Comme annoncé par le gouvernement, il y a quelque temps, plusieurs chantiers d’infrastructures scolaires seront livrés le 17 novembre 2020, selon ministre délégué à l’Éducation nationale. Camélia Ntoutoume-Leclercq a effectué une visite sur ces chantiers le 13 novembre dans le Grand Libreville.
Il s’agit entre autres de 400 salles de classe, de deux complexes neufs. Il s’agit du Complexe scolaire d’Igoumié Carrière, composé d’une école primaire et d’un CES comprenant 23 salles de classe, et l’école primaire du PK 13 Bizango qui comprend 22 salles de classe, 1 salle multimédia, une bibliothèque, un laboratoire et un logement pour la direction.
À côté de ces chantiers, d’autres établissements scolaires et salles de classe réhabilités seront également livrés dans les mêmes délais. Ce qui devra, d’après le gouvernement, combler le déficit en infrastructures scolaires dans le pays en pleine période de rentrée scolaire.
« Nous avons reçu des instructions du chef de l’État Ali Bongo Ondimba de veiller à ce que le secteur éducatif fasse partie de secteurs prioritaires. Nous avons privilégié la question des flux, car la santé et la sécurité de nos enfants nous importent beaucoup. L’année 2020 a été une année difficile, mais tout est fait pour que les établissements soient opérationnels cette année », a expliqué Camélia Ntoutoume-Leclercq.
Pour limiter la propagation de la Covid-19, les effectifs dans les salles de classe au Gabon sont limités à 60 élèves pour cette rentrée scolaire 2020-2021.
SG
L’arrestation, suivie de l’incarcération de Patricia et Cathy, il y a quelques jours à Makokou, suite à une cérémonie de mariage coutumier largement partagée sur la toile, a suscité beaucoup d’indignations au sein de la population. Même si les images de leur union ont choqué plus d’un, leur arrestation a été une surprise, ce d’autant plus que l’homosexualité est dépénalisée au Gabon.
En effet, depuis le mois de juin 2020, le parlement gabonais a majoritairement voté pour le retrait de l’alinéa 5 de l’article 402 du Code pénal qui condamnait les relations sexuelles entre personnes du même sexe. Ainsi, l’adoption de cette loi donnait la liberté aux personnes de même sexe « d’aimer, librement, sans être condamné », avait déclaré la Première dame Sylvia Bongo Ondimba, à la suite de ce vote. Pour elle, le Parlement avait rétabli un droit humain fondamental.
C’est simple à comprendre d’après le maire de Makokou, Guy-Roger Ekazama. « La loi est claire : un mariage se fait entre deux personnes de sexes différents », explique-t-il. Et selon un avocat au barreau du Gabon, Patricia et Cathy, âgées de 47 et 26 ans, sont accusées d’« outrages aux bonnes mœurs » et sont, de ce fait, passibles de deux ans de prison et de 2 millions de FCFA d’amende.
Face à la controverse qu’ont suscitée les images montrant les deux femmes en train d’échanger un baiser et un anneau, elles ont tenu à justifier leur acte. Un désir d’adopter des enfants serait à l’origine de leur union. En fait, l’une des deux femmes étant stérile, elle a décidé d’adopter les enfants de sa compagne. « Raison pour laquelle elle a remis des cadeaux à la famille de sa compagne, dans le but d’avoir la bénédiction de celle-ci », soutient-on.
Cette histoire qui défraie la chronique a remis à l’ordre du jour la loi sur la dépénalisation de l’homosexualité. Une bonne partie de la population reste hostile à cette loi.
SG
Le pétrolier Total Gabon vient de publier ses performances au cours de l’exercice 2020 qui montrent un résultat net à -87 millions $ (environ une perte de 48,31 milliards de FCFA), contre un gain de 50 millions $ (environ 27,76 milliards de FCFA) en 2019.
Cette performance, en baisse de 174% entre les deux exercices, est principalement impactée, selon Total Gabon, par « la baisse des prix et de la production, par la charge exceptionnelle de dépréciation d’actifs (34 millions $ après impôt) et par la charge faisant suite au contrôle fiscal (28 millions $) ».
Néanmoins, indique la filiale gabonaise de Total, malgré un environnement défavorable, la Société a généré un flux de trésorerie d’exploitation de 112 M$ (62,19 milliards de FCFA) qui a permis de couvrir les investissements de l’exercice et le paiement du dividende versé en juin dernier.
Le conseil d’administration, constatant le niveau de résultat distribuable et confiant dans la solidité du bilan de la Société, notamment l’absence d’endettement, a décidé de proposer à l’Assemblée générale ordinaire des actionnaires, convoquée le 27 mai 2021, la distribution d’un dividende de 4,5 dollars par action, soit 20,3 millions $ (11,27 milliards de FCFA) pour l’ensemble des actionnaires. Ce dividende sera payable en euros (ou sa contre-valeur en francs CFA) sur la base du cours euro/dollar au jour de l’assemblée générale.
Total Gabon est détenu par le groupe Total à 58% (à travers sa filiale Elf Aquitaine qui détient 58,28% du capital de Total Gabon), par la République gabonaise pour 25% et d'autres actionnaires pour 17% (y compris la part correspondant aux actionnaires minoritaires d'Elf Aquitaine). L’entreprise est cotée à la bourse de Paris sur le marché Euronext Paris- compartiment A.
S.A.
A la lecture du rapport provisoire du groupe de travail sur la relance de l’économie post pandémie Covid-19, il en ressort que l’atteinte des objectifs est conditionnée par plusieurs réformes économiques sectorielles. Un accent particulier devrait être mis sur les secteurs pétrolier, minier, bois et agricole.
Le secteur pétrolier
Dans le cadre du secteur pétrolier, les réformes viseront à disposer d’un secteur pétrolier allégé, d’avoir une stratégie claire d’approvisionnement du pays en produits pétroliers, d’augmenter les capacités nationales de stockage et de réduire l’éparpillement des énergies et rechercher plus d’efficacité.
Le secteur minier
Il devrait bénéficier d’une diversification plus accrue. L’État gabonais envisage de reprendre le dialogue avec le groupe Eramet sur les réaménagements possibles de la convention minière, de résorber le problème d’énergie pour l’alimentation des usines minières du site d’Okondja, d’inviter la société de ciment Cimaf Gabon à concrétiser tous les engagements pris dans le cadre de son cahier de charge à compter du mois de juillet 2020, sinon il sera rétabli la libéralisation des importations de ciment et de clinker. Il est également envisagé une accélération de la réforme relative à la nouvelle règlementation de change qui constitue une source de gêne pour les investisseurs miniers.
Filière bois
Pour ce qui est de ce secteur, il est prévu une diversification des partenaires commerciaux et réduire l’exposition du pays au risque lié à la conjoncture internationale, dynamiser le marché intérieur (privilégier la production nationale dans le cadre de l’exécution de la commande publique, favoriser le recours au bois comme matériaux de construction y compris pour les écoles et les hôpitaux, etc.).
Il sera aussi question d’instaurer une mercuriale variable pour les exportations au lieu d’une seule valeur actuellement en dépit des différentes qualités exportées et ramener le taux de taxe unique pour la mise à la consommation locale des produits made in Nkok, créer de nouvelles zones économiques (Franceville, Lambaréné, Port-Gentil) et enfin accompagner la finalisation de la construction d’une usine de production de fertilisants par Gsez.
Agriculture
Dans le secteur agricole, l’on table sur accélération des réformes en cours (programme Graine, PDAR2, etc.), cela afin de constituer en urgence, un Fonds de développement agricole chargé de financer les opérateurs économiques pour les activités liées à l’installation, l’aménagement de parcelles, la production, la transformation et la vente des produits agricoles selon les modalités, spéculations et localisation arrêtées par le plan d’urgence agricole. Les autorités préconisent également d’appuyer l’installation d’une centaine aviculteurs ; d’installer un abattoir de porcs dans le but d’atteindre au moins une production annuelle de 20 000 tonnes, la relance de l’industrie sucrière (attribution de nouvelles surfaces cultivables à l’entreprise, entre autres.
Marcel Saint-clair Eyene
A la date de 12 novembre, la somme de 4 milliards de FCFA a été remboursée à plusieurs entreprises gabonaises par l’État au titre de la dette intérieure, a annoncé Jessye Ella Ekogha, le porte-parole et conseiller spécial du Président de la République, dans les colonnes du quotidien l’Union.
« Toutes les dettes de moins de 70 millions ont déjà été soldées pour un montant de 4 milliards de FCFA. En revanche, l’État ne paiera pas ce qu’il ne doit pas payer. N’en déplaise à certains, il ne se laissera pas voler », précise Jessye Ella Ekogha. Car, « l’objectif de l’État est de payer, en totalité et dans les meilleurs délais, ce qu’il doit effectivement payer », poursuit-il.
En effet, les autorités gabonaises ont décidé, depuis quelques mois, d’examiner la dette intérieure du pays et d’assurer le paiement des créances tangibles des entreprises. Pour ce faire, une taskforce présidentielle a été mise en place.
Grâce au travail de fourmis déjà effectué par cet organe en quelques mois seulement, environ 440 milliards FCFA de la dette intérieure, jugée fictive, ont déjà été annulés sur un montant de 650 milliards de FCFA audités.
Cette annulation a été décidée sur la base des différents manquements et anomalies relevés par l’équipe de la task force lors des vérifications de terrain et auprès des entreprises. « La taskforce ne s’est pas bornée à contrôler en droit la régularité de la procédure d’attribution des marchés publics, elle a vérifié dans les faits et sur le terrain la bonne exécution de ces marchés, c’est-à-dire le fait pour l’adjudicataire d’avoir fourni réellement ou non les produits ou les prestations sur lesquels il s’était engagé », explique le porte-parole.
Ce dernier précise que l’audit de la taskforce piloté par Noureddin Bongo Valentin, le coordinateur général des affaires présidentielles, est extrêmement rigoureux et sa crédibilité incontestable.
SG
Lancée le 5 novembre dernier, la première édition du Hackathon Pozi a connu son épilogue, ce vendredi 13 novembre 2020. Au cours de ce challenge organisé autour du thème « mon quartier, ma ville, Libreville », il était question pour les différents candidats de fournir une carte digitale de Libreville enrichie de l’ensemble des quartiers et des points de références que les Librevillois utilisent chaque jour pour s’orienter dans la capitale.
Au final, les participants ont démontré leur connaissance de la capitale gabonaise en délimitant plus de 300 zones ou quartiers du grand Libreville en utilisant l’outil de cartographie fourni par la start-up Pozi. À l’issue dudit Hackathon, trois participants ont réussi à renseigner plus de 300 zones et ont reçu les récompenses remises par les partenaires de l’événement.
Il s’agit notamment d’un chèque d’une valeur de 500 000 FCFA, trois bons de consommation de restaurant d’une valeur de 20 000 FCFA chacun, d’un accès gratuit à l’espace coworking de la Société d’incubation numérique du Gabon (Sing) pendant un mois, d’une séance de Tech clinic gratuite pour l’accompagnement de projet et d’un stage au sein d’un service de la Sing.
Jean Baptiste Kossivi remporte cette édition et est reparti avec le chèque de 500 000 FCFA. Il a été le participant ayant créé le plus grand nombre de zones (364) confirmant ainsi son rang de premier du classement tout au long de la compétition.
L’équipe Lead de Nzoghe Eric et Mezui Kelly arrive à la deuxième place du classement. Elle remporte l’accès gratuit à l’espace coworking de la Sing pendant un mois et une séance gratuite de Tech Clinic pour l’accompagnement de projet. La troisième place est revenue à Mve Giovanni, qui remporte également le stage offert par la Sing ainsi que deux bons de consommation Yoboresto.
La start up Pozi a également souhaité récompenser la seule femme de la compétition. Ainsi, Mlle Bounguebe s’est vue honorée pour sa bonne participation. Elle a obtenu un bon de consommation Yoboresto.
Marcel Saint-clair Eyene
Le gouvernement rwandais vient de renouveler sa confiance au Gabonais Liban Soleman Abdi. Alors qu’il siège déjà au sein du conseil d’administration du Rwanda Development Board, le gabonais a été nommé le 12 novembre comme membre du conseil d’administration du Rwanda Finance Limited, l’agence gouvernementale chargée du développement et de la promotion du Kigali International Financial Centre.
Cette société vient d’être créée pour promouvoir et développer le Rwanda en tant que centre commercial et financier d’excellence en favorisant le commerce et les investissements transfrontaliers. Elle est présidée par le banquier franco-ivoirien Tidjane Thiam.
La nomination de Liban Soleman Abdi est une reconnaissance des compétences du Gabonais qui s’est illustré pendant plusieurs années dans la gestion de plusieurs entreprises et projets dans son pays notamment. Diplômé en finances de la George Mason University aux États-Unis, cet ancien chef de cabinet d’Ali Bongo Ondimba (2011-2016) a piloté le Plan stratégique Gabon émergent puis l’Agence nationale de promotion des investissements.
Âgé de 36 ans, Liban Soleman Abdi a été nommé au même titre que le Camerounais Diko Jacob Mukete et les Rwandais Louise Kanyonga, Alice Ntamitondero, Umulinga Karangwa, et Julien Kavaruganda.
SG
Pour Ali Bongo Ondimba, la pandémie de coronavirus, qui sévit actuellement dans le monde, apporte un certain nombre d’opportunités, comme cela est le cas pour toutes les crises. Le président gabonais l’a fait savoir dans son intervention le 12 novembre 2020 lors du Forum de Paris sur la Paix qui se déroule en visioconférence.
« Si collectivement, nous tirons toutes les conséquences de cette pandémie de la Covid-19, alors nous en ressortirons grandis. Et nous bâtirons ensemble ce qui doit être notre premier objectif à tous : les conditions d’une paix durable et universelle pour les générations à venir », a-t-il fait savoir au cours de cet évènement qui a regroupé plusieurs autres chefs d’État.
Dans le détail, le président gabonais estime que la pandémie est venue rappeler l’importance qu’il y a à mettre un accent sur la santé publique. Premier des biens précieux de l’humanité, elle mérite de recevoir « une solidarité plus forte ». Il a aussi mis en avant l’urgence de développer un modèle économique respectueux de l’environnement.
« Les ravages causés par la déforestation sur la biodiversité et le climat mettent à mal notre planète et l’avenir des générations futures. Au Gabon, l’un des deux poumons verts de la planète, nous en avons tiré toutes les conséquences pour rendre l’exploitation de notre bois durable », fait savoir le président Bongo.
Le Gabon est l’un des pays qui a le mieux résisté aux conséquences sanitaires du Coronavirus. Depuis le début de la pandémie, 9048 cas ont été détectés selon des statistiques publiées le 11 novembre par le comité de pilotage du plan de veille et riposte contre la pandémie. 8922 guérisons ont été signalées soit un taux de 98,6%. L’on déplore néanmoins 57 décès.
Sur le plan économique, le pays subit des conséquences aussi importantes que dans plusieurs autres en Afrique. Pour contenir la propagation du virus, des mesures de confinement ont été prises dès le départ et sont en train d’être progressivement levées. Le coût pour le budget a toutefois été conséquent, selon des données publiées par le Fonds Monétaire Internationale.
Idriss Linge
Malgré la vente de plusieurs de ses actifs au Gabon, le français Total ne compte pas pour autant quitter le pays. Nicolas Terraz et Emmanuel Chapon, respectivement président du conseil d’administration et directeur général du pétrolier français au Gabon en ont donné l’assurance ce 12 novembre à l’issue d’une rencontre avec le ministre du Pétrole, Vincent de Paul Massassa.
« Le départ du Gabon n’est pas du tout à l’ordre du jour et je peux vous le dire clairement. Nous avons une opération en cours, il s’agit du transfert à une autre société des activités dont nous ne sommes pas opérateurs », a expliqué Nicolas Terraz qui est par ailleurs directeur Afrique exploration et production de Total.
Selon les responsables de Total, la cession d’actifs, comme ceux vendus à Perenco Oil & Gas Gabon sur le terminal du Cap Lopez à Port-Gentil, a été effectuée dans une « logique industrielle ». Cette opération a été réalisée entre les deux entreprises dans le but de donner un avenir au terminal, apprend-on. Il s’agit, au vu du niveau de production de la société (20 000 barils/jour), « d’agréger d’autres volumes sur ce terminal pour augmenter son utilisation et le rendre économiquement plus robuste et donc viable sur le long terme », a expliqué le PCA.
Les dirigeants de Total Gabon rassurent également qu’ils souhaitent privilégier le dialogue avec le personnel du terminal du Cap Lopez pendant tout le processus. « Cela a été fait déjà dans le passé de manière réussie. Donc, la qualité de l’accompagnement social et la manière dont on fera sur le plan social sont quelque chose d’important que je regarde avec beaucoup d’attention », a précisé le PCA.
C’est au mois de juillet dernier que Total Gabon a annoncé avoir cédé ses participations dans sept champs matures en mer, ainsi que ses intérêts et le rôle d’opérateur dans le terminal pétrolier du Cap Lopez, pour un montant compris entre 290 et 350 millions de dollars (161,6 et 195,1 milliards de FCFA).
Le pétrolier français est présent au Gabon depuis plus de 80 ans dans le domaine de l’exploration-production, et le pays selon le ministre du Pétrole qui souhaite « voir Total poursuivre ses investissements au Gabon se réjouit de l’engagement des dirigeants de cette société ».
SG
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Directeur général de Assinco, la filiale à 60% de BGFI holding corporation, Stephen Moussirou est le chef d’orchestre de cette compagnie d’assurance qu’il dirige depuis plusieurs années déjà.
Sous son impulsion, la société d’assurance a réussi à se positionner comme le leader du marché de l’IARD (incendie, accidents, risques divers et transport) et de l’assurance-crédit au Gabon.
A fin juin 2020, cette compagnie créée en 1997 a enregistré un chiffre d’affaires de 13,5 milliards de FCFA, selon les données de la Fédération gabonaise des sociétés d’assurances (Fegasa). Un résultat qui conforte sa place de leader de l’IARD au Gabon.