Le Conseil municipal de la commune de Libreville a effectué un rehaussement de son plafond budgétaire pour le compte de l’année 2020. Le budget initial qui était de 24,8 milliards de FCFA a été réévalué à 26,3 milliards de FCFA en recettes et en dépenses. Soit une rallonge de 1,5 milliard de FCFA.
D’après le Conseil municipal, cette enveloppe supplémentaire est dédiée pour l’essentiel à l’entretien et à la réparation du patrimoine. Il s’agit précisément de la collecte et du ramassage des ordures ménagères, du nettoyage des plages, du désherbage des cimetières, du balayage et de l’entretien des voiries.
« Devant l’état insalubre de notre ville, nous avons été obligés de nous retrouver pour adopter le projet de budget additionnel de la commune, pour l’exercice 2020 », a justifié le maire Serge William Akassaga Okinda. Par ailleurs, cette hausse permettra de régler la dette cumulée par l’institution municipale pour l’année en cours, de l’ensemble des prestataires œuvrant pour la salubrité et la propreté, apprend-on.
Rappelons que le budget initial pour l’année 2020 avait été adopté au mois de juin dernier à 24,8 milliards de FCFA, en baisse de 159,4 millions de FCFA par rapport l’exercice précédent. Une baisse adossée à la situation économique et financière du pays impacté par la crise sanitaire de la Covid-19.
SG
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L’État du Gabon en partenariat avec la Banque mondiale va mettre fin aux branchements anarchiques et aux baisses de tension à Mandji, une ville située dans la province de la Ngounié.
D’un coût total de 500 millions de FCFA, les travaux ont été officiellement lancés le 27 novembre 2020 par la Commission nationale des travaux d’intérêt public pour la promotion de l’entrepreneuriat et de l’emploi (CN-TIPPEE) et le ministère de l’Énergie et des Ressources hydrauliques. Ils sont financés par la Banque mondiale.
Réparti en moyenne tension sur un linéaire de plus de 2 500 mètres et en basse tension sur 5 100 mètres, le chantier devrait s’achever en mai 2021 et va impacter plus de 6 000 foyers.
Le projet consiste entre autres à l’extension du réseau d’électricité, au renforcement de 5 transformateurs de 50 KV par ceux de 160 pour une distribution d’environ 550 KVA ou 440 KV produit par 2 groupes électrogènes de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) d’une capacité respective de 460 et 275 KVA.
Ces travaux font partie d’un vaste projet d’accès au service de base en milieu rural et de renforcement des capacités, débuté la semaine dernière à Bitam. Il a pour objectif premier le désenclavement des populations des quartiers sous-intégrés, en leur apportant des infrastructures de développement de base.
Brice Gotoa
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Le gouvernement gabonais vient d’interdire l’importation de toutes les espèces de volaille vivant, d’œufs à couver et d’œufs de table sur toute l’étendue du territoire national « jusqu’à nouvel ordre ». L’annonce a été faite le 26 novembre 2020 par le directeur général de l’élevage, Jean Mouyabi.
Cette décision est motivée par l’identification par l’Organisation de la santé animale (OIE) de foyers de grippe aviaire H5N8 dans les pays européens, asiatiques et africains, qui figurent parmi les fournisseurs du Gabon. Elle vise à préserver le pays d’une invasion de l’épidémie de la grippe aviaire.
« Le gouvernement réagit ainsi en application du principe de précaution, pour protéger les élevages nationaux en renforçant les contrôles aux frontières », a déclaré Jean Mouyabi.
Selon les autorités gabonaises, cette épidémie de grippe aviaire H5N8 est très pathogène. Une attention particulière sera apportée par le gouvernement sur l’évolution de la situation. Elles invitent les éleveurs à redoubler de vigilance, car le virus peut également être transmis par les oiseaux migrateurs.
Cette mesure pourrait avoir des répercussions dans le panier de la ménagère. En effet, bien que la production nationale en œuf de table couvre plus de 80% la demande, d’après les données du ministère en charge de l’élevage, l’élevage des volailles de chair connait des difficultés, notamment celle d’accès aux aliments pour les animaux.
Brice Gotoa
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Ali Bongo Ondimba a passé ce 27 novembre les charges de président en exercice de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) à son homologue du Congo Brazzaville. Denis Sassou Nguesso avait été élu le 30 juillet 2020 par visioconférence au cours de la 17e session ordinaire de la conférence des chefs d’État de la sous-région pour un mandat de deux ans.
« Au moment où je passe la charge de la présidence en exercice de notre communauté à mon frère, j’aimerais rappeler l’importance que nous accordons à la question de la rationalisation de nos Communautés économiques régionales. En effet, au cours du sommet extraordinaire sur la paix et la sécurité en République centrafricaine, tenu en 2016, ici même à Libreville, notre Conférence avait demandé l’accélération du processus d’intégration de la Cemac et de la Communauté économique des pays des Grands Lacs (CEPGL) au sein de la CEEAC », a indiqué le président Ali Bongo dans son discours.
Denis Sassou Nguesso a affirmé qu’il va axer son mandat sur une dynamique fondée sur la stratégie et les résultats. Pour lui, les initiatives concertées doivent être renforcées pour l’intégration et le développement de la sous-région notamment dans un contexte de crise de la Covid-19.
Au cours de ce sommet, outre la passation des charges, les chefs d’État se sont appesantis sur la situation politique en République centrafricaine. Ils ont pour cela décidé de nommer un médiateur pour accélérer la recherche de la solution à la crise centrafricaine.
Le président de la Commission CEEAC, Gilberto Da Piedade Verissimo, a pour sa part prié les États à payer leurs cotisations. À l’en croire, les arriérés de contributions plombent le fonctionnement de l’institution.
SG
Les dépenses d’investissement de l’État gabonais ont atteint un niveau d’ordonnancement de 147,3 milliards de FCFA à la fin du troisième trimestre 2020. D’après le rapport d’exécution budgétaire pour le troisième trimestre 2020, les dépenses financées sur ressources propres s’élèvent à 84 milliards de FCFA tandis que celles financées au titre des prêts projets se chiffrent à 63,3 milliards de FCFA.
Les dépenses les plus significatives sur ressources propres se composent des fonds de contreparties des prêts projets pour 50,8 milliards de FCFA ; de la réfection de l’ancien hôpital pédiatrique d’Owendo pour 4 milliards FCFA ; de la réhabilitation du Centre hospitalier régional (CHR) Amissa Bongo de Franceville à hauteur de 2,5 milliards de FCFA et enfin de la réhabilitation des écoles primaires et secondaires pour un montant de 6 milliards de FCFA.
Les tirages relatifs aux prêts projets (63,3 milliards de FCFA) ont été effectués auprès de plusieurs créanciers. En premier lieu, on mentionne l’Agence française de développement (AFD), pour 8,010 milliards de FCFA. Cet argent a été injecté dans le financement de la réhabilitation du Transgabonais, la construction de salles de classe et le renforcement des structures sanitaires.
Ensuite arrive la Banque africaine de développement (BAD) qui a été sollicitée pour un montant de 1,214 milliard de FCFA en vue du financement de trois programmes : l’appui au programme Graine, la diversification de l’économie et l’alimentation en eau. La Banque mondiale a également contribué à ces financements à hauteur de 20,283 milliards de FCFA pour des projets dans les télécommunications comme la dorsale de télécommunication, le projet e-Gabon. Une partie des fonds a également servi pour le développement de la statistique et aux projets sanitaires liés à la Covid-19.
L’appui financier d’Exim-Bank Chine s’est élevé à 15,185 milliards de FCFA, destinés au financement de la construction de trois centres de formation. La Banco Santander a, à son tour, débloqué 5,305 milliards de FCFA pour des projets routiers.
Les deux derniers financiers de ces investissements sont : la Banque islamique de développement qui a déboursé 12,228 milliards de FCFA pour le projet « Assainissement de la ville de Libreville » et la China Construction Bank Corporation qui débloqué 1,109 milliards de FCFA pour le projet du Palais des sports.
Marcel Saint-clair Eyene
Le Gabon vient d’arbitrer un atelier consacré à l’élaboration d’un plan d’action intégré pour le contrôle de la rage canine. Au terme de dix jours travaux en atelier, les experts du gouvernement avec l’appui des partenaires techniques -Commission économique pour le bétail, la viande et les ressources halieutiques (CEBEVIRHA), Organisation mondiale de la santé (OMS), Alliance mondiale pour le contrôle de la rage et Organisation mondiale de la santé animale (OIE)- ont élaboré un plan directeur de prévention et de contrôle de la rage canine.
L’accompagnement des partenaires techniques dans l’élaboration du plan s’est traduit par un partage d’expérience. Cet atelier a également permis de procéder à une évaluation méthodique de l’état des lieux de la lutte contre la pathologie dans le pays. Cela en répertoriant les activités déjà menées, les atouts, les contraintes et les faiblesses du système actuel. En clair, le plan directeur adopté est le résultat d’une approche nouvelle plus dynamique et mieux adaptée au contexte actuel.
Ce plan prévoit, entre autres, la mise en place des outils et des structures opérationnelles, la formation des professionnels de santé à l’utilisation des outils pour l’évaluation conjointe de risque. Il vise également le renforcement des capacités des laboratoires et des services en charge des prélèvements et de l’expédition des échantillons. L’acquisition d’un stock de sécurité de vaccin antirabique au niveau national et l’utilisation des nouvelles technologies de l’information pour la gestion intégrée des morsures sont également prévues. Il en est de même des contributions financières de l’État et d’autres partenaires au développement. Ces financements sont indispensables pour la réussite de ce plan qui devrait aboutir à l’élimination de la rage dans le pays à l’horizon 2030.
Marcel Saint-clair Eyene
À l’invitation du président de la République du Gabon, Ali Bongo Ondimba, cinq chefs d’État de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) ont répondu présent au sommet ordinaire de l’institution sous-régionale qui se tient ce 27 novembre à Libreville.
Les dirigeants de la sous-région présents sont João Lourenço de l’Angola, Évariste Ndayishimiye du Burundi, Idriss Deby du Tchad, Faustin Archange Touadera de la République centrafricaine et Denis Sassou Nguesso du Congo.
En revanche, quatre chefs d’État se sont fait représenter. Il s’agit de Paul Biya du Cameroun, Teodoro Obiang Nguéma de la Guinée équatoriale, Felix Tshisekedi de la République démocratique du Congo et Manuel Pinto da Costa de Sao Tomé-et-Principe. Paul Kagame du Rwanda pour sa part n’a envoyé aucun représentant.
L’un des moments forts de cette rencontre sera le passage de témoin à la présidence en exercice de la conférence des chefs d’État de la CEEAC entre le Gabonais Ali Bongo Ondimba et le Congolais Denis Sassou Nguesso. Le point sur les cotisations des États membres ainsi que la situation politique en RCA seront également à l’ordre du jour.
SG
Les chefs d’État de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) sont dans la capitale gabonaise pour la 18e session ordinaire du sommet des chefs d’États et de gouvernements qui se tient ce 27 novembre.
Plusieurs sujets devraient être au cœur des échanges entre les chefs d’État et de gouvernement des 11 pays de la CEEAC (Angola, Burundi, Cameroun, Congo, République démocratique du Congo, Centrafrique, Gabon, Guinée équatoriale, Rwanda, Tchad, Sao Tomé-et-Principe). Il s’agit notamment de la question du personnel de l’ancien secrétariat général de la CEEAC devenu Commission de la CEEAC, la situation financière de la CEEAC marquée par des dettes et les arriérés de contributions des États membres qui plombent le fonctionnement de l’institution.
Lors du conseil des ministres des États membres tenus en prélude au sommet des chefs d’État, les États membres ont été exhortés à s’acquitter de la totalité de leurs arriérés de contributions afin de permettre à la communauté d’atteindre ses objectifs.
Ce conseil des ministres a aussi recommandé « à la Commission de régulariser la situation budgétaire de l’exercice 2020 en soumettant un projet de budget dont le financement des États membres sera exclusivement fondé sur le paiement d’arriérés de 40%, et de mener une réflexion sur la clé de répartition des contributions des États membres au budget de la communauté au regard du contexte économique et social actuel des États ».
On devra par ailleurs assister au passage du témoin à la présidence en exercice de la conférence des chefs d’État de la CEEAC entre le chef de l’État gabonais Ali Bongo Ondimba et son homologue congolais Denis Sassou Nguesso. Il a occupé ce poste pendant cinq ans.
En prélude au sommet des chefs d’État de la sous-région, deux conseils des ministres ont été organisés. Le premier s’est tenu le 24 novembre par visioconférence et l’autre le 26 novembre en présentiel à Libreville.
SG
En installant le nouveau directeur général de l’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (Aninf), le secrétaire général adjoint de la présidence de la République, Serges Ename Nsolet, a présenté sa feuille de route. On apprend ainsi que Daniel Christian Rogombet aura pour mission principale de développer l’infrastructure numérique sur l’ensemble du territoire national gabonais.
Les chantiers urgents sont entre autres, le Backbone national gabonais, le Plan national stratégique Gabon digital 2025 et le Système d’information de santé. Il s’agit aussi de développer de manière cohérente les applications e-gouvernement, de gérer harmonieusement le spectre des fréquences, et de contrôler les ressources liées aux investissements en matière d’informatique, d’audiovisuel et de télécommunication au Gabon.
« Vous serez notamment attendu sur la poursuite des projets en cours et sur la réalisation des nouveaux projets. Tels que la normalisation et l’informatisation des grands registres unifiés de l’État, la mise en place de e-gouvernement à l’horizon 2025 avec la nécessaire sécurisation du système d’information », a indiqué Serge Ename Nsolet au promu.
Son prédécesseur, Alex Bernard Bongo Ondimba, a travaillé à faire de la structure, un acteur majeur de la construction du Gabon numérique. L’agence a participé à plusieurs chantiers, contribuant ainsi à la transformation digitale du pays. « Je prends la mesure à cet instant des enjeux de ma nouvelle mission. Je m’attacherai à matérialiser cette confiance en mettant en œuvre la vision de monsieur le président de la République et du gouvernement », a confié Daniel Christian Rogombe.
Créé par décret présidentiel le 27 janvier 2011, l’Aninf est un acteur majeur du gouvernement gabonais dans la mise en place de la stratégique nationale en matière de développement du numérique au Gabon. Elle compte à son actif plusieurs réalisations sur le territoire et dans la sous-région.
Brice Gotoa
La filiale au Gabon de la Compagnie financière africaine (Cofina) s’est engagée, le 25 novembre 2020, à accorder un financement de 250 millions de FCFA au profit de l’entreprenariat au Gabon. Cette ressource permettra d’appuyer le programme d’accélération dénommé « Start X 241 », porté par Ogooué Labs, un incubateur de jeunes entreprises, partenaire de Cofina sur cette initiative.
« Une telle initiative, à mon sens, permettra de créer les pépites de la future économie de notre pays le Gabon. Notre action conformément à l’orientation de notre PDG est de soutenir l’entrepreneur au sein des pays où nous développons notre activité », a déclaré, directeur général de Cofina Gabon, Yvan N’na Mboma.
Pour le fondateur d’Ogooué Labs, Sylvère Boussamba, ce partenariat milite davantage pour la structuration de l’économie numérique gabonaise qui joue déjà les premiers rôles dans l’espace sous régional.
« Le Gabon a réussi à se hisser au 2e rang des pays les plus connectés du continent africain avec 62% de pénétration internet. L’ONG Ogooué Labs établit d’autres partenariats publics, privés et internationaux à fin de participer activement au développement de notre écosystème numérique dans le but d’accélérer sa transformation numérique », a confié Sylvère Boussamba.
Ce programme ambitionne de créer 10 startups tech, recruter et former 20 entrepreneurs gabonais au management de startup et employer près de 40 jeunes gabonais au sein de ses structures.
Brice Gotoa