Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

L’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna) envisage de doter le Gabon d’un radar d’ici avril 2021, a indiqué, ce 11 novembre 2020, le Nigérien Moussa Mohammed, directeur général de cette structure à l’issue d’une audience avec le Premier ministre gabonais, Rose Christiane Ossouka Raponda.

Aucune autre précision n’a été donnée sur ce projet visant à améliorer les systèmes de surveillance dans l’espace aérien gabonais, afin de renforcer son efficience, son efficacité et sa sécurité. L’infrastructure permettra à l’Asecna de passer du contrôle aux procédures au contrôle radar. Ce qui améliorera considérablement l’espacement et la sécurité du trafic.

C’est depuis quelques années que l’Asecna a entrepris de doter l’aéroport international Léon Mba de Libreville d’un radar. Un appel d’offres avait pour cela été lancé en 2016 par l’Agence dans le but de sélectionner l’entreprise chargée de construire la tour de radar. Les travaux concernaient pour l’essentiel, une tour circulaire de 25 mètres de haut en béton armé.

Géré par l’opérateur Gsez Airports (une société du groupe singapourien Olam), l’aéroport international de Libreville a bénéficié depuis 2018, d’un vaste programme de réhabilitation visant à le hisser aux standards internationaux et à accroitre le trafic passager. L’opérateur Gsez Airports avait pour ambition de porter le nombre de passagers à 300 000 en 2020, puis 500 000 en 2021, avant d’atteindre un million en 2022.

Cependant, l’impact de la Covid-19 sur le secteur aérien constitue un frein à l’atteinte de ces objectifs pour cette année. À en croire le Premier ministre, ce secteur, qui a été durement éprouvé par cette pandémie, sera soutenu par le gouvernement.

Sandrine Gaingne

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Selon les autorités gabonaises, l’usine de fabrication des médicaments, inaugurée le 10 novembre dernier par le président de la République, Ali Bongo Ondimba, est la première du genre dans le pays et la plus grande de la sous-région Cemac.

Portée par Santé pharmaceutique SA, une entreprise contrôlée par des capitaux indiens, l’usine a nécessité un investissement de près de 20 milliards de FCFA et occupe une superficie de 25 000 m² dans la Zone économique spéciale (ZES) de Nkok avec des installations ultramodernes. « Ce qui fait d’elle la plus grande usine de fabrication de produits pharmaceutiques de la région Cemac », soutiennent les autorités gabonaises.

Sa capacité de production des comprimés est cependant moins importante que celle de l’usine lancée en 2018 à Douala au Cameroun qui produit 500 millions de comprimés et 480 millions de gélules par an. La nouvelle usine du Gabon est dotée d’une capacité de production d’un million de comprimés par jour (plus de 360 millions de comprimés par an), 200 000 gélules, 50 000 sirops et 20 000 pommades toutes les 8 heures.

Ces médicaments « conformes aux normes internationales » sont constitués d’antipaludiques, d’anti-inflammatoires, d’antidiabétiques et d’analgésiques destinés au marché local et sous-régional. Cette production « permettra de réduire les coûts de 30 à 40% » selon les autorités gabonaises.

Avant l’inauguration de cette unité, l’entreprise Santé Pharmaceutique SA produisait déjà des médicaments pour la consommation locale. Pendant la période de crise Covid-19, elle a produit et distribué 50 000 litres de gel hydro alcoolique sur le territoire gabonais afin de pallier à la pénurie mondiale.

Cette firme a déjà permis de créer 150 emplois dont 80% sont occupés par des Gabonais, les 20% restants étant essentiellement des scientifiques et des formateurs. Engagée dans la promotion de l’autonomisation de la femme gabonaise, elle offre prioritairement l’emploi aux femmes.

SG

A la tête de l’Ordre national des experts comptables (ONEC) du Gabon depuis 2019, Franck Sima Mba s’est fixé pour objectif d’œuvrer pour la relance des activités des PME et PMI du pays notamment dans un contexte de marasme économique aggravée par la crise sanitaire actuelle.

Pour relever ce défi, l’ancien Senior manager à PricewaterhouseCoopers Gabon a multiplié des initiatives visant l’accompagnement stratégique des PME et PMI.

Dans le registre de ses actions, l’on peut citer la rencontre avec la société de capital-investissement, Okoume Capital SA, et l’ONEC en 2019, visant à trouver des solutions au financement de ces entreprises du Gabon.

Directeur général de la Douane gabonaise et des droits indirects depuis le 2 octobre 2020, Boris Admina Atchoughou a déjà pris ses marques au sein de l’administration douanière. Un secteur qui contribue à hauteur de 20% au PIB de l’Etat.

Le douanier est décidé à redorer le blason de cette administration et à mettre fin à la fraude et la corruption qui ternissent son image et font perdre à l’Etat des milliards chaque année.
«Plusieurs entreprises bénéficient de passe-droits. Ce qui constitue des milliards de manque à gagner. Pour l’Etat nous avons désormais en notre possession des informations précises et circonstanciées», dénonce-t-il.
« Désormais aucun écart de conduite ne sera accepté en ce sens que les recettes publiques devront être optimisées. Nous mettrons à la disposition du Trésor Public toutes les ressources nécessaires y compris les poches de recettes qui sont dissimulées. Les sanctions vont tomber. C’est un changement radical d’époque », prévient-il.

Boris Atchougou Admina devra également redonner confiance aux opérateurs économiques en mettant à leur disposition des régimes fiscaux spécifiques notamment dans un contexte où les entreprises sont durement affectées par la Covid-19.

Anne Nkene Biyo’o est depuis juillet 2020 l’administratrice générale de l’Autorité administrative de la zone économique spéciale (ZES) de Nkok.
Déterminée à relever le défi de l’attractivité des investissements, elle ne cesse de multiplier des rencontres avec de potentiels investisseurs. Même la pandémie de la Covid-19 n’a pas freiné les ardeurs de cette Gabonaise qui est dans l’aventure de Nkok depuis sa création. Trouver des investisseurs est un véritable challenge pour celle qui a reçu pour missions, d’augmenter le nombre d’entreprises au sein de la ZES, de collecter des données économiques des opérateurs, d’améliorer la célérité dans le traitement des requêtes, etc. Ce, dans la continuité de son prédécesseur Igord Nyambie Simard.
Anne Nkene Biyo’o dispose à cet effet de toute l’expertise nécessaire pour relever ce défis surtout dans un environnement qu’elle connait très bien pour avoir occupé pendant plus de six ans la fonction d’administrateur général adjoint de l’Autorité administrative de la ZES de Nkok.
Située dans le département du Komo-Mondah, à 27 km de Libreville, la zone économique spéciale de Nkok ambitionne de faire du Gabon un véritable pôle industriel en Afrique centrale, sur le continent et dans le monde.

Un hôpital de campagne en soins intensifs mobile a été réceptionné le 6 novembre 2020, par le ministre de la Santé, le Dr Guy Patrick Obiang Ndong, et son collègue en charge de la Défense nationale, Mickaël Moussa Adamo.

La capacité de cet hôpital de campagne mobile est de 15 lits et d’un plateau technique de dernière génération. En termes d’avantages, outre sa mobilité, il est transportable et praticable sur tous les terrains.

Selon les membres du gouvernement, « il vient ainsi renforcer la capacité de prise en charge des patients atteints de la Covid-19, qui nécessiteront des soins de réanimation en cas de saturation de nos structures sanitaires aussi bien de Libreville que de l’intérieur du pays ».

« À travers l’acquisition de cet hôpital, c’est la matérialisation de la promesse du chef de l’État pour la protection de la population », a déclaré le Dr Guy Patrick Obiang Ndong. Ali Bongo avait promis de ne ménager aucun effort pour la mobilisation des ressources nécessaires, afin de renforcer le plateau technique dans le cadre de la lutte contre la Covid-19.

Cet hôpital s’inscrit dans le cadre de la seconde phase du Projet d’appui au secteur santé (PASS II), relative à la riposte contre la Covid-19. Il est financé par un emprunt du gouvernement à l’Agence française de développement (AFD), qui consacre 5% de son montant à la riposte contre cette pandémie.

Marcel Saint-clair Eyene

La directrice-pays de la Banque mondiale (BM), Alice Ouédraogo et le représentant résident de la Banque africaine de développement (BAD), Robert Masumbuko, ont passé, ce 10 novembre, en revue, les différents projets soutenus par leurs institutions au Gabon. C’était à l’occasion d’une séance de travail avec le Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda.

Au terme de cet examen, les deux partenaires bilatéraux du pays ont affiché leur satisfaction tout en souhaitant l’accélération de la mise en œuvre de ces projets. Au regard des besoins criards en infrastructures sociales, Rose Christiane Ossouka Raponda « a donné son quitus pour l’aboutissement de ces différents projets. Avant d’instruire l’ensemble des parties à aller plus vite pour le bénéfice des populations ».

Au Gabon, le portefeuille projet de la Banque mondiale est estimé à plus de 445 milliards de FCFA. Selon son directeur-pays, 40% de ce montant a été décaissé et injecté dans la réalisation de plusieurs projets dans des secteurs tels que les nouvelles technologies, les infrastructures locales, l’eau et l’électricité, l’environnement, l’employabilité et les statistiques.

La BAD, quant à elle, annonce des interventions pour un montant de 300 milliards de FCFA, consacrés à la réalisation des différents projets liés aux routes, à l’agriculture, aux forêts, à l’emploi des jeunes... Le total des engagements en cours s’élève à environ 536 milliards de francs CFA et comprend 15 opérations réparties, dans les secteurs de la gouvernance (57%), de l’agriculture (14%), de l’eau et de l’assainissement (14%), de la politique sociale (10%) et du transport (5%). La BAD indique avoir approuvé 57 opérations dans le pays depuis 1976, pour un montant cumulé de plus de 1 365 milliards de FCFA.

Marcel Saint-clair Eyene

Plus de 300 ex-agents de plusieurs sociétés gabonaises sont passés à la caisse. D’après des informations du Trésor public, ces ex-employés de l’Agence nationale de gestion et d’exploitation des infrastructures sportives et culturelles (Anageisc), de l’Agence gabonaise de presse (AGP), de l’Agence nationale des grands travaux (ANGT), de l’Office gabonais de production de viande (Ogaprov), et d’Africa N°1 ont perçu un peu plus de trois milliards de FCFA pour le règlement de leurs droits sociaux.

« Malgré les difficultés de trésorerie de l’État dues à la double crise du pétrole et du coronavirus, le président de la République, Ali Bongo Ondimba, a mis un point d’honneur à soulager les familles gabonaises qui traversent des moments difficiles. Tout sera mis en place pour régulariser la situation d’autres compatriotes dans le cadre de l’exécution de plans sociaux, qui n’avaient jusque-là pas connu de dénouement heureux. Ali Bongo Ondimba ayant pris l’engagement d’œuvrer pour le bien-être des Gabonais », explique le Trésor public.

Le gouvernement avait déjà décaissé en juin dernier la somme de 1,2 milliard FCFA pour les ex-agents de la Commission nationale de l’organisation et de gestion des événements et manifestations à caractère national et international (Cnogemcni). Ce qui fait un total de plus 4 milliards versés par l’Etat en quelques mois.

Toutes les personnes qui sont passées à la caisse sont des Gabonais qui avaient perdu leur emploi à la suite de la suppression de certaines agences ou à la fermeture de certaines de ces entités. C’est donc un ouf de soulagement pour ceux qui sont à plusieurs reprises montés au créneau pour revendiquer leurs droits.

À noter que les ex-agents de l’AGP attentent le paiement de leurs droits légaux depuis 3 ans, ceux d’Africa N°1 depuis plusieurs années (le média étant à l’arrêt depuis 2018). L’ANGT pour sa part a été dissoute lors du conseil des ministres du 2 octobre après seulement 4 ans d’activité. Et l’Anageisc n’est plus en activité depuis 2018.

Sandrine Gaingne

Au cours d’une rencontre le 10 novembre 2020 avec les établissements bancaires, réunis au sein de l’Association professionnelle des établissements de crédits (APEC), le ministre de l’Économie, Jean-Marie Ogandaga, et son collègue du Budget, Sosthène Ossoungou Ndibangoye, ont réaffirmé la volonté de l’État à examiner, dans le cadre d’une coopération étroite, les difficultés rencontrées par le secteur bancaire qui est, tout comme les autres secteurs d’activité, affecté par la Covid-19.

Selon les données de la direction générale de l’Économie et de la politique fiscale, à cause notamment de l’impact négatif de la Covid-19 sur l’activité économique nationale, les ressources à terme du secteur bancaire, essentiellement constituées des comptes à terme et des comptes de dépôts à régime spécial (bons de caisse), ont baissé de 8% au premier semestre 2020. Ces ressources se sont établies à 552,1 milliards de FCFA à fin juin 2020 contre 600 milliards un an plus tôt.

Les deux membres du gouvernement ont néanmoins sollicité à nouveau l’appui des banques pour le financement de l’économie gabonaise touchée par la crise sanitaire actuelle. À noter que l’APEC contribue aux côtés de l’État, à assurer la viabilité et la bonne santé du marché financier dans la sous-région.

 « Malgré les différentes difficultés que nous rencontrons depuis bientôt un an en raison de la pandémie de la Covid-19, nous avons tenu à rassurer les principaux animateurs de notre économie sur notre détermination à tout mettre en œuvre pour une reprise de l’activité économique », a par ailleurs indiqué le ministre en charge de l’Économie.

SG

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Le Trésor public gabonais a intégralement réglé le 9 novembre les droits des anciens agents de l’Agence nationale de gestion et d’exploitation des infrastructures sportives et culturelles (Anageisc), a annoncé ce 10 novembre le ministre des Sports Franck Nguema. Soit un montant total de 1,76 milliard de FCFA qui comprend 1,5 milliard de FCFA pour les droits sociaux et 262 millions FCFA pour les arriérés de salaires.

Avec ce paiement, les dossiers de la Commission nationale d’organisation et de gestion des évènements et manifestations à caractère national et international (Cnogemcni) et de l’Anageisc sont bouclés, selon le ministre des Sports. « La clôture de la liquidation sociale de l’Anageisc (1,762 milliard FCFA) ce mois de novembre 2020, vient s’ajouter à celle de la Cnogemcni (1,222 milliard FCFA) réalisée en mars 2020, soit 17 mois après mon arrivée au ministère chargé des Sports en juin 2019. C’est 2,984 milliards de FCFA dégagés par le Trésor public pour les 2 plans sociaux des agences supprimées liées au département en charge des Sports », explique Franck Nguema.

« Je remercie très respectueusement le Président Ali Bongo Ondimba qui n’a eu de cesse de soutenir ce processus social, en vue de l’amélioration des conditions de vie des Gabonais en cette période économiquement difficile suite à l’impact néfaste de la pandémie de la Covid-19 », poursuit le membre du gouvernement.

Le collectif des anciens agents de l’Anageisc a été reçu ce 10 novembre 2020 par le ministre des Sports Franck Nguema, au sujet du règlement de ces droits légaux. L’Anageisc a été dissout en 2018 par le gouvernement en conseil des ministres.

SG

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