Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

La Société meunière et avicole du Gabon (Smag) a investi sur des installations qui lui permettront d’augmenter sa production, a-t-on appris du ministre Biendi Maganga Moussavou en charge de l’Agriculture et de l’Élevage, au terme de sa visite sur site de l’entreprise. « En plus d’exister, cette entreprise modernise ses moyens de production. Si elle a commencé ses activités au départ avec l’élevage au sol, progressivement elle est engagée dans la construction de poulailler en batteries, qui lui permettront d’élever jusqu’à 20 000 poules pondeuses », a fait savoir le membre du gouvernement.

La Smag est une filiale du groupe agro-industriel français Somdiaa, focalisé sur l’Afrique et contrôlé par le groupe Castel. Elle revendique une production de 40 millions d’œufs et 350 000 poulets/jour. Une performance qui n’est pas à la hauteur de satisfaire la demande sur un marché où un œuf se vend encore à 150 FCFA.

Pour un des agents de la Smag, interviewé par la télévision locale, ce nouvel investissement facilitera le travail sur les sites d’élevage de poulets, car la difficulté de l’activité a souvent poussé au désistement de nombreux acteurs. Pour le ministre Biendi, le soutien apporté par le gouvernement à cette initiative participe d’une volonté globale de renforcer les capacités de production des filières et les rendre plus compétitives.

La Smag n’est pas seule à vouloir doper ses capacités. Des entités comme la Société gabonaise d’exploitation agricole ont aussi mis en place des plans d’accroissement de la production dans la filière. Plus récemment, le Fonds des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a signé un accord avec le gouvernement pour appuyer le secteur.

Idriss Linge

La restructuration du secteur du commerce, mais aussi et surtout sa relance, étaient au cœur d’une réunion stratégique entre le ministre du Commerce, des PME et PMI, Hugues Mbadinga Madiya, et les syndicats des commerçants la semaine dernière.

Trois points essentiels ont été abordés au cours de ces entretiens. Il s’agit de la mise en place, d’un comité de concertation permanente, de l’accélération de la mise en œuvre de la carte du commerçant et de l’entrepreneur et enfin de la mise sur pied de la maison du commerçant.

De manière spécifique, la mise en place, d’un comité de concertation permanente servira de plateforme pour discuter des difficultés quotidiennes des commerçants. La carte du commerçant et de l’entrepreneur, pour sa part, se veut un instrument qui devrait permettre de sécuriser les commerçants exerçant dans le secteur formel. Elle permettra également d’identifier et formaliser ceux évoluant dans l’informel. La mise sur pied de la maison du commerçant, devrait quant à elle, servir de cadre d’aide aux commerçants en difficultés.

Pour le ministre du Commerce, ces échanges s’inscrivent dans le cadre de l’instauration d’un dialogue social permanent avec les partenaires sociaux sur les questions les concernant.

À l’instar des autres pans de l’activité économique du pays, le secteur du commerce a également souffert de la crise du Covid-19, malgré les mesures d’appui initiées par le gouvernement. Selon les chiffres du ministère, la fermeture des certaines structures, surtout pour les activités autres que celles liées à l’alimentation, et la limitation du temps de travail dans les grands centres commerciaux (supermarchés, épiceries, petits commerces de détail) ont fortement impacté les performances du secteur. Le manque à gagner en termes de chiffre d’affaires est estimé à plus de 12,5 milliards FCFA.

Marcel Saint-clair Eyene

L’édition 2020 de la campagne « Octobre Rose » dédiée à la lutte contre les cancers du sein et du col de l’utérus a connu son épilogue, le 13 novembre 2020. Au regard des statistiques publiées, cette 7e édition affiche un bilan plus qu’encourageant selon le ministre de la Santé, Dr Guy Patrick Obiang Ndong, qui a présidé la cérémonie de clôture.

Ainsi, près de 14 782 femmes ont été dépistées de ces deux pathologies, dont 11 118 pour le col de l’utérus et 12 412 pour le sein. Le nombre de cas suspects s’élève à 1159 soit dont 582 de lésions atypiques du col de l’utérus et 577 pour le sein. Le nombre de personnes sensibilisées s’élève quant à lui à 82 985. Dans le même temps, la campagne a également permis la formation de 30 agents de santé en matière de détection précoce de ces pathologies. 

Toujours au titre des acquis, cette 7e édition a été marquée par une prise en charge intégrée des patients, dont l’objectif a été de coupler le dépistage du cancer du col à la prévention contre le paludisme, le diabète, l’hypertension artérielle, le VIH-Sida et la vaccination des enfants de moins de 5 ans.

« Pour cette année, nous avons eu une stratégie de proximité afin de nous rendre vers les cibles notamment les entreprises avec le concours des équipes de la FSBO (Fondation Sylvia Bongo Ondimba) et la mise en place en place des unités mobiles qui ont sillonné les différentes régions sanitaires pour faciliter l’accès au dépistage à la population de l’arrière-pays », a-t-il souligné. Avant de rappeler que les activités de dépistage se poursuivent tout au long de l’année dans les différentes unités identifiées.

Marcel Saint-clair Eyene

Comme annoncé par le gouvernement, il y a quelque temps, plusieurs chantiers d’infrastructures scolaires seront livrés le 17 novembre 2020, selon ministre délégué à l’Éducation nationale. Camélia Ntoutoume-Leclercq a effectué une visite sur ces chantiers le 13 novembre dans le Grand Libreville.

Il s’agit entre autres de 400 salles de classe, de deux complexes neufs. Il s’agit du Complexe scolaire d’Igoumié Carrière, composé d’une école primaire et d’un CES comprenant 23 salles de classe, et l’école primaire du PK 13 Bizango qui comprend 22 salles de classe, 1 salle multimédia, une bibliothèque, un laboratoire et un logement pour la direction.

À côté de ces chantiers, d’autres établissements scolaires et salles de classe réhabilités seront également livrés dans les mêmes délais. Ce qui devra, d’après le gouvernement, combler le déficit en infrastructures scolaires dans le pays en pleine période de rentrée scolaire.

« Nous avons reçu des instructions du chef de l’État Ali Bongo Ondimba de veiller à ce que le secteur éducatif fasse partie de secteurs prioritaires. Nous avons privilégié la question des flux, car la santé et la sécurité de nos enfants nous importent beaucoup. L’année 2020 a été une année difficile, mais tout est fait pour que les établissements soient opérationnels cette année », a expliqué Camélia Ntoutoume-Leclercq.

Pour limiter la propagation de la Covid-19, les effectifs dans les salles de classe au Gabon sont limités à 60 élèves pour cette rentrée scolaire 2020-2021.

SG

L’arrestation, suivie de l’incarcération de Patricia et Cathy, il y a quelques jours à Makokou, suite à une cérémonie de mariage coutumier largement partagée sur la toile, a suscité beaucoup d’indignations au sein de la population. Même si les images de leur union ont choqué plus d’un, leur arrestation a été une surprise, ce d’autant plus que l’homosexualité est dépénalisée au Gabon.

En effet, depuis le mois de juin 2020, le parlement gabonais a majoritairement voté pour le retrait de l’alinéa 5 de l’article 402 du Code pénal qui condamnait les relations sexuelles entre personnes du même sexe. Ainsi, l’adoption de cette loi donnait la liberté aux personnes de même sexe « d’aimer, librement, sans être condamné », avait déclaré la Première dame Sylvia Bongo Ondimba, à la suite de ce vote. Pour elle, le Parlement avait rétabli un droit humain fondamental.

C’est simple à comprendre d’après le maire de Makokou, Guy-Roger Ekazama. « La loi est claire : un mariage se fait entre deux personnes de sexes différents », explique-t-il. Et selon un avocat au barreau du Gabon, Patricia et Cathy, âgées de 47 et 26 ans, sont accusées d’« outrages aux bonnes mœurs » et sont, de ce fait, passibles de deux ans de prison et de 2 millions de FCFA d’amende.

Face à la controverse qu’ont suscitée les images montrant les deux femmes en train d’échanger un baiser et un anneau, elles ont tenu à justifier leur acte. Un désir d’adopter des enfants serait à l’origine de leur union. En fait, l’une des deux femmes étant stérile, elle a décidé d’adopter les enfants de sa compagne. « Raison pour laquelle elle a remis des cadeaux à la famille de sa compagne, dans le but d’avoir la bénédiction de celle-ci », soutient-on.

Cette histoire qui défraie la chronique a remis à l’ordre du jour la loi sur la dépénalisation de l’homosexualité. Une bonne partie de la population reste hostile à cette loi.

SG

Le pétrolier Total Gabon vient de publier ses performances au cours de l’exercice 2020 qui montrent un résultat net à -87 millions $ (environ une perte de 48,31 milliards de FCFA), contre un gain de 50 millions $ (environ 27,76 milliards de FCFA) en 2019.

Cette performance, en baisse de 174% entre les deux exercices, est principalement impactée, selon Total Gabon, par « la baisse des prix et de la production, par la charge exceptionnelle de dépréciation d’actifs (34 millions $ après impôt) et par la charge faisant suite au contrôle fiscal (28 millions $) ».

Néanmoins, indique la filiale gabonaise de Total, malgré un environnement défavorable, la Société a généré un flux de trésorerie d’exploitation de 112 M$ (62,19 milliards de FCFA) qui a permis de couvrir les investissements de l’exercice et le paiement du dividende versé en juin dernier.

Le conseil d’administration, constatant le niveau de résultat distribuable et confiant dans la solidité du bilan de la Société, notamment l’absence d’endettement, a décidé de proposer à l’Assemblée générale ordinaire des actionnaires, convoquée le 27 mai 2021, la distribution d’un dividende de 4,5 dollars par action, soit 20,3  millions $ (11,27 milliards de FCFA) pour l’ensemble des actionnaires. Ce dividende sera payable en euros (ou sa contre-valeur en francs CFA) sur la base du cours euro/dollar au jour de l’assemblée générale.

Total Gabon est détenu par le groupe Total à 58% (à travers sa filiale Elf Aquitaine qui détient 58,28% du capital de Total Gabon), par la République gabonaise pour 25% et d'autres actionnaires pour 17% (y compris la part correspondant aux actionnaires minoritaires d'Elf Aquitaine). L’entreprise est cotée à la bourse de Paris sur le marché Euronext Paris- compartiment A.

S.A.

https://www.lenouveaugabon.com/fr/une-economie/1611-16107-total-gabon-realise-un-benefice-au-troisieme-trimestre-qui-lui-permet-de-reduire-ses-pertes-de-2020

A la lecture du rapport provisoire du groupe de travail sur la relance de l’économie post pandémie Covid-19, il en ressort que l’atteinte des objectifs est conditionnée par plusieurs réformes économiques sectorielles. Un accent particulier devrait être mis sur les secteurs pétrolier, minier, bois et agricole.

Le secteur pétrolier

Dans le cadre du secteur pétrolier, les réformes viseront à disposer d’un secteur pétrolier allégé, d’avoir une stratégie claire d’approvisionnement du pays en produits pétroliers, d’augmenter les capacités nationales de stockage et de réduire l’éparpillement des énergies et rechercher plus d’efficacité.

Le secteur minier

Il devrait bénéficier d’une diversification plus accrue. L’État gabonais envisage de reprendre le dialogue avec le groupe Eramet sur les réaménagements possibles de la convention minière, de résorber le problème d’énergie pour l’alimentation des usines minières du site d’Okondja, d’inviter la société de ciment Cimaf Gabon à concrétiser tous les engagements pris dans le cadre de son cahier de charge à compter du mois de juillet 2020, sinon il sera rétabli la libéralisation des importations de ciment et de clinker. Il est également envisagé une accélération de la réforme relative à la nouvelle règlementation de change qui constitue une source de gêne pour les investisseurs miniers.

Filière bois

Pour ce qui est de ce secteur, il est prévu une diversification des partenaires commerciaux et réduire l’exposition du pays au risque lié à la conjoncture internationale, dynamiser le marché intérieur (privilégier la production nationale dans le cadre de l’exécution de la commande publique, favoriser le recours au bois comme matériaux de construction y compris pour les écoles et les hôpitaux, etc.).

Il sera aussi question d’instaurer une mercuriale variable pour les exportations au lieu d’une seule valeur actuellement en dépit des différentes qualités exportées et ramener le taux de taxe unique pour la mise à la consommation locale des produits made in Nkok, créer de nouvelles zones économiques (Franceville, Lambaréné, Port-Gentil) et enfin accompagner la finalisation de la construction d’une usine de production de fertilisants par Gsez.

Agriculture

Dans le secteur agricole, l’on table sur accélération des réformes en cours (programme Graine, PDAR2, etc.), cela afin de constituer en urgence, un Fonds de développement agricole chargé de financer les opérateurs économiques pour les activités liées à l’installation, l’aménagement de parcelles, la production, la transformation et la vente des produits agricoles selon les modalités, spéculations et localisation arrêtées par le plan d’urgence agricole. Les autorités préconisent également d’appuyer l’installation d’une centaine aviculteurs ; d’installer un abattoir de porcs dans le but d’atteindre au moins une production annuelle de 20 000 tonnes, la relance de l’industrie sucrière (attribution de nouvelles surfaces cultivables à l’entreprise, entre autres.

Marcel Saint-clair Eyene  

A la date de 12 novembre, la somme de 4 milliards de FCFA a été remboursée à plusieurs entreprises gabonaises par l’État au titre de la dette intérieure, a annoncé Jessye Ella Ekogha, le porte-parole et conseiller spécial du Président de la République, dans les colonnes du quotidien l’Union.

« Toutes les dettes de moins de 70 millions ont déjà été soldées pour un montant de 4 milliards de FCFA. En revanche, l’État ne paiera pas ce qu’il ne doit pas payer. N’en déplaise à certains, il ne se laissera pas voler », précise Jessye Ella Ekogha. Car, « l’objectif de l’État est de payer, en totalité et dans les meilleurs délais, ce qu’il doit effectivement payer », poursuit-il.

En effet, les autorités gabonaises ont décidé, depuis quelques mois, d’examiner la dette intérieure du pays et d’assurer le paiement des créances tangibles des entreprises. Pour ce faire, une taskforce présidentielle a été mise en place.

Grâce au travail de fourmis déjà effectué par cet organe en quelques mois seulement, environ 440 milliards FCFA de la dette intérieure, jugée fictive, ont déjà été annulés sur un montant de 650 milliards de FCFA audités.

Cette annulation a été décidée sur la base des différents manquements et anomalies relevés par l’équipe de la task force lors des vérifications de terrain et auprès des entreprises. « La taskforce ne s’est pas bornée à contrôler en droit la régularité de la procédure d’attribution des marchés publics, elle a vérifié dans les faits et sur le terrain la bonne exécution de ces marchés, c’est-à-dire le fait pour l’adjudicataire d’avoir fourni réellement ou non les produits ou les prestations sur lesquels il s’était engagé », explique le porte-parole.

Ce dernier précise que l’audit de la taskforce piloté par Noureddin Bongo Valentin, le coordinateur général des affaires présidentielles, est extrêmement rigoureux et sa crédibilité incontestable.

SG

Lancée le 5 novembre dernier, la première édition du Hackathon Pozi a connu son épilogue, ce vendredi 13 novembre 2020. Au cours de ce challenge organisé autour du thème « mon quartier, ma ville, Libreville », il était question pour les différents candidats de fournir une carte digitale de Libreville enrichie de l’ensemble des quartiers et des points de références que les Librevillois utilisent chaque jour pour s’orienter dans la capitale.

Au final, les participants ont démontré leur connaissance de la capitale gabonaise en délimitant plus de 300 zones ou quartiers du grand Libreville en utilisant l’outil de cartographie fourni par la start-up Pozi. À l’issue dudit Hackathon, trois participants ont réussi à renseigner plus de 300 zones et ont reçu les récompenses remises par les partenaires de l’événement.

Il s’agit notamment d’un chèque d’une valeur de 500 000 FCFA, trois bons de consommation de restaurant d’une valeur de 20 000 FCFA chacun, d’un accès gratuit à l’espace coworking de la Société d’incubation numérique du Gabon (Sing) pendant un mois, d’une séance de Tech clinic gratuite pour l’accompagnement de projet et d’un stage au sein d’un service de la Sing.

Jean Baptiste Kossivi remporte cette édition et est reparti avec le chèque de 500 000 FCFA. Il a été le participant ayant créé le plus grand nombre de zones (364) confirmant ainsi son rang de premier du classement tout au long de la compétition.

L’équipe Lead de Nzoghe Eric et Mezui Kelly arrive à la deuxième place du classement. Elle remporte l’accès gratuit à l’espace coworking de la Sing pendant un mois et une séance gratuite de Tech Clinic pour l’accompagnement de projet. La troisième place est revenue à Mve Giovanni, qui remporte également le stage offert par la Sing ainsi que deux bons de consommation Yoboresto.

La start up Pozi a également souhaité récompenser la seule femme de la compétition. Ainsi, Mlle Bounguebe s’est vue honorée pour sa bonne participation. Elle a obtenu un bon de consommation Yoboresto.

Marcel Saint-clair Eyene

Le gouvernement rwandais vient de renouveler sa confiance au Gabonais Liban Soleman Abdi. Alors qu’il siège déjà au sein du conseil d’administration du Rwanda Development Board, le gabonais a été nommé le 12 novembre comme membre du conseil d’administration du Rwanda Finance Limited, l’agence gouvernementale chargée du développement et de la promotion du Kigali International Financial Centre.

Cette société vient d’être créée pour promouvoir et développer le Rwanda en tant que centre commercial et financier d’excellence en favorisant le commerce et les investissements transfrontaliers. Elle est présidée par le banquier franco-ivoirien Tidjane Thiam.

La nomination de Liban Soleman Abdi est une reconnaissance des compétences du Gabonais qui s’est illustré pendant plusieurs années dans la gestion de plusieurs entreprises et projets dans son pays notamment. Diplômé en finances de la George Mason University aux États-Unis, cet ancien chef de cabinet d’Ali Bongo Ondimba (2011-2016) a piloté le Plan stratégique Gabon émergent puis l’Agence nationale de promotion des investissements.

Âgé de 36 ans, Liban Soleman Abdi a été nommé au même titre que le Camerounais Diko Jacob Mukete et les Rwandais Louise Kanyonga, Alice Ntamitondero, Umulinga Karangwa, et Julien Kavaruganda.

SG

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