Depuis le 24 novembre 2020, le Gabon accueille, pour la première fois, le concours « Africa Code Challenge ». Lancé en 2015 par l’Unesco, Africa Code Challenge est un programme international initié par Africa Code Week et plusieurs partenaires dont l’objectif est d’initier 1,5 million de jeunes Africains à la programmation informatique et aux compétences numériques.
Concrètement, ce programme va former les enfants de la tranche de 8 à 16 ans dans tout ce qui est informatique et nouvelles technologies. Avec « Africa Code Challenge », ces jeunes ont la possibilité de faire preuve de créativité pour espérer faire partie des finalistes qui devront représenter le Gabon à l’international.
« Ce n’est pas seulement Libreville qui nous intéresse, mais le Gabon parce que nous avons pour objectif de former 1500 jeunes et initier les enfants aux métiers du codage, etc. », a expliqué Zara Kassa, organisatrice de l’évènement. Après le lancement à Libreville, cette compétition devrait s’étendre dans les autres grandes villes et localités du pays.
Brice Gotoa
Le Gabon est dans le top 8 des destinations offrant, pour 2021 et au-delà, le meilleur modèle pour le tourisme durable, la protection des milieux naturels et des espèces animales. Le classement a été publié le 17 novembre 2020 par National Geographic, le média de la science et de l’exploration.
Le pays se hisse au 7e rang mondial devant l’Allemagne (Fribourg) et derrière le Danemark (Copenhague), le Costa Rica, la Finlande (Helsinki), les USA (Denver), la Nouvelle-Calédonie, la Grèce (Alonissos).
Seul pays africain à figurer dans ce classement, le Gabon se positionne, selon le média de la science et de l’exploration, comme un des pays qui met un accent particulier sur la préservation des espèces à l’instar des tortues luth en danger critique d’extinction, des baleines et des dauphins migrateurs.
Car, avec ses 13 parcs nationaux couvrant 11% de ses terres, le Gabon est un endroit « où les éléphants et les hippopotames se promènent librement ». En plus, « ses forêts qui représentent 80% de sa superficie abritent des gorilles des plaines de l’ouest en danger d’extinction », explique le média.
D’après National Geographic, il est prévu au Gabon une stratégie de développement durable qui promet également d’élargir l’écotourisme afin de préserver le côté sauvage de certains espaces des forêts gabonaises.
Des perspectives qui vont en droite ligne des stratégies mises en place par le Gabon pour la relance de son secteur touristique sinistré avec la crise du Coronavirus.
SG
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L’usine de production du biocarburant à base d’huile de palme sera installée sur un site situé dans la zone sud de Libreville. L’information a été donnée au cours d’une récente visite d’Apollinaire Alassa, directeur général de l’Office des ports et rades du Gabon (Oprag), partie prenante du développement de ce projet, rapporte l’Agence Ecofin.
Il s’agit d’un site d’une superficie de 5 hectares, situé non loin du port à bois et du site de stockage d’hydrocarbures. Il a été choisi du fait de sa proximité avec la mer. Une position qui va faciliter l’importation des équipements et l’exportation des produits dérivés issus de la transformation de l’huile de palme nécessaire à la production du biocarburant.
Au mois d’octobre dernier, le Singapourien Olam international Palm qui pilote ce projet au Gabon, a reçu des autorisations pour la construction de cette usine. Un projet qui, d’après les autorités gabonaises, vise à diversifier l’économie locale à travers la production d’agrocarburants, de graisses et de margarine.
Elle va produire du biocarburant, moins polluant, qui viendra renforcer la compétitivité de la filière huile de palme et concrétiser l’orientation du Gabon en faveur de la préservation de l’environnement et de la lutte contre les changements climatiques. Ce projet va également contribuer à créer des emplois.
SG
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Un nouvel ambassadeur gabonais a été nommé lors du Conseil des ministres du 20 novembre dernier. Il s’agit de Flavien Enongoue (photo) accrédité en Italie. Ancien ambassadeur du Gabon en France, Flavien Enongoue avait été remplacé au mois de septembre dernier par Liliane Massala. Âgé de 49 ans, cet ancien conseiller spécial du président Ali Bongo est titulaire d’un doctorat en philosophie politique.
Au cours de ce Conseil des ministres, Arlette Raymonde Nyingone Obame a été nommée deuxième Conseiller, chargée du secrétariat de l’ambassadeur du Maroc.
Le gouvernement a en plus marqué son accord aux demandes d’agréments de quatre nouveaux ambassadeurs au Gabon (Brésil, Algérie, Tunisie, et République hellénique). Ce sont respectivement José Marcos Nogueira Vianna, Abdelhak Aissaoui, Karim Ben Becher et Calliope Douti.
La nomination d’Oliver Beer en qualité de représentant du Haut-commissariat des réfugiés (HCR) au Gabon, avec résidence à Yaoundé au Cameroun, a par ailleurs été approuvée par le gouvernement.
SG
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Le Syndicat national des agents de la poste (Synaposte) a décidé de durcir la grève par la fermeture des guichets de la poste dès ce 24 novembre 2020. Ce, pour empêcher les fonctionnaires de passer à la caisse cette fin du mois pour leurs salaires. L’annonce a été faite au cours de l’assemblée générale extraordinaire du 23 novembre 2020, convoquée à la demande d’une majorité des employés.
En optant pour la fermeture des bureaux dès ce 24 novembre, les syndiqués veulent davantage mettre la pression sur les autorités en vue d’une sortie définitive de crise.
« Nous refusons d’être des cordonniers mal chaussés et des tailleurs mal habillés. Nous sommes fatigués d’attendre nos salaires. Tant que nous ne serons pas payés, nous érigerons ici, un piquet de grève illimitée », a confié un membre du Synaposte.
Les postiers réclament entre autres le paiement des arriérés des salaires du mois d’octobre et de novembre ; le rétablissement du calendrier mensuel de paiement des salaires à partir de décembre 2020 et le paiement mensuel des salaires tous les 25 de chaque mois, au même moment que les fonctionnaires.
Brice Gotoa
Créé en 1984, le Centre de formation et de perfectionnement professionnels Basile Ondimba (CFPPBO) devrait observer une cure de jouvence dans les tout prochains jours. C’est ce qui ressort de la descente de terrain effectuée ce 23 novembre 2020, par la ministre de l’Emploi, de la Fonction publique, du Travail et de la Formation professionnelle, Madeleine E. Berre et la représentante résidente de la Banque mondiale au Gabon, Alice Ouegraogo.
« La visite que nous avons faite, c’était pour envisager la faisabilité de la réfection des bâtiments, des salles de classe et des salles des travaux dirigés », a affirmé la ministre Berre. Il est à noter que le Centre de formation et de perfectionnement professionnels Basile Ondimba, vieux de 36 ans, présente bien de signes de caducité.
La réhabilitation de la première structure de formation professionnelle du pays s’inscrit dans le cadre du Projet de développement des compétences et de l’employabilité (Prodece), initié par le gouvernement et financé par la Banque mondiale. Le Prodece concerne la construction de deux centres de formation dans la zone économique de Nkok, dédiés aux métiers des BTP et aux NTIC, et la réhabilitation de quatre centres de formations et lycées techniques. L’objectif est d’améliorer les conditions d’apprentissage des jeunes et de favoriser l’adéquation formation-emploi.
Marcel Saint-clair Eyene
Le réseau des Femmes actives du Gabon (FAG), porté sur les fonts baptismaux au mois de juillet 2020, a officiellement lancé ses activités le 21 novembre dernier. Il est constitué de 3000 femmes qui ont pour dénominateurs communs l’engagement de saisir toutes les opportunités d’affaires locales et internationales pour leur épanouissement socio-économique.
À court terme, Femmes actives du Gabon entend créer un cadre d’intégration dans le monde de l’entreprenariat de la gent féminine gabonaise. Et sur le long terme, elle ambitionne de recenser des profils susceptibles d’attirer l’attention des opérateurs économiques et de l’État gabonais, afin de créer un cadre de concertation publique-privée.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la Décennie de la femme. Laquelle vise l’accroissement du pouvoir économique de la femme gabonaise, afin de la sortir de la dépendance et surtout de la précarité.
« Cette initiative menée par des femmes gabonaises méritait qu’on y consacre un peu de notre temps, pour les appuyer », a déclaré le ministre des PME, Hugues Mbadinga Madiya, qui a honoré de sa présence le lancement de cette plateforme. Ce dernier a par ailleurs révélé la soumission au parlement d’une loi sur la sous-traitance en matière d’octroi des marchés, en vue de soutenir les PME et appelé les FAG à saisir cette opportunité.
Pour sa part, le gouverneur de la province de l’Estuaire, Françoise Dikoumba, également présente au lancement de ce réseau, s’est montré disposé à « encourager toutes les initiatives qui sont menées pour le développement de l’entreprenariat, d’autant plus que la plateforme compte plus de 3 000 adhérentes issues de divers domaines. »
Marcel Saint-clair Eyene
La mesure de solidarité Covid initiée au mois de juin dernier par l’Agence nationale de promotion des investissements (Anpi) pour soutenir la création d’entreprises est arrivée à son terme, informe l’Anpi dans un communiqué. Ainsi, les taux de formalisation d’entreprises passent de 70 000 FCFA à 110 000 FCFA pour les entreprises individuelles et 150 000 FCFA à 270 000 FCFA pour les sociétés. Il faut cependant préciser que ces taux sont ceux appliqués aux Gabonais. Ceux appliqués aux non-Gabonais sont plus élevés, mais l’Anpi n’a pas donné des informations sur ce point.
Elle ne donne pas non plus les raisons de la fin de cette mesure d’allègement des frais administratifs de la formalisation des entreprises mise en place au mois de juin dans le but de soutenir l’initiative privée et lutter contre les effets néfastes de la Covid-19 sur l’économie nationale.
La pandémie de la Covid-19 a porté un rude coup aux entreprises et à l’emploi. Selon le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) les pertes d’emplois, liées à l’arrêt d’activités et la réduction du temps de travail, se chiffrent à 104 000 au Gabon à fin juin 2020. Et d’après le ministère de l’Emploi, la crise de la Covid-19 a causé la perte de 10 000 emplois dans le secteur privé formel du Gabon.
« Autant de personnes en chômage qui auraient pu créer leurs propres entreprises. Je pense que cette mesure de l’Anpi n’est pas favorable à l’entreprenariat et à l’investissement au Gabon dans le contexte actuel », soutient un chef d’entreprise.
Grâce à l’Anpi, 1500 entreprises ont été créées entre 2018 et début 2019 au Gabon. Et le guichet numérique de l’investissement (GNI) lancé en juin 2020 a facilité la création de plus de 1200 entreprises au Gabon en l’espace de deux mois (entre juin et aout 2020). Depuis le début de la crise sanitaire, cette structure a organisé plusieurs séances de formations « gratuites » destinées aux jeunes qui désirent entreprendre et lancer leur entreprise.
Sandrine Gaingne
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Le groupe BGFI vient de lancer sur le marché des services bancaires un nouvel outil d’ouverture de compte en ligne pour alléger les formalités administratives. En phase avec le contexte actuel où la distanciation sociale reste de mise, cette nouvelle plateforme a été imaginée principalement pour les particuliers et les professionnels.
Avec cette plateforme innovante, la majorité des étapes du processus physique d’ouverture de compte est digitalisée afin de limiter le déplacement des clients vers les agences BGFI et réduire considérablement les délais d’ouverture de compte.
« Nous avions vraiment à cœur de faciliter et simplifier le process d’ouverture d’un compte chez nous. Ainsi, ce service allie innovation digitale et amélioration de la qualité de service », a annoncé le directeur général de BGFIBank Gabon, Loukoumanou Waïdi.
Cet outil d’ouverture de compte en ligne est accessible depuis un Smartphone, une tablette ou un ordinateur connecté à Internet via l’adresse https://leclient.bgfi.com/ .
La création de cette nouvelle plateforme intervient quelques semaines après le lancement de la plateforme de transfert d’argent à l’international BGFI Express.
Ces innovations répondent à l’objectif de la banque d’opérer une transformation digitale approfondie pour capter, satisfaire et fidéliser une clientèle de plus en plus exigeante et très sensible aux outils digitaux.
Brice Gotoa
Nadine Nathalie Awanang épouse Anato a été nommée directrice générale de l’Agence nationale de l’aviation civile (Anac) lors du Conseil des ministres du 20 novembre dernier. Celle qui occupait, depuis le 20 janvier 2020, le poste de directrice générale adjointe au sein de cette structure publique succède à Arthur Nkoumou Delauney, décédé le 13 octobre 2020 en France à l’âge de 47 ans.
Née le 28 décembre 1976 à Lambaréné au Gabon, Nadine Anato intègre l’Anac en septembre 2010 en qualité d’ingénieur de l’aviation civile. Elle va tour à tour occuper les fonctions de chef de services navigation aérienne ; d’inspecteur des services de la navigation aérienne, spécialité circulation aérienne et travailler au service de l’information aéronautique et PANS-OPS (Procédure pour les services de navigation aérienne-exploitation technique des aéronefs). Elle connait donc bien l’Anac et devra travailler à la régulation, à la supervision et au contrôle des activités du transport aérien national. Un secteur très impacté par la crise de la Covid-19.
Nadine Anato est diplômée de l’École africaine de la météorologie et de l’aviation civile (Eamac) de Niamey au Niger. Elle y a obtenu son diplôme d’Ingénieur des études de l’exploitation de l’aviation civile en 2004. Elle a également fait ses classes à la Faculté de management et de commerce international à Tunis (Tunisie), sanctionnées par une maitrise en gestion informatique et télécommunication en 2001.
La nouvelle femme forte de l’aviation civile gabonaise est mariée et mère de quatre enfants.
SG
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