Le Nouveau Gabon

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Directeur général de la Douane gabonaise et des droits indirects depuis le 2 octobre 2020, Boris Admina Atchoughou a déjà pris ses marques au sein de l’administration douanière. Un secteur qui contribue à hauteur de 20% au PIB de l’Etat.

Le douanier est décidé à redorer le blason de cette administration et à mettre fin à la fraude et la corruption qui ternissent son image et font perdre à l’Etat des milliards chaque année.
«Plusieurs entreprises bénéficient de passe-droits. Ce qui constitue des milliards de manque à gagner. Pour l’Etat nous avons désormais en notre possession des informations précises et circonstanciées», dénonce-t-il.
« Désormais aucun écart de conduite ne sera accepté en ce sens que les recettes publiques devront être optimisées. Nous mettrons à la disposition du Trésor Public toutes les ressources nécessaires y compris les poches de recettes qui sont dissimulées. Les sanctions vont tomber. C’est un changement radical d’époque », prévient-il.

Boris Atchougou Admina devra également redonner confiance aux opérateurs économiques en mettant à leur disposition des régimes fiscaux spécifiques notamment dans un contexte où les entreprises sont durement affectées par la Covid-19.

Anne Nkene Biyo’o est depuis juillet 2020 l’administratrice générale de l’Autorité administrative de la zone économique spéciale (ZES) de Nkok.
Déterminée à relever le défi de l’attractivité des investissements, elle ne cesse de multiplier des rencontres avec de potentiels investisseurs. Même la pandémie de la Covid-19 n’a pas freiné les ardeurs de cette Gabonaise qui est dans l’aventure de Nkok depuis sa création. Trouver des investisseurs est un véritable challenge pour celle qui a reçu pour missions, d’augmenter le nombre d’entreprises au sein de la ZES, de collecter des données économiques des opérateurs, d’améliorer la célérité dans le traitement des requêtes, etc. Ce, dans la continuité de son prédécesseur Igord Nyambie Simard.
Anne Nkene Biyo’o dispose à cet effet de toute l’expertise nécessaire pour relever ce défis surtout dans un environnement qu’elle connait très bien pour avoir occupé pendant plus de six ans la fonction d’administrateur général adjoint de l’Autorité administrative de la ZES de Nkok.
Située dans le département du Komo-Mondah, à 27 km de Libreville, la zone économique spéciale de Nkok ambitionne de faire du Gabon un véritable pôle industriel en Afrique centrale, sur le continent et dans le monde.

Un hôpital de campagne en soins intensifs mobile a été réceptionné le 6 novembre 2020, par le ministre de la Santé, le Dr Guy Patrick Obiang Ndong, et son collègue en charge de la Défense nationale, Mickaël Moussa Adamo.

La capacité de cet hôpital de campagne mobile est de 15 lits et d’un plateau technique de dernière génération. En termes d’avantages, outre sa mobilité, il est transportable et praticable sur tous les terrains.

Selon les membres du gouvernement, « il vient ainsi renforcer la capacité de prise en charge des patients atteints de la Covid-19, qui nécessiteront des soins de réanimation en cas de saturation de nos structures sanitaires aussi bien de Libreville que de l’intérieur du pays ».

« À travers l’acquisition de cet hôpital, c’est la matérialisation de la promesse du chef de l’État pour la protection de la population », a déclaré le Dr Guy Patrick Obiang Ndong. Ali Bongo avait promis de ne ménager aucun effort pour la mobilisation des ressources nécessaires, afin de renforcer le plateau technique dans le cadre de la lutte contre la Covid-19.

Cet hôpital s’inscrit dans le cadre de la seconde phase du Projet d’appui au secteur santé (PASS II), relative à la riposte contre la Covid-19. Il est financé par un emprunt du gouvernement à l’Agence française de développement (AFD), qui consacre 5% de son montant à la riposte contre cette pandémie.

Marcel Saint-clair Eyene

La directrice-pays de la Banque mondiale (BM), Alice Ouédraogo et le représentant résident de la Banque africaine de développement (BAD), Robert Masumbuko, ont passé, ce 10 novembre, en revue, les différents projets soutenus par leurs institutions au Gabon. C’était à l’occasion d’une séance de travail avec le Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda.

Au terme de cet examen, les deux partenaires bilatéraux du pays ont affiché leur satisfaction tout en souhaitant l’accélération de la mise en œuvre de ces projets. Au regard des besoins criards en infrastructures sociales, Rose Christiane Ossouka Raponda « a donné son quitus pour l’aboutissement de ces différents projets. Avant d’instruire l’ensemble des parties à aller plus vite pour le bénéfice des populations ».

Au Gabon, le portefeuille projet de la Banque mondiale est estimé à plus de 445 milliards de FCFA. Selon son directeur-pays, 40% de ce montant a été décaissé et injecté dans la réalisation de plusieurs projets dans des secteurs tels que les nouvelles technologies, les infrastructures locales, l’eau et l’électricité, l’environnement, l’employabilité et les statistiques.

La BAD, quant à elle, annonce des interventions pour un montant de 300 milliards de FCFA, consacrés à la réalisation des différents projets liés aux routes, à l’agriculture, aux forêts, à l’emploi des jeunes... Le total des engagements en cours s’élève à environ 536 milliards de francs CFA et comprend 15 opérations réparties, dans les secteurs de la gouvernance (57%), de l’agriculture (14%), de l’eau et de l’assainissement (14%), de la politique sociale (10%) et du transport (5%). La BAD indique avoir approuvé 57 opérations dans le pays depuis 1976, pour un montant cumulé de plus de 1 365 milliards de FCFA.

Marcel Saint-clair Eyene

Plus de 300 ex-agents de plusieurs sociétés gabonaises sont passés à la caisse. D’après des informations du Trésor public, ces ex-employés de l’Agence nationale de gestion et d’exploitation des infrastructures sportives et culturelles (Anageisc), de l’Agence gabonaise de presse (AGP), de l’Agence nationale des grands travaux (ANGT), de l’Office gabonais de production de viande (Ogaprov), et d’Africa N°1 ont perçu un peu plus de trois milliards de FCFA pour le règlement de leurs droits sociaux.

« Malgré les difficultés de trésorerie de l’État dues à la double crise du pétrole et du coronavirus, le président de la République, Ali Bongo Ondimba, a mis un point d’honneur à soulager les familles gabonaises qui traversent des moments difficiles. Tout sera mis en place pour régulariser la situation d’autres compatriotes dans le cadre de l’exécution de plans sociaux, qui n’avaient jusque-là pas connu de dénouement heureux. Ali Bongo Ondimba ayant pris l’engagement d’œuvrer pour le bien-être des Gabonais », explique le Trésor public.

Le gouvernement avait déjà décaissé en juin dernier la somme de 1,2 milliard FCFA pour les ex-agents de la Commission nationale de l’organisation et de gestion des événements et manifestations à caractère national et international (Cnogemcni). Ce qui fait un total de plus 4 milliards versés par l’Etat en quelques mois.

Toutes les personnes qui sont passées à la caisse sont des Gabonais qui avaient perdu leur emploi à la suite de la suppression de certaines agences ou à la fermeture de certaines de ces entités. C’est donc un ouf de soulagement pour ceux qui sont à plusieurs reprises montés au créneau pour revendiquer leurs droits.

À noter que les ex-agents de l’AGP attentent le paiement de leurs droits légaux depuis 3 ans, ceux d’Africa N°1 depuis plusieurs années (le média étant à l’arrêt depuis 2018). L’ANGT pour sa part a été dissoute lors du conseil des ministres du 2 octobre après seulement 4 ans d’activité. Et l’Anageisc n’est plus en activité depuis 2018.

Sandrine Gaingne

Au cours d’une rencontre le 10 novembre 2020 avec les établissements bancaires, réunis au sein de l’Association professionnelle des établissements de crédits (APEC), le ministre de l’Économie, Jean-Marie Ogandaga, et son collègue du Budget, Sosthène Ossoungou Ndibangoye, ont réaffirmé la volonté de l’État à examiner, dans le cadre d’une coopération étroite, les difficultés rencontrées par le secteur bancaire qui est, tout comme les autres secteurs d’activité, affecté par la Covid-19.

Selon les données de la direction générale de l’Économie et de la politique fiscale, à cause notamment de l’impact négatif de la Covid-19 sur l’activité économique nationale, les ressources à terme du secteur bancaire, essentiellement constituées des comptes à terme et des comptes de dépôts à régime spécial (bons de caisse), ont baissé de 8% au premier semestre 2020. Ces ressources se sont établies à 552,1 milliards de FCFA à fin juin 2020 contre 600 milliards un an plus tôt.

Les deux membres du gouvernement ont néanmoins sollicité à nouveau l’appui des banques pour le financement de l’économie gabonaise touchée par la crise sanitaire actuelle. À noter que l’APEC contribue aux côtés de l’État, à assurer la viabilité et la bonne santé du marché financier dans la sous-région.

 « Malgré les différentes difficultés que nous rencontrons depuis bientôt un an en raison de la pandémie de la Covid-19, nous avons tenu à rassurer les principaux animateurs de notre économie sur notre détermination à tout mettre en œuvre pour une reprise de l’activité économique », a par ailleurs indiqué le ministre en charge de l’Économie.

SG

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Le Trésor public gabonais a intégralement réglé le 9 novembre les droits des anciens agents de l’Agence nationale de gestion et d’exploitation des infrastructures sportives et culturelles (Anageisc), a annoncé ce 10 novembre le ministre des Sports Franck Nguema. Soit un montant total de 1,76 milliard de FCFA qui comprend 1,5 milliard de FCFA pour les droits sociaux et 262 millions FCFA pour les arriérés de salaires.

Avec ce paiement, les dossiers de la Commission nationale d’organisation et de gestion des évènements et manifestations à caractère national et international (Cnogemcni) et de l’Anageisc sont bouclés, selon le ministre des Sports. « La clôture de la liquidation sociale de l’Anageisc (1,762 milliard FCFA) ce mois de novembre 2020, vient s’ajouter à celle de la Cnogemcni (1,222 milliard FCFA) réalisée en mars 2020, soit 17 mois après mon arrivée au ministère chargé des Sports en juin 2019. C’est 2,984 milliards de FCFA dégagés par le Trésor public pour les 2 plans sociaux des agences supprimées liées au département en charge des Sports », explique Franck Nguema.

« Je remercie très respectueusement le Président Ali Bongo Ondimba qui n’a eu de cesse de soutenir ce processus social, en vue de l’amélioration des conditions de vie des Gabonais en cette période économiquement difficile suite à l’impact néfaste de la pandémie de la Covid-19 », poursuit le membre du gouvernement.

Le collectif des anciens agents de l’Anageisc a été reçu ce 10 novembre 2020 par le ministre des Sports Franck Nguema, au sujet du règlement de ces droits légaux. L’Anageisc a été dissout en 2018 par le gouvernement en conseil des ministres.

SG

Le président de la République Ali Bongo Ondimba a inauguré ce 10 novembre deux nouvelles usines spécialisées dans la santé pharmaceutique et dans la transformation du bois, installées dans la Zone économique à régime privilégié (Zerp) de Nkok.

La première usine, portée par Santé pharmaceutique SA, va produire des médicaments génériques. Selon le chef de l’État, ces médicaments de 30 à 40% moins chers « permettront aux Gabonais de mieux se faire soigner et à moindre coût ». À en croire la même source, c’est la toute première usine de ce type implantée au Gabon. Elle a déjà permis de créer 150 emplois à haute-qualification. Sa production sera également commercialisée sur le marché sous-régional, permettant au pays d’augmenter ses exportations.

La deuxième usine est spécialisée dans le déroulage, la fabrication de contreplaqués, le sciage et le tranchage. Un investissement de 3 milliards de FCFA qui « participe de la stratégie du Gabon de faire de l’exploitation durable et raisonnée du bois et de sa transformation locale toujours plus poussée (jusqu’à trois en l’espèce) l’un des fers de lance de son économie », soutient Ali Bongo. À la clé, ce sont déjà 242 emplois qui ont été créés pour des Gabonais. 

« Ces deux usines, qui évoluent dans des secteurs différents et sont le fruit d’investissements directs étrangers (IDE), illustrent l’attractivité de plus en plus forte du Gabon aux yeux des investisseurs, mais aussi notre détermination à accélérer la diversification de notre économie », explique le président de la République. Objectif : accroître la part de l’industrie dans le PIB afin de créer toujours plus d’emplois qualifiés pour les Gabonais.  

Ces deux nouvelles usines arrivent à point nommé dans un contexte où les autorités gabonaises multiplient des stratégies pour la relance de l’économie touchée par la crise de la Covid-19. Opérationnelle depuis 2015, la Zerp de Nkok compte aujourd’hui 96 entreprises en activité, 143 investisseurs et 4500 emplois créés.

SG

L’ambassadeur de la Corée du Sud au Gabon, Chang Soo Ryu, a été reçu en audience ce 10 novembre par le Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda. Les deux personnalités se sont entretenues sur les possibilités de renforcement des liens de coopération existant entre les deux États. Il a notamment été question de nouvelles opportunités d’investissements coréens au Gabon.

À l’occasion, le diplomate coréen a réaffirmé l’intérêt de son pays pour les secteurs de la transformation du bois, du gaz et du pétrole. Trois secteurs où le Gabon dispose de nombreuses ressources naturelles et dans lesquels ce pays d’Asie est déjà actif.

Au cours de l’année 2019, la Corée du Sud a figuré parmi les principales destinations du pétrole gabonais. Selon les chiffres de la douane, près de 8% de la production pétrolière du Gabon (10,9 millions de tonnes) a été importée par ce pays d’Asie. En plus du pétrole brut, la Corée du Sud importe du Gabon de l’Okoumé et des bois divers, ainsi que du ferro-manganèse.

Le Gabon pour sa part importe des véhicules automobiles, des semi-conducteurs, et des produits électroniques et électroménagers de la Corée du Sud. La coopération bilatérale entre les deux pays a été établie le 1er octobre 1962. 

SG

L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation, l’agriculture (FAO), la Commission économique du bétail de la viande et des ressources halieutiques (Cebevirah) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) vont appuyer le gouvernement gabonais à élaborer un plan d’action intégré pour le contrôle de la rage.

L’approche collaborative a été définie le 3 novembre dernier, lors d’un atelier auquel prenaient part, le coordonnateur du bureau sous régional de la FAO, Helder Muteia, le secrétaire exécutif de la Cebevirah, Pedro Bayeme Bayeme Ayengono, le représentant l’Organisation mondiale de la santé (OMS) au Gabon, Karim Tounkara et le ministre de l’Agriculture, de l’Élevage, de la Pêche et de l’Alimentation, Biendi Maganga Moussavou.

Cet atelier s’inscrivait dans le cadre de la mise en œuvre du projet de coopération technique intitulé : « Contrôle durable de la rage humaine transmise par les chiens en Afrique centrale ». Lequel projet a pour but de permettre aux pays de la sous-région dont le Gabon, d’être en phase avec l’objectif stratégique « zéro mort humaine due à la rage transmise par les chiens à l’horizon 2030 ».

Selon le ministre Biendi Maganga Moussavou, la lutte contre la rage au Gabon repose sur l’approche : « Une seule santé ». Elle met l’accent sur les interactions entre les animaux, les êtres humains et leurs environnements et encourage la concertation entre les différents secteurs afin d’assurer la santé publique et environnementale, en réduisant les risques de maladies.

Dans ce cadre, il a suggéré aux participants à proposer des pistes de réflexion dans l’évaluation de la population canine au Gabon avec notamment la formulation des stratégies à l’endroit des chiens clairement identifiés et les chiens errants résultant d’un abandon.

Il est à noter que le Gabon enregistre encore des cas de rage. On parle de six cas enregistrés ayant abouti à cinq décès, au cours des trois dernières années. Selon l’OMS, la rage cause 60 000 victimes par an dans le monde, soit environ une personne toutes les dix minutes. Dans plus 99% des cas, elle est transmise à l’être humain, par des chiens domestiques, par morsure, par griffure ou par simple léchage de la peau lésée : les enfants de moins de 15 ans sont particulièrement exposées.

Marcel Saint-clair Eyene

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