Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Dans son discours prononcé ce 18 octobre à l’occasion de la commémoration du 37e anniversaire de la création de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), et de la célébration de la première édition de la journée de l’intégration régionale, le chef de l’État gabonais, Ali Bongo Ondimba, en sa qualité de président en exercice de cette institution, a lancé un appel pour une intégration effective dans la sous-région.

D’après le président gabonais, pour y parvenir, la seule voie est de favoriser la construction d’une « communauté de destin solidaire pour les peuples de notre région ». L’objectif étant de promouvoir et de renforcer une coopération harmonieuse et un développement dynamique et équilibré des États de l’Afrique centrale, en vue d’améliorer les conditions de vie et le bien-être des populations.

Plusieurs réformes ont pourtant été entreprises et ont permis d’enregistrer des progrès dans ce domaine. Mais ces efforts restent insuffisants, selon les chefs d’État de la sous-région.

« Aujourd’hui, le traité révisé de la CEEAC, signé le 18 décembre 2019 à Libreville, est entré en vigueur. La Commission, nouvel organe exécutif de notre communauté, dont les membres ont prêté serment le 31 août 2020, est fonctionnelle. Avec cette réforme institutionnelle, la CEEAC est désormais à la croisée des chemins. En effet, l’avenir de nos États sera déterminé par les décisions que nous prendrons aujourd’hui. Oui, et je le dis avec force, nous sommes à la croisée des chemins», a-t-il affirmé.

Aussi, pour une meilleure intégration, Ali Bongo exhorte la commission de la CEEAC à œuvrer à la matérialisation de la devise et de l’hymne de la communauté.

Une réussite de l’intégration sous-régionale en Afrique centrale va consister à une meilleure circulation des biens et des personnes, ce qui va contribuer à développer la zone. Sur le continent noir, l’Afrique centrale est de loin, la zone la moins intégrée avec des échanges commerciaux intra-communautaires qui se situent autour de 3%.

SG

Ces annonces étaient particulièrement attendues par la population. Le Premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda et plusieurs membres du gouvernement ont détaillé ce 16 octobre les mesures décidées pour la deuxième phase du déconfinement.

Ainsi, au regard d'une situation sanitaire déjà sous contrôle au Gabon, le gouvernement a décidé d’assouplir les mesures en vigueur. Notamment, l’allègement du couvre-feu qui passe désormais à 22 heures jusqu’à 5 heures du matin.

Les lieux de culte vont ouvrir dès le 30 octobre prochain. Cependant, cette ouverture est conditionnée par une autorisation du gouvernement, la mise en place des dispositifs anti-Covid-19. Pas plus de 30 fidèles par culte, et présentation obligatoire d’un test Covid-19 datant de moins de 14 jours pour accéder à l’église ou à la mosquée. La dime se paiera désormais par des moyens électroniques (mobile money) ou remise dans une enveloppe fermée.

Aussi, les rassemblements sont limités à 30 personnes. Dans les restaurants, outre le nombre de clients limité, il faudra présenter un test Covid-19 négatif datant de moins de 14 jours.

Enfin, les vols domestiques vont reprendre totalement dès ce 16 octobre 2020. Les voyageurs devront présenter un test Covid de moins de 14 jours.

Les bars et les boites de nuit restent quant à eux fermés.

Tous ceux qui ne respecteront pas ces nouvelles mesures s’exposent à des pénalités pouvant aller jusqu’à 5 millions de FCFA, avertit le gouvernement.

SG

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Le président de la République Ali Bongo Ondimba vient d'annoncer, l'allègement des mesures prises pour limiter la propagation de la covid-19 au Gabon. 

Cette annonce est faite une heure avant la conférence de presse animée par le Premier ministre et les membres du gouvernement sur la phase 2 de l'allègement de ces mesures.

Depuis décembre 2019, Patricia Danielle Manon préside aux destinées de la Caisse de dépôt et de consignation (CDC) du Gabon. Elle a été portée à ces fonctions, après  23 ans de service au sein du Groupe BGFIBank où elle a été Administrateur directeur général au Gabon.

Elle a notamment dirigé la filiale locale de BGFIBank jusqu’en 2015, et peut se prévaloir d’avoir œuvré au renforcement du 1er groupe financier de la zone CEMAC.

Financière chevronnée, c’est cet atout qui aurait certainement milité pour sa promotion à la Direction générale de la CDC.

Sa principale mission consistera donc à relever le challenge d’appartenir à cette classe d’hommes forts sur lesquels, s’appuie désormais Ali Bongo Ondimba pour conduire le pays. Mais pour remplir les missions qui lui sont assignées, à savoir faire de la CDC, l’investisseur et le prêteur de référence dans le secteur financier public, Mme Manon reste convaincue que l’atteinte d’un tel objectif requiert le développement d’outils, de méthodes et d’instruments garantissant l’innovation, la qualité et la disponibilité du service ainsi que la rentabilité des activités et des investissements.

La Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA), annonce la tenue, par visioconférence, de la 36e session du Comité intergouvernemental des hauts fonctionnaires et d’experts (CIE) d’Afrique centrale, du 11 au 12 novembre 2020 à Yaoundé au Cameroun.

Cette rencontre, dont le thème portera sur thème « Bâtir les compétences pour la diversification économique en Afrique centrale », est censée fournir une base qui permettra aux responsables gouvernementaux et représentants d’organismes de trouver des voies et moyens pratiques pour renforcer le développement d’aptitudes et de compétences adéquates nécessaires à la diversification économique de la sous-région. Elle permettra par la suite, d’identifier les défis et les opportunités y relatifs, afin de proposer des recommandations sur les stratégies pouvant permettre de produire les compétences nécessaires à la diversification horizontale et verticale des économies de la sous-région.

La CEA justifie la tenue de cette session par l’exposition pénible et continuelle de la sous-région aux chocs externes, causés par la surdépendance vis-à-vis de l’exportation des matières premières. Une situation selon elle, qui appelle à revoir le modèle économique en faveur de sa diversification, par le biais d’une industrialisation axée sur les ressources et induite par le commerce.

En outre, la chute libre des cours du pétrole qui a suivi la baisse de la demande de la part des centres et secteurs productifs du monde, en raison de la pandémie du Covid-19, est venue aggraver la donne. Elle a particulièrement frappé la sous-région et accru son instabilité macroéconomique. Cela, dans ce sens où les sources de revenus s’y sont amenuisées, indiquant clairement que la diversification économique horizontale et verticale représentait la seule option capable de permettre aux États membres, d’élargir leurs sources de revenus et de renforcer leur résilience économique.

Marcel Saint-clair Eyene

Malgré un contexte sanitaire difficile et une conjoncture mondiale peu probable, le Gabon prévoit pour l’année 2021, une production pétrolière de 10,5 millions de tonnes selon les prévisions du projet de loi de finances actuellement en examen à l’Assemblée nationale. Soit des prévisions en légère baisse par rapport à la production 2019.

Selon des chiffres officiels, la production gabonaise s’est établie à 10,9 millions de tonnes en 2019, soit environ 220 000 barils/jour, en hausse de 13% par rapport à 2018 du fait de l’entrée en production de sites développés à partir de la fin 2018 et des investissements opérés pour remettre en état certains sites.

Il faut dire que malgré le coronavirus, la production pétrolière tient pour l’instant dans le pays. Les entreprises ont concentré tous leurs moyens humains et matériels pour la maintenir. Même si à côté, la chute des cours du pétrole a un impact considérable sur les revenus du secteur.

Pour 2021, le Gabon table sur un prix du baril à 41 dollars US. Cette prévision est en deçà de celle de la loi de finances 2020 initiales estimées à 57 dollars. Les acteurs pétroliers sont plus pessimistes, au regard des évolutions de la demande mondiale.

La production pétrolière du Gabon est en repli depuis plusieurs années. Pourtant, ce secteur demeure le 1er contributeur au budget national. Selon le FMI, la part du pétrole dans le PIB gabonais s’élève à 38,5%.

SG

De concert avec la communauté internationale, le Gabon célèbre, ce 16 octobre 2020, la Journée mondiale de l’alimentation, sous le thème : « Cultiver, nourrir, préserver. Ensemble. »

Trois principales activités sont ainsi prévues pour marquer cet évènement. Il s’agit notamment de la diffusion des ‘’success stories’’ avec les héros de l’initiative, ‘’Gabon famille verte’’ ; l’organisation d’un atelier de formation sur la transformation et la conservation des produits pour les membres de ‘’Gabon famille verte’’ par la Fenatag et enfin, une journée d’exposition des produits des familles vertes et dégustation, ponctuée de discours officiels et plusieurs autres activités.

Selon le bureau de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) pour l’Afrique centrale, bras séculier du pays en matière de développement de la politique agricole, le Gabon doit véritablement s’engager dans des systèmes agricoles plus réalistes et efficaces.

En effet, le pays éprouve d’énormes difficultés à assoir une sécurité alimentaire, malgré d’énormes atouts naturels (climat et abondance de terres arables). Le secteur agricole reste à un état embryonnaire, le condamnant à une forte dépendance d’importations alimentaires, évaluées à près de 450 milliards de FCFA par an. En outre, l’agriculture ne contribue ainsi que marginalement à la création de richesses (3,8% du PIB en 2018).

De nombreux handicaps expliquent ces médiocres performances : population rurale peu nombreuse (14%), système foncier défavorable à un accès sécurisé à la terre, coût élevé de la main-d’œuvre et manque d’attractivité des jeunes pour la profession, manque d’infrastructures de commercialisation et de transformation... Par ailleurs, les différentes politiques ou programmes mis en œuvre par l’État ont privilégié le développement de l’agro-industrie à base de matières premières importées.

Marcel Saint-clair EYENE

Un nouvel instrument de financement des projets stratégiques dénommé « Regional infrastructure supranational entity Gabon (Rise Gabon) » vient d’être créé au Gabon.

Le pacte d’associés, actant la mise en place de ce dispositif, a été signé ce 15 octobre 2020 par le gouvernement et la Banque islamique de développement (BID).

Rise Gabon d’après le ministre de l’Économie et de la Relance, Jean-Marie Ogandaga, vise à financer les étapes initiales des projets considérés comme stratégiques et financièrement rentables dans le cadre des plans de remontée de la chaîne de valeur et d’optimisation de la compétitivité des filières à fort potentiel. Et ce, en mobilisant les ressources nécessaires à l’investissement sur les marchés financiers internationaux.

« C’est un instrument de financement innovant. C’est la création d’un fonds qui va garantir tous les investissements au Gabon, avec pour objectif d’accroitre la valeur ajoutée locale », explique le membre du gouvernement. Rise Gabon va faciliter la mise en place des conditions favorables afin que la transformation des produits locaux profite aux Gabonais et qu’il y ait davantage de création d’emplois.

Ce nouvel accord avec le Gabon va permettre à l’institution financière d’accompagner le pays dans son développement et sa relance économique. Partenaire historique du Gabon, la BID a déjà financé une vingtaine de projets dans plusieurs secteurs économiques du pays.

SG

Le président de la République Ali Bongo Ondimba a reçu ce 15 octobre 2020, les lettres de créance de trois nouveaux ambassadeurs accrédités au Gabon. Il s’agit de Iliyas Iskandarov, Friday Musiyalike Nyambe, et Usra Hendra Harahap, respectivement ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la fédération de Russie, de la Zambie et de l’Indonésie au Gabon. Les deux derniers ont résidence à Kinshasa (RDC) et Abuja (Nigeria) respectivement.

Au cours de l’audience qu’il a accordée à ces nouveaux chefs de missions diplomatiques en République gabonaise, le chef de l’État a présenté à ses interlocuteurs le modèle de développement économique du pays, en mettant en avant les opportunités d’affaires.

Il a par la suite exhorté ses hôtes à accompagner le Gabon par l’expérience et l’expertise de leurs États, dans les secteurs porteurs de l’économie et de tous secteurs d’activités mutuellement avantageux sur le plan bilatéral.

SG

Au cours d’une assemblée générale ordinaire tenue ce 15 octobre 2020 à Owendo au Gabon, les actionnaires de la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog) ont décidé de verser un dividende d’un montant global de 14 milliards de FCFA aux actionnaires de l’entreprise, au titre de l’exercice 2019. Ce qui représente 50% du résultat net de l’entreprise en 2019.

Cette enveloppe financière va être distribuée aux actionnaires malgré des performances mitigées enregistrées au cours de la période indiquée par filiale gabonaise du minier français Eramet.

En fait, la forte baisse du prix de vente du minerai s’est traduite par un repli de 10% du chiffre d’affaires de la Compagnie minière de l’Ogooué au cours de cette période. Il était de 667 milliards de FCFA en 2019 contre 741 milliards un an plus tôt.

Cependant, la production et le volume de vente, qui étaient en hausse l’année dernière, pourraient bien justifier le versement de ce dividende. Elle profitera en premier au français Eramet qui détient 63,7% des parts de cette société, et à l’État gabonais qui en possède 28,9%.

Sandrine Gaingne

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