Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Issus de divers secteurs d’activités, les juges consulaires appelés à siéger près les tribunaux de commerce de Libreville seront élus ce 25 septembre 2020 par les commerçants et des mandataires des sociétés.

Ces juges sont des professionnels du milieu des affaires qui auront pour rôle d’apporter leur connaissance et leur expérience à la résolution des litiges portés devant les tribunaux commerciaux. Ils devront de ce fait assister les magistrats.

«C’est pour rendre une meilleure justice en matière commerciale. Les représentants des opérateurs économiques vont faire partie du tribunal de commerce, pour aider les magistrats professionnels à rendre les décisions de justice», a affirmé directrice générale des Affaires civiles au département de la Justice, Sophie Rose Olga Ndinga, au cours d’une réunion de mise au point avec la commission électorale présidée le 23 septembre par le ministre du Commerce.

A travers cette élection, la toute première au Gabon, il est aussi question de faciliter les procédures judiciaires dans le but de désengorger les tribunaux de première instance, d’améliorer la justice commerciale et le climat des affaires, afin de créer un climat de sécurité juridique et judiciaire nécessaire pour rassurer les investisseurs.

A terme, chaque juridiction, dans chaque chef-lieu de province du Gabon aura un tribunal de commerce au sein duquel, il y aura 10 juges consulaires. Un titulaire et un suppléant.

SG

Face aux difficultés que traverse actuellement le secteur touristique gabonais du fait de la Covid-19, les autorités ont mis en place un plan pour la relance de l’activité. Lors du conseil de cabinet tenu ce 23 septembre 2020, Pascal Houangni Ambouroue, le ministre du Tourisme, a présenté au Premier Ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, les quatre axes prioritaires devant permettre le redécollage du secteur touristique.

Parmi ceux-ci, la formation et la promotion de la destination Gabon. Car, le marketing dans ce secteur est stratégique pour accroitre le nombre de touristes, tant au niveau local, régional qu’international.

Aussi, il faudrait que les acteurs du secteur innovent étant donné que l’innovation facilite la gestion de la relation avec le client. Sans oublier le respect des mesures barrières dans un contexte où le gouvernement mène des discussions sur l’ouverture des espaces clos depuis plusieurs mois à titre préventif contre la pandémie.

Dans l’optique de la relance de ce secteur, les partenariats public-privé seront prioritaires car, comme l’affirmait le Premier ministre dans son discours de politique générale présenté le 4 septembre dernier au Parlement, « la stratégie du gouvernement repose sur l’identification d’opérateurs en vue de nouer des partenariats pour développer l’écotourisme et proposer ainsi une nouvelle offre touristique. La mise en œuvre de cette stratégie va générer des emplois ».

Plusieurs défis attendent donc le Premier ministre et son gouvernement afin que le tourisme contribue de manière efficiente au développement économique du Gabon et accompagne la croissance du pays.

SG

Dans le but de donner aux produits de la sous-région une identité propre et originale, la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique (CEA) en collaboration avec la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC) et la Communauté économique et monétaire pour l'Afrique centrale (CEMAC) va  créer un label « Made in Central Africa »

Un appel à propositions à été lancé afin de recruter un cabinet ou une entreprise qui concevra ce brevet « unique » dans la sous-région.

Ce label selon ses initiateurs permettra d’identifier les produits de qualité en provenance d’Afrique centrale, inciter les entrepreneurs et les industriels à faire davantage d’efforts en matière de valeur ajoutée et d'assurance qualité, rassurer les consommateurs et notamment ceux de la sous-région, sur l'originalité des produits qu'ils consomment et les inciter à «acheter sous-régional».

Aussi, il est question à travers ce label, de démontrer la détermination de l'Afrique centrale à poursuivre la diversification verticale et horizontale induite par le commerce et renforcer à terme le commerce intra-sous-régional et intra-africa dans le contexte de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).

Pour porter le label "Made in Central Africa" le produit doit être entièrement originaire de la sous-région et être fabriqué en incorporant au minimum 40% des matières premières provenant des États membres de la région. Bien plus, les produits doivent être fabriqués avec des matières premières et consommables d'origine étrangère en totalité ou en partie mais avec au moins 30% de valeur ajoutée sur place avant imposition.

SG

Au premier semestre 2020, la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), filiale gabonaise du Français Eramet, a réalisé de bonnes performances en dépit du contexte sanitaire peu favorable. La production de manganèse s’est située à 2,8 Mt, soit une hausse de 31% par rapport à la même période 2019, a-t-on appris à l’issue du conseil d’administration de l’entreprise tenu ce 23 septembre 2020 à Moanda.

Dans le même ordre d’idée, le traitement par voie sèche sur le plateau Bangombé a permis « d’augmenter la production de  minerai en plaçant l’entreprise au 1er rang des producteurs mondiaux de manganèse au 2ème trimestre », précise le communiqué de l’entreprise.

D’après l’administration de Comilog, ces résultats ont été enregistrés grâce à la transformation en cours de l’entreprise et à une gestion rigoureuse de la crise sanitaire qui s’est accompagnée de mesures pour préserver la santé de son personnel.

Néanmoins, tout n’a pas été rose  pour Comilog  au cours du 1er semestre 2020. Son chiffre d’affaires est en baisse. Il est estimé à 338,6 milliards de FCFA, en retrait de 5,5 milliards de  FCFA, par rapport au 1er semestre 2019 et cela, malgré la forte hausse de la production.  Cette contre-performance est consécutive à la forte baisse du prix de vente du minerai.

Sandrine Gaingne

Pays côtier du Golfe de Guinée, le Gabon fait face depuis quelques années à une insécurité maritime grandissante et enregistre ainsi une augmentation alarmante de la fréquence des attaques de pirates en mer, des trafics et des activités illégales de toute nature.

Face à cette situation, des solutions doivent être trouvées afin « de préserver nos écosystèmes marins au risque d’être confrontés à des catastrophes naturelles et à des conséquences économiques irréversibles », avertit le ministre des Forêts Lee White. C’est dans cette optique que se tient du 23 au 25 septembre 2020 à Libreville, un atelier consacré à la lutte contre ce fléau.

31474 lutte contre la piraterie maritime

D’après les autorités, la situation actuelle impose le renforcement des instruments gabonais de conservation maritime. « Il nous faut donc réagir avec fermeté si nous ne voulons pas voir diminuer le flux migratoire dans nos eaux territoriales, si nous ne voulons pas compromettre notre développement économique », prévient Lambert-Noël Matha, ministre de l’Intérieur. Car, « nous ne laisserons pas ces pirates sévir dans nos eaux, en faire un lieu de non droit où le personnel navigant serait en danger. Cet atelier, au regard de tous les défis à relever, n’est pas une option, mais, un impératif», poursuit-il.

« Les solutions ne doivent pas seulement s’orienter sur l’axe militaire. Il s’agit aussi de définir nos frontières maritimes, de préserver l’environnement marin et nos écosystèmes aquatiques, de lutter contre la pollution maritime et de promouvoir une véritable économie bleu durable », précise le ministre des Forêts.

Pour Léandre Edgard Ndjambou, secrétaire permanent du Conseil national de la mer (CNM) et organisateur de cet atelier, dans un tel contexte, le déploiement d’un dispositif de riposte multiforme à ces menaces maritimes s’avère indispensable.

Parmi les attaques perpétrées dans les eaux gabonaises, l'on distingue  l’agression de mars 2020 contre le navire dénommé Talia au large de Libreville, l’attaque de mai 2020 d’un navire dans les eaux gabonaises...

SG

Au terme d’une récente réunion des responsables de la filière camerounaise des oléagineux tenue à Yaoundé, la capitale du Cameroun, il a été décidé que le pays importerait 70 000 tonnes d’huile de palme brute pour combler son déficit et que le Gabon est favori en tant que fournisseur.

« Les importations décidées respectent des critères définis : d’abord en faveur des pays de la Cemac, notamment le Gabon, [pour] des avantages tarifaires préférentiels ; ensuite des documents douaniers exigeants pour les besoins de traçabilité », apprend-on du ministère camerounais du Commerce.

Emmanuel Nkoulou Ada, président du Comité de régulation de cette filière, justifie le recours à l’importation de 70 000 tonnes d’huile de palme brute par le fait qu’il constitue : « une solution palliative des productions locales insuffisantes ».

Toujours selon ce responsable camerounais, cette filière souffre d’un manque criard de matières premières, notamment d’huile de palme brute. Ce qui a pour conséquence, le rétrécissement énorme des approvisionnements auprès des industries de 2è transformation.

Le Document d’orientation budgétaire (DOB) 2020 du Cameroun renseigne que ce pays a importé 100 000 tonnes d’huile de palme du Gabon en 2019 pour une valeur de près de 2,5 milliards FCFA.

Sylvain Andzongo

La société américaine RnD Engineering semble intéressée par les opportunités qu’offre la Zes (zone économique spéciale) de Nkok sur le plan des investissements.

Une délégation de cette entreprise spécialisée dans la fabrication de machines industrielles, accompagnée par des représentants de l'Agence nationale de la promotion des investissements (ANPI) et de Gabon special economic zone (GSEZ) a effectué ce 22 septembre 2020 une visite à la Zes. Avec comme objectif d'apprécier les opportunités d'investissement au sein de cette zone spéciale qui s’étend sur près de 1200 hectares à 27 km de Libreville.

Occasion a donc été donnée à Anne Nkene Biyo'o, administrateur général de la Zes de Nkok, de présenter à ses hôtes les différentes opportunités offertes par cette zone économique notamment en termes d’infrastructures, d’incitations fiscales, de droits de douanes favorables.

Les activités de la Zes de Nkok ont été lancées en 2012 et depuis elle a permis d’attirer près de 150 investisseurs originaires de plus de 17 pays. De nombreuses entreprises ont manifesté ces derniers mois, leur désir de s’y installer. Et d’autres veulent s’en inspirer pour attirer des investissements chez eux. C’est le cas notamment du Togo qui veut répliquer le modèle de réussite de la ZES à la Société d’administration de la Zone franche (Sazof).

Sandrine Gaingne

 

Au Gabon, la société pétrolière BW Energy a annoncé avoir mis en place un plan de développement alternatif pour le champ Hibiscus-Ruche, dans le permis de Dussafu Marin et dans la zone d'exploitation exclusive de la Ruche.

Ce plan consiste à l’utilisation d’un jack up converti, en lieu et place de la construction et de l’installation d’une nouvelle plate-forme de tête de puits. Un jack up selon Wikipédia, est un type de plate-forme mobile qui se compose d'une coque flottante munie d'un certain nombre de jambes mobiles, capables d'élever sa coque au-dessus de la surface de la mer.

D'près BW Energy, l’utilisation d’un jack up pourrait abaisser le prix d'équilibre estimé du pétrole pour les phases un et deux des développements à environ 25 $ / bbl de Brent. La production des deux phases combinées devrait culminer en 2024 à environ 30 000 b/j.

Cependant, l’Hibiscus-Ruche est actuellement à l’arrêt à cause de la crise sanitaire actuelle. Et selon la société pétrolière, la décision de son redémarrage est soumise à la levée des mesures mises en place par le gouvernement pour lutter contre la Covid-19. Dès lors, l’exécution efficace de ce projet permettra de doper la production pétrolière du Gabon.

Dans le cadre de la poursuite des conseils de cabinet ministériel, engagés il y a quelques jours, le Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, a examiné ce 22 septembre à Libreville, avec quelques membres du gouvernement, les modalités de relance de l’économie gabonaise, notamment dans le secteur du Commerce.

Occasion a été donnée au ministre du Commerce, Hugues Mbadinga Madiya, de présenter une stratégie essentiellement axée sur les Petites et moyennes entreprises (PME). Ainsi, dans le but d'envisager la reprise des activités commerciales suspendues dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, notamment les bars et motels, le ministre du Commerce a fait savoir qu’il reste assujetti aux décisions du Comité de pilotage, car c’est une question de santé publique.

Toutefois, au vu de l’évolution de la pandémie, il a dit espérer que des décisions favorables à l’exercice de l’entreprenariat seront prises pour que ces commerces puissent reprendre leurs activités.

Le plan d’actions à court et moyens terme, selon Hugues Mbadinga Madiya, prévoit « de renforcer l’encadrement des PME afin d'accélérer leur accès au marché, mais également de les accompagner dans les questions liées aux financements ».

S.A.

Le Gabon s’est enrichi cette année de nouveaux spécialistes de la santé. Il s’agit de 155 agents dont 55 médecins assistants de réanimation et 100 paramédicaux de bloc opératoires ou de réanimation qui ont été formés à l’École d’application du service de santé militaire de Libreville depuis le mois de mars, a-t-on appris auprès du ministère de la Santé.

Cette formation qui s’inscrit dans le cadre du projet d’aide sanitaire d’urgence, financé par l’Agence française de développement (AFD), a permis au pays de se doter d’un personnel sanitaire hautement qualifié, devant mettre son savoir-faire dans la prise en charge des personnes atteintes du coronavirus.

D’après le ministre de la Santé Dr. Guy Patrick Obiang Ndong, et l’ambassadeur de France au Gabon, Philipe Autié, ce projet est une réussite dans le pays. De ce fait, les deux personnalités ont convenu de l’intérêt de mener une réflexion profonde sur ce succès afin d’améliorer la coopération entre les deux pays dans le secteur sanitaire.

Lancé en mars 2020, le projet d’aide sanitaire d’urgence comprend trois axes d’interventions notamment la dotation d’équipements de réanimation qui a permis l’acquisition et l’installation d’une soixantaine d’unités de réanimation dans les structures sanitaires du pays ; la formation du personnel pour la prise en charge des patients de la covid-19 ; la sensibilisation des populations à travers des actions de communication portant sur le respect des mesures barrières afin de lutter énergiquement contre la propagation du virus.

SG

Pour nous contacter: c o n t a c t [@] lenouveaugabon . c o m

Please publish modules in offcanvas position.