Récemment nommé directeur général de GSEZ Airport, et d’Arise IIP&IS, Igor Simard devient la tour de contrôle du conglomérat singapourien au Gabon. Dans le cadre de cet exercice, il devient le point focal du Britannique Andrew Dawes, PDG d’Arise Ports & Logistic (P&L), pour le Gabon.
L’ancien conseiller du président de la République, Igor Simard a auparavant assuré la gestion, la redynamisation des services douaniers et la restructuration des finances du guichet unique de l’autorité administrative de Nkok, en qualité d’Administrateur général.
Sa nomination procède de la volonté des sociétés Arise et Olam de promouvoir les talents nationaux à des postes de « top management ». Elle matérialise également les promesses de « gabonisation » des postes clés de la société. Cela, afin de favoriser la création d’écosystèmes industriels aux côtés de ses partenaires locaux et des gouvernements hôtes.
Faut-il le rappeler, le duo Arise et Olam constitue le second plus grand employeur privé, après l’Etat gabonais, avec près de 17 000 postes de travail. Tandis que les investissements s’élèvent aujourd’hui à près de 1500 milliards de FCFA. Ils se concentrent sur l’agriculture, l’agro-industrie, les transports, l’industrie du bois et les infrastructures.
La note de conjoncture semestrielle du secteur des télécommunications affiche un net recul des performances, au cours des six premiers mois de l’année. Selon la Direction générale de l’économie et de la politique fiscale (DGEPF), les résultats consolidés du secteur ont été négatifs au cours de la période sous revue.
En effet, indique le document, le nombre d’abonnés au téléphone a baissé de 7,7% à 2,8 millions de personnes. Quant au nombre d’abonnés internet mobile, il a suivi la même tendance, avec un repli de 7,4% à 1,89 million de personnes, comparativement au premier semestre 2019.
Sur le plan commercial, le chiffre d’affaires a également fléchi de 4,5% à 104 milliards FCFA, plombé par les résultats de la téléphonie mobile. En glissement trimestriel en 2020, le chiffre d’affaires de la téléphonie mobile a perdu 4,9%, passant de 39 milliards à 37 milliards FCFA, entre le premier et le deuxième trimestre.
Selon la DGEPF, cette situation résulte, à la fois, du repli du nombre d’abonnés au mobile et de la baisse continue du coût de communication consécutive aux nombreuses opérations promotionnelles.
Marcel Saint-clair Eyene
Le secteur bancaire gabonais affiche une tendance contrastée en matière d’opérations avec la clientèle, au premier semestre 2020.
Si les ressources collectées par le secteur sont en hausse de 3,8% à 2 143,1 milliards FCFA, au premier semestre 2020, tel n’est pas le cas pour les crédits distribués aux clients. En effet, ces opérations observent un recul de 6,3% à 1 462,1 milliards FCFA, contre 1 560,3 milliards FCFA, un an auparavant. Ce recul s’est traduit par la baisse des crédits accordés au secteur privé et aux non-résidents.
Seuls les crédits accordés aux entités publiques ont observé une légère progression de 0,8%, tandis que ceux en faveur du secteur privé ont régressé de 7,5% à 986,6 milliards FCFA, malgré les mesures d’accompagnement prises par l’Etat afin de soutenir le secteur privé, dans un contexte de confinement du « Grand Libreville ». Ils ont en effet représenté 67,5% du total des crédits.
S’agissant des crédits octroyés aux non-résidents, en glissement annuel, ils sont en déclin de 52,3% à 20,5 milliards FCFA en juin 2020. Cette situation est consécutive à la fermeture des frontières et au ralentissement de l’activité économique mondiale.
Dans le même temps, les crédits consentis aux entreprises publiques ont représenté seulement 0,9% du total des crédits bruts. Soit une diminution de 3,7%, pour se situer à 13,1 milliards FCFA. Seul le crédit-bail sort de ce registre sombre, avec une hausse des opérations dont l’encours s’élève à 16,8 milliards FCFA sur la période d’analyse.
Marcel Saint-clair Eyene
La production de manganèse au Gabon est en hausse à fin septembre 2020, selon le dernier rapport du groupe minier français Eramet, maison mère de la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog).
D’après le groupe, la production de ce minerai au Gabon a atteint un rythme de plus de 6 millions de tonnes par an au 3e trimestre 2020 et les volumes de minerai vendus sont en hausse de près de 65 % à 1,5 million de tonnes (3,9 Mt en cumul à fin septembre).
« Chez Comilog, nous avons ainsi, grâce au travail de nos équipes, augmenté de 15 % à 1,5 million de tonnes (4,3 Mt en cumul à fin septembre) la production de minerai de manganèse et contribué à la hausse de + 65 % des volumes de minerai vendus par rapport à 2019 », affirme l'entreprise.
Ces résultats traduisent les nouveaux progrès opérationnels réalisés malgré le contexte de crise mondiale, au niveau de la mine comme des moyens logistiques, avec la contribution de la Setrag, entreprise pour le transport ferroviaire du minerai.
Une bonne performance qui a impacté très positivement les résultats enregistrés par cette entreprise française au cours de cette période.
« Nous avons réalisé un trimestre remarquable en termes de production minière, dans un contexte économique qui demeure très volatil. Nos activités minières poursuivent avec succès leur dynamique de croissance, en particulier au Gabon », a reconnu Christel Bories, président-directeur général du groupe Eramet.
Compte tenu de cette bonne performance à fin septembre, et avec la mise en œuvre du programme de croissance modulaire et optimisée du minerai de manganèse, l’objectif 2020 est de nouveau rehaussé à 5,8 Mt de volumes produits (soit 22 % par rapport à 2019).
L’ouverture du nouveau plateau d’Okouma au cours de ce mois et sa mise en production, selon une approche modulaire et flexible, devraient également permettre une montée progressive de la production visant une capacité de 7 millions de tonnes de minerai de manganèse, d’ici 2022.
Sandrine Gaingne
Lire aussi:
Pour lutter contre les effectifs pléthoriques dans les établissements scolaires publics, les inscriptions de nouveaux élèves pour le compte de l’année scolaire 2020-2021 (qui démarre dans quelques jours) ont été suspendues.
Dans plusieurs établissements, des notes d'information ont été affichées par la direction, précisant « que les inscriptions des élèves en provenance des autres établissements ne sont pas acceptées, sauf autorisation dûment visée par le ministre de l’Education nationale ».
En dehors des établissements publics, certains privés n’acceptent pas de nouveaux élèves non plus et « pas la peine d’insister ».
Une situation plutôt complexe quand on sait que le nombre d’élèves par salle de classe est limité à 60, selon une décision du gouvernement. Une décision qui a pour but de résoudre la question des effectifs pléthoriques dans les salles de classe dans ce contexte pandémique.
Et donc, « dans une classe dans laquelle on avait avant la Covid-19 entre 100 et 150 élèves, on n’admettra plus que 60. Et le reste des élèves ira où ? Quel est le sort qui leur est réservé ? Vont-ils aller à l’école cette année ? Je suis vraiment inquiet parce que mes enfants ne sont même pas encore inscrits », s’inquiète un parent d’élève.
Ce parent comme plusieurs autres espèrent que les salles de classe construites par l’Agence française de développement (AFD) vont permettre de relancer les inscriptions dans ces établissements et donner la possibilité à « tous nos enfants d’aller à l’école, cette année, dans les écoles sollicitées. Il faut absolument que le gouvernement trouve une solution rapide à ce problème. Il ne faut pas que l’avenir de nos enfants soit sacrifié », soutient un autre parent d’élève.
L’AFD prévoit en effet de livrer pour cette rentrée scolaire, environ 90 salles de classe sur les 500 prévues dans le cadre du Projet d’investissement dans le secteur de l’éducation (Pise). Un projet financé à hauteur de 101 milliards FCFA.
SG
Lire aussi:
Le projet de Loi de finances 2021 est désormais sur la table des députés gabonais pour examen. Il a été présenté aux membres du parlement par les ministres en charge de l’Economie et du Budget et il leur revient dès lors d’examiner le budget qui sera adopté pour l’exercice prochain.
Pour le compte de l’année 2021, l’enveloppe budgétaire proposée par le gouvernement gabonais s’élève à 2681,5 milliards FCFA contre 3047,1 milliards FCFA en 2020. Il sera largement consacré à la relance de l’activité économique et de l’emploi, dans un contexte dominé par la crise sanitaire de la Covid-19.
Selon les ministres Jean Marie Ogandaga et Sosthène Ossoungou Ndibangoye, le projet de budget 2021 s’appuie sur une prévision de croissance de 2,6 % ainsi que la réduction du déficit budgétaire par l’optimisation de la mobilisation des recettes intérieures.
Ce projet vise également la reconstruction des avoirs extérieurs, la consolidation du dispositif de sécurité et de défense, le renforcement des infrastructures de base dans les secteurs des Transports, de l’énergie, de l’eau de l’éducation et de la santé pour améliorer les conditions de vie des populations.
Après examen, le projet de Loi de finances 2021 sera adopté par le parlement gabonais.
SG
Résoudre le sempiternel problème de déficit en matière de logement. C’est l’une des missions sinon, la principale qui incombe à Hermann Kamonomono. Il s’agit pour lui, de favoriser un accès à la propriété foncière au plus grand nombre de Gabonais. Une action qui s’inscrit dans les missions de la Société nationale immobilière (SNI), en charge de la mise en œuvre de la politique gouvernementale en matière de logement.
Chantre l’accession à la propriété foncière, la SNI, qui se veut être une entreprise citoyenne, entend offrir l’opportunité aux Gabonais d’acquérir facilement un logement. Elle est également devenue au fil du temps, l’unique bras séculier de l’Etat en matière de politique du logement. Une ambition matérialisée par de nombreux projets qui, malgré la crise conjoncturelle que traverse le pays, tendent à se concrétiser peu à peu avec la détermination de sa direction générale.
Avec plus de 6000 logements construits depuis sa création, la société anonyme d’intérêt national s’est érigée en pilier de la mise en œuvre de la politique nationale du logement mais surtout de l’accès à la propriété foncière. Une mission matérialisée ces dernières années par le lancement de l’opération « Un titre foncier. Une garantie » avec pour objectif, la régularisation foncière de près de 1400 citoyens occupant illégalement certaines parcelles identifiées dans des sections de la province de l’Estuaire.
Reçu ce mercredi 28 octobre 2020, par le président de la République Ali Bongo Ondimba, le ministre des Affaires étrangères du Royaume d'Arabie Saoudite, Faisal bin Farhan bin Abdullah, a réaffirmé la volonté de son pays de renforcer ses relations de coopération avec le Gabon. Notamment en ce qui concerne les investissements.
Dans cette optique, « nous allons signer les accords de promotion et de protection des investissements au Gabon afin de protéger les investisseurs saoudiens qui viendront dans ce pays frère », a indiqué Faisal bin Farhan bin Abdullah, face à la presse.
Ces accords garantissent notamment certaines normes de traitement au profit des investisseurs étrangers, dans un contexte où le Gabon mise sur la diversification de son économie pour son développement. Les deux pays travaillent également pour attirer plus d’investisseurs saoudiens au Gabon.
Aussi, « au cours de cette audience, le président de la République m’a montré toute sa volonté de poursuivre et raffermir cette coopération. Et de notre côté, le roi est prêt à soutenir le Gabon dans tous les domaines de coopération », a-t-il poursuivi.
Les deux pays espèrent ainsi renforcer leur relation « riche et solide ». Une coopération qui date de plusieurs années dans les secteurs économique, politique et social.
SG
Le gouvernement gabonais et l’Union européenne (UE) dynamisent le projet « Cap sur l’autonomisation des jeunes ». En collaboration avec JA Gabon, chargée de la mise en œuvre dudit projet, ces institutions organisent une journée porte ouverte à Libreville, Lambaréné, Mouila et Tchibanga, pour lancer des inscriptions aux formations qui débuteront, mi-novembre 2020, en direction des bénéficiaires dans les villes concernées.
Au cours de cette journée, les différents programmes prévus au sein de chaque incubateur seront présentés. Sur place, les potentiels bénéficiaires - jeunes déscolarisés de 16 à 35 ans - pourront également se préinscrire. Certifiantes et diplômantes, ces formations ciblent les jeunes déscolarisés, dans le but de leur offrir une formation professionnelle. Cela, afin de répondre aux objectifs de création d’emplois décents et durables et de diversification de l’économie du pays.
Les secteurs concernés concernent l’agriculture, la pêche et la pisciculture, le design industriel, la transformation d’objets en bois, la distribution de produits pétroliers.
A Libreville, les équipes de JA Gabon se déploieront au Centre de formation et de perfectionnement professionnel, Basile Ondimba. La formation sera axée sur le service et la commercialisation de produits pétroliers, le niveau éducatif minimum requis étant celui de la classe de troisième. A Lambaréné, à la Fondation Rose Francine Rogombé, les cours dispensés porteront sur la pêche et la pisciculture. Ils concerneront les candidats ayant un niveau minimum de CM2.
A Mouila, au lycée technique Nyonda Makita, les candidats seront outillés sur le secteur agricole, pour un niveau minimum de CM2. Enfin, à Tchibanga, c’est le lycée technique Alexandre Biangue qui servira de cadre à la formation en pisciculture et en agriculture, mais à condition d’avoir un niveau minimum de CM2.
Pour rappel, le projet « Cap sur l’autonomisation des jeunes au Gabon » a été lancé le 27 novembre 2019 par le gouvernement gabonais et la représentation de l’UE dans le pays. Cette convention devrait permettre à 16 000 jeunes gabonais d’accéder à des formations de qualité, et ainsi de développer l’emploi et l’auto-emploi, grâce à la mise en place d’un réseau d’incubateurs à l’échelle nationale. En vue de la mise en œuvre des mécanismes dudit projet, les deux parties ont récemment paraphé une subvention à hauteur de 5 millions d’euros (environ 3,2 milliards).
Marcel Saint-clair Eyene
La réouverture des restaurants fermés à cause de la Covid-19 est désormais soumise à une demande en ligne, a-t-on appris du ministère du Tourisme. A cet effet, une plateforme numérique www.formulairescovid.ga a été lancée par ce département ministériel et permettra aux promoteurs des restaurants de faire une demande spéciale de réouverture.
La mise en place de cette nouvelle plateforme vise, selon le ministre du Tourisme, Pascal Houangni Ambouroue, à garantir la sécurité sanitaire de la clientèle et du personnel afin que le protocole sanitaire mis en place par le gouvernement soit respecté. A savoir : le respect des mesures barrières, un maximum de 30 personnes par restaurant et la fermeture à 21 heures.
Pour sa relance, ce secteur d’activité à l’instar de l’ensemble du secteur touristique gabonais va bénéficier d’un accompagnement financier du gouvernement.
Fortement impacté par la crise sanitaire actuelle, avec plus de 20 000 personnes touchées et près de 120 entreprises au bord de la faillite, selon les chiffres officiels, le secteur touristique gabonais « ne tient plus, et si on n’a pas cette assistance financière, beaucoup d’entreprises vont fermer. Et c’est vraiment dommage pour ce secteur qui peut être un véritable pilier pour notre économie, un vecteur d’emploi, de devises », a récemment affirmé Jocelyne Halajko, présidente du club Tourisme de Libreville.
SG