Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

La stratégie de développement du Gabon pour la période 2021-2023 est au centre d’un séminaire gouvernemental de deux jours, ouvert ce 18 janvier 2021 à Libreville et présidé par le chef de l’État Ali Bongo Ondimba. 

 Ce plan vise, selon le gouvernement, à accélérer la transition vers l’après pétrole, en accélérant les nouveaux moteurs de croissance et en repensant le modèle social du pays, d’où son nom de baptême : Plan d’accélération de la transformation 2021-2023

« Concrètement, cela veut dire que la mise en œuvre du Plan d’accélération de la transformation 2021-2023 doit nous permettre d’ici 2025, de faire passer le poids du secteur pétrole dans notre PIB en dessous des 20%, contre 33% aujourd’hui. Plus de 50% de notre consommation alimentaire doit être produite localement d’ici 2025. Et, nous devons faire tomber le pourcentage de la population vivant sous le seuil de pauvreté à moins de 25% de la population, contre 35% aujourd’hui », a expliqué le Premier ministre, Rose Ossouka Raponda, à l’ouverture de ce séminaire.

Et pour atteindre ces objectifs, le Gabon, selon le chef du gouvernement, devra réussir le pari de ralentir la chute de la production pétrolière et diversifier la filière hydrocarbures ainsi que son économie. En effet, « les scénarii les plus pessimistes estiment qu’en 2030 notre production se situera autour de 100 000 barils par jour contre 218 000 aujourd’hui. Si la part du pétrole dans notre économie doit être réduite, nous devons l’atteindre par l’augmentation significative des contributions des autres secteurs, tout en maintenant au maximum la contribution actuelle du secteur pétrolier, malgré nos champs vieillissants », indique le Premier ministre.

En dehors du pétrole dont l’économie gabonaise est actuellement très dépendante, il faudra pour les autorités, relever le défi d’accélérer le développement du manganèse et poser les conditions d’une exploitation de l’or et du fer au Gabon. Les opérateurs miniers gabonais selon le chef du gouvernement prévoient de faire passer la production annuelle de manganèse d’environ 7 millions de tonnes aujourd’hui à 10,3 millions de tonnes par an en 2023, voire 12 millions de tonnes en 2025.

La réussite de ce plan passera aussi par l’amélioration de la productivité et la diversification des débouchés de la filière bois, le développement des filières agro-industrielles exportatrices et le renforcement de la souveraineté alimentaire, le relèvement du secteur des BTP à travers une reprise en main de la production des matériaux de construction pour faire baisser le cout des intrants et maximiser la valeur ajoutée locale dans cette filière. Pour y arriver, il faudra améliorer le climat des affaires et assainir la gestion des finances publiques, a indiqué le chef du gouvernement.

Le plan d’accélération de la transformation 2021-2023, cadre avec le plan stratégique Gabon émergent 2025 qui est un programme de réformes économiques dont l’objectif est de moderniser l’économie gabonaise, la diversifier et permettre à chaque Gabonais d’accéder à un niveau de vie décent.

Sandrine Gaingne

Après une récession de 3% en 2020, la croissance de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) « devrait rebondir en 2021 pour s’établir à 2,7% et continuer de s’accélérer progressivement jusqu’à environ 3,5% à moyen terme ». C’est en tout cas ce qu’espère le Fonds monétaire international (FMI) dans un communiqué rendu public à l’issue de son conseil d’administration, tenu le 12 janvier dernier.

« Ces perspectives sont très incertaines et dépendent de l’évolution de la pandémie et de son impact sur les prix du pétrole. Elles supposent également la poursuite des programmes appuyés par le FMI avec le Congo, la RCA (Centrafrique) et la Guinée équatoriale, une aide d’urgence supplémentaire du FMI pour la région et l’approbation de trois nouveaux programmes appuyés par le FMI (Cameroun, Tchad et Gabon) en 2021 », peut-on lire dans le texte.

Le Gabon négocie actuellement un nouveau programme avec le FMI, avait appris Le Nouveau Gabon auprès du ministère de l’Économie et de la Relance. « La transparence des revenus et la bonne gouvernance des structures publiques sont des aspects essentiels du nouveau programme que le Gabon souhaite initier avec le FMI qui représente un partenaire stratégique pour l’État dans le projet de relance économique », avait d’ailleurs expliqué l’ancien ministre de l’Économie et de la Relance, Jean-Marie Ogandaga, à l’issue d’une rencontre, tenue le 7 décembre dernier à Libreville avec le représentant résident du FMI Marcos Poplawski-Ribeiro.

Le représentant résident du FMI avait par la suite rencontré le 16 décembre la ministre de la Justice, Erlyne Antonela Ndembet Damas, pour discuter de la nécessité d’inclure le volet réformes juridiques dans le programme. Il avait émis le vœu de poursuivre les négociations dans le cadre du programme FMI-gouvernement, au cours du premier trimestre 2021.

La date de conclusion de ces négociations reste incertaine. Dans la loi de finances 2021, le Gabon ne prévoit pas la signature de nouvelles conventions de financement. Les négociations entre le FMI et le gouvernement gabonais pour l’approbation d’un nouveau programme ont lieu alors que le précédent, approuvé le 18 juin 2017, a expiré le 18 juin 2020.

Sandrine Gaingne

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Hilaire Machima, député du département de la Louétsi-Wano (Lébamba) et ancien ministre délégué à l’Économie est mort ce 18 janvier 2021, informe le Parti démocratique gabonais (PDG), au pouvoir. « C’est avec une profonde émotion que le PDG a appris le décès du camarade membre du bureau politique du département la Louetsi Wano (Lébamba) », lit-on dans un communiqué du parti.

Les causes du décès n’ont pas été dévoilées. Mais, l’on sait, de sources familiales, que l’ancien membre du gouvernement, décède à Libreville, a eu quelques soucis de santé ces derniers temps et a dû aller se faire soigner en France.

D’après les membres de son parti politique, il a beaucoup œuvré pour le développement de sa localité. « Adulé par la population de Lébamba impactée par ses multiples actions en faveur du développement sociopolitique de son département, il a su rassembler et mobiliser les filles et fils de la Louétsi-Wano pour soutenir le projet politique du PDG. Son omniprésence dans cette localité du Sud de la Ngounié était un atout pour sa formation politique », indique le communiqué.

Hilaire Machima avait été nommé en janvier 2019 comme ministre délégué auprès du ministre de l’Économie, de la prospective et de la programmation du développement du Gabon. En juin 2020, suite à un nouveau remaniement ministériel, il a quitté le gouvernement et est retourné récupérer son siège au parlement.

SG

Le Cameroun a sollicité « l’expertise » gabonaise pour retracer le circuit du trafic d’ivoire, suite à la saisie de 118 pointes d’éléphant le 21 octobre dernier à Ambam, chef-lieu de la Vallée-du-Ntem dans la région du Sud. Ces défenses d’éléphant ont été découvertes dans un compartiment secret construit à l’intérieur d’un camion en partance pour Douala. La plus grande saisie jamais réalisée dans cette localité frontalière du Gabon et de la Guinée équatoriale. Une équipe d’experts gabonais a été reçue à cet effet le 14 janvier au ministère des Forêts et de la Faune (Minfof) à Yaoundé.

« Cette délégation est venue prélever des échantillons qui seront analysés au Gabon. À partir des résultats, il sera plus facile de déterminer les origines géographiques de ces éléphants », a déclaré Maha Ngalié, sous-directeur de la valorisation et de l’exploitation au Minfof, dans des propos rapportés par le quotidien à capitaux publics. « Le Gabon est actuellement le seul pays d’Afrique qui est doté d’un laboratoire d’analyse génétique en ce qui concerne la faune sauvage », a-t-il dit. 

« L’objectif de notre présence est aussi de raviver les échanges entre le Cameroun et le Gabon dans le cadre de la lutte contre la criminalité faunique », a souligné Philippe Ongouli, l’un des experts gabonais.

Stratégie

« Des enquêtes plus approfondies ont révélé qu’une partie de l’ivoire provenait de pointes d’éléphants saisies par les autorités gabonaises, et qui étaient conservées dans le stock du gouvernement. Cela montre l’étendue et l’ampleur du trafic d’ivoire à l’échelle internationale », confient des sources à Laga, une ONG qui appuie les autorités camerounaises dans l’application de la loi faunique.

Au Cameroun, l’éléphant est une espèce totalement protégée. Sa chasse et le trafic de ses parties sont prohibés par la loi. Malgré cela, il est victime d’un braconnage intensif pour ses défenses en ivoire vendues illégalement sur les marchés asiatiques.

Selon l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), la criminalité liée aux espèces sauvages représente entre 8 et 10 milliards de dollars par an. Le Cameroun est considéré comme une plaque tournante du trafic transfrontalier des espèces fauniques protégées.

« Au niveau régional, il existe deux routes principales de transport de l’ivoire qui ont peu changé ces dernières décennies. Par la première, l’ivoire traverse la frontière nord du Gabon pour entrer au sud du Cameroun, puis est transporté par route vers les ports camerounais et surtout nigérians », indique la Banque mondiale dans son rapport « Avant qu’il ne soit trop tard : valoriser la faune de façon durable dans le bassin du Congo occidental ».

Le 30 octobre, le pays s’est doté d’une stratégie nationale de lutte contre le braconnage et la criminalité faunique. Ce, afin de réduire le risque d’extinction des espèces pour le maintien de la santé des écosystèmes et le bien-être des populations.

P.N.N

Le lancement des activités de la société Trans’Urb au mois d’avril 2020 a considérablement impacté le transport terrestre urbain gabonais au cours des neuf premiers mois de l’année 2020. Les passagers transportés ont vu leur nombre exploser de plus de 370% à 8 millions de personnes au cours de cette période contre 1,7 million une année auparavant, selon la direction générale de l’économie et de la politique fiscale (DGEPF).

En plus du lancement de cette société de transport public, cette hausse a été favorisée par l’instauration de la gratuité du transport urbain durant cette période de crise sanitaire pour tous les usagers du Grand Libreville. Cependant, depuis le mois de novembre 2020, le gouvernement a mis fin à cette gratuité pour le personnel de santé.

Aussi, le parc automobile mis en exploitation au Gabon a suivi la même tendance haussière au cours de la période indiquée avec l’arrivée de Trans’Urb. Selon la même source, le parc automobile est passé d’une moyenne de 30 véhicules (taxi, bus et autobus) en 2019 à 113 véhicules en moyenne sur la même période en 2020.

Trans’Urb avait été lancée en avril 2020 avec pour mission le transport des populations en zone urbaine et interurbaine. Ce qui devait permettre de résoudre le problème des couts de transport jugés élevés par les populations. Trans’Urb avait été mis en place pour appuyer la Société gabonaise de transport (Sogatra), actuellement en difficultés financières.

SG

 La Zone économique spéciale de Nkok va bénéficier dans les prochains jours d’un bureau chargé de fournir aux opérateurs économiques exerçant dans la zone toutes les informations sur la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), a annoncé le 13 janvier le ministre du Commerce, Mbadinga Madiya, lors d’une visite sur le site avec sa collègue en charge de la Promotion des investissements, Carmen Ndaot. L’objectif de ce déplacement était de sensibiliser les opérateurs économiques sur les conditionnalités à remplir pour échanger dans la Zlecaf.

« Il fallait que nous puissions sensibiliser les opérateurs de la zone économique de Nkok qui représente un vivier important au niveau de l’armement industriel du Gabon. Nous étions là pour leur donner toutes les informations techniques concernant la Zlecaf et leur demander de prendre déjà toutes les informations et les anticipations nécessaires », a déclaré Hugues Mbadinga Madiya.

Les opérateurs économiques gabonais éprouvés par la pandémie de la Covid-19 espèrent avoir un meilleur accompagnement pour profiter des opportunités de ce marché pour l’écoulement de leurs produits.

Entrée en vigueur le 1er janvier 2021, La Zlecaf prévoit une élimination des droits de douane ainsi que toutes les barrières pouvant entraver le commerce entre pays d’Afrique. Elle ouvrant ainsi aux opérateurs économiques du continent un vaste marché estimé à 1,2 milliard de consommateurs pour un PIB d’environ 3 000 milliards de dollars. Le Gabon travaille déjà à l’élaboration d’un plan d’action opérationnel de la Zlecaf, en vue de rendre plus compétitifs les produits made in Gabon de la ZES.

Brice Gotoa

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Un autre round de négociations s’ouvre cette fin de mois de janvier 2021 à Libreville entre le Gabon et l’Union européenne en vue de la conclusion d’un accord de pêche après celui arrivé à échéance en 2016, a-t-on appris du ministère gabonais de la Pêche. La partie gabonaise prépare actuellement cette rencontre avec pour objectif la promotion de l’industrialisation de la filière pêche dans le pays.

Contrairement à ce qui se faisait par le passé, les autorités gabonaises souhaitent que 100% des produits de pêche soient débarqués dans le pays. « Il faut que ceux qui viennent pêcher acceptent de débarquer à Libreville et d’investir dans le secteur de sorte que le thon pêché soit transformé au Gabon et commercialisé aussi bien localement qu’à l’extérieur du pays », confie-t-on au ministère de la Pêche.

Le pays d’Ali Bongo Ondimba envisage d’ailleurs d’augmenter le prix des licences pour ceux qui ne veulent pas débarquer le fruit de leur pêche au Gabon et abaisser les prix pour ceux qui acceptent de le faire et d’investir dans le pays. Le Gabon souhaite également que tous les bateaux qui viennent pêcher dans les eaux gabonaises battent pavillon gabonais.

« Ce que nous visions en termes d’industrialisation de la pêche, c’est d’avoir notre capacité de transformation de mise en boite du thon et avoir un produit fini que nous commercialisons. L’industrialisation répond à l’objectif de faire en sorte que la valeur ajoutée soit au Gabon. C’est ce qui permet de gagner de fortes croissances dans le produit intérieur brut de notre pays, mais surtout de créer des emplois pour des Gabonais », explique le ministre gabonais de la Pêche, Biendi Maganga Moussavou.

B.G.

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Lancé il y a six mois, le plan d’urgence de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) a déjà été exécuté à 71%, a déclaré le directeur général de l’entreprise, Alain Patrick Kouma, lors de la cérémonie de présentation des vœux de Nouvel An à ses agents.

Les chantiers en cours de réalisation sont entre autres, l’installation des suppresseurs dans la province du Haut-Ogooué qui permettront d’acheminer de l’eau potable vers les populations riveraines, les raccordements eau et électricité du complexe résidentiel Les Parasoliers sis à Akanda, l’opération de rapprochements de compteurs d’électricité aux habitations dans le Haut-Ogooué, ainsi que les travaux de renforcement, d’extension et de sécurisation du réseau d’électricité de Mindoubé 1, dans le 5e arrondissement de Libreville…

D’un montant de 11 milliards de FCFA, ce plan d’urgence vise à l’amélioration de la desserte en eau et en électricité dans le pays. Il consiste à la mise en service de nouveaux ouvrages d’exploitation d’eau qui permettront d’apporter une capacité d’eau potable supplémentaire journalière de 44 000 m3 dans le réseau d’approvisionnement d’eau de la SEEG, ce qui va impacter environ 50 000 foyers.

S’agissant du volet électricité, l’ambition est d’améliorer la qualité du service de l’énergie électrique dans le pays notamment en réduisant les coupures. Dans les communes d’Akanda, Libreville et Owendo, par exemple, l’amélioration de la desserte en électricité touchera directement en moyenne 4000 foyers, c’est-à-dire plus 16 000 habitants.

Pour Alain Patrick Kouma, « des résultats satisfaisants sont déjà observés dans certaines localités où les travaux réalisés ont fortement amélioré la qualité et la continuité de service auprès de nos abonnés ». « Malgré la crise sanitaire et le contexte économique difficile, nous avons maintenu le cap fixé par le conseil d’administration. En 2020, notre politique qualité, ambitieuse et pragmatique, a permis d’atteindre 65% des objectifs opérationnels de l’entreprise dans un délai de 6 mois, au sortir des périodes successives du confinement partiel et total », soutient-il.

Pour l’année 2021, la SEEG continuera dans la même lancée. D’après le DG, le challenge pour cela sera de soutenir « du mieux possible » tous les projets techniques et commerciaux déjà engagés par la SEEG.

À fin septembre 2020, les chiffres d’affaires dans les branches eau et électricité ont reculé respectivement de 2,5% à 130 milliards de FCFA et 1,9% à 18,13 milliards de FCFA, en lien avec les volumes d’eau vendus et de la baisse des ventes facturées d’électricité.

SG

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Le Gabon a présenté aux spécialistes des valeurs du Trésor (SVT) et aux investisseurs camerounais le 13 janvier 2020 à Douala au Cameroun, sa stratégie et le calendrier des émissions de titres pour l’année 2021, a-t-on appris au Trésor public gabonais.

Il était question pour la délégation gabonaise composée de la direction générale de la dette et de la direction générale de la comptabilité publique et du Trésor (DGCPT), de promouvoir ses opérations de levée de fonds sur le marché des titres publics de la Beac pour le compte de l’année en cours auprès des banques et établissements financiers agréés par le ministère des Finances camerounaises comme spécialistes en valeurs du trésor. Cette campagne va conduire le Gabon dans les différents pays de la Cemac.

En fait, pour cette année, le Gabon a prévu de lever sur le marché de la Cemac des titres publics d’une valeur de 320 milliards de FCFA. Cette enveloppe est en hausse de 33% par rapport aux prévisions de l’année 2020, selon les données de la loi de finances 2021. Ces levées de fonds se feront sous la forme d’émissions par voie d’adjudication d’obligations du Trésor assimilables (OTA, titres de plus de 12 mois) et de bons du Trésor assimilables (BTA, titres de 12 mois au plus).

Pour cette nouvelle année, le Gabon a déjà émis sur le marché de la Beac, des BTA d’une valeur de 21,5 milliards de FCFA, soit, 6,5 milliards de FCFA pour la première opération émise le 6 janvier et 15 milliards de FCFA pour la deuxième le 13 janvier. Les résultats de ces opérations restent attendus.

SG

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Plusieurs chantiers attendent l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC) au cours de l’année 2021. Parmi ces chantiers, la révision de la grille salariale des employés de cette institution. L’objectif est de rémunérer chaque employé selon son mérite réel, a annoncé Nadine Nathalie Anato, directrice générale de l’ANAC dans son message de vœux de Nouvel An à son équipe. Elle n’a pas donné plus de détail.

L’ANAC ambitionne également pour cette année, la mise en œuvre du Programme national de sécurité (PNS) de l’aviation civile. C’est un système de gestion visant la réglementation et l’administration de la sécurité par l’État. Elle a pour objet, entre autres, de faciliter la surveillance et l’évaluation des performances globales de sécurité de l’industrie de l’aviation de l’État, de réaliser l’harmonisation entre les organes de réglementation et les organes d’administration de l’État dans leurs rôles respectifs de gestion des risques de sécurité. Au cours de l’année en cours, l’Agence devra aussi se conformer aux exigences de la norme ISO 9001, norme internationale de management de la qualité.

Un autre défi à relever par l’Agence, selon son DG, sera de maintenir à 72% le taux de mise en œuvre des éléments relatifs à la supervision de la sécurité de l’aviation civile internationale. Il sera également question de faire « la démonstration de notre performance en matière de mise en œuvre des normes de sureté de l’aviation civile en atteignant, lors de notre prochaine évaluation, au minimum la moyenne régionale (60% de conformité) ou pourquoi pas la moyenne mondiale de 70% », a expliqué Nadine Nathalie Anato.

L’ANAC est un établissement public qui a pour missions de réguler et d’assurer le contrôle et la certification des organes et du personnel de contrôle de la navigation aérienne.

Sandrine Gaingne

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