelques points de divergences qui subsistaient au sujet de ce projet.
L’on se souvient en effet qu’au mois d’octobre dernier le projet de création du Faner avait été adopté en termes non identiques par les députés et les sénateurs. Raison pour laquelle la commission mixte avait été convoquée par le gouvernement.
Établissement public doté d’une autonomie administrative et financière, le Faner vise selon les autorités gabonaises, la mise en place d’un mécanisme de financement « fiable et pérenne », garantissant une disponibilité immédiate des ressources et un paiement « rapide et régulier » des entreprises engagées dans l’entretien routier. À cet effet, il devra administrer les ressources et exécuter les dépenses relatives à l’entretien du patrimoine routier national qui compte près de 10 000 km de routes principales dont seulement 1 630 km sont bitumés.
Au cours de la séance plénière du 4 décembre dernier qui a vu la participation des membres du gouvernement concernés par les travaux, le parlement gabonais a également adopté plusieurs autres projets de loi. À savoir, les projets de loi portant orientation de la politique nationale du sport et de l’éducation physique au Gabon ; réglementation du secteur tourisme ; et celui qui complète certaines dispositions de l’ordonnance du 11 février 2016 relative aux activités industrielles au Gabon.
D’autres textes ont également été adoptés. On peut citer le rapport relatif aux médicaments et produits vétérinaires, le texte qui fixe le cadre d’exercice de la profession de vétérinaire et enfin, le projet de loi autorisant la ratification du protocole a la charte africaine des droits de l’homme et des peuples relatif aux droits des personnes handicapées en Afrique.
SG
Lors du lancement, le 4 décembre 2020, de la mission d’évaluation et de sensibilisation des établissements touristiques de deuxième catégorie, le ministre gabonais du Tourisme, Pascal Houangni Ambouroué, a procédé à la fermeture de plusieurs structures hôtelières de seconde catégorie (motel et auberge) ne répondant pas aux normes.
« Nous avons constaté de manière accablante la vétusté des hôtels et le non-respect des protocoles sanitaires, mais surtout (le non-respect) des normes standards qu’un établissement de seconde catégorie devrait avoir. Nous avons fermé la quasi-totalité des hôtels que nous avons visités et nous demandons aux uns et aux autres de se mettre aux normes », a confié Pascal Houangni Ambouroué à la suite de sa descente inopinée dans certains quartiers de Libreville.
Cette mission, qui va s’étendre sur l’ensemble du territoire national, en prélude aux activités de la brigade mixte composée des agents des ministères de la Santé, du Commerce et du Tourisme, vise à évaluer le respect du protocole sanitaire, sensibiliser les responsables des hôtels et finaliser la cartographie des établissements touristiques. « Cette mission est extrêmement importante, voire indispensable pour la sécurisation de ces structures, mais aussi des clients. Il est important dans le cadre du tourisme d’avoir des établissements de seconde catégorie qui respectent les standards internationaux », a ajouté le membre du gouvernement gabonais.
Selon lui, avec la pandémie de la Covid-19, tout doit être mis en œuvre afin de favoriser un tourisme local et communautaire plus attractif. Les hors-la-loi s’exposent à des sanctions.
Brice Gotoa
Alors que le Gabon se prépare activement à l’entrée en vigueur de la Zone de libre-échange africaine prévue pour janvier 2021, la Confédération patronale gabonaise (CPG), principale organisation patronale du Gabon, estime que le pays n’est pas assez prêt pour le contrôle des produits qui vont entrer sur son territoire. Dans cet entretien, son président par ailleurs PDG de IG Telecom SA invite l’Agence gabonaise de normalisation (Aganor) à se mettre aux normes.
Comme partout ailleurs, les entreprises ont été impactées par la Covid-19 au Gabon. À combien évaluez-vous les pertes subies ?
Les pertes sont surtout évaluées en termes de pertes de compétitivité, d’efficacité et de productivité. Puisque nous avons dû réduire la voilure, mettre plusieurs employés en télétravail, et avons perdu beaucoup de notre capacité de production pendant de longs mois. Donc, c’est l’activité dans son ensemble qui a été ralentie. Et c’est la trésorerie de nos entreprises qui a été touchée. Car, si vous travaillez moins, vous gagnez beaucoup moins. Et les charges elles ne bougent pas beaucoup. Donc on sort petit à petit d’une période assez difficile qui peut être quantifiée en termes de baisse de régime.
La zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) va entrer en vigueur dès janvier 2021. Les entreprises sont-elles prêtes ?
La Zlecaf entrera en vigueur en janvier pour certains secteurs d’activité. Pour notre pays, ça veut dire qu’il va falloir se préparer à être compétitifs, pas seulement recevoir les marchandises qui viendront des autres pays, mais pouvoir exporter également. Et dans le bureau exécutif de la CPG qui s’est mis en place ce 4 décembre, vous noterez que la vice-présidence est assurée par le syndicat des industriels parce que nous pensons que le futur du Gabon c’est l’industrialisation, et non les importations. Et c’est en s’industrialisant qu’on pourra produire ce qu’on proposera à cette zone de libre-échange.
À partir de janvier 2021, le Gabon va étendre les contrôles de conformité aux normes à tous les produits qui entrent et sortent du territoire. Cela ne semble pas plaire à la CPG. Qu’est-ce qui pose problème ?
La norme n’est pas le réel problème que nous avons avec l’Agence gabonaise de normalisation (Aganor). Ce qui nous pose problème c’est que l’Aganor n’a pas de laboratoires localement. Son action repose sur des mandataires internationaux, qui font des contrôles et des analyses à l’étranger. Et lorsqu’on parle de la zone de libre-échange, comment allez-vous contrôler de la marchandise qui vient par exemple du Cameroun ou du Sénégal si vous n’avez pas de laboratoires au Gabon, si vous ne faites aucun effort pour vous doter de ces laboratoires ? Donc, il faut que l’Aganor cesse de vivre sur une sorte de rente basée sur des commissions qui viennent de ces mandataires et qu’elle se mette au travail pour débloquer la compétence locale. Ce qui leur permettra de faire de vraies analyses au lieu de se reposer sur des mandataires légaux qui encaissent de l’argent et créent de l’emploi à l’étranger. Nous voulons que les employés de l’Aganor puissent être valorisés à travers la mise en place de laboratoires locaux.
Ces compétences recherchées à l’étranger, l’Aganor peut les trouver chez son propre personnel. L’Aganor dispose d’un certain nombre d’employés, à notre avis, sous-utilisés, sousvalorisés et qui gagneraient à être dotés de compétences qu’ils n’ont pas aujourd’hui pour pouvoir effectuer ces contrôles en interne. Donc, le problème avec l’Aganor est plus à ce niveau et non dans la norme.
Il y a un deuxième volet, c’est que les normes sont reprises des normes étrangères. S’agissant des masques par exemple, les normes qui ont été arrêtées viennent de l’Afnor (Association française de normalisation). Donc, quelle est la réelle valeur ajoutée à prendre une norme étrangère, la « gaboniser » et dire qu’on va désormais faire la police pour contrôler le respect de ces normes ? Pourquoi ne pas tout simplement reconnaitre cette norme qui vient de l’Union européenne, ou d’ailleurs et ajouter à ces normes importées, des normes spécifiquement gabonaises pour les produits locaux qui sont spécifiques à notre pays. Donc, on gaspille du temps et de l’argent à copier des normes qui viennent d’ailleurs pour les faire respecter ici. Par exemple, quel est l’intérêt de contrôler un iPhone au Gabon ? Pourra-t-on mieux le contrôler que les institutions normatives européennes ou américaines ? Non, je ne pense pas.
Entretien réalisé par Sandrine Gaingne
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Le président de la République Ali Bongo Ondimba a pris part le 5 décembre au 13e sommet extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine. Une rencontre organisée en visioconférence en prélude à la mise en œuvre effective de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), prévue pour le 1er janvier 2021.
Pour le chef de l’État gabonais, les Africains doivent saisir l’opportunité de la Zlecaf pour produire davantage et accroitre les échanges intracontinentaux. « Si l’Afrique produit davantage ce qu’elle consomme, nous y parviendrons. Dans ce processus, le Gabon prendra toute sa part », affirme-t-il.
Le chef de l’État gabonais a rappelé que la Zlecaf est le « plus grand projet du 21e siècle en Afrique ». Elle est la zone de libre-échange « la plus vaste au monde au regard du nombre de ses États membres. Elle créera un marché continental de biens et services pour une population de plus d’un milliard d’habitants. L’enjeu pour notre continent est historique. Il est déterminant pour les générations futures », a-t-il indiqué.
La Zlecaf qui prévoit une élimination des droits de douane ainsi que toutes les barrières pouvant entraver le commerce vise en effet à stimuler la croissance des pays africains et élargir l’inclusion économique sur le continent. Elle devrait également stimuler la compétitivité et développer des partenariats dans le secteur privé. Ce qui permettra aux secteurs de production de devenir compétitifs et faire face à la concurrence.
SG
Au cours du Conseil de cabinet à la Primature le 3 décembre 2020, le ministre de l’Economie et de la Relance, Jean-Marie Ogandaga et ses collègues concernés par le Plan de relance de l’économie (PRE) ont défini les axes de la stratégie de relance de l’économie post Covid-19.
Cette stratégie va s’appuyer sur sept secteurs identifiés comme porteurs de croissance, notamment les mines, les hydrocarbures, l’agriculture, la pêche, le commerce, le tourisme et l’énergie.
« Le ministère dont j’ai la charge a pour mission de proposer au gouvernement un Plan de relance de l’économie au sortir de la Covid, je dirai même pendant la Covid. Il était important qu’autour de madame le Premier ministre, que l’on sache chacun ce qu’il a à faire, comment le faire et dans quel laps de temps, de telle sorte que nous mettions en place un plan cohérent et chiffré », a déclaré Jean-Marie Ogandaga.
La question du financement était également évoquée lors de ce Conseil de cabinet. Pour le ministre en charge de la Relance, l’Etat gabonais doit compter sur ses propres moyens.
« Nous comptons d’abord avec nos propres forces. Et nos propres forces, c’est la mobilisation des ressources intérieures. Et cette mobilisation se fait par le truchement de la Douane, par le truchement de l’Impôt. Donc, nous taxons les marchandises, nous taxons les déplacements, nous taxons tous les produits. Donc c’est ça notre première source », a indiqué Jean-Marie Ogandaga.
Il ajoute : « Nous devons savoir où trouver les financements, à quelle échéance, à quels taux, de telle sorte que nous n’ayons pas des financements très chers, que nous n’ayons pas des financements qui ne soient pas disponibles au moment où il faudra payer les entreprises ».
Tout ce qui est prévu devrait être réalisé à partir de 2021, jusqu’en 2023, afin de redynamiser l’activité économique et améliorer le quotidien des populations.
Brice Gotoa
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« De nombreuses initiatives opérationnelles devraient augmenter la production nette de Panoro au cours des prochains trimestres », annonce, la société pétrolière norvégienne dans un communiqué publié le 23 novembre dernier, sans donner plus de précisions sur l’ordre de cette augmentation. Parmi ces initiatives, la multinationale cite de nombreuses activités localisées au Gabon où Panoro Energy détient 7,5% dans le permis de Dussafu Marin, au sud du pays.
On append notamment que les puits DTM-6H (foré, mais non lié) et DTM-7H (à forer) seront mis en production vraisemblablement au cours du premier semestre 2021. Dans cette optique, Panoro Energy annonce d’ailleurs la reprise à la même période de ses activités de forage. L’entreprise avait interrompu ses activités dans le pays au mois de juin dernier en raison de la crise sanitaire de la Covid-19.
« Le retraitement sismique à Dussafu a confirmé le potentiel d’une multiplication par trois des volumes d’hydrocarbures sur le champ Hibiscus au large du Gabon », ajoute l’entreprise norvégienne. Selon l’évaluation faite par la société américaine Netherland, Sewell & Associates Inc. en fin 2019, les réserves de pétrole prouvées de ce champ sont estimées à 31,2 millions de barils, les réserves prouvées et probables à 45,4 millions de barils et les réserves prouvées, probables et possibles à 58 millions de barils.
À tout ceci, il faut ajouter les économies de 100 millions de dollars (autour de 55 milliards de FCFA) réalisées grâce à un plan de développement alternatif des champs Hibiscus et Ruche. Ce nouveau plan utilise des plateformes autoélévatrices à la place d’une plateforme de tête de puits.
SG
Le ministre de la Fonction publique, Madeleine Berre, son collègue de l’Agriculture, Biendi Maganga Moussavou, et les représentants de la société Olam se sont rencontrés le 3 décembre 2020 pour étudier les moyens du relèvement des salaires des travailleurs du secteur agricole.
Selon des employés du secteur agricole formel, les salaires payés restent en deçà du SMIG, soit de 80 000FCFA pour 40 heures de travail. Selon Olam, en réalité, avec le versement des primes, actuellement les salariés du groupe ne gagnent pas moins de 150 000 FCFA.
« Nous conduisons, dans le cadre de la mise en œuvre de la vision du chef de l’État, plusieurs réformes. Celle de constituer une inspection spéciale du travail dédié au secteur agricole. Avec mes collègues en charge du Travail, nous avons examiné les conditions de mise en œuvre d’une réforme qui vise à améliorer encore cette attractivité du secteur agricole, améliorer la compétitivité de la filière sur les aspects de rémunération », a déclaré Biendi Maganga Moussavou, ministre gabonais de l’Agriculture.
Les dispositions législatives qui régissent la grille salariale dans le secteur agricole sont caduques. Pour une meilleure visibilité du Gabon vert prôné par le président, Ali Bongo Ondimba, les réformes entreprises par le gouvernement visent à adapter ce système de rémunération à celui en vigueur en République gabonaise, c’est-à-dire à l’application du SMIG (150 000 FCFA).
En outre, les partenaires de ce secteur demandent de faire une adaptation qui prend également en compte les saisons de récolte ou de productivité. Au sein de cette application de la nouvelle grille, ils parlent de bonus de performance en plus du salaire brut qui sera appliqué.
Brice Gotoa
Dans deux mois, le Gabon va étendre les contrôles de conformité aux normes à tous les produits qui entrent et sortent du territoire gabonais. Un arrêté, signé le 16 juillet 2020, fixe les conditions d’application de l’évaluation de la conformité aux normes des produits.
Une décision qui n’est pas du gout du patronat gabonais qui « préconise la poursuite d’un cadre de concertation plurisectoriel à même d’aboutir à un assouplissement de cette mesure préjudiciable à une relance de l’économie considérablement affaiblie par la crise sanitaire mondiale », selon un communiqué rendu public par le nouveau bureau exécutif de la Confédération patronale gabonaise (CPG), réuni ce 4 décembre 2020.
D’après la CPG, la mise en œuvre de ce texte en l’état actuel ne sera pas favorable aux entreprises. Ce d’autant plus qu’il va entrainer des coûts supplémentaires chez les importateurs et les exportateurs et par conséquent sur le consommateur final.
« Il n’y a pas de refus à ce que l’Aganor remplisse ses missions. Mais, l’on constate tout de même que l’Aganor n’a pas la technicité nécessaire pour le contrôle de certains produits et ne dispose pas de laboratoires non plus. Je pense qu’il faut que cet arrêté ne soit pas appliqué à tous les produits », charge un opérateur économique.
Au niveau de l’Aganor, l’on explique que la mise en œuvre de cette mesure est aujourd’hui nécessaire dans la mesure où la zone de libre-échange continentale (Zlecaf) va entrer en vigueur en 2021. « Dans un tel contexte, on doit tout mettre en œuvre pour être compétitif sur le marché africain. En plus, notre objectif est de protéger la santé et de la sécurité des consommateurs contre tout produit dangereux, non conforme aux normes ou contrefait, protéger l’industrie nationale contre la concurrence déloyale et la contrefaçon, assurer la traçabilité des produits et promouvoir la culture de la qualité », soutient un agent de l’Aganor.
Pour plusieurs produits, l’Aganor a mandaté des sociétés internationales afin de procéder aux inspections, évaluations et contrôles pour la délivrance des certificats de conformité.
Sandrine Gaingne
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A l’occasion de la commémoration de ses 45 ans d’existence le 3 décembre, la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC) a fait le point sur ses interventions financières dans la zone Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad).
« Les interventions de la BDEAC ont eu un large impact socio-économique dans les six États membres de la Cemac, à travers un volume global de financement qui s’élève à 1 449 279 milliards de FCFA, dans les domaines aussi variés que l’éducation, la santé, l’industrie et l’agro-industrie, le développement agricole et rural, les télécommunications, les infrastructures routières, portuaires et aéroportuaires et l’énergie », déclare l’institution bancaire.
Aujourd’hui, la BDEAC estime qu’elle est une alliée de choix pour le financement des projets de développement économiquement viables, socialement inclusifs, écologiquement neutres et financièrement rentables, dans la sous-région Cemac et dans les autres pays membres non régionaux si son intérêt l’exige.
Dans la prospective, la Banque ambitionne de jouer un rôle prépondérant dans la gestion des écosystèmes de la sous-région et la recherche de solutions économiques efficaces dans la lutte contre les effets du changement climatique en Afrique centrale. À cet égard, elle est engagée dans un processus d’accréditation au Fonds Vert pour le Climat (FVC) qui permettra in fine de mobiliser des ressources adaptées en faveur du développement durable en Afrique centrale.
Avec un capital social de 1 200 milliards de FCFA, l’actionnariat de la Banque est composé des actionnaires de catégories A et B. Les titulaires des actions de la catégorie A sont les pays de la Cemac qui détiennent 50,88% des parts, soit 610,56 milliards de FCFA.
Ceux de la catégorie B représentent les institutions et États non régionaux. Il s’agit de : la Banque africaine de développement (BAD), la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac), la Commission de la Cemac, la France, le Koweït, la Libye, le Royaume du Maroc, la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (Badea) et le Fonds de solidarité africain (FSA). Ils détiennent 35,50% des parts. Le reste des 13,62% n’a pas encore été souscrit.
S.A.
Trente agents publics de la direction générale de l’économie sociale renforcent leur capacité opérationnelle dans l’appropriation des techniques de gestion administrative, comptable et financière d’une entreprise sociale.
Placé sous le thème « les outils nécessaires pour le conseil et l’accompagnement des entreprises dans leur processus de développement », cet atelier donnera l’occasion aux agents d’approfondir davantage leur connaissance sur le secteur économie sociale et solidaire. Il est aussi une opportunité pour mieux s’approprier les outils théorique et pratique de l’économie sociale et solidaire.
« Le but étant d’améliorer la qualité des prestations rendues aux usagers de notre administration que sont les associations, les coopératives, les ONG, les mutuelles et les fondations, qui attendent beaucoup de nos agents dans le cadre de la mise en œuvre des politiques publiques de soutien et d’encadrement en vue de réduire la précarité dans notre pays », a indiqué Gisèle Béatrice Mpemba, directrice générale adjointe de l’économie sociale.
Au sortir de cette formation, les apprenants pourront donner chaque jour davantage le meilleur d’eux-mêmes dans l’exercice de leur activité professionnelle.
Ce programme est inspiré de la politique du chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, relatif au développement du capital humain, vecteur primordial de compétence et puissant levier du développement d’un pays. Il s’organise sur la base des modules préalablement élaboré par un expert et validé par la direction générale de l’économie sociale.
Bric Gotoa