Des passeurs de migrants ont été interpellés au niveau du cap Esterias non loin de Libreville en compagnie de 69 migrants clandestins, a annoncé le ministère de l’Intérieur. En provenance du Nigéria, ce contingent de clandestins dans lequel se trouvaient également des adolescents a été interpellé après trois jours de cavale dans les mangroves.
Selon des sources policières, cette activité illégale est très lucrative pour les passeurs, raison pour laquelle ils sont prêts à courir tous les risques. « Cette opération devait leur rapporter plus de 20 millions de FCFA étant donné que chaque migrants leur verse environ 150 000 FCFA pour la traversée de la mer », confie un policier.
Selon ce dernier, les passeurs interpellés par la brigade nautique de la gendarmerie gabonaise dans la zone du cap Estérias, au nord de Libreville, seront déférés devant le parquet de la République pour des faits de complicité à l’immigration clandestine. Les migrants quant à eux seront rapatriés dans leur pays.
Du fait de sa position stratégique dans le golfe de Guinée, le Gabon constitue un pôle régional majeur vers lequel convergent de nombreux mouvements migratoires.
SG
Alors qu’ils ambitionnent de rouvrir les lieux de culte le 27 septembre prochain, bravant ainsi les mesures barrières prises par le gouvernement pour freiner la propagation de la Covid-19, les pasteurs des églises de réveil, pentecôtistes et charismatiques ont été invités par le président de l’Assemblée nationale, Faustin Boukoubi (photo) à surseoir à cette initiative.
Au cours d’une rencontre, le 18 septembre, le président de l’Assemblée nationale les a exhortés à ne pas aller à l’encontre des décisions du gouvernement. L’on se souvient en effet que face à l’entêtement des pasteurs à vouloir rouvrir les églises, temples et mosquées aux fidèles, le ministre de l’Intérieur avait prévenu le 2 juillet, qu’aucun lieu de culte n’est autorisé à reprendre ses activités et « toute attitude contraire expose leurs auteurs aux affres de la loi »
Cette exhortation du président de la première chambre du parlement gabonais a été favorablement accueillie par les concernés qui ont en revanche sollicité sa médiation afin que le gouvernement accepte de rouvrir ces lieux de prière dès que possible.
Les églises, temples et mosquées avaient été fermés en mars dernier à titre préventif dans le cadre de la lutte contre la pandémie de Covid-19. Une mesure qui a négativement impacté sur les activités de foi et par ricochet la rentabilité de ces pasteurs qui vivent grâce aux revenus issus des cérémonies religieuses.
SG
Lomé veut répliquer le modèle de la Zes (zone économique spéciale) de Nkok à la Société d’administration de la Zone franche (Sazof).
Une importante délégation togolaise conduite par Shegun Adjabi Bakari, conseiller spécial du président de la République Faure Gnassingbe Eyadema, avait effectué une visite sur ce site de Nkok les 18 et 19 novembre 2020. Pour la délégation togolaise, la Zes de Nkok est un réel modèle de réussite qui mérite qu’on s’en inspire, car elle a rencontré d’indéniables succès auprès des investisseurs.
En fait, depuis son lancement effectif en 2012, la Zes de Nkok n’a de cesse d’attirer les investisseurs au Gabon à travers les différentes facilités offertes en termes d’incitations fiscales, de droits de douanes favorables. Selon des chiffres communiqués par l’administration de cette zone, elle a permis d’attirer près de 150 investisseurs originaires de plus de 17 pays. En 2019, 20 nouvelles unités industrielles sont entrées dans la zone. Plusieurs autres y sont attendues au cours de cette année.
Aussi, grâce à la Zes, le Gabon s’est hissé comme le premier exportateur de bois en Afrique et le second sur le plan international. Un réel modèle de réussite et un gage de fierté nationale qui pourra aider le Togo à attirer plus d’investisseurs.
La Zes de Nkok s’étend sur près de 1200 hectares à 27 km de Libreville. Elle a été lancée pour accueillir des usines de transformation à travers des exemptions fiscales et ambitionne de réduire la dépendance du Gabon vis-à-vis de l’extérieur, l’industrialisation du tissu économique domestique, la baisse du chômage des jeunes, l’accroissement des réserves de change. Et pour y parvenir, elle facilite les procédures administratives afin d’améliorer la compétitivité des exportations en provenance de la zone.
Créée en 1989, la zone franche togolaise constitue un cadre favorable aux activités à vocation exportatrice à l'instar de l'agriculture, l'industrie et des services qui utilisent la main d’œuvre locale. C’est aussi un cadre libéral garantissant les meilleures conditions de compétitivité et simplifiant les formalités aux investisseurs.
Sandrine Gaingne
Le camerounais Jules Doret Ndongo a présidé par visioconférence, le 18 septembre, une réunion des ministres en charge des Forêts, de l’industrie et de l’environnement d’Afrique centrale, qui a validé la décision portant interdiction d’exporter le bois sous forme de grumes par tous les pays du Bassin du Congo à compter du 1er janvier 2022.
Pour l’accompagnement de cette mesure, il a été décidé de créer des zones économiques spéciales pour installer les industries de 1ère, 2ème et 3ème transformation du bois. Par ailleurs, ces ministres ont validé la décision portant création du Comité régional d’industrialisation durable de la filière bois dans le bassin du Congo (Crib) ainsi que le règlement portant développement des plantations forestières.
Aussi, le conseil des ministres a validé la décision portant règlement désignant l’Ecole supérieure internationale de l’agriculture et des métiers du bois (Esiamb) comme institution universitaire sous-régionale dédiée à la formation professionnelle aux métiers du bois.
A l'issue de la visioconférence, les ministres sectoriels ont recommandé l’adoption de ces décisions auprès du conseil des ministres de l’Union économique d’Afrique centrale, afin d’en faire des actes communautaires.
A terme, la sous-région parviendrait à une fiscalité forestière harmonisée. A cet effet, les ministres ont recommandé à la Commission de la Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad) d’élaborer des directives en matière de fiscalité forestière que les pays devront incorporer dans leur législation nationale.
S.A.
Madeleine Berre, le ministre de la Fonction publique a reçu le 18 septembre à Libreville, le rapport des quatre commissions chargées de la mise en œuvre des recommandations du Forum sur la fonction publique, achevé le 31 juillet dernier.
« Madame le ministre a exprimé sa satisfaction à l’égard des partenaires sociaux pour la méthodologie de travail participative, inclusive, constructive et transparente, adoptée durant la période des travaux et s’est engagée à transmettre fidèlement ce rapport aux plus hautes autorités, en tête desquelles le président de la République, chef de l’Etat, (…) Ali Bongo Ondimba, qui n’a de cesse de placer le dialogue social au cœur de sa politique », renseigne le département ministériel.
Le document de 144 résolutions remis à Mme Berre poursuit cinq objectifs majeurs à savoir : réviser le cadre juridique et institutionnel de la fonction publique ; mettre en place un nouveau système de gestion des ressources humaines qui met l’accent sur la procédure de recrutement, la problématique de régularisation des situations administratives et de gestion des carrières ; informatiser les services de l’État pour favoriser l’émergence d’une administration publique attractive et proche de ses usagers ; améliorer les cadres de travail et les conditions sociales des agents publics notamment la situation des retraités.
Sans oublier la mise en place des programmes de formation en adéquation avec les besoins de l’administration et les attentes des agents en matière de renforcement de leurs capacités.
S.A.
Le ministre du Pétrole, du gaz et des mines, Vincent de Paul Massassa a reçu le 18 septembre à Libreville, le représentant-résident de l'Agence japonaise de coopération Internationale (Jica), Yonezaki Eiro.
Au cours de ce tête-à-tête, le ministre Massassa a émis le vœu de voir les investisseurs de l'empire du soleil levant se manifester quant aux 35 blocs pétroliers mis aux enchères dans le cadre du 12e appel d'offre internationale, toujours en cours. Toute chose qui permettrait de redynamiser le secteur de l'or noir, fortement impacté par les effets induits du coronavirus.
« Nous avons de très bonnes relations avec le Gabon, d'ailleurs nous achetons le pétrole gabonais et sommes très bons partenaires dans plusieurs secteurs », a réagi Yonezaki Eiro.
C’est depuis novembre 2018 que l’Etat gabonais a lancé la campagne de mise aux enchères de 35 blocs pétroliers maritimes sous forme d’appel d’offre dont, 23 en offshore profond, 12 en offshore conventionnel. 24 sociétés ont déjà manifesté leur intérêt, dont 18 pour des blocs en offshore peu profond et 6 en offshore profond et ultra profond.
La promotion desdits blocs pétroliers a commencé en Afrique du Sud avant de se poursuivre à Londres, aux Etats-Unis, au Brésil, en Inde, en Chine, en Russie, à Singapour et en Guinée équatoriale.
Sylvain Andzongo
Au cours de la réunion de cabinet consacrée au secteur des affaires sociales, tenue ce 18 septembre, la ministre des Affaires sociales et des droits de la femme, Prisca Koho Nlend, a annoncé le démarrage imminent d’une enquête nationale consacrée à la redéfinition du groupe de mots "Gabonais économiquement faibles".
Cette enquête qui va débuter au mois de novembre prochain sera menée en partenariat avec la Banque mondiale, apprend-on. Selon le membre du gouvernement, cette action vise non seulement à requalifier les Gabonais économiquement faibles, mais également à toiletter le fichier de cette catégorie de citoyens.
En effet, les fichiers des Gabonais économiquement faibles de la Caisse nationale d'assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS) qui ont certainement évolué au fil du temps, n’ont pas été revus depuis plusieurs années, soutient-on.
En plus de cette enquête, la ministre Prisca Koho Nlend a présenté au Premier ministre les priorités de la stratégie d’investissement humain. Ces priorités portent sur la restructuration de plusieurs centres sociaux d’ici l’année prochaine, ainsi que l’ouverture en 2021 du centre d’accueil des femmes victimes de violence. D'après Prisca Koho Nlend, le Premier ministre a donné des instructions pour que tous les objectifs assignés cette année soient palpables pour le bien des populations.
SG
A partir du premier trimestre 2021, les écoles provinciales de formation et d’actions sanitaires et sociales (EPFASS) de Mouila dans la Ngounié, et Makokou dans l’Ogooué Ivindo, seront réhabilitées. Ce grâce à un financement de la Banque africaine de développement (BAD) qui a déjà mis à la disposition de l’Etat gabonais, des fonds nécessaires pour le démarrage des travaux.
« L’entreprise adjudicataire des travaux a été recrutée. Actuellement, cette entreprise est au niveau de Mouila pour faire l’inspection du site, pour que très rapidement, les travaux puissent recommencer. Mouila et Makokou c’est un financement de la BAD. Celui de Mouila a été accéléré et nous sommes en négociation avec la BAD pour qu’au niveau de Makokou, les travaux puissent également démarrer », affirme le ministre de la Santé, Dr. Guy Patrick Obiang Ndong.
L’appui de la BAD permettra entre autres la mise à niveau des laboratoires, l’équipement des structures, l’appui logistique, le renforcement des capacités des enseignants.
Spécialisées dans la formation des infirmiers, sages-femmes et autres personnels de santé, les écoles provinciales de Mouila et Makokou avaient été fermées il y a plusieurs années, à cause de l’absence des budgets de fonctionnement. Pourtant, d’après le Syndicat national de personnel de santé (SYNAPS), ces structures constituent un espoir non seulement pour les professionnels de santé, mais aussi pour celles et ceux qui souhaiteraient y faire carrière.
SG
Noureddin Valentin Bongo, le Coordinateur général des Affaires présidentielles a effectué ce 18 septembre une visite sur le chantier de construction du nouveau marché central de Franceville, chef-lieu de la province de Haut-Ogooué dans le sud-est du pays.
Interrompus pour cause de malfaçons et de multiples manquements, les travaux de construction de cet espace commercial vont reprendre dans quelques jours, a-t-on appris de la présidence de la République. « Les travaux reprendront dès la semaine prochaine, sous la supervision de l’Etat qui a assuré le bouclage de son financement, pour une livraison dans les plus brefs délais », affirme la présidence.
Cette reprise s’inscrit dans la perspective de la relance de l’économie du pays dans un contexte de crise sanitaire. D’après les autorités gabonaises, il est aujourd’hui question de mettre tout en place pour permettre aux commerçants, d’une manière générale, et à l’ensemble des entrepreneurs, de façon particulière, de mener leurs activités dans de meilleures conditions.
Le chantier du marché central de Franceville avait été lancé le 17 août 2017 par le président Ali Bongo Ondimba. Considéré comme l’un des centres névralgiques de l’activité économique du chef-lieu de la province du Haut-Ogooué, c'est un espace commercial moderne dont la superficie s’étend sur 12 000 m2. A terme, il sera le plus grand marché moderne du pays.
Sandrine Gaingne
Les étudiants gabonais qui désirent poursuivre leurs études au Maroc ou en Egypte sont invitées à postuler aux programmes de bourses de coopération lancés par les deux pays. Disponibles dans plusieurs domaines, ces bourses concernent tous les niveaux universitaires
Dans deux communiqués publiés sur son site internet, l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG) annonce le lancement d’un appel à candidature pour les bourses de coopération offertes par le Maroc et l’Egypte.
Pour le compte du Maroc, ce sont 130 bourses de licence, de Master et de Doctorat qui seront accordées pour le compte de l’année 2020/2021. Elles sont à prendre dans les établissements d’enseignement supérieur, technique et professionnel du Royaume.
Egalement pour le compte de l’année académique 2020/2021, les bourses égyptiennes sont disponibles. Au nombre de 13, elles sont à prendre au sein des universités publiques et de l’université Al Sharif. Les domaines d’études les cursus scientifiques ou littéraire et de langue arabe.
Les conditions de candidature varient d’un pays à l’autre. Il en de même pour les différents niveaux d’étude pris en compte.
Tous les dossiers de candidature doivent être déposés au siège de l’ANBG. Les dates limites de dépôt des dossiers sont le 30 septembre 2020 pour la Maroc et le 29 septembre pour l’Egypte.
Vanessa Ngono Atangana