Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Le secteur des assurances gabonais a enregistré au 30 juin 2020, un chiffre d’affaires en baisse globale de 5,8%. Il s’établit à 61,3 milliards de FCFA au cours de cette période contre 65,1 milliards au premier semestre 2019, selon la note de conjoncture de la Direction générale de l’économie et de la politique fiscale (Dgepf).

31714 le chiffre daffaires du secteur des assurances

Cette contre-performance est consécutive au ralentissement de l’investissement, aux difficultés de trésorerie des entreprises, aux effets de la crise sanitaire internationale et aux mesures de confinement mises en œuvre pour freiner la propagation de la Covid-19.

Les branches vie et non-vie sont toutes deux en recul. Les compagnies d’assurance exerçant dans la branche non-vie engrangent un chiffre d’affaires de 51,9 milliards de FCFA en régression de 6% au deuxième trimestre 2020 comparé à la même période en 2019 où il était de 55,3 milliards.

Ce recul a été soutenu par « la forte  volatilité  des  contrats  liés  aux segments «  incendie  » (-4,1% à 14 milliards)  et «total transports» (-17,6%à 6,1 milliards). L’augmentation des primes encaissées de 4,3% à 14,7 milliards dans  le  segment  «maladie  /assistance» a permis d’atténuer la baisse du chiffre d’affaires. Cette branche génère 83% de l’encours des primes du secteur», lit-on dans la note du ministère de la Relance.

31714 le chiffre daff

A noter que dans la branche de l'assurance dommage, ce sont les groupes Ogar, Saham et la société Assinco qui contrôlent le marché au Gabon en termes de parts de marchés avec 64% du chiffre d’affaires du secteur sur la période sous revue.

S’agissant de la branche vie et capitalisation, le chiffre d’affaires des compagnies s’est contracté de 3,5% pour s’établir à 9,4 milliards de FCFA sur la période d’analyse contre 9,8 milliards en glissement annuel. Selon la note de conjoncture, ce recul touche les segments «capitalisation et mixte» qui ont enregistré des contre-performances respectivement de 4,8% à 6 milliards de FCFA et de 75% à 200 millions de FCFA. A l’inverse, le segment «décès» a progressé de 6,7% à 3,2 milliards de FCFA. Cette branche représente 17% du total des primes émises dans le secteur.

Sandrine Gaingne

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Le ministère de la Justice travaille en ce moment avec les Nations Unies pour renforcer le système d’Etat civil au Gabon. C’est dans ce sillage que 20 000 actes de naissances seront délivrés d’ici décembre 2020 aux enfants qui n’en disposent pas dans le pays.

Cette opération constitue le prolongement d’une autre qui s’est déroulée en 2017-2018 et au cours de laquelle 15 000 dossiers d’enfants sans acte de naissance avaient été traités. Dans ce lot, 7400 enfants légalement « invisibles » restent encore dans l'attente de leur acte de naissance.

Au cours d’une rencontre entre gouvernement gabonais, les Nations Unies et partenaires impliqués dans le projet, le ministre de la Justice, Erlyne Antonela Ndembet-Damas et Stephen Jackson, Coordonnateur résident du système des Nations unies, ont discuté de la nécessité de coordonner les actions pour l’aboutissement dudit projet. Il est question de trouver une solution définitive afin de régler de manière efficace ce problème d’enfants n’ayant pas d’existence légale.

Ce qui passera, d’après Stephen Jackson, par l’harmonisation des frais des jugements supplétifs, l'aboutissement du projet actuellement en cours de modification de l’article 169 du Code civil relatif aux délais de déclaration des naissances, l’adoption d’une mesure exceptionnelle permettant de rallonger la validité des jugements supplétifs au-delà de l’année où ils ont été délivrés, la mobilisation des équipes du ministère pour l’aboutissement de l’opération avant la fin de l’année 2020.

SG

Dans le plan d’actions mis en place par le ministre de la Culture et des arts Michel Menga M’Essone pour la relance de son secteur et présenté au Premier ministre, figure la réhabilitation de l’Ecole nationale d'art et manufactures (ENAM). Cette école qui forme les artistes est actuellement en état de délabrement avancé. D’après les responsables de cet établissement, sa fermeture était même déjà à l’ordre du jour. L’annonce de sa réhabilitation redonne donc de l’espoir aux acteurs de ce secteur.

Egalement prévu dans le plan d’actions du ministre Michel Menga M’Essone, la mise à jour de la Politique culturelle nationale. Celle-ci intègrera des mesures visant à développer les industries culturelles et créatives, l’entreprenariat, la création d’emplois, l’extension du numérique, le tout en préservant l’approche genre.

Pour le membre du gouvernement, ce plan ambitionne de faire la promotion de la culture au Gabon. Ce qui exige aussi la mise en place des espaces d’expressions culturelles (création des salles de spectacles, du musée national, des maisons de culture), le renforcement des capacités et la formation des agents, ainsi que la révision des textes régissant ce ministère.

SG

A Libreville, tout le monde connait désormais ‘’Les Petits pots de l’Ogooué’’, sans parfois n’avoir la moindre idée sur la personne qui se cache derrière ce label. Il s’agit bien-sûr de la belle, Jessica Medza Allogo, la fondatrice de cette entreprise qui évolue dans le secteur de l’agroalimentaire au Gabon. Pourtant, aucun des fruits exotiques n’a encore de secret pour elle : ananas, mangue, fruit de la passion, papaye, goyave…

Son pari était bien osé. Bien qu’étant ingénieure pétrolière, dans un pays où cette matière première domine et augure une vie en rose pour les diplômés en la matière, elle décide de quitter son travail pour se lancer dans l’industrie agroalimentaire locale. Aujourd’hui, Jessica Medza Allogo fait la fierté de son pays.

Fort de son succès, la princesse de la confiture a décidé de diversifier ses productions. A côté des confitures, elle s’est également lancée dans la fabrication d’autres gammes de produits tels que le savon bio, les lunchs-box et même le piment. Elle parcourt aujourd’hui le monde et bénéficie du soutien des plusieurs institutions pour promouvoir ses produits.

Autrement dit, Jessica Medza Allogo constitue désormais l’une des icônes des autorités gabonaises qui promeuvent l’entreprenariat local et l’auto-emploi, dans la lutte contre le chômage des jeunes.

Selon la note de conjoncture que vient de publier la direction générale de l’Economie et de la politique fiscale, à fin juin 2020, la production nationale de pétrole brut au Gabon s’est appréciée de 3% par rapport à la même période en 2019, pour se situer à 5,6 millions de tonnes métriques (41,01 millions de barils).

« L’amélioration des rendements des champs matures et les bonnes performances du champ Simba expliquent cette embellie. A contrario, les exportations ont reculé de 6,4% à 5,15 millions de tonnes métriques, en raison de la baisse de la demande mondiale, en lien avec la pandémie du coronavirus et les mesures barrières prises par les gouvernements pour freiner sa propagation », explique la direction générale de l’Economie.

En termes de destination, l'Asie reste la principale destination du brut gabonais, avec 77% des exportations nationales. Les prix moyens du brut ont atteint 39,72 dollars le baril pour le Brent et 37,28 dollars le baril pour le panier de bruts gabonais. Ces niveaux représentent des baisses respectives de 39,8% et 43,1% en glissement annuel. Selon la direction générale de l'Economie, la chute des prix est liée au ralentissement de la demande mondiale, accentué par la paralysie des transports.

Sylvain Andzongo

Au cours d’une audience avec le Premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda, ce 24 septembre à Libreville, Léod-Paul Batolo, l’administrateur directeur général (ADG) de la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), a annoncé la construction d’une nouvelle mine dans le Sud-est du Gabon.

Selon le responsable de la filiale gabonaise d’Eramet, il s’agira d'un projet baptisé « Comilog 2020 », qui devra amener la compagnie à accroître sa capacité de production, grâce notamment à la découverte d’un nouveau filon, dit « Okouma ». Son exploitation permettra à la société de passer d’une production de 4,5 millions de tonnes de manganèse à 7 millions de tonnes à l’horizon 2023. L’objectif étant de figurer au premier rang des producteurs mondiaux de manganèse à haute teneur.

En prévision de la mise en exploitation du gisement de manganèse d’Okouma qui va impacter les populations riveraines, les autorités préfectorales de la région ont signé en juillet dernier un nouveau protocole d’accord visant à indemniser les personnes affectées. Le coût global de l’indemnisation en nature et espèce est de plus d’un milliard de FCFA.

La décision d’ouvrir un nouveau gisement sur le plateau d’Okouma, à treize kilomètres au nord de Moanda, a été prise par la Comilog pour palier l’épuisement prochaine de la mine de manganèse exploitée sur le plateau de Bangombé.

S.A.

Selon la note de conjoncture économique du premier semestre de l’année en cours publié par le ministère de l’Economie et de la relance, l’économie gabonaise a enregistré au premier semestre 2020 des performances en demi-teinte en raison de la pandémie de la Covid-19.

Au cours de cette période, de nombreuses branches ont été en baisse d’activité, notamment le secteur secondaire, malgré la bonne tenue du secteur primaire et de certaines branches du secteur tertiaire.

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Concernant le secteur secondaire, la majorité des branches est en retrait, excepté la production sucrière, de l’eau minérale, le raffinage, la production de l’électricité et de l’eau, apprend-on. L’activité manufacturière a enregistré une baisse. Ainsi, la production des industries du bois et celle des autres industries ont enregistré des reflux respectifs de (-0,5%) et (-19,0%) consécutifs au ralentissement du rythme de fonctionnement des unités de production.

Le secteur tertiaire n’est pas en reste avec une évolution  des  branches  assez mitigée.  Ainsi,  à  l’exception du commerce  général  structuré  (+0,2%),  du  transport  ferroviaire  qui  profite  de  la  bonne  tenue  du transport  de  manganèse  (+46,4%)  mais  également  des  bois  conteneurisés  (+51,2%),  les autres activités à savoir les télécommunications, la réparation mécanique, le commerce des produits pétrolier, ont tous reculé.

Le secteur primaire quant à lui affiche contrairement aux autres de bonnes performances grâce à une évolution du volume de production de pétrole (3%), de manganèse (43%), de gaz et de caoutchouc naturel.

Toutefois, d’après le ministère de l’Economie, l’impact de la crise sanitaire a été moins important qu’anticipé. Les effets sur l’économie ont été moins virulents, notamment pour le secteur mine et pour les productions émergeantes. Les principales difficultés rencontrées sont liées à la baisse de la demande à l’international et à l’application de mesures barrières au niveau interne.

Sandrine Gaingne

Les productions agricoles et artisanales des différentes coopératives et autres associations gabonaises seront désormais exposées et commercialisées dans les supers et hypermarchés de Libreville et ses environs, a-t-on appris à l’issue de la réunion technique pan PME - économie sociale et artisanat tenue le 23 septembre au ministère du Commerce.

Il est question pour ce département ministériel, d’aider les producteurs et artisans locaux regroupés au sein d'une coopérative, à écouler leurs produits et à s’intégrer dans le marché mondial. Cette opération commencera dans la capitale gabonaise avant de s’étendre dans les autres villes du pays.

Donner la possibilité aux agriculteurs et artisans locaux de commercialiser leurs produits dans les grandes surfaces fait partie du plan d’actions à court et moyens terme mis en place par Hugues Mbadinga Madiya, ministre du Commerce, pour relancer les activités de ces entreprises qui agonisent actuellement à cause de la crise sanitaire de la Covid-19.

Ce plan d’actions prévoit globalement de renforcer l’encadrement des PME afin d'accélérer leur accès au marché, et les accompagner dans les questions liées aux financements. D’après le ministère des PME, cette décision consacre une avancée significative dans le domaine de l'économie sociale et de lutte contre la pauvreté.

SG

Gabon se rapproche de la barre des 9000 contaminés selon les données produites le 23 septembre par le Comité national de pilotage du plan de veille et de riposte contre l’épidémie à Coronavirus.

Au total, indique le Comité de pilotage, sur 157 828 prélèvements effectués depuis mars dernier, le Gabon enregistre à date, 8716 cas testés positifs (5,5%) dont 7906 guéris (90,7%) et 54 décès et deux personnes hospitalisées dont deux en réanimation.

En matière de surveillance épidémiologique, sur les 5727 prélèvements effectués au 23 septembre 2020, le Comité a enregistré 12 nouveaux cas positifs, soit un pourcentage de 0,2%. Ces cas sont répartis à Libreville dans la province de l’Estuaire. Soit un total de 6157 personnes contaminées et confirmées dans la capitale gabonaise.

Contrairement aux semaines passées, Franceville, 2è ville la plus touchée par la pandémie dans le pays, n’apparaît pas dans la surveillance épidémiologique, depuis quelques jours. C'est uniquement à Libreville que le Comité enregistre de nouveaux cas positifs: huit sur 4 423 prélèvements, le lundi 21 septembre 2020.

Les autorités sanitaires continuent de prescrire l’application des mesures barrières suivantes : porter un masque dans les lieux et espaces publics ; se laver fréquemment les mains avec de l’eau et du savon ou un gel hydro alcoolique ; respecter la distanciation sociale (au moins 1 mètre). En cas de toux et d’éternuement, il est conseillé de se couvrir la bouche et le nez avec le coude fléchi ou un mouchoir ; Jeter immédiatement le mouchoir et se laver les mains.

Par ailleurs, il faut éviter tout contact étroit avec une personne ayant de la fièvre et de la toux ;  saluer sans se serrer la main; éviter les embrassades et nettoyer les objets et les surfaces souillés.

S.A.

Le ministre en charge des Affaires sociales, Prisca Nlend Koho, s'est entretenu le 22 septembre à Libreville, avec le directeur du Bureau régional de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF) pour l'Afrique centrale (BRAC), Boubacar Noumansanou.

Au cours de cette entrevue, M. Noumansanou a engagé le BRAC à appuyer le ministère dans l'affinement de sa stratégie nationale genre, avant de remettre au ministre Nlend Koho, la stratégie Égalité Homme/Femme de la Francophonie. Elle compte parmi ses axes majeurs, l'autonomisation des femmes, leur représentativité, la lutte contre les violences dont elles sont victimes, l’éducation des femmes et des filles.

En réaction, le ministre des Affaires sociales a indiqué que le Gabon poursuit sa politique volontariste en matière de promotion des droits de la femme; confortée au niveau multilatéral par l'implication personnelle du président de la République, porteur d'une résolution politique sur la question de l’égalité Homme/femme, devenue une priorité politique des instances internationales.

Dans allocution à l’ouverture de la 75eme session de l’Assemblée générale des Nations unies, le 21 septembre 2020, Ali Bongo Ondimba a déclaré qu’il impulse une politique en faveur d’un développement plus juste et équitable, revalorisant les femmes, les jeunes, les personnes les plus vulnérables, afin que personne ne soit laissé en marge du développement du pays. C’est dans cet élan, qu’il a nommé récemment une femme aux fonctions de Premier ministre, chef du gouvernement. « Ainsi, trois dames de grande valeur, parmi de nombreuses femmes de qualité, occupent désormais de très hautes responsabilités au Sommet de l’État. C’est le cas notamment à la Cour Constitutionnelle, au Sénat ainsi qu’à la Primature. Elles sont d’un apport inestimable à la consolidation de nos acquis démocratiques et de notre marche vers le progrès », a déclaré le chef de l’Etat gabonais.

S.A.

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