Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Le Directeur général de l’Agence nationale de la promotion des investissements (ANPI)-Gabon, Gabriel Ntougou, a eu une séance de travail, ce 28  septembre à Libreville, avec l'ambassadeur du Japon au Gabon, Shuji Noguchi.

« Les échanges ont porté sur les procédures de création d’entreprise en vigueur sur le territoire et sur la politique générale de promotion des investissements du gouvernement. L’Anpi, tient à développer une franche collaboration avec la représentation japonaise afin de mettre en œuvre une stratégie efficace de promotion des investissements japonais au Gabon », apprend-on du compte-rendu de cette réunion.

M. Ntougou a indiqué que l’Anpi se veut être le partenaire privilégié de tous les investisseurs qui peuvent bénéficier d’un accompagnement pour concevoir leur business plan ou définir un business modèle. L’établissement public peut également aider à obtenir des études de marché, des veilles stratégiques et/ou bénéficier d’appui à l’export des produits et services, entre autres.

Cette visite de l’ambassadeur japonais à l’Anpi est dans la continuité des démarches entreprises en août dernier par Eïro Yonezaki, représentant de l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica) au Gabon. Ce dernier avait été reçu le 25 août à Libreville par le ministre  de la Promotion des investissements, Carmen Ndaot.

Au cours de cette rencontre, le responsable de la Jica avait indiqué que la partie japonaise est disposée à soutenir le secteur des investissements au Gabon : la pêche, l’agriculture, l’environnement, etc.

S.A.

Le 25 septembre dernier, le Gabon a enregistré 12 nouveaux patients testés positifs à la Covid-19 sur 5436 prélèvements effectués à Libreville. Ce qui porte à 8728 le nombre de personnes déjà testées positives dans le pays sur un total de 163 264 prélèvements, selon les chiffres communiqués par le Comité de pilotage du plan de veille et de la riposte contre l'épidémie à Coronavirus au Gabon (COPIL-Gabon).

31800 dj prs de 8000 personnes

Parmi ces cas positifs, 7934 ont été guéries de la Covid-19. Soit 90,9% de taux de guérisons sur les personnes testées positives depuis l’annonce du premier cas en mars dernier. 740 patients sont actuellement sous traitement. Le pays déplore cependant 54 décès.

Même si la tendance des cas confirmés positifs est à la baisse, le gouvernement exhorte les populations à continuer à respecter les mesures barrières mises en place pour limiter la propagation de cette épidémie.

Ces mesures sont, entre autres, le port du masque dans les lieux et espaces publics, le lavage fréquent des mains, le respect de la distanciation sociale d’au moins un mètre. Aussi, éviter tout contact étroit avec une personne ayant de la fièvre et de la toux, saluer sans se serrer la main et éviter les embrassades, nettoyer les objets et les surfaces souillés.

SG

Selon une étude menée par des scientifiques gabonais et des experts de l’université de Stirling, des éléphants meurent de faim dans le parc national de la Lopé au Gabon à cause du changement climatique. « Il est alarmant de constater que le changement climatique entraîne la famine chez les éléphants de forêt et les oblige peut-être à quitter les forêts pour s’approcher des villages à la recherche de nourriture, ce qui les amène à ravager les plantations », déplore le ministre des Eaux, des forêts, Lee White.

Cette étude révèle en effet que la baisse significative du nombre de fruits par arbre fruitier dans le parc national de la Lopé au Gabon coïncide avec le déclin de l’état de forme physique des éléphants de forêt frugivores. L’étude met en évidence la baisse de la production fruitière de l’ordre de 81 % entre 1986 et 2018, ainsi qu’un affaiblissement depuis 2008, de l’ordre de 11 %, de l’état de forme physique des éléphants de forêt frugivores.

«Cela signifie qu’en moyenne, les éléphants et les autres animaux trouvaient des fruits mûrs sur un arbre sur dix dans les années 1980, mais qu’aujourd’hui ils doivent en chercher sur plus de 50 pour en trouver », précisent les experts. La baisse des productions fruitières est causée par les changements climatiques marqués par la hausse des températures.

Publiée le 25 septembre 2020, cette recherche a été menée sur 37 ans grâce à un partenariat avec l’Union européenne. Elle porte sur l’impact du changement climatique dans les forêts tropicales humides d’Afrique centrale et la menace qui pèse sur les populations d’éléphants dans la région.

SG

Dans sa note de conjoncture du mois de septembre en cours, la direction générale de l’Economie et de la politique fiscale du Gabon révèle que l’entreprise camerounaise Express Union fait partie des quatre établissements de microfinance (EMF) les plus importants du pays.

Express Union est classé respectivement derrière les EMF gabonais suivants : Financière Africaine de Micro-Projets (Finam), Loxia, filiale de BgfiBank, et Épargne et Développement du Gabon (EDG). Ces quatre principaux établissements (Finam, Loxia, EDG et Express-Union) regroupent à eux seuls près de 95% des clients du secteur.

Même si ses parts de marché ne sont pas détaillées, Express Union partage avec ses pairs la croissance enregistrée dans le secteur (17,9%) au premier semestre 2020. Selon la direction générale de l'économie, la clientèle du secteur est passée de 193 790 à 228 470 usagers. La cible des EMF est composée de particuliers salariés ou justifiant d’un revenu permanent régulier notamment, les PME/PMI, les commerçants et artisans, les retraités et les étudiants boursiers.

Au premier semestre 2020, les fonds propres des EMF au Gabon ont augmenté de 41,8% à 11,34 milliards de FCFA, suite au respect par plusieurs EMF, de la limite du capital social minimum exigé par la réglementation, fixée à 300 millions de FCFA. L’analyse des indicateurs d’intermédiation fait apparaitre une hausse d’activité, traduisant une amélioration de l’inclusion financière.

En effet, les dépôts collectés dans le pays se sont élevés à 60,1 milliards de FCFA, en hausse de 61,5%, contre 37,2 milliards de FCFA en 2019. L’analyse par type de dépôts fait ressortir une prépondérance des dépôts à vue qui représentent environ 75% de l’encours total. De plus, les crédits à la clientèle se sont consolidés de 59,3% à 51,7 milliards de FCFA, corrélés au relèvement du taux de bancarisation et aux efforts d’accompagnement des besoins d’exploitation des petites et moyennes entreprises.

Sylvain Andzongo

La direction générale de l’Economie et de la politique fiscale informe que les ressources collectées par le secteur bancaire gabonais ont augmenté à 2143,1 milliards de FCFA (+3,8%) au premier semestre 2020, tirées par la hausse simultanée du niveau des comptes à vue, des comptes de dépôts à régime spécial et des autres comptes.

A cet effet, explique l’administration en charge de l’Economie, les ressources à vue ont progressé à 1470,7 milliards de FCFA (+7,4%), sous l’effet des augmentations conjuguées de tous types de déposants, à l’exception des dépôts publics. Les ressources à vue ont représenté 68,6% du total des dépôts contre 66,3% à la même période l’année précédente.

A contrario,  les ressources à terme, essentiellement constituées des comptes à terme et des comptes de dépôts à régime spécial (bons de caisse), se sont établies à 552,1 milliards de FCFA à fin juin 2020 contre 600 milliards un an plus tôt, en baisse de 8%. « Celle-ci est imputable, entre autres, à l’impact négatif de la COVID-19 sur l’activité économique nationale », explique la direction générale de l’économie.

Cette situation a conduit les agents économiques à puiser dans leur épargne afin de faire face à leurs besoins de trésorerie. Ces ressources ont représenté 25,8% du total des dépôts collectés.

Sylvain Andzongo

Au moins vingt juges consulaires appelés à travailler avec les magistrats dans les tribunaux de commerce de Libreville, ont été élus le 25 septembre dans cinq secteurs d’activités. A savoir, l’agriculture, élevage, pêche, forêt et environnement ; industrie et mines ; commerce ; services ; artisanat et métiers. Chaque secteur d’activités est représenté par 2 juges titulaires et 2 juges assistants.

Dans le secteur agricole, les juges élus sont Jules Moussadji, Badjina Matamba, Françoise Nze Olui (suppléante).

Dans le commerce, c’est Ossouka Aworet Synthia qui obtenu le plus de vote. Dans le secteur des services, ce sont Ernest Akendengué et Octave Nang Nzeng qui ont été lus.

La filière artisanat et métiers a plébiscité Raymond Nzengwi Biyé, Michel Cédric Ndong, respectivement titulaires, adjoint.

Et enfin, les industries et mines ont accueilli comme juge consulaire, Jean Serge Sambou.

Tous les juges consulaires élus sont des professionnels du milieu des affaires qui devront apporter leur expertise dans le règlement des litiges qui seront portés devant le tribunal du Commerce.

D’après les autorités, grâce à ces élections, le Gabon s’aligne aux normes internationales et garantit la sécurité juridique et judiciaire des investisseurs. Ce qui contribuera à l’amélioration du climat des affaires,  à une meilleure justice commerciale, et potentiellement à une évolution de la position du Gabon dans le classement Doing Business.

La production et la vente de manganèse se sont bien portées au Gabon au premier semestre 2020 en dépit du contexte mondial défavorable.

D’après le ministère de l’Economie qui vient de livrer la note de conjoncture du deuxième trimestre de l’année, les ventes de manganèse ont généré un chiffre d’affaires de 385,7 milliards de FCFA à fin juin 2020, en hausse de 6,4% par rapport à la même période en 2019. Une prouesse quand on sait que ce minerai a enregistré au cours de cette période un repli des cours de 21,9% en moyenne (5 USD/dmtu contre 6,4 USD/dmtu en 2019).

Cette performance a été soutenue par une hausse des productions de ce produit dans le pays. En fait, la production nationale de minerais et d’agglomérés de manganèse a progressé de 43,0% pour s’établir à 3,98 millions de tonnes, « du fait de la poursuite des progrès opérationnels, de la flexibilité introduite par la nouvelle approche modulaire du programme d’expansion de la mine de Moanda et des performances réalisées sur les autres gisements. Sous l’effet de la fiabilisation des équipements de transport, les exportations et les ventes externes de manganèse ont augmenté respectivement de 51,8% et 48,9% », explique le ministère de l’Economie dans la note de conjoncture.

L’embellie a également été notée au niveau de l’emploi avec des effectifs qui ont progressé de 7,4% à 2125 agents permanents, pour une masse salariale de 25,7 milliards de FCFA.

Le Gabon est le deuxième producteur mondial de manganèse. Un minerai exploité dans le pays principalement par Comilog, la filiale du français Eramet.

SG

Il faut un management suffisamment fort pour maintenir la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog) au rang de première entreprise du Gabon. C’est à cet exercice que s’attèle Leod Paul Batolo depuis son arrivée à la tête de cette société en 2018.

Le successeur d’Hervé Montegu a reçu un cahier de charges bien précis : mener à bien le projet ‘’Comilog 2020’’ qui arrivera à terme en 2022, et dont l’objectif est de d’augmenter la production de cette filiale gabonaise de l’entreprise française Eramet, de plus de 30 %. Un objectif que les résultats de l'exercice 2019, viennent conforter.

En effet, la société revendique une production record de 4,8 millions de tonnes de minerai et aggloméré en 2019, contre 4,3 en 2018, soit une hausse de 10% par rapport à 2018. En outre, l’année 2019 a été marquée par une hausse significative de la production et des ventes, grâce à la montée croissante de l’activité de criblage à sec pour atteindre un nouveau record historique.

L’entreprise est également pourvue d’une forte empreinte sociétale. Outres ces opérations classiques dans le social, elle est fortement impliquée dans la lutte contre la pandémie du Covid-19. Son appui au système de santé s’élève à plus d’un 1,5 milliard de francs CFA, dans des actions multiformes.

Suite à des informations faisant état du retrait de la liste de certains candidats déclarés admis au concours d’entrée au Centre des métiers Jean Violas à cause de l’obtention de leur baccalauréat session 2020, la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) apporte quelques précisions.

Selon la direction de la société, c’est un procès en sorcellerie qui est fait à l’entreprise. Car, « cette situation trouve une explication simple : la formation initiale au Centre des métiers est ouverte à l’insertion des jeunes en incapacité de poursuivre leur scolarité. C’est la raison pour laquelle le niveau sans Bac ou en dessous est requis », explique l’entreprise dans un communiqué.

Pour la SEEG, les candidats déclarés admis à ce concours sont embauchés au « collège Exécution en qualité d’ouvriers qualifiés ». Ce qui ne correspond pas « au niveau d’un détenteur de Baccalauréat, parchemin qui ouvre des perspectives dans les études supérieures, soit un niveau au-dessus du collège Exécution », précise l’entreprise.

Situé dans la localité d’Owendo, au sud de Libreville, le Centre des métiers Jean Violas est spécialisé dans la formation professionnelle, dans les domaines de l’Eau et de l’Energie. Elle a officiellement démarré ses activités en 1979.

SG

Comme annoncé par les autorités il y a plusieurs mois, les travaux de la transgabonaise ont officiellement démarré ce 25 septembre 2020. Les premiers coups de pioche de ce chantier ont été donnés par le premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda ce jour.

Les travaux sont réalisés par l’entreprise indienne Afcons qui va construire 81 km (allant du PK 24 au PK 105) de ce tronçon routier long de 780 km. Cette filiale du groupe Shapoorji Pallonji devra livrer cette partie de la Transgabonaise au plus tard en fin mars 2021, selon le contrat de maîtrise d’ouvrage signé le 10 septembre 2020 avec la Société autoroutière du Gabon (SAG), filiale de Meridiam et d’Arise (le holding panafricain d’infrastructures et de solutions logistiques fondé par Olam International.)

Cette voie construite sur 2 x 2 voies, à partir du PK 12 jusqu’à Ntoum, puis d'1 x 2 voies avec une emprise élargie jusqu’à Franceville va relier Libreville à Franceville. Financés par la SAG à hauteur de 600 milliards de FCFA, les travaux de la transgabonaise seront livrés en 2023.

D’après la SAG, en plus de Afcons, les travaux seront également confiés à d’autres structures. L’objectif étant « de réaliser plusieurs centaines de kilomètres de réaménagement en trois ans, soit d’ici à 2023. Pour cela, d’autres appels d’offres seront lancés, en concertation avec l’État, dans les mois à venir».

Présentée comme l’un des plus grands chantiers d’Ali Bongo Ondimba après la route Port-Gentil/Omboué, la transgabonaise va permettre de développer les échanges entre les provinces et créer des emplois. Ce qui aura un impact direct considérable sur l’économie du pays.

Sandrine Gaingne

Lire aussi

https://www.lenouveaugabon.com/fr/infrastructures/1009-15746-l-entreprise-indienne-afcons-va-demarrer-dans-quelques-jours-la-construction-de-81-km-de-route-de-la-transgabonaise

Pour nous contacter: c o n t a c t [@] lenouveaugabon . c o m

Please publish modules in offcanvas position.