Les unités dédiées au dépistage gratuit et à la prise en charge gratuite du cancer dans les structures sanitaires, et Centres hospitaliers universitaires sont prêtes et opérationnelles depuis le 1er octobre dans le cadre de la 7ème édition d’octobre rose. Le constat a été fait par le ministre de la Santé, Dr. Guy Patrick Obiang Ndong au cours d’une visite de contrôle effectuée dans ces centres de santé le 1er octobre 2020.
Dans ces différents centres, en une seule journée, 240 femmes ont été dépistées dont 100 femmes pour le cancer du col et 140 pour le sein. Parmi ces femmes, trois ont été référées dont une pour le cancer du sein et deux pour le cancer du col de l’utérus. Les activités de sensibilisation ont concerné 374 personnes dont 339 femmes et 35 hommes.
Ces activités vont se poursuivre tout au long de ce mois afin de permettre au maximum de personnes de se faire dépister et d’être prises en charge gratuitement. Car, ce mois d’octobre comme tous les ans est dédié à la lutte contre les cancers. Un moment de sensibilisation pour des dépistages massifs. Car, le diagnostiquer à temps donne plus de chances de venir à bout de ce mal.
« Nous avons une organisation qui permet que le dépistage soit effectif tout au long de l’année. Bien qu’il faille susciter la mobilisation des femmes à faire le dépistage, il faut aussi tenir compte que celui-ci doit se faire dans le stricte respect des mesures barrières notamment le port du masque, la distanciation physique et le lavage des mains afin d’éviter toute contamination», explique le ministre de la Santé.
Octobre Rose est une initiative de la Première dame Sylvia Bongo Ondimba à travers le programme Agir contre le Cancer de la Fondation éponyme.
SG
Les travaux de réhabilitation des voiries, de l’inauguration de l’antenne locale du Samu social gabonais et celle de la cabine de téléconsultation de l’hôpital Comilog à Moanda vont être réceptionnés ce 2 octobre 2020 par les autorités gabonaises.
Financée par la Compagnie minière de l’Ogooué, à plus de 4 milliards de FCFA, l’exécution de ces différents chantiers entre dans le cadre de la responsabilité sociétale de cette entreprise filiale du groupe français Eramet.
Ces ouvrages « viennent en complément des multiples actions récemment réalisées en faveur du développement du département de la Lébombi-Léyou telles que, la réhabilitation de 95 salles de classe à Moanda, la construction de l’usine de production de pavés de Konda et l’implication active dans la gestion de la crise sanitaire de la Covid-19 », assure la direction du deuxième producteur mondial de manganèse à haute teneur.
Tous ces projets visent entre autres, la lutte contre le chômage de la jeunesse moandaise et ses environs, selon la direction de Comilog. L’entreprise reste donc fidèle à ses engagements sociétaux en dépit de la crise sanitaire actuelle qui a eu un impact sur son chiffre d’affaires au premier semestre 2020. Il est estimé à 338,6 milliards de FCFA, en retrait de 5,5 milliards de FCFA, par rapport au 1er semestre 2019 et cela, malgré la forte hausse de la production. Cette contre-performance est consécutive à la forte baisse du prix de vente du minerai.
SG
Les travaux de renforcement, d’extension et de sécurisation du réseau d’électricité de Mindoubé 1, dans le 5ème arrondissement de Libreville, ont été livrés, a annoncé la Société d’énergie et d’eau du Gabon (Seeg).
Estimés à 120 millions de FCFA, intégralement financés par la SEEG, ces travaux entrent dans le cadre de l’exécution de son plan d’urgences 2020. Ils ont consisté en l’extension du réseau HTA sur un linéaire de 600 mètres, la construction d’un réseau BT sur un linéaire de 3000 mètres, la création d’un poste HTA/BT de 400 kVA, et le transfert de 150 branchements existants.
« Aujourd’hui, ce sont 2500 personnes qui seront immédiatement impactées par ces travaux (extensions de réseaux avec rapprochements des compteurs des habitations des abonnés), qui permettront à terme l’accès au service public de l’électricité à 5500 personnes au total », affirme la SEEG.
D’autres opérations similaires sont en cours à Libreville et à l’intérieur du pays, pour poursuivre l’augmentation du taux de desserte et la sécurisation du réseau sur d’autres sites sujets aux mêmes problématiques, soutient la SEEG.
D’un montant de 11 milliards de FCFA, le Plan d’urgence d’investissement 2020 vise l’amélioration de la desserte en électricité et en eau dans le pays. Ce sont au total 83 projets, dont 33 en eau et 50 en électricité qui seront réalisés dans le cadre de l’exécution de ce programme. Les premières mises en service des nouvelles unités de production sont effectives depuis le mois de juillet 2020.
SG
La compagnie américaine VAALCO Energy a annoncé qu’elle commencera à acquérir et à traiter de nouvelles données sismiques 3D au quatrième trimestre 2020 et pour un montant estimé entre 4 et 5 millions $ nets sur le bloc pétrolier Etame marin, situé au large du Gabon. Le financement proviendra des liquidités liées à l’exploitation et des fonds disponibles.
La société explique que l’acquisition de ces données sismiques sera utilisée pour optimiser et réduire les risques liés aux futurs sites de forage et pour identifier de nouveaux emplacements potentiels sur le terrain. De plus elle prévoit que l’étude 3D fournisse une meilleure imagerie des emplacements satellites et identifie les futures opportunités pour développer au mieux Etame marin.
Notons que le traitement de cette étude sismique sera achevé d’ici la fin de l’année prochaine.
En outre, l’entreprise a enregistré au troisième trimestre 2020 une production estimée à 4 370 barils nets de pétrole par jour, à mi-chemin de ses prévisions.
La décharge d’ordures ménagères d’Alénakiri exploitée par la société Sanivit va bientôt être fermée, a-t-on appris à l’issue d’une séance de travail entre le ministère de l’Economie et de la relance et l’entreprise au capital gabonais, spécialisée dans la collecte de déchets.
Au cours de cette réunion qui a vu la participation des représentants du ministère de l’Intérieur, du ministère de l’Energie et de la direction générale de la Dette, le ministre délégué de l’Economie et de la Relance, Nicole Roboty Mbou et le directeur général de la société Sanivit Gabon ont fait le point sur la situation actuelle de cette décharge publique à ordures.
Ce dépotoir d’Alénakiri d’après la société civile gabonaise constitue un réel problème pour l’environnement avec des risques de pollution de l’air et des eaux, émissions de gaz à effet de serre. Bien plus, cette décharge expose les différentes installations énergétiques situées dans cette localité, selon cette même source.
SG
Il sera au cœur du dispositif conçu par l’Etat gabonais en vue de la réhabilitation et la construction des infrastructures de transports en sa qualité de Directeur général de la Société autoroutière du Gabon (SAG), maître d’œuvre de ces investissements.
Il s’agit notamment de la construction de la Transgabonaise, longue de 780 km, comprenant le réaménagement de la route nationale 1 (RN1) et de la RN3 jusqu’à Franceville.
Pour la réalisation de ce chantier, les autorités gabonaises se sont appuyées sur un Partenariat public-privé d’une durée de 30 ans, entre la holding Arise détenant 50% des parts et le fonds français Meridiam, 50% également, qui a donné naissance à la Société autoroutière du Gabon (SAG) à la fin de l’année 2019.
Selon les derniers réglages, c’est la SAG qui finance également ce chantier dont le coût des travaux est estimé à 700 milliards de francs CFA.
Le président de la République Ali Bongo Ondimba a reçu ce 1er octobre 2020 en audience Christel Bories, le PDG du groupe français Eramet dont la filiale Comilog (Compagnie minière de l’Ogooué) est l'un des principaux acteurs du secteur des mines au Gabon.
Cette audience a été l’occasion pour le chef de l’Etat de passer un message fort à son hôte. « Le Gabon est ouvert à tout investisseur désireux de nouer des partenariats gagnants-gagnants. Ceux-ci doivent en effet donner lieu à davantage d'industrialisation, de transformation locale afin de créer un maximum d'emplois qualifiés pour les Gabonaises et les Gabonais », a affirmé Président. Avant de poursuivre : « Attractivité et compétitivité doivent rimer avec équité pour un intérêt encore mieux partagé. A l'heure où le Gabon est engagé dans une ambitieuse politique de relance économique, c'est plus qu'une nécessité ».
Un message lourd de sens qui rejoint celui qui avait été délivré par le Coordinateur général des affaires présidentielles, Noureddin Bongo Valentin en septembre dernier. En fait, au cours de la visite effectuée au complexe métallurgique de Moanda et à l'usine de pavés de Konda, deux structures de Comilog, le Coordinateur général des affaires présidentielles avait rappelé la nécessité de transformer sur place les matières premières pour créer de la valeur ajoutée locale, industrialiser et diversifier l’économie gabonaise. « Il faut encore aller plus loin pour que nos matières premières participent pleinement au développement du Gabon », avait-il twitté le 19 septembre 2020.
Au cours de l’audience de ce jour, le chef de l'Etat et le PDG du groupe français se sont également appesantis sur la nouvelle mine de manganèse « Okouma » située dans le sud-est du pays, que la Compagnie minière de l’Ogooué s'apprête à mettre en exploitation. Cette mine permettra à la société de passer d’une production de 4,5 millions de tonnes de manganèse à 7 millions de tonnes à l’horizon 2023.
Sandrine Gaingne
Malgré l’impact négatif que le coronavirus a eu sur le plan économique, social et sanitaire, il a favorisé d’une certaine façon le recrutement d’une main d’œuvre locale sur certains chantiers structurants.
Sur les chantiers financés par l’Agence française de développement (AFD) au Gabon par exemple, la fermeture des frontières « a permis de recruter beaucoup de main d’œuvre locale, dans la mesure où il était difficile d’en faire venir de l’extérieur. Et donc, sur les chantiers du Projet d’investissements dans le secteur éducatif gabonais (PISE), nous comptons environ 800 ouvriers qui travaillent sur ces sites dont 80% de main d’œuvre gabonaise », a affirmé la Directrice de l'Agence Française de développement pour le Gabon Leatitia Dufay à l’issue d’une audience avec le ministre en charge des Petites et moyennes entreprises Hugues Mbadinga Madiya.
Au-delà de l’emploi local dans les projets structurants, les deux personnalités ont échangé sur l’importance du transfert des compétences et de la sous-traitance avec les entreprises locales dans l’exécution des différents chantiers.
Dans cette optique, Leatitia Dufay explique que pour appuyer l’emploi et la sous-traitance locale, « nous aménageons les appels d’offres de telle sorte que les seuils permettent aux entreprises locales notamment les PME d’y participer. Nous organisons également les séances de formation pour ces PME afin qu’elles sachent répondre aux appels d’offres des bailleurs internationaux. Car, les procédures sont lourdes et les dossiers d’appel d’offres sont parfois très compliqués ».
Cette technique porte des fruits puisque d’après elle, dans le cadre du Projet d’investissements dans le secteur éducatif gabonais financé par l’AFD, plusieurs PME ayant répondu aux appels d’offres ont été sélectionnées et sont attributaires des chantiers des écoles.
Sandrine Gaingne
Elaborée par les cabinets Roland Berger et Norton Rose Fulbright sous l’impulsion de la Fondation Sylvia Bongo Ondimba, cette stratégie contient 33 propositions à mettre en œuvre sur une période de 3 ans. Elle a été présentée ce 30 septembre à Libreville.
Malgré les efforts consentis par le gouvernement gabonais pour promouvoir l’égalité du genre, les femmes sont toujours confrontées à plusieurs formes de violence. Selon des chiffres du Cabinet Berger, les femmes représentent 90% des victimes de violences sexuelles et 83% des victimes de violences économiques au Gabon.
Face à cette situation, le Gabon a entrepris sous l’impulsion de la Première dame Sylvia Bongo Ondimba, et dans la continuité de la décennie de la femme décrétée par le chef de l’Etat en 2015, de mettre en place la stratégie de promotion des droits de la femme et de réduction des inégalités entre l’homme et la femme au Gabon. A l’issue de cette étude, 33 propositions opératoires portant sur l’amélioration des conditions de la femme au Gabon ont été adoptées. Cette étude a été remise au président de la République Ali Bongo Ondimba ce 30 septembre 2020 par la Première Dame du Gabon en présence des membres du gouvernement.
D’après le chef de l’Etat, cette initiative était indispensable, non seulement pour la démocratie gabonaise, mais également pour son développement. « Il n’y a pas de démocratie, de développement sans l’apport et l’implication de la femme qui représente 49% de la population gabonaise », a-t-il affirmé.
Pour Sylvia Bongo Ondimba, « il faut donc agir et agir vite», car, « les droits de la femme sont une problématique nationale qui nécessite l’engagement de tous ».
Recommandations
Le déploiement des 33 recommandations se fera autour de la prévention des violences, de l’éducation, de la santé, du droit de la famille et de la diplomatie. Parmi les recommandations majeures, le rapport met notamment en avant l’importance de corriger l’asymétrie des droits et les dispositions discriminatoires dans le domaine de droit gabonais de la famille ainsi que la nécessité de déployer un dispositif législatif, juridique et social pour protéger les victimes de violences.
Pour la plupart des mesures proposées, une phase pilote puis une phase d’élargissement précéderont le déploiement total. Cette mise en place progressive des mesures permettra d’atteindre des résultats semestre après semestre et de communiquer régulièrement sur l’avancée des différents travaux, d’après le cabinet Roland Berger.
Afin d’assurer le plein succès de cette stratégie, le président de la République exhorte le gouvernement à retranscrire ce rapport dans le corpus juridique et dans les meilleurs délais.
SG
Le modèle gabonais de la promotion des femmes dans les plus hautes sphères décisionnelles fait tache d’huile sur le continent. Quelques semaines seulement après la nomination de Rose Christiane Ossouka Raponda au poste de Premier ministre gabonais, le Togo a également porté pour la première fois de son histoire, une femme à la tête du gouvernement.
Victoire Sidémého Tomégah Dogbé (photo) puisqu’il s’agit d’elle, a été nommée le 28 septembre 2020 par le chef de l'Etat de ce pays frère. Agée de 60 ans et mère de 3 enfants, elle a travaillé pendant près de 10 ans aux côtés du président Faure Gnassimbé, occupant d’importants postes de responsabilité au sein du gouvernement de son pays.
A travers la nomination de Victoire Sidémého Tomégah Dogbé au poste de Premier ministre, le Togo s’est mis résolument à l’école du Gabon qui a fait de l’inclusion de la femme une vision politique. En effet, outre Rose Christiane Ossouka Raponda à la tête du gouvernement, de nombreuses femmes occupent de hautes fonctions dans le pays.
Notamment, au Conseil constitutionnel, au Sénat et au sein du gouvernement.
La promotion et la valorisation de la femme constituent l’une des priorités du président Ali Bongo Ondimba. Raison pour laquelle il a décrété en 2015 la Décennie de la femme pour une meilleure promotion des droits de la femme et leur implication plus accrue dans la vie politique et économique du pays.
En recevant le 30 septembre 2020 la nouvelle stratégie de promotion des droits de la femme et l’égalité des genres, le chef de l’Etat gabonais n’a pas manqué de souligner qu’ « il n’y a pas de démocratie, de développement sans l’apport et l’implication de la femme qui représente 49% » de la population gabonaise.
SG