Réuni en Conseil des ministres ce 20 novembre 2020, le gouvernement a adopté le projet de création de quatre centres de formation et d’enseignement professionnels. Chacun de ces centres a deux cycles de formation : le cycle de formation secondaire jusqu’au baccalauréat professionnel et le cycle supérieur accessible aux titulaires du baccalauréat.
Il s’agit du Centre de formation et d’enseignement professionnels aux métiers du transport et de la logistique Mohammed VI ; du Centre de formation et d’enseignement professionnels multisectoriel de Nkok ; du Centre de formation et d’enseignement professionnels aux métiers des technologies de l’information et de la communication et du Centre de formation et d’enseignement professionnels aux métiers du bois, du bâtiment et des travaux publics.
Selon le gouvernement, ces établissements sont des services déconcentrés placés sous la coordination et le contrôle de l’Agence nationale de formation et d’enseignement professionnels. Ils sont chargés d’assurer la formation initiale et continue dans différents métiers dans le but de répondre à la demande du marché de l’emploi.
Pour atteindre cet objectif, ces établissements devront réorienter la formation vers les métiers pourvoyeurs d’emplois et répondre à la problématique du chômage des jeunes. Ils doivent également instaurer une offre de formation adaptée aux besoins des opérateurs économiques et en phase avec le marché de l’emploi et valoriser les diplômes de la formation et de l’enseignement professionnels du cycle secondaire jusqu’au cycle supérieur.
Ces centres devront être ouverts pour l’année académique 2020-2021 et vont fournir les ressources humaines au pays qui ambitionne de créer, chaque année, 10 000 nouveaux emplois.
SG
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Mesdames, Messieurs
Le vendredi 20 novembre 2020, sous la Très Haute Présidence de Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République, Chef de l’Etat, le Conseil des Ministres s’est réuni dès 10 heures, par visioconférence.
Le début des travaux a été marqué par la communication du Président de la République qui a tenu à rappeler aux Membres du Gouvernement la mission qui est la leur, celle d’œuvrer efficacement au bénéfice du plus grand nombre, c’est-à-dire des populations.
Le Chef de l’Etat a exhorté l’équipe gouvernementale à résolument répondre aux attentes de nos compatriotes, au dynamisme et à l’exemplarité dans l’accomplissement de leur mission républicaine.
En cette période de crise, le Président de la République a particulièrement insisté sur l’impérieuse nécessité d’une plus grande solidarité et d’une performance de l’ensemble des acteurs publics afin d’améliorer et de porter plus haut l’engagement social de l’Etat envers les couches les plus vulnérables de nos populations.
Le Conseil des Ministres a ensuite salué l’implication constante du Président de la
République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, à travers l’affirmation des positions officielles de notre pays dans les instances internationales.
En effet, le jeudi 12 novembre 2020, le Président de la République, Chef de l’Etat, a participé à la 3ème édition du Forum de Paris sur la Paix.
En vue de reconstruire un monde meilleur et durable, ce Forum a été, pour le Chef de l’Etat, l’occasion d’évoquer les solutions concrètes aux défis posés par la crise sanitaire de la pandémie COVID-19.
Le Président de la République a également réaffirmé son engagement personnel à la consolidation des valeurs universelles de paix, d’unité et de cohésion au niveau national, régional et international.
À l’échelle continentale, le 22 octobre 2020, le Président de la République Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, Président en Exercice de la CEEAC a, par visioconférence, pris part, à la 2ème
Réunion du Bureau de l’Union Africaine (UA) et des Présidents des Communautés Économiques Régionales (CERs).
Au cours de ces assises, le Chef de l’Etat a présenté à ses Pairs la situation relative au processus de l’intégration de la CEEAC ainsi que les dispositions prises par la Communauté dans le cadre de la lutte contre la COVID-19.
Sur le plan intérieur, soucieux d’être toujours proche de ses compatriotes, le Chef de l’Etat a entrepris des visites inopinées dans les quartiers sous-intégrés de la capitale, afin de s’imprégner des difficultés rencontrées par les gabonaises et les gabonais en vue d’apporter des solutions à la problématique de la gestion de la propreté des villes et de l’état du réseau routier mis à rude épreuve en ces temps de saison de pluie.
Par ailleurs, tenant compte de l’actuelle période favorable aux grippes saisonnières classiques et prenant acte des dernières données de la situation épidémiologique qui traduisent une augmentation progressive des cas positifs à la COVID-19, le Conseil des Ministres invite le Gouvernement ainsi que les populations à accentuer la vigilance par la stricte observation des mesures barrières et du port du masque obligatoire.
Sur un tout autre plan, le Conseil des Ministres, qui a pris acte de la saisine des autorités gambiennes par le Ministère des Affaires Étrangères, tient à marquer sa profonde indignation suite au traitement inamical réservé par la Gambie à la délégation de l’Équipe Nationale de Football du Gabon, lors de leur séjour à Banjul, du 15 au 16 novembre 2020, dans le cadre des qualifications à la CAN Cameroun 2021.
Aussi, le Gabon respectueux des accords internationaux auxquels il est Partie, demeure-t-il attaché à l’ouverture de l’enquête lancée par la
Confédération Africaine de Football (CAF).
AU TITRE DES PROJETS DE TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES
MINISTERE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS CONSTITUTIONNELLES ET LES AUTORITES ADMINISTRATIVES INDEPENDANTES
Madame le Ministre d’Etat a présenté au Conseil des Ministres, qui les a adoptés, deux (2) projets de loi :
1- Le projet de loi modifiant certaines dispositions de la loi n° 003/2003 du 7 mai 2003 portant création, organisation et fonctionnement de la Commission Nationale de Lutte contre l’Enrichissement Illicite.
Le présent projet de loi procède de la nécessité d’adapter les dispositions du nouveau texte à la Convention de MERIDA, au Code Pénal et aux recommandations des Institutions de Breton Woods.
À l’effet de la présente modification, la Commission prend dorénavant l’appellation de « Commission Nationale de Lutte contre la Corruption et l’Enrichissement Illicite ». Elle voit le champ des missions qui lui sont assignées élargi du fait de l’adoption des aspects relatifs à la corruption.
2- Le projet de loi modifiant la loi n° 002/2003, instituant un régime de prévention et de répression de l’Enrichissement Illicite en République Gabonaise.
De la nécessité d’une prise en compte des infractions liées à la Corruption, le projet de texte indiqué vise à étendre le champ d’application à la Corruption et à toutes les infractions liées à cette notion ainsi qu’aux infractions assimilées ou connexes.
Ainsi, par le présent texte, outre l’agent public, le régime de prévention et de répression est désormais étendu aux agents du secteur privé qui exercent une charge publique, aux entreprises privées qui exécutent une commande publique et aux personnes morales de droit public.
MINISTERE DE L’INTERIEUR
Sur présentation de Monsieur le Ministre d’Etat, le Conseil des Ministres a entériné les deux (2) projets de loi ci-après :
1- le projet de loi modifiant et complétant certaines dispositions de la loi n° 19/96 du 15 avril 1996 relative à l’élection des membres des Conseils départementaux et des Conseils municipaux.
Ce projet de loi vise à combler le vide juridique concernant la procédure de remplacement d’un membre de Bureau d’un Conseil local, dans les cas de démission, de décès, et d’exclusion au sein d’un Parti politique ou d’un empêchement prolongé ou définitif.
Cette disposition, contenue dans l’article 3 et complétant l’article 18 de la présente loi, formalise ainsi la pratique déjà existante dans le cas de remplacement des membres des Bureaux des Conseils.
2- le projet de loi organique portant modification de certaines dispositions de la loi organique n° 001/2014 du 15 juin 2015 relative à la décentralisation en République Gabonaise.
Par la modification des articles 44 et 57, le projet de loi indiqué a pour objectifs de renforcer, dans les Collectivités Locales, l’efficacité du service public, les attributions en matière de gestion de l’assainissement et de l’amélioration du cadre de vie dévolues aux présidents des bureaux des conseils locaux et d’arrondissement.
MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES
Sur présentation de Monsieur le Ministre, le Conseil des Ministres a approuvé la loi autorisant la Ratification du Traité portant création de l’Agence Africaine du Médicament adopté le 11 février 2019 à Addis Abeba en Éthiopie.
L’adoption de cette loi en vue de sa ratification marque la volonté de notre pays d’adhérer à la création de l’instance continentale en charge de fournir aux États membres de l’Union Africaine un environnement favorable à la recherche et au développement pharmaceutique, à la production locale, au commerce, à la mutualisation des expertises et au renforcement des capacités du personnel médical.
MINISTERE DE LA DEFENSE NATIONALE
Monsieur le Ministre a fait adopter par le Conseil des Ministres, le projet de décret portant réorganisation de l’École d’État-major de Libreville.
En effet, l’École d’État-major de Libreville, est une École nationale à vocation Régionale d’enseignement militaire supérieur du premier degré.
Le décret visé, qui s’inscrit dans le cadre de l’appropriation progressive de cet établissement, formalise la création de trois (3) nouvelles directions, à savoir :
Ces trois nouvelles directions visent ainsi à apporter de la cohésion et de l’efficacité dans le fonctionnement régulier de cette grande école militaire.
MINISTERE DE L’EMPLOI, DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE
Sur présentation de Madame le Ministre, le Conseil a adopté quatre (4) projets de décrets portant création et organisation de quatre Centres de Formation et d’Enseignement Professionnels avec pour chacun, deux cycles de formation, le cycle de formation secondaire jusqu’au Bac professionnel et le cycle Supérieur accessible aux titulaires du Bac.
Il s’agit :
Ces centres sont des services déconcentrés placés sous la coordination et le contrôle de l’Agence Nationale de Formation et d’Enseignement Professionnels. Ils sont chargés d’assurer la formation initiale et continue dans différents métiers.
Les structures énoncées présentent la particularité d’impulser la mise en œuvre de la réforme visant la valorisation de la formation professionnelle dans notre pays en vue de :
MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DE LA RELANCE
Le Conseil des Ministres a adopté deux (2) projets de décret :
Les projets de textes énoncés visent à fixer et renforcer le cadre juridique permettant une juste rétribution des avantages liés à la performance des agents des secteurs des Douanes, Impôts, Trésor et Hydrocarbures.
À ce titre, les textes indiqués définissent le mode de définition ainsi que les modalités d’attribution desdits avantages.
MINISTERE DU COMMERCE, DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES ET DE L’INDUSTRIE
Sur présentation de Monsieur le Ministre, le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant approbation des Statuts de la Chambre Nationale des Métiers de l’Artisanat du Gabon, créée par la loi n°027/2018 du 11 juin 2019 portant orientation de la Politique Nationale de l’Artisanat en République Gabonaise.
À ce titre, l’approbation desdits Statuts est une étape indispensable pour rendre opérationnel cet établissement public à caractère professionnel.
EN MATIERE DE POLITIQUE GENERALE MINISTERE DE LA COMMUNICATION ET DE L’ECONOMIE NUMERIQUE
Le Ministre a sollicité et obtenu du Conseil des Ministres, l’autorisation de négociation directe de contrats de Partenariat Public-Privé avec les opérateurs privés dans le cadre du projet de digitalisation des Services de l’Etat, conformément à l’ordonnance n°009/PR du 11 février 2016 relative aux partenariats public-privé.
MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES
Le Conseil des Ministres a marqué son accord aux demandes d’agréments de Leurs Excellences :
Le Conseil des Ministres a également approuvé la nomination de Monsieur Oliver BEER, en qualité de Représentant du Haut-Commissariat des Réfugiés (HCR) au Gabon avec résidence à Yaoundé au Cameroun.
Par ailleurs, le Conseil des Ministres a pris note de la deuxième communication du Ministre relative au bilan à court terme de la coopération entre le
Programme d’Appui à la Stratégie de Sûreté et de Sécurité Maritime (PASSMAR) et la République Gabonaise.
En effet, ce programme de l’Union Européenne, initié au profit de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC), vient à la suite des projets Routes Maritimes Critiques du Golfe de Guinée (CRIMGO) et Réseau Interrégional du Golfe de Guinée (GoGIN). Il a pour objectif de :
MINISTERE DE L’EMPLOI, DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE
Sur présentation de Madame le Ministre, le Conseil des Ministres a approuvé le Plan d’actions 20202021 contenant trente-une (31) propositions du Forum de la Fonction Publique dont la faisabilité a été appréciée au regard de la situation économique et financière de l’Etat, Il s’agit, entre autres, de :
MINISTERE DES EAUX, DES FORETS, DE LA MER, DE L’ENVIRONNEMENT, CHARGE DU PLAN CLIMAT ET DU PLAN D’AFFECTATION DES TERRES
Le Conseil des Ministres a approuvé la communication relative à la Directive Nationale sur la culture du Palmier à Huile.
En effet, le présent projet de Directive Nationale constitue la réponse de notre pays à toutes les précautions requises pour un développement de la culture du Palmier à Huile conforme aux meilleurs standards environnementaux internationaux et en phase avec nos objectifs de production agricole et de création d’emplois.
Enfin, le Conseil des Ministres a entériné les mesures individuelles suivantes :
PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE
SECRETARIAT GENERAL
GRANDE CHANCELLERIE (CABINET DU GRAND CHANCELIER DES ORDRES NATIONAUX)
- Conseillers du Président de la République :
- Attachées de Cabinet du Président de la République :
Mmes
AGENCE NATIONALE DES INFRASTRUCTURES NUMERIQUES (ANINF)
DIRECTION GENERALE
AUTORITE NATIONALE DE VERIFICATION ET D’AUDIT (ANAVEA)
CABINET DU PREMIER MINISTRE, CHEF DU GOUVERNEMENT
Mmes :
Mmes :
DEPARTEMENTS TECHNIQUES A LA PRIMATURE
DEPARTEMENT POLITIQUE, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS DE LA REPUBLIQUE, DES AUTORITES ADMINISTRATIVES INDEPENDANTES, DES ASSOCIATIONS, DE LA CLASSE POLITIQUE ET DE L’EVALUATION DES POLITIQUES PUBLIQUES
DEPARTEMENT ECONOMIE, FINANCES ET BUDGET
- Conseillers :
DEPARTEMENT SANTE, AFFAIRES SOCIALES, CHARGE DE L’INCLUSION SOCIALE
DEPARTEMENT DIPLOMATIE, COOPERATION INTERNATIONALE, CHARGE DU TOURISME ET DES GABONAIS DE L’EXTERIEUR
DEPARTEMENT JURIDIQUE, CHARGE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DE LA JUSTICE, DE L’AMINISTRATION DU TERRITOIRE ET DES COLLECTIVITES LOCALES
DEPARTEMENT EQUIPEMENTS, INFRASTRUCTURES, TRANSPORTS, CHARGE DE L’HABITAT ET DE L’AMELIORATION DU CADRE DE VIE
DEPARTEMENT PRESSE, COMMUNICATION, ECONOMIE NUMERIQUE ET COORDINATION DE LA COMMUNICATION GOUVERNEMENTALE
DEPARTEMENT EDUCATION NATIONALE, ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, CHARGE DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE LA CULTURE
Mmes :
DEPARTEMENT PETROLE, HYDROCARBURE, GAZ, CHARGE DES MINES, DE L’EAU ET DE L’ENERGIE
DEPARTEMENT GENRE, CHARGE DE LA FAMILLE, DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS
Conseillers :
DEPARTEMENT ECONOMIE FORESTIERE, ENVIRONNEMENT, CHARGE DE L’AGRICUTURE, DE L’ELEVAGE ET DES RESSOURCES HALIEUTIQUES
DEPARTEMENT FORMATION PROFESSIONNELLE, ENSEIGNEMENT TECHNIQUE, EMPLOI, TRAVAIL, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES PARTENAIRES SOCIAUX
DEPARTEMENT PROMOTION DES INVESTISSEMENTS, CHARGE DES PARTENARIATS PUBLICS PRIVÉS, DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES, PETITES ET MOYENNES INDUSTRIES, DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT
Mmes :
Chargés de Missions du Premier Ministre, Chef du Gouvernement ;
- Mmes :
MM.:
Adjudants Chefs :
CHARGES DE MISSIONS À LA PRIMATURE
Mmes :
SECRETAIRES TECHNIQUES A LA PRIMATURE
CABINET MILITAIRE
Par ailleurs, les agents non concernés par les présentes mesures sont remis à la disposition de leurs administrations d’origine.
MINISTERE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS CONSTITUTIONNELLES ET LES AUTORITES ADMINISTRATIVES INDEPENDANTES
CABINET DU MINISTRE D’ETAT
Mmes :
- Chargés d’Études :
COUR DE CASSATION
CABINET DU PROCUREUR GENERAL
MINISTERE DE L’ENERGIE ET DES RESSOURCES HYDRAULIQUES
CABINET DU MINISTRE D’ETAT
Mmes :
- Chargés de Missions :
INSPECTION GENERALE DES SERVICES
MINISTERE DE LA COMMUNICATION ET DE L’ECONOMIE NUMERIQUE
SECRETARIAT GENERAL
MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES
SERVICES EXTERIEURS
AMBASSADE DU GABON PRES LA REPUBLIQUE ITALIENNE
AMBASSADE, HAUTE REPRESENTATION DE LA REPUBLIQUE GABONAISE AU ROYAUME DU MAROC
MINISTERE DE LA PROMOTION, DE LA BONNE GOUVERNANCE ET DE LA LUTTE CONTRE LA CORRUPTION
CABINET DU MINISTRE
- Chargés d’Études :
MINISTERE DE L’EMPLOI, DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE, PORTE-PAROLE DU GOUVERNEMENT
CABINET DU MINISTRE DELEGUE
DIRECTION GENERALE DE L’AGENCE NATIONALE DE LA FORMATION ET D’ENSEIGNEMENT PROFESSIONNELLE
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE, DU TRANSFERT DE TECHNOLOGIES, DE L’EDUCATION NATIONALE CHARGE DE LA FORMATION CIVIQUE
CABINET DU MINISTRE DELEGUE
- Chargés de Missions :
- Chargés d’Études :
MINISTERE DES TRANSPORTS, DE L’EQUIPEMENT, DES INFRASTRUCTURES ET DE L’HABITAT
OFFICE DES PORTS ET RADES DU GABON (OPRAG)
AGENCE NATIONALE DE L’AVIATION CIVILE ET COMMERCIALE (ANAC)
COMPAGNIE NATIONALE DE NAVIGATION INTERIEURE ET INTERNATIONALE (CNNII)
CONSEIL D’ADMINISTRATION
Président : Mme Jacqueline LEKOGO
MINISTERE DU PETROLE, DU GAZ ET DES MINES
SOCIETE GABONAISE D’ENTROPOSAGE DES PRODUITS PETROLIERS (SGEPP)
DIRECTION GENERALE
PIZOLUB
DIRECTION GENERALE
GROUPEMENT D’INTERETS DE L’INITIATIVE SUR LA TRANSPARENCE DES INSDUSTRIES EXTRACTIVES (ITIE)
MINISTERE DU COMMERCE, DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES ET DE L’INDUSTRIE
CABINET DU MINISTRE
Mmes :
- Chargés d’Études :
MINISTERE DE LA PROMOTION DES INVESTISSEMENTS, DES PARTENARIATS PUBLICS-PRIVES, CHARGE DE L’AMELIORATION DE L’ENVIRONEMENT DES AFFAIRES
AGENCE NATIONALE DE LA PROMOTION DES INVESTISSEMENTS (ANPI)
DIRECTION GENERALE
- Directeur Général : M. Ghislain MODZA MBOMA.
Je vous remercie.
La Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) et l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) envisagent de conclure un nouvel accord de coopération en faveur de la jeunesse d’Afrique centrale. La question a été évoquée, le 17 novembre 2020 à Libreville, lors d’une rencontre entre le président de la Commission de la CEEAC, Gilberto Da Piedade Verissimo, et le directeur régional de l’Unesco pour l’Afrique centrale, Khaled Salah.
Le nouvel accord en perspective devrait offrir un dispositif approprié pour l’épanouissement de la jeunesse sous-régionale, à travers un certain nombre de projets dans divers secteurs. Dans ce droit fil, la CEEAC envisage par exemple de relancer les jeux d’Afrique centrale, donner une vraie dimension régionale à la biennale de Luanda (Forum panafricain pour la culture de la paix) afin que l’Afrique centrale soit bien représentée. Les questions de paix, de sécurité, d’éducation et de formation devraient également figurer en bonne place dans son agenda.
L’Unesco quant à elle, entend inscrire l’employabilité des jeunes au titre de ses principales priorités. Selon l’ambassadeur, Khaled Salah, « les jeunes manquent d’opportunités et deviennent vulnérables vis-à-vis des milieux terroristes qui les recrutent à tour de bras ». Il a également évoqué la mise d’un accent particulier sur l’industrie créative et culturelle, au bénéfice de la jeunesse. « Les jeunes ont la créativité, le potentiel et la capacité nécessaires de changer les choses, pour eux-mêmes, pour leurs sociétés et pour le reste du monde », a-t-il précisé.
Marcel Saint-clair Eyene
Les autorités gabonaises veulent remettre de l’ordre dans le secteur des transports. Une vaste opération de contrôle de véhicules en circulation est ainsi annoncée à partir du 11 janvier 2021. L’initiative est menée conjointement par le ministre d’État, en charge de l’Intérieur, Lambert Noël Matha, et son collègue de la Défense nationale, Michaël Moussa Adamo.
Le communiqué du gouvernement commis à cet effet stipule que, « Pour compter de cette date (11 janvier 2021), tout conducteur de véhicule ne disposant pas de carte grise et de permis de conduire (administratif, civil ou militaire) verra son véhicule immobilisé. Ce report vise à permettre aux nombreux automobilistes à procéder aux opérations de régularisation ».
Les membres du gouvernement rappellent par ailleurs que « cette opération ne doit donner lieu à un quelconque intéressement financier et mettent en garde les agents commis à l’exécution de celle-ci face à tout manquement ». Ces précisions sonnent en outre comme un avertissement à l’endroit des forces de l’ordre, régulièrement mis à l’index par les usagers de la route, notamment les automobilistes qui dénoncent des pratiques déviantes. Des attitudes à maintes reprises condamnées, par les plus hautes autorités de la République.
Marcel Saint-clair Eyene
Depuis quelque temps, les employés de Pizolub, société détenue majoritairement par l’État gabonais et spécialisée dans la fabrication de fûts métalliques et bidons en plastiques, le conditionnement d’huiles de graissage et des lubrifiants automobiles et industriels, exigent le départ de leur directeur général Guy Christian Mavioga. Ils dénoncent la mauvaise gestion de Guy Christian Mavioga à la tête de cette entreprise aujourd’hui menacée de faillite.
Les proches de l’actuel DG y voient une cabale. Ils soutiennent notamment que les difficultés de Pizolub n’ont pas commencé aujourd’hui alors que Guy Christian Mavioga est à la tête de l’entreprise depuis février 2019.
En effet, Pizolub fait face depuis près de 10 ans à plusieurs difficultés d’ordre structurel, organisationnel, opérationnel et financier, aggravées par des dettes auprès des banques et des fournisseurs stratégiques. Par ailleurs, cette société de formulation de lubrifiants au capital de 860 millions FCFA est confrontée à la concurrence déloyale que lui livre le secteur informel.
Des problèmes que le gouvernement gabonais envisage de résoudre dans les brefs délais pour éviter une mort à cette entreprise publique. Dans cette optique, une réunion avec l’ensemble des parties prenantes de l’État, présidée par les ministres en charge de l’Économie et du Pétrole (Jean-Marie Ogandaga et Vincent De Paul Massassa respectivement), s’est tenue, le 29 octobre dernier, pour trouver les solutions pour sauver cette structure de la faillite.
SG
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Les travaux de raccordement en eau et en électricité des « Résidences les Parasoliers » situées dans la commune d’Akanda au nord de Libreville ont atteint un taux d’exécution de 80%. Le constat a été fait par les directeurs généraux de la Société nationale immobilière (SNI) et de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG). Hermann Kamonomono et Alain Patrick Kouma ont effectué une visite de terrain le 19 novembre 2020.
« Nous sommes venus sur le site des Parasoliers pour nous assurer de la bonne avancée des travaux afin que le chantier soit livré dans les délais. Nous avons constaté que les équipes sont à pieds d’œuvre et elles sont en train de réaliser un travail assez satisfaisant », a indiqué Hermann Kamonomono.
Pour sa part, le directeur général de la SEEG a promis de conduire le contrat de livraison des travaux à son terme pour soulager les Gabonais bénéficiaires de ces logements. « En électricité, il s’agit de construire 3 postes de transformation avec le transfert de 400 KVA et un linéaire de 700 mètres de réseaux moyenne tension ainsi que les linéaires d’à peu près 700 mètres de réseau basse tension, mais répartis sur l’ensemble des bâtiments au niveau des étages. Et cette partie électricité en termes d’avancement des travaux est de l’ordre de 80%. Les travaux seront terminés au plus tard fin décembre », a expliqué Alain Patrick Kouma.
À noter que l’opération de commercialisation de ses appartements se fait en ligne et concerne 8 immeubles comprenant au total 96 appartements. Cette opération s’inscrit dans la volonté de la SNI de relever le défi du logement au Gabon en conduisant à leur terme les différents projets de construction.
BG
Dans la cadre du lancement de la 2e phase de la bourse unifiée de la Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad), la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (Cosumaf) recueille du 19 au 29 novembre courant, par courrier ou directement en commentaire sur son site web, les amendements de ses projets de textes règlementaires.
« Les différents intervenants directs ou indirects du marché financier de l’Afrique centrale, organismes, intermédiaires de marché ainsi que le public en général, sont informés que les projets de proposition de textes règlementaires du marché sont disponibles sur le site web de la Cosumaf (www.cosumaf.org) en vue de recueillir tout commentaire, objection, observation liés à cette refonte », indique Nagoum Yamassoum (photo), président de la Commission dans un communiqué signé le 19 novembre.
Ce dernier explique que, depuis plusieurs mois, des équipes de la Cosumaf, de la Banque mondiale, de la Banque centrale et d’autres représentants de structures et d’acteurs du marché travaillent à la refonte et à l’optimisation des textes de base du régulateur et du marché financier.
La deuxième phase de la fusion des marchés financiers de l’Afrique centrale s’articule autour de la dynamisation du marché financier à travers la restructuration et l’optimisation fonctionnelle des organes, la réforme règlementaire et l’efficacité opérationnelle des différentes structures de marché.
S.A.
Au cours d’une rencontre avec la presse le 17 novembre, le porte-parole de la présidence de la République Jessye Ella Ekogha a estimé que la grève des régies financières entamées depuis le 13 juillet 2020 « coute environ 30 à 40 milliards de FCFA à l’État par mois ». Ce qui ferait environ 200 milliards de FCFA de retards de recettes pour l’État au cours de ces cinq derniers mois.
Les syndicalistes des régies financières confirment ces pertes et soutiennent même qu’elles ont été minorées. Car, « Les secteurs des douanes et des impôts collectent environ 2 milliards au quotidien. Ce qui revient à environ 60 milliards pour ces deux secteurs seulement par mois sans compter les hydrocarbures », soutient le secrétaire général de Fédération des collecteurs des régies financières (Fecorefi), Sylvain Ombindha Talheywa III.
Selon un cadre du Trésor public gabonais, cette perte affecte les ressources de l’État surtout dans un contexte où l’économie gabonaise est considérablement affectée par la crise sanitaire de la Covid-19.
Tout de même, en attendant de voir l’impact réel de cette grève sur les caisses de l’État dans le rapport sur l’exécution du budget du troisième trimestre 2020, l’on constate que l’exécution des recettes hors pétrole a dépassé les prévisions au cours du premier semestre 2020. Selon la note de conjoncture du premier semestre, par rapport à l’objectif annuel et par catégorie, « l’exécution des recettes hors pétrole a été de 117,3% pour les autres recettes, 60,8% pour les droits de douane, 59,0% pour les recettes des comptes spéciaux, 53,4% pour les impôts directs (57,0% pour l’impôt sur les personnes physiques et 51,3% pour l’impôt sur les sociétés) et 32,6% pour les taxes sur biens et services (dont 27,4% pour la TVA) ».
Par ailleurs, les pertes enregistrées ces derniers mois par l’État, à cause de cette immobilisation continue des services publics, n’ont pas encore eu un impact sur les salaires qui ont été régulièrement payés malgré quelques retards déplorés par la Fecorefi.
À noter que de manière générale, au cours des six premiers mois de l’année, l’on enregistre une baisse des dépenses du personnel dans plusieurs secteurs d’activités. Le secteur public a enregistré une baisse de 1,4% pour se situer à 341,2 milliards de FCFA. Ce repli des rémunérations, selon la note de conjoncture, résulte des efforts du gouvernement dans la poursuite des réformes d’ajustements et de la maitrise des effectifs de la fonction publique, notamment la suspension des reclassements et avancements automatiques dans l’Administration centrale.
Sandrine Gaingne
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Les travaux d’extension de 528 km de fibre optique reliant Bouée au nord du Gabon en passant par Bitam & Oyan-Bifoun-Lambarene avec des interconnexions physiques en Guinéeéquatoriale et au Cameroun sont achevés, a annoncé le 18 novembre l’Agence gabonaise des infrastructures numériques et des fréquences (Aninf).
Cette infrastructure est réalisée dans le cadre du projet Central Africa Backbone (CAB4) et va permettre d’interconnecter ces trois pays voisins dans un réseau de télécommunications haut débit comme recommandé depuis 2016 par les chefs d’État de la sous-région Cemac (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale).
L’Aninf indique la prochaine étape du CAB4 sera la mise en service de la liaison qui va améliorer la fluidité de la fourniture internet à haut débit sur l’ensemble du territoire gabonais tout en diminuant les coûts de communication selon les autorités gabonaises.
Financée par la Banque mondiale à hauteur de 13,12 milliards FCFA, l’extension du réseau Boué-Bitam a été réalisée par l’entreprise coréenne KT Network.
SG
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Le ministre Guy Patrick Obiang Ndong en charge de la Santé publique au Gabon a présenté à ses collègues d’Afrique centrale, l’expérience de la gestion par son pays de la Covid-19. C’était au cours d’une visioconférence organisée le 17 novembre 2020, par la Commission de l’Union africaine (UA) en partenariat avec son Bureau de liaison auprès de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC).
Il était question pour le Gabon d’exposer les différentes stratégies utilisées pour limiter l’impact de cette pandémie sur la population et sur son économie. Cette rencontre avait pour but de faire progresser les réformes sur le financement de la santé pour une meilleure reconstruction économique des États de la sous-région.
Ainsi, pour réduire l’impact de la Covid, le Gabon a mis en place un plan de riposte qui a consisté à l’exonération fiscale et douanière sur le secteur santé, la mise en place du fonds d’aide sociale afin de soutenir les ménages et les différents opérateurs économiques touchés par cette crise sanitaire. Ce qui a contribué à atténuer la prévalence et les impacts de cette pandémie au Gabon, a indiqué Guy Patrick Obiang Ndong.
En plus de ces mesures, le Gabon a créé un fonds spécial de riposte et une mobilisation des ressources internes et externes et a acquis un laboratoire d’une capacité de réalisation de 10 000 tests par jour.
La stratégie mise en place par le Gabon pour lutter contre la pandémie a été plusieurs fois appréciée par les institutions internationales. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) et les Nations Unies soutiennent que les choix faits par les autorités ont permis notamment de réduire l’impact socioéconomique de la maladie sur le territoire national.
Grâce cette riposte, la Covid-19 est aujourd’hui sous contrôle dans le pays. Sur 275 992 prélèvements déjà effectués depuis la découverte du cas zéro en mars dernier, le Gabon enregistre 9 116 cas testés positifs (3,3%), dont 8 965 guéris (98,3%) et 59 décès.
À l’heure actuelle, le pays tente de relancer son économie. Il est prévu pour cela divers accompagnements pour des secteurs considérablement touchés par la pandémie.
BG