Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Un incident est survenu à la gare de Ndjolé ce 10 octobre 2020, annonce la direction générale de la Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag).

Comme l’expliquent les responsables de l’entreprise ferroviaire, une draisine de chantier en provenance de la gare d’Abanga a heurté un wagon vide d’un train minéralier en stationnement dans cette gare de Ndjolé.

Heureusement, « aucune perte en vie humaine n’est enregistrée, cependant nous déplorons 4 blessés légers et un blessé avec une plaie ouverte à la cuisse. Leur prise en charge a été organisée par le service médical de l’entreprise basé à Ndjolé », précise la direction de la Setrag.

Cet accident survient une semaine après le déraillement de deux trains dans la nuit du 3 au 4 octobre 2020 et qui avait entrainé la suspension du trafic sur l’ensemble du réseau férroviaire gabonais pendant deux jours.

Setrag, la filiale de la Compagnie minière de l'Ogooué (Comilog), gère les opérations de l’unique réseau ferré du pays, sur un linéaire de 648 kilomètres reliant Franceville à Libreville. L’entreprise est dirigée depuis le 7 octobre dernier par le Gabonais Christian Magni qui assure l’intérim suite à la démission de Luiz Renato Lombardo Torres.

Sous l’impulsion de Yannick Ebibie, la Société d'incubation numérique du Gabon (SING) entend contribuer à la compétitivité du continent africain grâce à la transformation digitale. Pour ce faire, elle développé une expertise en innovation adaptée, pragmatique et alignée aux standards internationaux.

La SING qui est une société privée de services en innovation numérique, entend également impacter toutes les entreprises gabonaises par le numérique. Il appelle à ce cet effet, tous les responsables d’administration et les entrepreneurs à prendre conscience de cet enjeu et s’assurer qu’il est en phase, avec ces changements.

Selon Yannick Ebibie, les porteurs de projet locaux ne peuvent plus se passer du numérique car, il s’est imposé comme un outil à la fois pratique et extrêmement utile. Il s’insère aussi bien dans les entreprises naissantes que celles déjà bien établies qui souhaitent innover et transformer leurs processus métiers et de fonctionnement.

Cet entrepreneur gabonais, qui a étudié aux Etats Unis porte la bonne parole de la culture managériale et philanthropique anglo-saxonne en Afrique.

Yannick Ebibie est aussi lauréat du Grand Prix de l’excellence coorganisé par la Banque mondiale et la présidence de la République gabonaise en 2014 avec son application mobile Sabitoo.

L’une des principales missions Vincent de Paul Massassa consiste à susciter un regain d’intérêt pour le secteur pétrolier gabonais. Cela par des road show à travers le monde afin de promouvoir le bassin sédimentaire gabonais et le nouveau code des Hydrocarbures.

Il s’agit pour Vincent de Paul Massassa de présenter les 35 blocs pétroliers mis aux enchères dans le cadre du « 12ème appel d’offres ». Sur les 35 blocs concernés, 12 sont en eau peu profonde et 23 en eau profonde.

L’activité pétrolière au Gabon a été marquée par l’entrée en application du nouveau code des hydrocarbures en 2019. Ainsi, la reprise des investissements à la suite de l’adoption de cette nouvelle loi a permis de dynamiser le secteur.

Après de nombreuses années consécutives de déclin, l’industrie pétrolière s’est caractérisée par un raffermissement de l’activité durant l’exercice 2019. Ainsi, la production nationale est passée de 9,647 millions de tonnes métriques en 2018 à 10,901 millions de tonnes en 2019, soit une progression de 13%. Cette performance a été atteinte grâce à la mise en exploitation du champ Simba, par Perenco, et la poursuite des travaux d’amélioration des rendements des champs matures et ce, malgré le contexte de limitation de l’offre sur le marché, décidée par l’OPEP et ses partenaires.

La chaîne d’approvisionnement en médicaments pourrait être perturbée au Gabon, avec l’entrée en grève vendredi du personnel de PharmaGabon, principal distributeur de ces produits dans le pays.

« Les salaires n’augmentent jamais, pas de plan de carrière, précarité de l’emploi, licenciements abusifs, autoritarisme », déplorent les grévistes qui pointent également la non prise en compte de leur cahier de charges, depuis plus d’un an.

« Lorsque vous déposez un cahier de charges, logiquement il y a les délais de réponses. Mais lui, quel que soit le courrier qu’il reçoit de ses employés, il ne fait pas cas. Comment comprendre que dans une entreprise, quelqu’un qui est rentré il y a 10 ans par exemple en catégorie 4, supposons avec un salaire de base de 150 000 FCFA, 10 ans plus tard, sa situation reste la même ? », a fulminé Marie Florent Mboko, Délégué titulaire de PharmaGabon.

Les grévistes demandent l’ouverture des négociations pour l’amélioration de leurs conditions de travail et l'augmentation de leurs salaires.

Séna Akoda

Agréée en juillet 2020 par la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (Cosumaf), le régulateur de la bourse unifiée de la Cemac (BVMAC), la société Afriland Bourse & Investissement est, depuis le 1er octobre 2020, admise aux opérations du dépositaire central de la BVMAC.

C’est ce que révèle un communiqué que vient de rendre public le gouverneur de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac), Abbas Mahamat Tolli. Afriland Bourse & Investissement est une filiale du groupe bancaire camerounais Afriland First Bank, qui est déjà leader des investissements sur le marché monétaire de la Cemac.

Cette société est focalisée sur la gestion d’actifs financiers, le placement collectif en valeurs mobilières, les opérations de bourse, l’ingénierie financière, l’intermédiation financière et activités connexes, les prestations de services d’investissements et toute autre activité financière.

L’évolution de la conjoncture économique et financière ainsi que les perspectives de l’économie gabonaise étaient au centre des échanges ce 9 octobre 2020 entre le ministre de l’Économie et de la Relance, Jean-Marie Ogandaga et le directeur de cabinet du ministre français de l’Économie, Emmanuel Moulin. Dans ce cadre, les autorités françaises se sont montrées favorables à accompagner le Gabon dans la mise en œuvre de sa stratégie de relance post-Covid-19.

« Nous nous réjouissons du soutien de la France à la stratégie de relance économique impulsée par le président de la République, Ali Bongo Ondimba. L’appui de ce partenaire historique du Gabon illustre l’excellence des relations entre les deux pays », a souligné le ministre Jean-Marie Ogandaga.

Cette réunion entre les deux personnalités s’est déroulée en marge des rencontres internationales « Paris Infraweek 2020 » qui ont réuni du 5 au 9 octobre à Paris des institutionnels, des investisseurs internationaux, acteurs de la finance internationale et des opérateurs économiques. C’est une plateforme d’échanges entre les acteurs mondiaux les plus influents dans le domaine des infrastructures sur les évolutions récentes et les tendances clés du financement des infrastructures.

Il s’agit en particulier de moyens de financement des projets intégrateurs de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac). La sous-région y était représentée par une délégation de ministres en charge de l’Économie.

SG

Le Franco-Britannique Perenco vient de signer avec le gouvernement un nouvel accord pour le développement des hydrocarbures au Gabon. Il s’agit de l’avenant 2 à la convention qui lie la multinationale avec l’État.

À travers ce nouveau contrat, l’opérateur pétrolier, qui se concentrait, jusqu’ici, sur la commercialisation du gaz naturel pour des centrales électriques, va proposer sur le marché un nouveau produit. Il s’agit du gaz du pétrole liquéfié (GPL), un mélange d’hydrocarbures légers, stocké à l’état liquide et issu du raffinage du pétrole pour 40% et de traitement du gaz naturel pour 60%. Selon des précisions fournies par le gouvernement, l’accord permettra la construction des installations, à Batanga dans l’Ogooué-Maritime, pour la production de ce produit destiné aux ménages.

Cet accord, paraphé par le ministre du Pétrole, Vincent de Paul Massassa, pour compte de l’État gabonais, engage l’opérateur pétrolier à davantage « développer le secteur hydrocarbures au Gabon, entre autres, en accompagnant l’État gabonais dans le développement des champs matures », a indiqué Baptiste Breton, le directeur général pays de Perenco.

Pour le ministre Vincent de Paul Massassa, « cet avenant est la suite logique de l’implantation de Perenco dans l’expansion des activités pétrolières au Gabon. Nous voyons ici la volonté d’un opérateur bien connu dans notre giron et qui prend des engagements fermes, notamment, celui d’aller de l’avant et de se déployer davantage dans notre pays ».

L’entreprise franco-britannique opère au Gabon depuis 1992. Présenté comme l’un des plus importants producteurs d’hydrocarbures, il vient ainsi renforcer sa position de leader sur le marché gabonais du pétrole et du gaz.

SG

Le gouvernement a rencontré ce 8 octobre 2020 le réseau des spécialistes en valeur du trésor du Gabon en présence de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac). Cette réunion présidée par visioconférence par le ministre du Budget, avec la participation de la direction générale de la comptabilité publique du Trésor et la direction générale de la dette, avait pour objet principal, l’examen des modalités d’application de la décision du Comité de politique monétaire (CPM) du 22 juillet 2020.

En effet, l’on se souvient qu’en session extraordinaire ce jour-là, le CPM avait autorisé la mise en œuvre du programme de rachats ponctuels et ciblés, sur le marché secondaire, des titres publics émis par les États membres de la Cemac. L’enveloppe globale maximale avait été fixée à 600 milliards de FCFA pour l’ensemble de la Cemac.

Cependant, pour bénéficier de cette opération, il fallait que les États révisent et respectent leurs calendriers d’émission des titres publics, en concertation avec les spécialistes en valeur du trésor et de leurs réseaux respectifs. Ceci en cohérence avec les dernières lois de finances adoptées dans chaque pays et les plans de financements budgétaires dans le cadre des programmes économiques et financiers avec le Fonds monétaire international (FMI). Ce calendrier a été présenté au cours de cette rencontre. Mais nous n’y avons pas eu accès à ce nouveau calendrier.

Mais selon le programme prévisionnel des émissions de titres publics pour l’exercice 2020, publié par la Beac en décembre 2019, le Gabon prévoit, pour le quatrième trimestre de cette année, la mobilisation, de 114,5 milliards de FCFA au titre des bons du trésor assimilables (BTA) sur le marché de la Beac et 30 milliards de FCFA d’obligations du trésor assimilable (OTA). De manière détaillée, le pays va émettre des BTA de l’ordre de 54 milliards de FCFA en octobre, 28 milliards en novembre et 32,5 milliards en décembre 2020. Selon ces mêmes prévisions, le pays prévoit de lever, en termes d’OTA, un montant de 10 milliards de FCFA tous les mois entre octobre et décembre.

La rencontre de ce 8 octobre a été aussi l’occasion d’examiner le rapport à fin septembre des émissions des titres publics. Et les différents participants se sont engagés à continuer à œuvrer pour la mobilisation des fonds sur le marché sous-régional, en vue de financer le développement de l’économie gabonaise notamment dans un contexte de relance.

Sandrine Gaingne

Le chiffre d’affaires cumulé des sociétés d’assurance opérant au Gabon a été de 61,3 milliards de FCFA au cours du premier semestre, selon des données fournies par la Direction générale de l’économie et de la politique fiscale. Cela représente une baisse de 5,8%, comparé à celui de la même période en 2019. Cette contreperformance est liée à la Covid-19 car, sur le premier trimestre 2020, la performance des assureurs était en hausse de 1,1%.

Techniquement cependant, les responsables du ministère de l’économie estiment que les activités du secteur des assurances ont été freinées par le ralentissement de l’investissement, les difficultés de trésorerie des entreprises, les effets de la crise sanitaire internationale et les mesures de confinement mises en oeuvre.

La baisse la plus importante a été observée dans le secteur des assurances-dommage. Le chiffre d’affaires y a régressé de 6% à 55,3 milliards de FCFA au deuxième trimestre 2020 comparé à la même période en 2019. Mais dans le détail, on a noté une augmentation de 4,3% des primes encaissées dans le segment « Maladie /Assistance », ce qui a permis d’atténuer la baisse du chiffre d’affaires du segment.

Le chiffre d’affaires de la branche Vie et Capitalisation s’est contracté de 3,5% pour s’établir à 9,4 milliards de FCFA sur la période analysée. Ce recul touche les segments « Capitalisation et Mixte » qui ont enregistré des contre-performances respectivement de 4,8% à 6 milliards de FCFA et de 75% à 200 millions de FCFA. Etonnamment, les produits d’assurance « Décès » ont progressé de 6,7%, à 3,2 milliards de FCFA.

Rappelons que malgré ce repli dans les chiffres d’activités des assureurs, on reste dans des volumes bien plus importants que les performances passées. Les assureurs de ce point de vue ont plutôt bien résisté malgré la Covid-19. Le chiffre d’affaires du secteur de 61,3 milliards de CFA, reste supérieur à celui de la même période en 2018, qui n’était que de 30,4 milliards de FCFA.

Aussi, il faudra attendre la publication définitive des performances du secteur des assurances gabonnaises. Celles de 2020 sont encore des estimations non-auditées des entreprises, et le chiffre d’affaire ne raconte pas toute l’histoire. On note par exemple les commissions versées aux courtiers ont connu une grosse baisse (-35%), tout autant que le règlement des sinistres (-8,8%). Une performance qui reste en attente d’explication.

Idriss Linge

Le ministre de l’Intérieur a été auditionné le 7 octobre dernier par la Commission des lois et des affaires administratives du Sénat. À l’occasion, Lambert-Noel Matha (photo) a demandé aux sénateurs de voter en faveur de la ratification de l’ordonnance du 14 août 2020 portant réglementation des jeux de divertissement, d’argent et de hasard au Gabon.

À travers ce projet de texte, le gouvernement entend réglementer, encadrer l’offre, la consommation et l’exploitation de ces jeux de hasard dans le pays notamment pour les mineurs.

Ce projet de textes vise à « prévenir le jeu excessif ou pathologique et protéger les mineurs ; assurer l’intégrité, la fiabilité et la transparence des opérations des jeux ; prévenir les activités frauduleuses ou criminelles ainsi que le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme ; veiller à l’exploitation équilibrée des différents types de jeux afin d’éviter toute déstabilisation économique des filières concernées », a expliqué le ministre de l’Intérieur alors qu’il présentait et défendait ce projet devant la chambre haute du parlement.

Pour une meilleure application de ce texte, au cas où il est finalement adopté par le parlement, il a été créé une commission supérieure des jeux de hasard. Cette commission est chargée de constater les manquements et de proposer des sanctions en cas de violation de ladite loi.

SG

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