Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

En dépit du recours de plus en plus prononcé des pays de la Cemac (Cameroun, Congo, Gabon, Tchad, RCA et Guinée équatoriale) à l’endettement extérieur, dont l’encours a représenté 32,7% du PIB entre janvier et mars 2020 (contre 31,4% à fin 2019), l’encours de la dette globale des États membres de cet espace communautaire a culminé à 46% du PIB au cours de la période de référence.

Cette dette est donc « restée dans les limites communautaires de la surveillance multilatérale au 1er trimestre 2020 », affirme la Banque centrale dans une note sur les finances publiques dans la zone Cemac, publiée le 1er octobre 2020. À en croire cet institut d’émission commun aux pays de la Cemac, cette performance tient au « repli de la dette intérieure, avec les efforts d’apurement des arriérés déployés par les États ».

En raison de l’avènement de la pandémie du Coronavirus, l’on a cependant noté un nouvel accroissement de l’endettement public dans la zone Cemac, au 2e trimestre 2020. En effet, selon les statistiques de la Beac, entre avril et juin 2020, les six États de la Cemac ont mobilisé une enveloppe de financements de 849,5 milliards de FCFA sur le marché des titres publics, en hausse de 27,2% par rapport au trimestre précédent.

BRM

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La 11e édition de la foire transfrontalière annuelle de la Cemac (Fotrac) se prépare activement du côté du Refac (Réseau des femmes actives de la Cemac). Organisée sous le thème « concrétiser le processus de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) pour le développement intégré de l’Afrique et les défis liés à la crise sanitaire de la Covid-19 », cette édition va se tenir du 24 novembre au 5 décembre 2020 à Kyé-Ossi/Ebibeyin dite zone des trois frontières (Cameroun, Gabon, Guinée équatoriale).

Cette foire multisectorielle annuelle va regrouper les acteurs de développement de tous les pays de la Cemac, les opérateurs économiques. Le but étant de créer un espace d’échanges, de partage d’expériences surtout dirigé en faveur des femmes dans le cadre de l’amélioration de leurs conditions de vie en milieu urbain et rural pour une meilleure implication de celles-ci dans le développement de la sous-région. Il sera également question de promouvoir des projets intégrateurs, valoriser les richesses culturelles de la sous-région.

Pour cette année, un accent particulier sera mis sur la Zlecaf, afin de mieux faire comprendre aux opérateurs économiques les enjeux de la zone de libre-échange continentale et leur donner des outils pour en tirer un meilleur profit.

En marge de cette foire qui se tiendra en présentiel à Kyé-Ossi et sur visioconférence, une soirée de gala sera organisée. Elle portera sur l’intégration régionale avec pour but de valoriser la culture sous-régionale et africaine.

SG

Depuis quelques jours, les agents de recensement du ministère de l’Agriculture sillonnent les départements du Ntem, Woleu dans le but de collecter des données statistiques dans le cadre de la deuxième phase du projet de recensement général de l’agriculture (RGA).

Cette enquête va durer neuf jours et cible les ménages agricoles. Ceux-ci répondent aux questions des enquêteurs sur la production végétale et animale, les superficies des exploitations, les caractéristiques de l’exploitation, les réseaux de communication, les infrastructures agricoles, entre autres.

Il est question d’actualiser les données dans ce secteur. Le dernier recensement général de l’agriculture effectué dans le pays remonte à 1973. Ces données vont également permettre de définir et d’ajuster des politiques publiques au niveau national et local.

D’après l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le Gabon est actuellement confronté à un manque d’informations et de données statistiques sur l’agriculture, et peine de ce fait à formuler des politiques agricoles efficientes par manque d’informations complètes, fiables et à jour, capables d’éclairer les décisions importantes.

La collecte des données pour cette deuxième phase a commencé par les départements du Ntem, Woleu. Elle va s’étendre ensuite dans d’autres départements.

La première phase du RGA a été lancée en novembre 2019. Elle concernait l’administration et a permis de fournir une base de sondage indispensable à la mise en place du système permanent intégré des statistiques agricoles (Spisa). Ce projet bénéficie d’un accompagnement de la Banque mondiale et de la FAO.

SG

La période du confinement du Grand Libreville, en raison de la pandémie du Covid-19, a permis de mesurer l’efficacité de la Société de transformation agricole et développement rural (Sotrader). Dirigée par Ahmed Bongo Ondimba, cette structure a mis en œuvre un mécanisme destiné à densifier la commande des intrants en la matière. Elle a pu mettre à la disposition des populations d’importants stocks de denrées alimentaires.

Pour remplir ses missions, sous la conduite d’Ahmed Bongo, la Sotrader s’est dotée de ses propres marchés agricoles. Ces espaces sont destinés à la commercialisation des produits alimentaires « made in Gabon » issus du programme agricole GRAINE (Gabonaise des réalisations agricoles et des initiatives des nationaux engagés), présent dans sept provinces du pays.

L’objectif visé par la mise en service de ce nouveau marché graine est d’encourager les coopératives et agriculteurs indépendants à produire plus afin d’inciter les Gabonais au retour à la terre, à une autonomie alimentaire,  mais aussi à créer des emplois dans ce secteur prometteur.

L’État gabonais a décidé de régler une partie de sa dette aux entreprises privées. À cet effet, « le ministère du Budget et des Comptes publics informe les entreprises dont les créances, inférieures à 70 millions de FCFA ont été validées, que le Trésor public procèdera au paiement des sommes dues à partir du jeudi 15 octobre 2020 », indique un communiqué de ce département ministériel.

Les entreprises concernées par ces paiements sont notamment celles ayant exécuté les travaux commandés par l’État selon leur cahier des charges, et dont les créances ont été validées lors des travaux de la task force sur le règlement de la dette intérieure.

Car, l’audit réalisé par la task force a révélé que plusieurs entreprises ayant passé un marché avec l’État n’honoraient pas leurs engagements. Il a permis d’annuler 241 milliards de FCFA de la dette intérieure injustifiée du Gabon sur 370 milliards auditées.

En remboursant aux entreprises ce qu’il leur doit, l’État regagne leur confiance et, surtout, leur donne les moyens de relancer la croissance économique dans un contexte de crise sanitaire, et de créer des emplois.

SG

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Nommé lors du conseil des ministres du 2 octobre 2020, Boris Atchougou Admina, le nouveau directeur général de la Douane gabonaise et des droits indirects a pris ses fonctions le 8 octobre dernier.

Dans ses prérogatives, celui qui remplace Dieudonné Lewamouo Obissa, devra mobiliser la somme de 102 milliards pour le compte du 4e trimestre. « La loi de finances 2020 initiale avait fixé les objectifs de l’administration douanière à 334 milliards de FCFA. Au 30 septembre 2020, nous en sommes à 230 milliards, soit un écart de 102 milliards par rapport à la loi de finances initiale », a souligné son prédécesseur lors de la passation de service.

Pour parvenir à mobiliser cette somme, le nouveau DG et son équipe devront produire tous les mois 34 milliards de FCFA entre octobre et décembre. Ce qui implique de mettre un accent particulier sur le recouvrement des recettes budgétaires tout en facilitant et en sécurisant les flux commerciaux.

Boris Atchougou Admina devra également redonner confiance aux opérateurs économiques en mettant à leur disposition des régimes fiscaux spécifiques notamment dans un contexte où les entreprises sont durement affectées par la Covid-19.

« Il importe donc d’œuvrer pour réunir les conditions d’un environnement économique propice aux échanges tout en garantissant à l’ensemble des intervenants de la chaîne logistique internationale des outils, des procédures et des modèles de travail adapté. De nombreux défis nous attendent et nous interpellent tous », déclare Boris Atchougou Admina.

Par ailleurs, le nouveau promu devra faire face à certains aléas. Notamment la fraude qui fait perdre chaque année des milliards à l’État et la Covid-19 qui a fait baisser les recettes. Selon des prévisions de la direction générale de l’économie et de la politique fiscale, la pandémie de la Covid-19 entrainera une perte de 700 milliards FCFA de recettes budgétaires de l’État en 2020.

SG

Dans le but de lutter contre la destruction de ses mangroves, le Gabon a décidé de réviser la liste des projets obligatoirement soumis à une étude d’impact sur l’environnement. Un arrêté a pour cela été signé le 6 octobre 2020 à Libreville par le ministre des Eaux et Forêts, de la mer, de l’environnement, chargé du plan climat et du plan d’affectation des terres, Lee White.

À travers ce texte, le Gabon exige la réalisation préalable d’une étude d’impact environnementale pour toutes activités réalisées à l’intérieur d’une mangrove, ainsi que pour tous les projets liés aux réseaux de circulation forestière.

« Dorénavant, nous pourrons nous appuyer sur ce document juridique, afin de renforcer nos missions et accompagner les porteurs de projets pour que ces derniers soient conformes aux activités et aux moyens de construction dans les zones de mangroves », a déclaré Stanislas Stephen Mouba, directeur général de l’environnement et de la protection de la nature, au cours d’une séance de travail organisée dans le cadre de la mise en place de cette réforme.

Cet arrêté a été pris pour renforcer le statut de protection des zones de mangrove au Gabon. Car, du fait de la croissance démographique et de la spéculation foncière dans les villes, ces espaces sont de plus en plus détruits selon des ONG de défense de l’environnement. Pour ces dernières, les mangroves constituent pourtant une barrière naturelle contre l’avancée de la mer et l’érosion. Et si elles sont détruites, les inondations peuvent devenir de plus en plus catastrophiques.

D’après des chiffres de la direction générale de l’environnement, publiés en 2016, le Gabon compte environ 23,59 millions d’hectares de forêts, dont 167 834 hectares de mangrove. Et il est important de les préserver.

SG

Le paiement des allocations familiales pour le compte du troisième trimestre 2020 va débuter ce 12 octobre. Il s’étalera jusqu’au 29 du même mois. Les allocations familiales sont attribuées à l’assuré pour chacun des enfants à sa charge depuis la naissance jusqu’à l’âge de 16 ans révolus. Le montant des allocations est de 7 000 FCFA par mois et par enfant indépendamment de leur nombre.

Cette opération démarre quelques jours après la prise des fonctions du nouveau directeur général de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) en la personne de Charles Mendome. Ce dernier a été porté à ce poste le 2 octobre en conseil des ministres en remplacement de Romaric Ghislain Youmou Mbodot.

Le nouveau patron de la Caisse a plusieurs défis à relever. Parmi lesquels, le traitement des dossiers actuellement en instance pour le règlement des créances de l’entreprise et le recouvrement de la totalité des cotisations.

La CNSS est un organisme privé qui gère, sous la tutelle conjointe du gouvernement, le régime de sécurité sociale. Elle couvre les accidents du travail et maladies professionnelles, les pensions, les prestations de santé en cas d’évacuation sanitaire à l’étranger ainsi que les prestations familiales.

SG

Au terme de l’exercice 2018, la mairie de Libreville a enregistré un solde de gestion positif de 25,8 milliards de FCFA. C’est ce que révèle le rapport du conseil municipal de cette commune urbaine réuni le 9 octobre et qui avait pour but l’examen et adoption de ces comptes.

« Au terme des assises, au titre de la session ordinaire, les titres des recettes émis s’élèvent à la somme de 19,7 milliards de FCFA, les dépenses mandatées à la somme de 20,9 milliards de FCFA. Soit un solde négatif au titre de la session ordinaire de 1,1 milliards en 2018. Au titre de la session extraordinaire, les titres des recettes émis s’élèvent à la somme de 3,7 milliards de FCFA. Les dépenses mandatées à la somme de 1,3 milliard de FCFA. Soit un résultat positif au titre de la session extraordinaire de 1,7 milliards de FCFA… De l’exercice 2018, il ressort un solde positif de 25,8 milliards de FCFA », a expliqué Serges Williams Akassaga Okinda, maire par intérim de cette commune urbaine qui présidait les travaux dans son discours de clôture. Ce résultat d’après les autorités municipales a reçu le satisfecit du bureau du conseil.

Ces assises se tenues dans un contexte tout particulier, et même inédit dans l'histoire de la commune de Libreville, avec non seulement les contingences de la crise sanitaire de la Covid-19, mais également l'indisponibilité du président statutaire Léandre Nzue. Ce dernier est incarcéré depuis le mois de septembre 2020 à la prison centrale de Libreville, pour détournements de fonds.

SG

Le service internet pourra connaitre des perturbations dans les prochains jours au Gabon en raison des travaux de réparation du câble de télécommunications sous-marin en fibre optique « Africa Coast To Europe » (ACE) au large d’Abidjan (Côte d’Ivoire), informe la direction générale de l’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (ANINF).

Ces travaux vont durer du 10 au 15 octobre 2020 à raison de 10 à 12 heures par jour, poursuit la même source.

A la suite de l’Aninf qui est acteur majeur dans la mise en place de la stratégie nationale pour le développement du numérique, le groupe Vivendi Africa (VGA) a également prévenu les clients de la Canalbox sur les risques de perturbations sur son service dans la nuit du 11 octobre à partir de 00h00.

D’après l’Aninf, les travaux de maintenance sur le câble sous-marin « ACE» sont programmés depuis plusieurs mois par le consortium international propriétaire dudit câble pour pallier à sa dégradation progressive. « Pendant ces travaux qui se dérouleront principalement la nuit, des dispositions techniques ont été prises pour une restauration du trafic », souligne la direction générale de l’Aninf.

SG

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