En 2020, tous les secteurs clés de l’économie gabonaise vont observer une forte contraction du fait de la crise du Covid-19. De manière plus spécifique, on notera que le Produit intérieur brut (PIB) se contracterait dès 2020 de 2,8% et perdrait 0,5 point en 2025, en prévision d’une contraction de la demande chinoise et européenne.
Quant au secteur forestier, qui constitue le premier employeur privé du pays avec environ 16% de l’emploi global (près de 27 000 salariés), il chuterait de 8% en 2020, en liaison avec la contraction de la demande asiatique de bois débité. Cette tendance baissière risquerait de ralentir les efforts de coupe et de transformation de bois.
Dans ce sens, la croissance du secteur progresserait moins vite. Selon des prévisions optimistes, elle atteindrait 4,4 % du en 2025, soit près d’un point de moins par rapport à la situation de référence. Le secteur continuerait d’être vulnérable avec des perspectives difficiles liées notamment à la baisse de la demande de constructions de maisons et du secteur papier.
En lien avec les effets du confinement, les services, le commerce, les services financiers se contracteraient dès 2020, respectivement de -11,8%, -16,8%, -7%. Contrairement au secteur transport et communication dont l’impact serait amoindri du fait de la branche communication (+1,5%) qui compense la perte de la branche transport (-9,8%).
Marcel Saint-clair Eyene avec le PNUD
A la tête de la douane gabonaise depuis le 2 octobre dernier, Boris Admina Atchoughou promet de redonner à cette administration ses lettres de noblesse.
« J’ai tenu à souligner à mes collaborateurs que désormais aucun écart de conduite ne sera accepté en ce sens que les recettes publiques devront être optimisées. Nous mettrons à la disposition du Trésor public toutes les ressources nécessaires y compris les poches de recettes qui sont dissimulées. Les sanctions vont tomber. C’est un changement radical d’époque », a-t-il prévenu, le 5 novembre dernier, lors de sa visite au bureau régional de Libreville et au bureau central d’Owendo, les postes de collectes de ressources les plus importants des douanes gabonaises.
En fait, le secteur des douanes, qui contribue pour 20% aux recettes de l’État, est miné par plusieurs maux. Tels que la fiscalité parallèle, le non-respect des procédures, la corruption. « Plusieurs entreprises bénéficient de passe-droits. Ce qui constitue des milliards de manques à gagne », dénonce Boris Admina Atchoughou.
D’après le directeur général, l’inversion de cette tendance passe par un changement de comportement et une responsabilisation des agents des douanes sur leurs missions régaliennes. Et dans ce cadre, les douaniers indélicats seront traduits devant les juridictions compétentes afin de répondre de leurs actes.
Il est question pour Boris Admina Atchoughou de faire de la douane une administration dont les Gabonais seront désormais fiers.
SG
Le président de la République Ali Bongo Ondimba a félicité ce 7 novembre Joe Biden pour son élection comme président des Etats-Unis.
Dans un message sur son compte facebook, le chef de l’Etat gabonais a brièvement rappelé la relation de coopération qui existe entre le Gabon et les Etats-Unis. « Nos pays ont toujours été de fidèles alliés. L'étroite relation construite au fil des décennies se renforcera encore à l'avenir », a-t-il souligné.
Joe Biden a été donné vainqueur des élections aux Etats-Unis ce samedi après quatre jours de suspense. Le démocrate deviendra donc le 46e président des Etats-Unis après Donald Trump qui, pour l’instant, conteste les résultats de ces élections.
Washington et Libreville entretiennent depuis plusieurs années, des relations bilatérales sur le plan diplomatique, militaire, sécuritaire et économique.
Après avoir officié comme directrice du développement du groupe Olam au Gabon, Roselyne Chambrier Chalobah dirige désormais la filiale ivoirienne du groupe panafricain Arise.
En Côte d’Ivoire, sous son management, Arise en partenariat avec Africa Finance corporation, Olam et AP Möller Capital accompagnent, travaille pour la mise en œuvre de trois zones économiques industrielles dans le pays. Notamment à Abidjan, Ferkessédougou et à San Pedro, pour coût global de 1000 milliards de FCFA, avec des projections de 350 000 emplois. Avec un tel dispositif, le groupe entend augmenter le taux de transformation des matières premières par la promotion de l'industrie manufacturière.
Pour Mme Chambrier, la Côte d'Ivoire ayant un secteur agricole solide et des positions leaders dans certaines filières, il y a un potentiel significatif pour la valorisation locale, créatrice de milliers d'emplois et soutenant l'augmentation de la valeur ajoutée. Elle indique par ailleurs que ces investissements vont représenter une contribution au PIB d’au moins 5500 milliards de FCFA.
L’opérateur de télécommunications et de téléphonie mobile Airtel Gabon a décidé de faire payer à ses abonnés la consultation du solde du compte crédit. « Elle est payante au bout de trois consultations successives sans faire d’autres opérations. Seules les trois premières consultations seront désormais gratuites», explique un opérateur Airtel Gabon. Pour les responsables de l’entreprise, filiale de Bharti Airtel, multinationale indienne, il n’y a pas de raisons d’interroger son solde trois fois sans faire une autre opération.
Cette décision a été mal accueillie par la population d’autant plus qu’elle n’a pas été informée de ce changement. « C’est de l’escroquerie de la part d’Airtel. Elle prend une telle décision et aucune communication n’est faite. Pourtant, ce n’est pas légalement autorisé », s’indigne une cliente.
Selon un Juriste, « l’opérateur ne peut décider unilatéralement de facturer un service alors que ce n’est pas prévu dans le contrat qui le lie à ses clients. J’espère que l’Agence de régulation des communications électroniques et de la poste (ARCEP) va rapidement se saisir de ce dossier », espère-t-il.
Pour l’instant, ni Airtel Gabon, ni le régulateur n’ont communiqué officiellement sur cette nouvelle taxation que les Gabonais ne comprennent pas. L’opérateur de télécom s’est contenté d’apporter quelques réponses aux questions des internautes sur les réseaux sociaux.
A noter que Airtel Gabon facture déjà certains appels au service client.
Le groupe Bharti Airtel est présent au Gabon depuis 2012, et reste le leader de l’internet mobile avec plus de 600 000 abonnés. Un chiffre en constante hausse depuis 2015.
SG
La lutte contre le coronavirus dans les ministères devra être menée par les Secrétaires généraux. C’est la teneur de la réunion de ce 05 novembre 2020, entre les ministres de la Santé, le Dr. Guy Patrick Obiang Ndong, de la Fonction publique, Madeleine E. Berre, et le ministre délégué Sylvine Aubierge Ngoma.
Cet appel à contribution de ces hauts fonctionnaires dans la lutte conte le Covid-19, fait suite au relâchement observé dans l’application des gestes barrières, après l’annonce de la 2è phase d’allègement des restrictions par le gouvernement.
Après avoir présenté la situation épidémiologique, le Dr. Guy Patrick Obiang Ndong a rappelé à ces responsables des administrations, « la nécessité de rester vigilants, car le virus circule toujours », a-t-il indiqué. Avant d’annoncer « la mise en place, dans les prochains jours, d’une brigade mixte constituée des agents des ministères de la Santé, de l’Intérieur, de la Défense et de la Fonction publique, avec pour mission, de veiller à l’observation des mesures susmentionnées au sein des différentes administrations ».
Pour sa part, Madeleine E. Berre a rappelé la responsabilité des Secrétaires généraux, afin qu’ils puissent faire preuve de prudence et sensibiliser leurs agents, quant au respect des gestes et comportements adéquats dans la cadre de cette lutte, au sein de l’administration. « Il s’agit notamment du port obligatoire du masque, le rassemblement de 30 personnes maximum, le lavage très régulier des mains avec du savon ou une désinfection avec une solution hydro-alcoolique, l’interdiction de se serrer la main et le respect de la distanciation sociale », a précisé Mme Berre.
Marcel Saint-clair Eyene
Pour l’exercice 2021, le ministre des Eaux, des Forêts, de la Mer, de l’Environnement Lee White table sur un budget de 40,26 milliards de FCFA. Ce projet de budget présenté à l’assemblée nationale est nécessaire, selon le membre du gouvernement, pour assurer une bonne protection de l’environnement et l’exploitation des ressources halieutiques et forestières.
Dans cette enveloppe prévisionnelle, 13,5 milliards de FCFA sont destinés à la conservation de la biodiversité et 13,1 milliards de FCFA pour la gestion des ressources halieutiques et forestières.
Le ministre des Eaux, des Forêts, soutient que cette ressource financière permettra à son département d’atteindre les objectifs fixés par le gouvernement pour l’année 2021, à savoir l’amélioration des performances industrielles et commerciales du secteur, tout en conciliant protection de l’environnement et développement de l’industrie forestière.
Les autorités gabonaises misent beaucoup sur ce secteur pour la diversification et le développement l’économie du pays, et la création d’emplois. Dans cette optique, le ministère des Forêts ambitionne de créer 200 000 emplois et multiplier l’économie forestière par dix sur dix ans. Ce secteur représente 60% du PIB du Gabon hors hydrocarbures.
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Où en est la coopération entre le gouvernement gabonais et la FAO en matière de gestion durable des ressources forestières et fauniques ? la préoccupation a fait l’objet d’une séance de travail, entre le ministre des eaux et fortes du Gabon, le Pr. Lee White, et le coordonnateur pour l'Afrique Centrale de la FAO et représentant au Gabon, Hélder Muteia.
Cette rencontre a permis de noter des avancées significatives dans l’appui technique de la FAO au développement du secteur forêt et faune au Gabon. Les deux parties ont également convenu de relancer la coordination des activités sur les projets en cours de réalisation, d’analyser les écueils liés à leur mise en œuvre, et de proposer des solutions efficientes capables de faire avancer leur exécution.
Dans ce cadre, la mise en œuvre des activités du programme Gestion durable de faune (GDF) avec les modalités d’implémentation du projet sous-régional portant sur les conflits Homme-Faune a été évoquée. Il est à noter que le programme GDF est une solution qui vise à promouvoir la lutte contre la faim, la malnutrition et la pauvreté au Gabon.
Pour rappel, l’accord de coopération portant sur le programme Gestion durable de la faune a été signé en juillet 2018 entre la FAO et le gouvernement gabonais. Le projet place un accent sur les conflits homme faune. Il cible trois pays, à savoir le Gabon, le Cameroun et la RDC et envisage à terme, le développement d’une proposition plus ambitieuse pour la mise à l’échelle des résultats qui seront obtenus de la phase pilote.
Par ailleurs, la FAO et l'Initiative pour les forêts d'Afrique centrale (CAFI), viennent de lancer le projet d’évaluation des facteurs de déforestation et de dégradation des forêts dans les six pays d'Afrique centrale (Cameroun, RCA, Congo, RDC, Guinée équatoriale et Gabon).
Marcel Saint-clair Eyene
Comme à son habitude, le président de la République Ali Bongo Ondimba a effectué le 4 novembre une visite imprévue dans certains quartiers de Libreville à l’instar de Alibandeng, Nzeng-Ayong, I.A.I, Mindoubé. Des quartiers du 1er, 6ème et 3ème et 5ème arrondissement de Libreville
Il a ainsi pu constater par lui-même le niveau de délabrement des voiries de la cité capitale. Il était accompagné pour la circonstance du Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda et du ministre des Travaux publics Léon Bounda Balonzi.
A la suite de cette visite, le Premier ministre a tenu ce 5 novembre une réunion du conseil de cabinet dédiée à la propreté des villes en présence des ministres concernés, du Haut-commissaire à l'environnement, et du maire de Libreville par intérim, des maires d’Akanda, d’Owendo et de Ntoum. Il était question pour Rose Christiane Ossouka Raponda, de trouver des solutions afin de mobiliser tous les moyens et les énergies nécessaires pour garantir la propreté et la salubrité dans les différentes localités du Gabon. « Le chef de l'Etat a rappelé son exigence d'améliorer les conditions de vie quotidienne des populations partout au Gabon », a-t-elle affirmé sur sa page Facebook.
Cette réunion du gouvernement, d’après certains observateurs, est l’une des conséquences immédiates de cette virée du président de la République dans les rues de Libreville. D’autres grandes décisions suivront certainement selon certaines sources.
Comme contribution à la riposte nationale contre la Covid-19, l’Union européenne prévoit d’octroyer au Gabon la somme de 300 000 euros, soit environ 198 millions de FCFA, a-t-on appris à l’issue d’une rencontre ce 5 novembre 2020 entre le ministre de la Santé, Dr. Guy Patrick Obiang Ndong et l’ambassadeur de l’Union Européenne, Rosario Bento Pais.
Cette contribution est destinée à l’achat des équipements médicaux notamment des équipements de protection individuelle pour la lutte contre la Covid-19, soutient le ministère de la Santé.
L’ambassadeur de l’Union européenne a saisi cette occasion pour féliciter et encourager le gouvernement gabonais pour sa gestion de la crise sanitaire basée sur une stratégie efficace et qui a permis de maitriser cette pandémie dans le pays.
Selon les chiffres du Comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre l’épidémie à coronavirus au Gabon (Copil), le pays compte au 4 novembre, seulement 104 cas actifs et plus de 97% de taux de guérisons.
Dans cette bataille contre la pandémie, l’Union européenne a été aux côtés du Gabon à travers des appuis multiformes. L’institution en partenariat avec l’ambassade d’Espagne a récemment mis en place un projet «Riposte au Covid-19 au sein du Chumefje» doté d’un financement de 66 millions FCFA pour la fourniture d’équipements sanitaires d’urgence, matériel de protection du personnel, fourniture de mobilier et du matériel informatique.