Après des études supérieures en France, Jean-Baptiste Bikalou décide de rentrer au pays pour mettre ses compétences au service de la nation.
Arrivé au Gabon, il va travailler dans plusieurs structures à l’instar d’Air Gabon, Pizo Shell, avant de se lancer dans l’entreprenariat. C’est ainsi qu’est créée Pétro Gabon au début des années 2000. L’entreprise a progressivement pris ses marques jusqu’à devenir une identité remarquable sur un marché local des produits pétroliers. Aujourd’hui, le businessman fait la fierté du pays et est devenu l’un des ténors de l’économie gabonaise.
« La voie de la réussite au Gabon n’est pas seulement la voie politique ou administrative, ou alors de salarié, on peut également être entrepreneur et réussir sa vie », affirme Jean-Baptiste Bikalou qui encourage de ce fait les jeunes à se lancer dans l’entreprenariat.
Depuis le début de la crise sanitaire de la Covid-19, les prix du transport en commun ont considérablement augmenté à Libreville, passant du simple au double, voire plus. Une situation que les populations subissaient jusqu’ici sans se plaindre.
Mais face à l’augmentation soudaine du prix du transport pour le trajet gare routière-Pk12 ces derniers jours, certains habitants de la capitale gabonaise ont manifesté leur colère et ont interpellé les autorités compétentes sur ce problème.
À la suite, les autorités ont convoqué pour les prochains jours une réunion qui sera élargie au ministère de l’Intérieur, à la mairie de la ville et aux syndicats des transporteurs, renseigne la mairie de Libreville.
Mais, en attendant cette rencontre, le quatrième adjoint au maire de la commune de Libreville, Édouard Nziengui Nziengui, a présidé ce 12 novembre une réunion à laquelle prenaient part les responsables de la direction générale des transports de la mairie et le président du Syndicat libre des transporteurs terrestres du Gabon (Sylttg), Robert Menier.
D’après Robert Menier, plusieurs raisons justifient cette augmentation. Parmi lesquelles, le racket des policiers, ainsi que la réduction du nombre de passagers dans les transports en commun. Une mesure prise pour limiter la propagation de la Covid-19 au Gabon. Tout de même, Robert Menier condamne cette augmentation unilatérale des prix et s’est engagé à plaider auprès des transporteurs afin qu’ils respectent les prix fixés par le gouvernement, notamment sur le tronçon gare routière-Pk12.
SG
Après une baisse des performances enregistrée au premier semestre dans le secteur de l’eau et de l’électricité du fait notamment de la Covid-19 entre autres, la Société de patrimoine (SP) revoit ses ambitions à la hausse pour les prochaines années.
Son directeur général, Eddie Priva Lekouka, annonce dans le journal l’Union que l’entreprise du service public de l’eau potable, de l’énergie électrique et de l’assainissement veut augmenter son chiffre d’affaires par an de 30 %, soit 10 milliards de FCFA en plus sur le chiffre d’affaires actuel.
Pour atteindre cet objectif dans un contexte marqué par la crise sanitaire du coronavirus, l’entreprise devra réussir à mettre en place deux projets importants. Il s’agit du projet de construction d’une ligne de 90 kilovolts (KV) et des postes 90 kV et 20 kV à Port-Gentil, ainsi que des travaux d’installation du deuxième transformateur 225/63 kV de 40 mégavolts ampères (Mva) entre les centrales de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) et de la SP, dans le sud-est du Gabon.
Les lignes de 90 kilovolts (KV) et des postes 90 kV et 20 kV à Port-Gentil sont réalisées dans le cadre des travaux de construction d’infrastructures d’évacuation de l’énergie électrique de la centrale thermique du Cap-Lopez, soutient Eddie Priva Lekouka.
Tous ces travaux vont permettre non seulement d’améliorer la stabilité du réseau interconnecté de la SEEG, mais aussi d’accroitre les performances de la SP dans un contexte peu favorable.
La Société de patrimoine du service public de l’eau potable, de l’énergie électrique et de l’assainissement a la responsabilité de gestion du patrimoine et la réalisation des investissements nécessaires au développement du service public pour le compte de l’État du Gabon.
SG
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C’est un Ilias F. Iskandarov porteur d’une offre de dynamisation de la coopération entre Moscou et Libreville qui a été reçu en audience par le Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, ce 10 novembre 2020.
Selon le nouvel ambassadeur de Russie au Gabon, il s’agit de profiter de nouveaux fonds de coopération avec l’Afrique mis en place par le Kremlin. Fort de cette mouvance, le diplomate russe a préconisé que les deux pays mettent en place, des mesures novatrices susceptibles de créer des liens plus contigus dans les domaines politiques, économiques, commerciaux, culturels et militaro-techniques.
Une approche qui, selon lui, cadre avec la vision développée, lors du premier sommet Russie-Afrique, organisé en octobre 2019. Ce sommet a vu la signature par le Gabon, de nombreux accords dans plusieurs domaines, a indiqué Ilias F. Iskandarov. Une offre accueillie avec enthousiasme par les autorités gabonaises pour qui la Russie est « un partenaire privilégié ».
Il y a quelques semaines, Johanna Rose Mamiaka, ambassadrice du Gabon en Russie, déplore les impacts importants de la crise sanitaire actuelle sur le développement des relations entre Libreville et Moscou. D’après la diplomate, les activités de développement entre le Gabon et la Russie ainsi que plusieurs projets qui étaient en cours ont été mis en veilleuse du fait de cette situation.
Lors de cette audience, le diplomate russe a annoncé de la tenue, en terre africaine, d’un nouveau sommet Russie-Afrique en 2022.
Marcel Saint-clair Eyene
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Le ministre délégué à l’Économie, Nicole Roboty, a effectué, ce 10 novembre 2020, une visite de contrôle auprès des établissements de microfinance. Cette descente de terrain avait pour objectif de s’imprégner de l’évolution de la bancarisation et de la digitalisation des services à la clientèle de ces structures financières de niveau secondaire.
Selon le membre du gouvernement, il était également question de voir dans quelle mesure, ce secteur pourrait jouer un rôle majeur dans la relance de l’économie. Car, selon elle, « Le secteur de la microfinance n’est pas suffisamment développé au Gabon. Pourtant, son portefeuille est constitué de 70% des PME et 30% des particuliers. En outre, ce sont des structures qui accompagnent qui les opérateurs économiques au quotidien, dans leurs activités. Enfin, ce sont des structures de proximité qui aident à l’inclusion financière dans le pays ».
Pour rappel, le paysage national en matière de microfinance est composé de 19 établissements (6 coopératives d’épargne et de crédit, et 13 sociétés anonymes). Il est dominé par quatre principales structures (Finam, Loxia, EDG et Express-Union) qui regroupent à eux seuls, près de 95% des clients du secteur.
Au premier semestre 2020, les dépôts collectés du secteur se sont élevés à 60,1 milliards de FCFA, contre 37,2 milliards de FCFA à la même période en 2019. Quant aux crédits à la clientèle, ils se sont élevés à 51,7 milliards de FCFA au cours des six premiers mois de l’année, contre 32, 46 milliards de FCFA, au premier semestre 20219, soit une hausse de 59,3%. Des performances tributaires au relèvement du taux de bancarisation ainsi qu’aux efforts d’accompagnement des besoins d’exploitation des PME.
Marcel Saint-clair Eyene
Le Gabon s’est enrichi d’une nouvelle usine de transformation de bois. La société Xin Ya Wood, située dans la Zone économique spéciale (Zes) de Nkok, a été inaugurée le 10 novembre par le président de la République Ali Bongo.
Cette usine, qui intervient dans la première et la deuxième transformation du bois, vient s’ajouter à la liste des 88 entreprises spécialisées dans la transformation de bois, dont 61 opérationnels et 27 en construction au sein de la Zes Nkok.
Ainsi, depuis l’interdiction d’exportation des grumes brutes par le président Ali Bongo Ondimba, le secteur bois connait une certaine embellie au Gabon. Le nombre des entreprises opérant dans ce secteur est passé du simple au double en 10 ans, soit de 80 à 155 entreprises entre 2009 et 2019, selon des chiffres du ministère des Forêts.
Toutes ces sociétés ont permis d’augmenter la capacité de production de l’industrie du bois du Gabon et d’asseoir sa position à l’international grâce à la transformation de produits répondant à des standards de qualité internationaux et 100% made in Gabon. À en croire le ministère des Forêts, le volume de bois transformé dans le pays est passé de 280 000 m3 en 2010 à 738 000 m3 en 2017.
Xin Ya Wood
La société Xin Ya Wood vient donc compléter la longue liste des entreprises opérant dans le secteur. Selon Gabon Special Economic Zone SA (GSEZ), elle est la plus grande du Gabon, toutes industries et tous secteurs confondus. Construite par des Chinois, cette usine a nécessité un investissement initial de plus de 3 milliards de FCFA.
Xin Ya Wood est établie au sein de la Zes de Nkok depuis le 6 novembre 2019. Elle y « a acquis une parcelle de 66 000 m² afin d’y développer des activités à différentes étapes de la chaine de valeur du bois avec comme produits principaux : les feuilles de placage, le contreplaqué et le bois, et d’exporter les produits principalement vers l’Asie (Inde et Chine) », explique la GSEZ.
Aujourd’hui, la société Xin Ya Wood exporte environ 80 conteneurs de feuilles de placage par mois et 15 conteneurs pour les autres produits, représentant respectivement 3 280 m3 et 615 m3. Elle compte 200 employés parmi lesquels 81% sont gabonais.
SG
La grève illimitée déclenchée depuis 4 mois au sein des régies financières pourrait connaitre son épilogue dans les prochaines semaines. Et pour cause, le président de la République a demandé au Premier ministre de trouver une solution à ce problème qui paralyse depuis plusieurs mois l’administration gabonaise.
« Soucieux de maintenir le dialogue avec les partenaires sociaux, le président de la République a instruit le Premier ministre, de prendre toutes les dispositions nécessaires pour ramener la sérénité au sein des régies financières et de travailler à l’amélioration des conditions de travail des compatriotes », informe la présidence de la République dans un communiqué, à l’issue d’une rencontre entre le chef de l’État, le Premier ministre et quelques membres du gouvernement le 11 novembre.
« Le chef de l’État nous a demandé de régler ce problème parce qu’il compte beaucoup sur la mobilisation des recettes propres », a confié le chef du gouvernement, Rose Christiane Ossouka Raponda.
En effet, les grèves à répétition au sein des régies financières occasionnent des manques à gagner importants à l’État. De l’avis du syndicat des professionnels des impôts, l’immobilisation de tous les services peut coûter jusqu’à 2 milliards de FCFA par jour à l’État.
Pour rappel, la grève illimitée dans les régies financières a débuté le 16 juillet 2020. Elle a été initiée par plusieurs organisations syndicales à l’instar de la Fédération des collecteurs des régies financières (Fecorefi), le Syndicat national des travailleurs de la douane (Synatrad), le Syndicat national des agents du Trésor (Synat), et le Syndicat national des agents des hydrocarbures (Synahydro).
Ceux-ci exigent la publication des résultats de l’audit du fichier servant au paiement de la Prime spéciale d’incitation à la performance (PSIP), la régularisation des situations administratives des agents et le paiement de divers avantages financiers.
À noter que le Trésor public gabonais en partenariat avec l’administration douanière notamment, a prévu d’harmoniser le système de prime des agents. Ce qui permettra d’établir une clé de répartition claire, mais surtout de consigner et d’intégrer les notions de performance, d’assiduité et de récompense au mérite lors de l’attribution de ces primes. Une des solutions aux revendications des agents des régies financières selon les autorités gabonaises.
SG
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L’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna) envisage de doter le Gabon d’un radar d’ici avril 2021, a indiqué, ce 11 novembre 2020, le Nigérien Moussa Mohammed, directeur général de cette structure à l’issue d’une audience avec le Premier ministre gabonais, Rose Christiane Ossouka Raponda.
Aucune autre précision n’a été donnée sur ce projet visant à améliorer les systèmes de surveillance dans l’espace aérien gabonais, afin de renforcer son efficience, son efficacité et sa sécurité. L’infrastructure permettra à l’Asecna de passer du contrôle aux procédures au contrôle radar. Ce qui améliorera considérablement l’espacement et la sécurité du trafic.
C’est depuis quelques années que l’Asecna a entrepris de doter l’aéroport international Léon Mba de Libreville d’un radar. Un appel d’offres avait pour cela été lancé en 2016 par l’Agence dans le but de sélectionner l’entreprise chargée de construire la tour de radar. Les travaux concernaient pour l’essentiel, une tour circulaire de 25 mètres de haut en béton armé.
Géré par l’opérateur Gsez Airports (une société du groupe singapourien Olam), l’aéroport international de Libreville a bénéficié depuis 2018, d’un vaste programme de réhabilitation visant à le hisser aux standards internationaux et à accroitre le trafic passager. L’opérateur Gsez Airports avait pour ambition de porter le nombre de passagers à 300 000 en 2020, puis 500 000 en 2021, avant d’atteindre un million en 2022.
Cependant, l’impact de la Covid-19 sur le secteur aérien constitue un frein à l’atteinte de ces objectifs pour cette année. À en croire le Premier ministre, ce secteur, qui a été durement éprouvé par cette pandémie, sera soutenu par le gouvernement.
Sandrine Gaingne
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Selon les autorités gabonaises, l’usine de fabrication des médicaments, inaugurée le 10 novembre dernier par le président de la République, Ali Bongo Ondimba, est la première du genre dans le pays et la plus grande de la sous-région Cemac.
Portée par Santé pharmaceutique SA, une entreprise contrôlée par des capitaux indiens, l’usine a nécessité un investissement de près de 20 milliards de FCFA et occupe une superficie de 25 000 m² dans la Zone économique spéciale (ZES) de Nkok avec des installations ultramodernes. « Ce qui fait d’elle la plus grande usine de fabrication de produits pharmaceutiques de la région Cemac », soutiennent les autorités gabonaises.
Sa capacité de production des comprimés est cependant moins importante que celle de l’usine lancée en 2018 à Douala au Cameroun qui produit 500 millions de comprimés et 480 millions de gélules par an. La nouvelle usine du Gabon est dotée d’une capacité de production d’un million de comprimés par jour (plus de 360 millions de comprimés par an), 200 000 gélules, 50 000 sirops et 20 000 pommades toutes les 8 heures.
Ces médicaments « conformes aux normes internationales » sont constitués d’antipaludiques, d’anti-inflammatoires, d’antidiabétiques et d’analgésiques destinés au marché local et sous-régional. Cette production « permettra de réduire les coûts de 30 à 40% » selon les autorités gabonaises.
Avant l’inauguration de cette unité, l’entreprise Santé Pharmaceutique SA produisait déjà des médicaments pour la consommation locale. Pendant la période de crise Covid-19, elle a produit et distribué 50 000 litres de gel hydro alcoolique sur le territoire gabonais afin de pallier à la pénurie mondiale.
Cette firme a déjà permis de créer 150 emplois dont 80% sont occupés par des Gabonais, les 20% restants étant essentiellement des scientifiques et des formateurs. Engagée dans la promotion de l’autonomisation de la femme gabonaise, elle offre prioritairement l’emploi aux femmes.
SG
A la tête de l’Ordre national des experts comptables (ONEC) du Gabon depuis 2019, Franck Sima Mba s’est fixé pour objectif d’œuvrer pour la relance des activités des PME et PMI du pays notamment dans un contexte de marasme économique aggravée par la crise sanitaire actuelle.
Pour relever ce défi, l’ancien Senior manager à PricewaterhouseCoopers Gabon a multiplié des initiatives visant l’accompagnement stratégique des PME et PMI.
Dans le registre de ses actions, l’on peut citer la rencontre avec la société de capital-investissement, Okoume Capital SA, et l’ONEC en 2019, visant à trouver des solutions au financement de ces entreprises du Gabon.