Le Nouveau Gabon

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Sur proposition du Premier ministre, le président de la République Ali Bongo Ondimba a procédé ce 9 décembre à un léger réaménagement du gouvernement, a rapporté Rose Christiane Ossouka Raponda dans un communiqué.

Ainsi, Nicole Janine Lydie Roboty, épouse Mbou a été nommée ministre de l’Économie et de la Relance en remplacement de Jean Marie Odangada, qui a démissionné la veille. Nicole Janine Lydie Roboty était avant sa nomination, la ministre déléguée auprès du ministre de l’Économie et de la Relance. Un poste qu’elle occupait depuis juillet 2020.

Un autre ministre délégué a été titularisé. Il s’agit de Brice Paillat, promu ministre des Transports.

Par ailleurs, Olivier Nang Ekomye, qui occupait la fonction de directeur général de l’Agence nationale de l’urbanisme des travaux topographiques et du cadastre (ANUTTC), fait son entrée au sein du gouvernement comme ministre de l’Habitat et l’urbanisme.

Léon Armel Bonda Balonzi quant à lui conserve le portefeuille des Travaux publics, de l’Équipement et des Infrastructures. Il cède cependant les Transports et l’Habitat respectivement à Brice Paillat et Olivier Nang Ekomye.

 « Le reste sans changement », indique Rose Christiane Ossouka Raponda.

À noter que cette réorganisation du gouvernement fait suite à la démission le 8 décembre de Jean Marie Ogandaga, alors ministre de l’Économie et de la relance.

Les ministres nommés

  • Ministre de l’Économie et de la Relance : Nicole Jeanine Roboty épouse Mbou ;

  • Ministre des Travaux publics de l’Équipement et des Infrastructures : Léon Armel Bounda Balonzi ;

  • Ministre des Transports : Brice Paillat ;

  • Ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme : Olivier Nang Ekomye.

SG

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La Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et le Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL) seront bientôt liés par une convention de prise en charge médicale des assurés sociaux CNSS, victimes d’accidents de travail ou de maladies professionnelles, informe la structure sanitaire.

Il est question à travers ce partenariat de faciliter la prise en charge des assurés CNSS par le CHUL. Une prise en charge qui se fera, dès la signature de ladite convention, sur la base d’une attestation préalablement délivrée par les services compétents de la CNSS, alignée sur la tarification nationale des services et prestations de santé, draftée par la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS).

Comme l’explique le CHUL, cette démarche « est justifiée par le vide laissé par le retour dans l’escarcelle de l’État des hôpitaux appartenant naguère à la CNSS et aussi par le fait que le CHUL disposait, des services de laboratoire, de radiologie, des plateaux techniques et des personnels soignants à la hauteur de la mission sollicitée ».

Dans le but de peaufiner les termes de la convention souhaitée, les responsables des deux structures ont eu une séance de travail le 8 décembre dernier à Libreville.

SG

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Le président de la République de la Sierra, Leone Julius Maada Bio, a visité le 8 décembre la Zone économique spéciale (ZES) de Nkok dans le but de s’en inspirer pour attirer des investisseurs dans son pays. Accompagné du ministre gabonais en charge des Eaux et forêts, Lee White et de l’administrateur général de cette zone, Anne Nkene Biyo’o, le dirigeant a visité plusieurs usines spécialisées dans la transformation du bois.

« J’ai été impressionné par ce que j’ai vu dans la Zone économique spéciale de Nkok. Voir ces industries ainsi développées en Afrique est quelque chose de très encourageant. J’ai pu faire le tour et m’imprégner du modèle du Gabon. J’ai vu plusieurs choses intéressantes qui pourraient nous inspirer afin d’accélérer notre développement. Je vais profiter jusqu’à la fin de mon séjour ici pour continuer à visiter des installations », a affirmé le président Julius Maada Bio.

Il faut dire que le modèle de réussite de cette zone économique spéciale inspire de plus en plus des pays d’Afrique. Avant la Sierra Leone, des pays comme le Tchad, la République démocratique du Congo ou encore plus récemment le Togo se sont dits intéressés par ce modèle. Le Togo souhaite par exemple le répliquer à la Société d’administration de la Zone franche (Sazof).

Le succès de Zes de Nkok a plusieurs fois été récompensé au niveau international. Le dernier prix en date est celui de « woods products » 2020 de Global free zones of the year dans la filière bois.

Lancée en 2012, la Zes de Nkok a réussi à attirer en huit ans d’existence de nombreux investisseurs à travers les différentes facilités offertes en termes d’incitations fiscales et de droits de douane favorables. Selon des chiffres communiqués par l’administration de cette zone, elle a permis d’attirer près de 150 investisseurs originaires de plus de 17 pays. En 2019, 20 nouvelles unités industrielles sont entrées dans la zone. Plusieurs autres y sont attendues au cours de cette année.

Sandrine Gaingne

 

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Le ministre gabonais de l’Économie et de la relance a remis sa démission ce 8 décembre au Premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda, annonce un communiqué du gouvernement.

Le Premier ministre « a pris acte de cette démission » et « le président de la République Ali Bongo Ondimba l’a ensuite acceptée. Madame Nicole Roboty, épouse Mbou, ministre déléguée auprès du ministre de l’Économie et de la Relance, assure le traitement des affaires courantes jusqu’à la nomination du nouveau ministre », informe ledit communiqué.

Les raisons de cette démission n’ont pas été évoquées. Cependant, l’on se souvient que Jean Marie Ogandaga a récemment fait les choux gras de la presse locale. Il était accusé d’avoir fait perdre au Gabon près de 8 milliards de FCFA suite à des arrangements avec des compagnies pétrolières. Des accusations qualifiées de « diffamatoires » par le concerné.

Jean Marie Ogandaga gérait le ministère de l’Économie depuis le mois de mai 2018 avec pour missions de relever l’économie gabonaise. La tâche n’aura pas été aisée avec notamment la Covid-19 qui a impacté durement l’économie du pays.

SG

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Plusieurs irrégularités ont entaché la prise en charge (financement du ticket modérateur) des assurés par le fonds présidentiel mis en place au mois d’avril pour soutenir les Gabonais économiquement faibles (GEF). Dans un récent communiqué, la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS) accuse les assurés et les prestataires de santé d’avoir mis en place des techniques de fraude pour tirer profit de cette mesure.

Parmi les griefs reprochés aux assurés, l’utilisation d’anciennes cartes GEF et le prêt de leur carte à d’autres personnes. Les prestataires de santé quant à eux sont accusés de surfacturation, prescription de complaisance, fausses hospitalisations, etc.

« Face à ce phénomène, un état récapitulatif nominatif des abus et de leurs auteurs par structure médicale a été transmis à la direction générale des établissements et des prestations de santé ». Cette dernière a promis de sensibiliser les praticiens indélicats, informe la CNAMGS.

Cependant, malgré ces irrégularités enregistrées, la CNAMGS assure que le taux de couverture sanitaire par le ticket modérateur a été satisfaisant avec près de 630 000 personnes ayant bénéficié de cette assurance maladie.

Arrivé à échéance le 26 octobre dernier, le ticket modérateur avait été mis en place pour soutenir les Gabonais économiquement faibles pendant la Covid-19. Elle a été financée à hauteur de 2,1 milliards de FCFA par le président de la République Ali Bongo Ondimba pour une durée de 6 mois.

SG

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En visite de trois jours au Gabon, le président de la République de la Sierra, Léone Julius Maada Bio, a été reçu ce 8 décembre par son homologue Ali Bongo Ondimba à Libreville.

Au cours de leur tête-à-tête, les deux dirigeants africains ont, selon la présidence de la République gabonaise, exploré diverses opportunités devant permettre de redynamiser la coopération entre les deux pays. Libreville et Freetown ambitionnent notamment de renforcer leurs relations économiques dans les secteurs aéroportuaire, commercial, agroalimentaire... L’échange d’expérience concernant les zones économiques et spéciales ainsi que l’amélioration de leur cadre juridique étaient aussi au menu.

« Huile de palme, Zone économique spéciale de Nkok, transformation sur place des matières premières, gestion portuaire, etc., mon homologue souhaite s’inspirer des réussites gabonaises en matière de croissance et de diversification économique pour accélérer le développement de son pays. Un bel exemple de benchmark entre pays africains », a commenté Ali Bongo sur sa page Facebook. La visite du président Julius Maada Bio dans la capitale gabonaise s’achève le 9 décembre.

SG

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Les autorités gabonaises annoncent un programme de réhabilitation du patrimoine de l’État. Étalée sur 3 ans, cette opération concerne la réhabilitation des bâtiments administratifs, des infrastructures sportives, la maintenance des grands ouvrages tels que les barrages hydroélectriques et le recensement des véhicules administratifs.

« Nous avons vu que c’est un patrimoine qui est en état de délabrement et nous avons bâti un programme de réhabilitation sur 3 ans des bâtiments administratifs et renouvellement du parc automobile », a confié Sosthène Ossoungou Ndibangoye, ministre du Budget et des Comptes publics, à l’issue d’un conseil de cabinet consacré à la valorisation et à l’optimisation du patrimoine de l’État, tenu le 4 décembre 2020.

Il est question d’entretenir et remettre à niveau ce patrimoine qui aujourd’hui est en état de délabrement (murs décrépis, plafonds moisis, ascenseurs en panne, mobilier dégradé, véhicules mal entretenus). Selon les autorités, la première phase de ce programme va commencer avec la rénovation des bâtiments de souveraineté notamment ceux des ministères des Affaires étrangères et de l’Éducation nationale.

D’après le Premier ministre, la réhabilitation de ce patrimoine, plutôt que la construction de nouvelles infrastructures ou encore la location des bâtiments appartenant au secteur privé, va permettre à l’État d’économiser quelques dizaines de milliards de FCFA. À noter que plusieurs ministères et administrations publiques sont logés dans des bâtiments appartenant à des particuliers.

Brice Gotoa

La direction générale des impôts (DGI) appelle l’ensemble des opérateurs économiques gabonais à s’acquitter du paiement de leurs taxes au plus tard le 11 décembre prochain. Il s’agit notamment de l’impôt sur les sociétés. Le directeur général des impôts, Gabin Otha-Ndoumba, prévient qu’une fois cette date butoir passée, l’administration fiscale pourra opérer des recouvrements forcés conformément aux procédures prévues par le Code général des impôts.

D’après le code des impôts, au cas où le contribuable n’honore pas ses engagements vis-à-vis de l’administration fiscale, il encourt une mise en demeure « valant commandement de payer. Cette mise en demeure ouvre, au bénéfice du redevable, un délai de grâce de 8 jours pour se libérer de sa dette fiscale », explique-t-on à la DGI. Passé ce délai, il peut être procédé à la saisie des biens appartenant au débiteur. Les sanctions peuvent aller jusqu’à la vente des biens saisis, le blocage des comptes bancaires du contribuable indélicat, l’interdiction d’activité et la fermeture de la structure.

Ce rappel du DGI est fait dans un contexte où les entreprises peinent encore à se relancer à cause de la crise sanitaire de la Covid-19 et de la crise pétrolière déclenchée en 2014. D’où la difficulté pour certaines d’entre elles à tenir leurs engagements vis-à-vis de l’administration fiscale, soutient un opérateur économique.

Malgré le contexte, Gabin Otha-Ndoumba, récemment nommé à la tête de la DGI, tient atteindre ses objectifs de mobilisation des recettes fiscales. Selon le dernier rapport de l’exécution budgétaire, le montant des recettes fiscales encaissées à la fin du troisième trimestre 2020 s’élève à 847,2 milliards de FCFA, soit 73% de réalisation par rapport aux prévisions de la loi de finances de l’année en cours (1 158,6 milliards de FCFA). Ces recettes enregistrent une baisse de 51,5 milliards de FCFA, comparativement à la même période en 2019, principalement due aux contreperformances enregistrées dans le rendement de l’impôt sur les sociétés minières et les autres sociétés. La DGI doit donc encore mobiliser 311,4 milliards de FCFA.

Au début de la pandémie de la Covid-19 au Gabon, le gouvernement avait pris plusieurs mesures pour accompagner les entreprises. On peut notamment citer le report du paiement de certaines taxes telles que la TVA pour les entreprises, la réduction de 50% la patente des petits commerçants et des petites entreprises de services à la personne, ainsi que la remise d’impôts aux entreprises qui devaient préserver les emplois.

SG

L’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG) a rassuré les étudiants de l’Université Omar Bongo (UOB) du paiement des boursiers de 2019 au cours de l’année académique 2020-2021, prévue pour débuter dans quelques mois. Une réunion tripartie s’est tenue, le 2 décembre 2020, entre l’ANBG, le rectorat de l’Université Omar Bongo (UOB) et la mutuelle des étudiants de ladite université, après le mouvement d’humeur des étudiants organisés la semaine dernière au sein du campus universitaire.

À l’issue de cette réunion, on a appris que l’ANBG versera l’allocation d’études de manière échelonnée soit 83 000 FCFA par mois, et ce, durant toute l’année académique 2020-2021.

« Il est proposé que les 12 mois de bourses seront bien payés, mais de manière échelonnée. Or le point qui fâche les étudiants est qu’ils veulent les 12 mois de bourses en seul paiement. Ce qui n’est pas possible. Il faut rester lucide et tenir compte du contexte actuel », a déclaré Sandra Flore Mambari, directrice générale de l’ANBG au micro de Gabon 1ère.

Le président de la mutuelle de l’UOB, Ange Gaël Makaya Makaya, s’est dit favorable à cette issue et a exhorté ses condisciples à se montrer plus conciliants pour leur intérêt.

Brice Gotoa

Le président de la République de la Sierra-Léone est attendu ce 7 décembre au Gabon pour une visite de travail de trois jours, renseigne un communiqué de la présidence de la République.

Cette visite, qui est la toute première de Julius Maada Bio en terre gabonaise depuis son accession à la magistrature suprême en 2018, est une initiative du chef de l’État gabonais Ali Bongo. Elle sera « l’occasion pour les deux hommes d’échanger sur le renforcement de la coopération bilatérale entre Libreville et Freetown dans les domaines aéroportuaire et commercial », indique le communiqué sans plus de détails.

Parmi les points prévus, selon certaines sources, figure la coopération maritime et commerciale entre les deux pays, qui jusqu’ici, ne collaborent pas beaucoup sur le plan économique.

La Sierra Leone est un pays de l’Afrique de l’Ouest situé comme le Gabon sur la côte atlantique. Et le Gabon souhaite développer une relation économique gagnant-gagnant avec ce pays.

SG

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