La direction générale des Douanes du Cameroun vient d'abriter les travaux de mise en cohérence du projet de règlement portant création, organisation et fonctionnement de la brigade mixte inter-Etats de la Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon et Guinée équatoriale).
Cette réunion, apprend-on, a permis d’enregistrer des propositions « pertinentes ». Parmi celles-ci, l’on a évoqué la clarification du statut juridique des personnels de cette brigade ; leur mode d’intervention en lien avec les exigences de facilitation; le contrôle et le suivi-évaluation des activités de la brigade ; la promotion de l’intégration par la facilitation des transports et du transit des marchandises ; la promotion de la libre circulation des personnes; la dotation des équipes en outils modernes de contrôles non intrusifs (scanners, détecteurs de métaux, etc.) et l’actualisation des corridors d’intégration Inter-Etats en Cemac.
La Douane camerounaise précise que « la réflexion se poursuit ». En attendant l’aboutissement de ce projet, la Commission de la Cemac estime à moins de 3% les échanges intracommunautaires dans la sous-région, du fait de nombreux obstacles physiques et réglementaires à la libre circulation des biens, des services, des capitaux et des personnes.
A en croire la Commission, face à l’étroitesse des marchés nationaux, les pays de la sous-région n’ont pas d’autre choix que de s’unir pour donner des perspectives prometteuses à la diversification des activités économiques. C’est à cette condition que la Cemac pourrait devenir à l’horizon 2025, un espace économique intégré, émergent où règnent la sécurité et la bonne gouvernance.
S.A.
Ces cinq dernières années, le groupe marocain Ciment d’Afrique (CIMAF) a investi près de 61 milliards de FCFA dans la production de ciment au Gabon, a indiqué le Directeur général pays, Salim Kaddouri, au cours de la cérémonie d’inauguration de la deuxième ligne de production du ciment groupe chérifien.
Ce financement comprend « l’investissement initial de 23 milliards de FCFA pour la construction de l’usine, ensuite 29 milliards pour la recapitalisation de Cimgabon et maintenant les 9 milliards de FCFA pour l’extension de notre usine», a détaillé Salim Kaddouri.
D’autres investissements sont attendus. Notamment, 65 milliards de FCFA pour la construction d’une usine de production de clinker à Meba à Ntoum dans les prochains mois.
Ce projet d’après les dirigeants de l’entreprise va favoriser la création de plus de 500 emplois.
Au total, ce sont plus de 750 emplois qui ont déjà été créés au Gabon par le groupe. « Avec les 500 emplois du projet de clinker, nous serons à plus de 1200 emplois », indiquent les dirigeants de l'entreprise.
Rappelons que Cimaf vient de mettre officiellement en marche une nouvelle ligne de production de ciment d’une capacité de 350 000 tonnes. Située à Owendo, cette usine a été inaugurée le 21 septembre par le Premier ministre et va permettre d’accroitre son offre de 500 000 tonnes par an à 850 000 tonnes par an au Gabon.
SG
Suite à sa visite le week-end dernier au complexe métallurgique de Moanda et à l'usine de pavés de Konda dans la province du Haut-Ogooué, le Coordinateur général des affaires présidentielles, Noureddin Bongo Valentin, a émis le vœu de voir les matières premières contribuer davantage au développement du pays.
« Visite du complexe métallurgique de Moanda & de l'usine de pavés de Konda, emblématiques de notre politique de diversification et d'industrialisation. Il faut encore aller plus loin pour que nos matières 1ères participent pleinement au développement du Gabon », a-t-il twitté le 19 septembre 2020.
Le coordinateur général des affaires présidentielles a ainsi rappelé l’importance de la transformation sur place des matières premières dans les processus de création de valeur ajoutée locale, de diversification et d’industrialisation de l’économie gabonaise, ainsi que de la création d’emplois. Ceci à l’heure où l’économie est fortement ébranlée par la pandémie du coronavirus et le pays, pleinement engagé dans un cycle de relance.
Le complexe métallurgique de Moanda et l'usine de pavés de Konda, sont deux structures de Comilog, la filiale locale du minier français Eramet. Le premier est spécialisé dans la transformation du manganèse tandis que le second produit des matériaux servant à la construction de routes et de maisons, tels que des pavés, des bordures, des cunettes ou des parpaings.
SG
La Compagnie minière de l'Ogooué (Comilog), filiale gabonaise du Français Eramet, vient de publier une information selon laquelle, elle a lancé la construction d’une usine de production de pavés destinés aux voiries secondaires de Moanda dont la mise en service est prévue très prochainement.
« Ce projet vise, entre autres, la lutte contre le chômage de la jeunesse moandaise et ses environs. (…) En dépit de la crise multisectorielle qui a fragilisé les industries, la Comilog demeure fidèle à ses engagements sociétaux en faveur du développement des populations locales », explique l’entreprise.
Elle ne donne pas plus de détails sur le projet pour l’instant. Mais ce n'est pas le premier projet du genre dans le Haut-Ogouué. En effet, la Comilog a lancé, début janvier 2020, une usine similaire dans le département de la Lébombi-Léyou toujours dans la province du Haut-Ogooué (Sud-est) pour un montant de 1,6 milliard de FCFA. Cette usine a l'ambition de générer une forte activité autour de la fourniture du sable et du ciment. Aussi, elle produira diverses matières qui serviront à la construction des maisons : bordures, cunettes et parpaings.
S.A.
Suite à une proposition faite le 29 mai dernier par son conseil d’administration de distribuer un dividende net d’impôts de 199,98 millions $ (environ 110,67 milliards de FCFA) aux actionnaires, l’assemblée générale ordinaire de Total Gabon, réunie le 21 septembre à Libreville, a finalement adopté les modalités de paiement dudit dividende.
« Le dividende de 44,44 dollars par action sera payé en euros à compter du 25 septembre 2020 pour une contre-valeur de 37,70 euros sur la base du cours du dollar de la Banque centrale européenne du 21 septembre 2020 (ou sa contrevaleur en Francs CFA) fixé à 1,1787 dollar pour un euro. Le détachement du coupon aura lieu le jeudi 24 septembre 2020 », détaille l’assemblée ordinaire présidée par Nicolas Terraz.
Par ailleurs, nous apprend de la filiale gabonaise de Total, le paiement sera effectué respectivement auprès de l’établissement Union Gabonaise de Banque (UGB). En France, ce sera auprès de BNP Paribas Securities Services en tant qu’établissement centralisateur et dans tout établissement financier teneur de compte.
L'entreprise pétrolière du Total Gabon est détenue à hauteur de 58,28% par le groupe français Total, 25% par la République gabonaise et 16,72% par le public.
S.A.
Depuis le mois d’avril de 2020, la Société des brasseries du Gabon (Sobraga) que dirige Fabrice Bonatti est fortement engagée aux côtés des autorités gabonaises, pour soutenir la riposte nationale, et soutenir les plus vulnérables face à la pandémie du Covid-19.
De l’avis du directeur général, les conséquences de cette pandémie sur la santé publique et le tissu socio-économique appellent chacun à la vigilance et à la solidarité. Ainsi, depuis les prémices de cette crise internationale, la Sobraga s’est engagée à alimenter la banque alimentaire mise en place par le gouvernement. A cela, se sont ajoutées des actions en soutien aux structures sanitaires. Sans pour autant oublier de prémunir au mieux, ses agents et leurs familles.
Au-delà des mesures barrières mises en place dans ses usines pour protéger les agents, la société brassicole s’est très rapidement positionnée comme un partenaire privilégiée des autorités nationales, en charge de la riposte contre la Covid19.
Entreprise citoyenne, la Sobraga génère près 1500 emplois directs, et des dizaines de milliers d’emplois indirects sur l’ensemble du territoire gabonais à travers le réseau de grossistes, de dépôts, de débits de boissons, etc.
Allocution du président de la République au débat général de la 75eme session de l’assemblée générale des Nations unies
Permettez-moi à l’entame de mon propos, de vous adresser mes vives félicitations pour votre brillante élection à la Présidence de cette 75ème Session de l’Assemblée Générale des Nations Unies.
J’y vois un témoignage éloquent du rayonnement de la diplomatie de votre pays et la traduction de sa haute considération par la Communauté internationale.
Je puis vous assurer du plein soutien du Gabon tout au long de votre mandat.
Je voudrais saluer le travail accompli par votre prédécesseur le Professeur Tijjani MUHAMMAD-BANDE qui, dans un contexte sanitaire particulièrement difficile, a su mobiliser les efforts de nos États afin de conduire notre agenda.
J’exprime également toute mon appréciation au Secrétaire Général, Monsieur Antonio GUTERRES, pour l’ampleur du travail réalisé dans le renforcement de l’efficacité de notre Organisation et pour son engagement à mettre en œuvre les courageuses réformes structurelles que l’ONU a amorcées.
Monsieur le Président
Le monde est aujourd’hui à un tournant de son histoire. Nous sommes, en effet, en plein milieu d’une crise sanitaire sans précédent, qui déstructure nos sociétés et dont le bilan affecte chaque Nation.
En effet, la pandémie de la COVID-19 a contribué à amplifier les défis politiques, sécuritaires et socio-économiques auxquels nos États sont régulièrement confrontés.
Aussi devrions-nous tirer les enseignements de cette crise multiforme.
D’emblée, l’un des constats qui s’impose à nous est notre interdépendance face à toute menace contre la chaîne de l’humanité dont nous sommes tous des maillons.
Cela nous rappelle que la seule voie de salut est le multilatéralisme et plus de solidarité internationale.
C’est à l’aune de cette réalité que les Pères Fondateurs de notre Organisation, ont bâti le socle conceptuel de la sécurité collective qui est au cœur de la Charte des Nations Unies.
Une autre évidence qui se dégage de ce contexte de crise, est l’insuffisance d’un cadre normatif pour faire face aux défis globaux qui se posent à notre monde.
Aussi, devrions-nous, nous réinventer et agir plus efficacement pour contenir les menaces transnationales et transfrontalières, à l’instar de la pandémie actuelle.
Au moment où le concert des Nations célèbre les 75 ans d’existence de l’ONU, notre maison commune, nous devons être à la hauteur des valeurs et des idéaux qui ont guidé sa création.
C’est le lieu de se féliciter de l’importante Déclaration adoptée à l’occasion de la Commémoration du 75ème anniversaire de l’ONU.
Celle-ci reflète significativement l’ampleur de la tâche qui nous incombe, et la mesure des engagements à prendre et des actions à entreprendre afin que personne ne soit laissé en marge.
Monsieur le Président
La thématique de nos travaux est d’une portée particulièrement pertinente et opportune. En effet, "L'avenir que nous voulons, l'ONU qu'il nous faut : réaffirmons notre attachement au multilatéralisme" sont des termes forts qui interpellent nos consciences respectives.
En effet, les Nations prises individuellement ne sauraient se mettre à l’abri du dérèglement climatique, des tensions liées à la concurrence des échanges commerciaux, à la montée des inégalités, à la multiplication des attentats terroristes et des actes de criminalité transnationale.
Le monde dans lequel nous vivons, a besoin d’un système multilatéral qui impulse une coopération au bénéfice de tous et à une mutualisation de nos efforts.
A cet égard, la réforme du Conseil de Sécurité de l’ONU qui intègre une représentation équitable en son sein et une amélioration de ses méthodes de travail, se révèle comme une nécessité voire une exigence.
Le Gabon, par ma voix, reste fondamentalement attaché à la position commune africaine, telle qu’exprimée par le Consensus d’Ezulwini et la Déclaration de Syrte.
Parallèlement à plus de solidarité internationale et à la réforme attendue du Conseil de Sécurité de l’ONU, la revitalisation des travaux de l’Assemblée Générale ainsi que la réforme du Conseil Économique et Social de l’ONU (ECOSOC), doivent également être menées en vue d’impulser une dynamique nouvelle à notre Organisation.
Monsieur le Président,
Les Nations Unies qu’il nous faut, sont également tributaires d’une redéfinition des missions assignées aux Institutions de Brettons Wood, afin d’en faire de véritables moteurs du développement et de la croissance mondiale.
Ces réformes, sont indispensables à l’émergence d’un ordre international plus juste, prônant au mieux les intérêts de tous, car elles impactent la réalisation de plusieurs Objectifs de Développement Durable à l’horizon 2030, y compris la réponse aux légitimes aspirations des Peuples africains contenues dans l’agenda 2063.
Monsieur le Président,
Les Nations Unies ont tout naturellement vocation, à être une réponse des Peuples du monde face aux menaces à leurs aspirations de dignité, de paix et de prospérité.
Les Nations Unies doivent ainsi être la réponse de l’humanité contre la fatalité et l’injustice.
L’exigence d’action pour un système multilatéral plus juste et équitable, a pour corollaire la nécessaire stabilisation des cours des matières premières, qui sont soumises à une spéculation excessive.
Celle-ci est source d’instabilité difficilement compatible avec la prévisibilité des ressources mobilisables, dont nos pays ont tant besoin pour la réalisation de leurs objectifs de développement.
Dans la même dynamique, une justice plus équitable consisterait sans doute, à rétribuer les pays qui disposent de matières premières, le juste prix de leurs ressources naturelles.
L’avenir que nous voulons exige également le respect des engagements souscrits.
C’est le lieu pour moi de rappeler l’urgence de concrétiser ces engagements pris en faveur des pays en développement.
Que ce soit en matière de transfert de technologies « propres » et d’amélioration de l’accès des peuples à l’énergie renouvelable.
Il s’agit pour nous d’accélérer leur passage d’une industrie traditionnelle à consonance polluante à une industrie décarbonée, respectueuse de l’environnement.
Pour le Gabon, celui-ci repose résolument sur un socle constitué de trois piliers : l’amélioration du cadre de vie, la mise en œuvre des projets d’adaptation aux changements climatiques et la préservation de la biodiversité.
Monsieur le Président,
Tout développement ne saurait être durable sans paix, ni sécurité et sans stabilité. Malheureusement, ces fondamentaux continuent à être mis à mal dans plusieurs régions du monde.
Les attaques terroristes récurrentes nous révèlent qu’aucune Nation n’est à l’abri de cette menace pour laquelle notre réponse doit être fondée sur une franche coopération à l’échelle locale, nationale, régionale et globale.
Bien évidemment, le Gabon, par ma voix, solidaire de la Communauté internationale, condamne le terrorisme sous toutes ses formes et manifestations et apporte son soutien aux pays et aux peuples qui en sont victimes.
Monsieur le Président,
Le prix de l’instabilité conjugué aux effets du terrorisme, des foyers de tension et des déstabilisations multiformes, est particulièrement lourd pour de nombreux pays africains.
En effet, ils se trouvent contraints de consacrer d’importantes ressources à ces phénomènes entretenus, entre autres, par le commerce illicite des armes légères et de petit calibre et le trafic des espèces de faune et de flore sauvages.
Il est évident, pour moi, que dans le combat contre ces sources d’instabilité et de fragilité dans plusieurs régions de notre Continent, une approche globale et solidaire s’impose car
« toute menace contre une Nation constitue tout naturellement une menace contre tous. »
A cet égard, nous demeurons résolument engagés aux côtés des Nations Unies, de l’Union Africaine, comme au sein de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC), à œuvrer à la promotion de la stabilité et de la paix dans nos États.
Monsieur le Président,
Au plan régional, j’ai reçu de mes Pairs, le mandat de conduire la Réforme Institutionnelle de la CEEAC, en vue de rendre notre Communauté, plus efficiente afin qu’elle relève les défis pour lesquels elle a été créée, notamment ceux relatifs à l’Intégration Régionale et au Développement.
Le 28 juillet 2020, la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la CEEAC a adopté une nouvelle nomenclature organique plus dynamique et plus opérationnelle, en vue de répondre aux défis majeurs de l’heure, notamment la paix, la sécurité et le développement.
A cet effet, le Traité révisé de la CEEAC est entré en vigueur le 28 août 2020 et la Commission de la CEEAC, nouvel Organe Exécutif de notre Organisation communautaire, a été mise en place le 31 août 2020, à l’issue de la prestation de serment de l’ensemble de ses membres.
Lors de son 17ème Sommet Ordinaire, la CEEAC a également procédé à l’adoption d’un Plan d’action communautaire pour la mise en œuvre de la Résolution 1325 des Nations Unies, de la stratégie communautaire en matière de riposte à la COVID-19.
Elle a aussi procédé à l’harmonisation des règles relatives aux télécommunications, aux technologies de l’information et de la communication, à la cyber sécurité et à l’interconnexion transfrontalière.
Monsieur le Président,
Au plan national, le Gabon, à l’instar de nombreux pays, a subi l’impact de la baisse drastique des cours des matières premières, accentué par les effets de la pandémie de la COVID-19. Une situation qui a conduit au ralentissement de son activité économique.
Dans ce contexte, mon pays a poursuivi les réformes engagées, pour résorber les déséquilibres à travers des mesures de relance qui consacrent l’ajustement budgétaire, le développement des infrastructures et la promotion du secteur privé comme leviers de la diversification et de la transformation de notre économie.
Aujourd’hui, nous pouvons nous réjouir des signaux encourageants qui se dégagent de la mise en œuvre de notre Plan de Relance de l’Économie.
En effet, grâce au retour de la croissance impulsée par ces réformes, le Gabon retrouve progressivement des marges de manœuvre.
Celles-ci sont nécessaires au financement des investissements les plus urgents, notamment en matière de Santé, d’Éducation, de Formation, d’Emploi et d’Infrastructures.
Monsieur le Président,
L’inclusion est une préoccupation majeure dans l’orientation politique de mon pays.
C’est toute la portée du programme politique pour « l’égalité des chances », que j’impulse en faveur d’un développement plus juste et équitable, revalorisant les femmes, les jeunes, les personnes les plus vulnérables, afin que personne ne soit laissé en marge du développement de mon pays.
C’est dans cet élan, qu’il m’a été donné de nommer récemment une femme aux fonctions de Premier ministre, Chef du Gouvernement. Ainsi, trois dames de grande valeur, parmi de nombreuses femmes de qualité, occupent désormais de très hautes responsabilités au Sommet de l’État.
C’est le cas notamment à la Cour Constitutionnelle, au Sénat ainsi qu’à la Primature Elles sont d’un apport inestimable à la consolidation de nos acquis démocratiques et de notre marche vers le progrès.
Monsieur le Président,
L’avenir que nous voulons et l’ONU qu’il nous faut resteront des vœux pieux tant que de nombreux peuples et des êtres humains demeureront en proie au fardeau de sanctions iniques et souvent injustes.
Je voudrais, à cet égard, réitérer l’appel solennel pour la levée totale de l’embargo qui frappe Cuba depuis plusieurs décennies pour permettre à ce pays de réaliser les Objectifs de Développement Durable.
Je ne saurais clore mon propos, sans réaffirmer l’attachement du Gabon au multilatéralisme, seule voie dans notre légitime quête d’un avenir en confiance, et dans notre ambition commune de bâtir une Organisation qui fera face aux enjeux complexes du développement durable.
En définitive, une Organisation qui trouve les solutions appropriées et pérennes aux défis et menaces qui se posent à l’humanité.
Je vous remercie.
Dans une note de service signée ce 21 septembre 2020, Serge William Akassaga Okinda, maire par intérim de Libreville, met fin aux fonctions de l’ensemble du personnel en poste au cabinet de Léandre Nzué, l’ancien édile incarcéré depuis le 15 septembre 2020 à la prison centrale de la capitale.
Cette mesure concerne spécifiquement le directeur de cabinet du maire, le chef de cabinet, les consultants, conseillers, chargés de mission, chargés d’études, attachés de cabinet, secrétaires particulières, secrétaires de cabinet, aides de camps, chauffeur particuliers, agents de sécurité.
Selon Serge William Akassaga Okinda, cette décision a été prise conformément à l’arrêté du 16 septembre 2020, portant constatation de la vacance provisoire du poste de maire et désignation d’un intérimaire à la commune de Libreville, renseigne la note de service.
En conséquence, les salaires et primes de ces agents seront suspendus à partir du 21 septembre 2020.
Par ailleurs, le maire annonce pour octobre-novembre prochain, une opération de recensement physique des personnels de la commune.
Léandre Nzué a été emprisonné le 15 septembre dernier avec deux de ses collaborateurs pour détournements de fonds publics. Et Serge William Akassaga Okinda a été nommé pour le remplacer le 16 septembre 2020. Il va assurer l’intérim pendant trois mois.
SG
Entre avril et juin 2020, l’indice global des cours des produits de base exportés par les États de la Cemac (Cameroun, Congo, Gabon, Tchad, RCA, Guinée équatoriale) a régressé de 28,9%, après un recul de 18,1% au premier trimestre de l’année courante. Le panier se décompose en cinq grandes catégories : produits énergétiques, métaux et minéraux, produits forestiers, produits agricoles et produits de la pêche.
Selon la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac), qui révèle cette statistique dans un rapport qui vient d’être rendu public, cette chute des cours est consécutive à la crise sanitaire liée au Covid-19, qui s’est muée en « crise économique, financière et sociale ».
Concrètement, la pandémie du coronavirus a engendré, apprend-on, une « chute généralisée des cours des produits énergétiques et non énergétiques ». Dans le détail, au cours de la période sous revue, les cours des produits énergétiques ont baissé de 36,6%, contre une chute de 4,5% pour les produits non énergétiques.
Pour rappel, l’Indice composite des cours des produits de base (ICCPB) se fonde sur les cours de 28 produits de base exportés par les pays de la Cemac, lesquels représentent 90% de la valeur des exportations.
La nouvelle ligne de production de ciment du groupe marocain Ciment d’Afrique (CIMAF) est désormais officiellement opérationnelle au Gabon. D’une capacité annuelle de 350 000 tonnes, elle a été inaugurée ce 21 septembre 2020 par Rose Christiane Ossouka Raponda, Premier ministre.
Située à Owendo, cette unité, la deuxième du genre pour la Cimaf, après la première inaugurée en 2016 par le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, a nécessité un investissement de 9 milliards de FCFA. Un financement qui va permettre d’augmenter de manière significative l’offre de cette entreprise marocaine qui passe de 500 000 tonnes par an à 850 000 tonnes par an au Gabon.
Avec cette nouvelle ligne de production, la Cimaf conforte sa position de leader dans le secteur de la cimenterie au Gabon. D’après le directeur général de la Cimaf-Gabon, Salim Kaddouri, le géant chérifien a pour ambition d’étendre son développement dans le pays, afin de contribuer au programme de relance de l’économie initié par les autorités.
Pour le Premier ministre, la mise en service de cette infrastructure contribue à l’implémentation de la stratégie nationale d’industrialisation au profit de la création de nouvelles richesses et de la réduction de la pauvreté.
La Cimaf ne compte pas s’arrêter là. L’entreprise nourrit d’ailleurs de grands projets pour le Gabon. Dans les prochains mois, elle prévoit d’injecter environ 65 milliards de FCFA dans la construction d’une usine spécialisée dans la production de clinker à Ntoum, située à 40 km à l’est de Libreville.
Sandrine Gaingne