Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

En matière de surveillance épidémiologique, sur les 5662 prélèvements effectués, le Gabon a enregistré 14 nouveaux cas positifs, soit un pourcentage de 0,2%, selon les chiffres rendus publics ce 30 septembre par le Comité de pilotage du plan de veille et de la riposte contre l'épidémie à Coronavirus au Gabon (COPIL).

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Les cas sont répartis comme suit : Estuaire : 12 nouveaux cas positifs sur 5635 prélèvements à Libreville, soit un total de 6196 cas confirmés; Ogooué Maritime: 2 nouveaux cas positifs sur 27 prélèvements à Port-Gentil, soit un total de 476 cas confirmés.

Concernant la prise en charge, l'on compte 4 personnes hospitalisées, 4 patients en réanimation, 50 guérisons soit un total de 8005 personnes guéries. 0 décès.

Au total, sur 174 307 prélèvements, l'on enregistre 8766 cas testés positifs (5%) dont 8005 guéris (91,3%) et 54 décès; 4 personnes hospitalisées dont 4 en réanimation.

Le ministre de la Santé Guy Patrick Obiang et celui de l’Intérieur Lambert Noël Matha ont été auditionnés ce 30 septembre 2020 par le parlement gabonais.

Cette audition portait essentiellement sur deux textes. A savoir, le projet de loi de ratification de l'ordonnance portant modification de certaines dispositions de la loi fixant les mesures de préventions, de lutte et de riposte contre les catastrophes sanitaires, et le projet de loi de ratification de l'ordonnance portant prorogation des mesures de prévention, de lutte et de riposte contre la Covid-19, apprend-on auprès de la chambre haute du parlement.

Très attendu, le passage des deux membres du gouvernement devant le parlement avait pour but, entre autres, de proroger ou pas l’état d’urgence sanitaire renouvelé en aout dernier pour 45 jours. Cette mesure d’urgence est déjà arrivée à expiration.

Cependant, la reconduction de cette mesure est mal perçue par certains Gabonais qui soutiennent qu’au vu des résultats obtenus par le Gabon dans la lutte contre la Covid-19, l’état d’urgence sanitaire n’est plus nécessaire. Selon les chiffres communiqués par le Comité de pilotage du plan de veille et de la riposte contre l'épidémie à Coronavirus au Gabon (COPIL) ce 30 septembre, le Gabon enregistre un taux de guérison de 91,3% à ce jour avec une baisse du taux de prévalence.

Malgré ces statistiques, le gouvernement ne veut prendre aucun risque car, comme l’affirme le ministre de la Santé, « il ne faut pas quitter le certain pour l’incertain ».

SG

Récupérer d’anciens matériaux pour en faire des œuvres d’arts, c’est le challenge que s’est fixé Eddy Heindrickx, un artiste-organiste gabonais. Sa technique, consiste à recycler du papier (flyers ou des brochures) pour en faire des œuvres d’arts tels que des vases, pots, vide-poches, corbeilles et lampes.

Selon l’artiste, la réussite d’un tel projet n’est pas une sinécure, ce d’autant plus que le processus de recyclage du papier exige doigté, concentration et précision. « Chaque papier est plié neuf fois, tout se joue au millimètre près. Puis j’ajoute de la colle pour que toute la structure tienne. Je dois calculer chaque fois le nombre de papiers utilisés, et établir une palette de couleurs harmonieuses. Pour un vase d’une vingtaine de centimètres de haut, il faut compter 3200 papiers, 4 jours de travail, 1 litre de colle et une bonne dose de patience et de sens du détail », souligne Eddy Heindricx.

Originaire de Lastoursville, dans la province de l’Ogooué-Lolo au Gabon, l’artiste-organiste a pris goût au recyclage du papier en œuvre d’art dès son adolescence, aidé en cela par des religieuses qui ont su éveiller et développer en lui ce talent. Véritable chantre de l’innovation artistique au Gabon, il inscrit sa démarche créatrice dans la dynamique de l’économie circulaire, une sorte d’invitation au recyclage multiforme.

L’artiste dont les œuvres suscitent de l’admiration au Gabon nourrit à présent le rêve d’aller conquérir le monde. L’un de ses rêves est de réaliser une œuvre « gigantesque » à l’étranger et voir ses oeuvres exposées dans des centres culturels dans le monde entier.

SG

Au cours d’une séance de travail qu’ils ont eu avec le Premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda ce 30 septembre 2020, les responsables de la Société d'exploitation du Transgabonais (Setrag) et de la Compagnie minière de l'Ogooué (Comilog) ont dressé un état des lieux de leurs activités respectives au Gabon et présenté leurs projets à venir.

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Ainsi, Christel Bories, président directeur général du groupe français Eramet et Leod-Paul Batolo, administrateur directeur général de la Comilog, ont développé les différents projets qui seront mis en place pour accroître le trafic à la Setrag d'une part, et favoriser une plus grande production à la Comilog d'autre part. Les deux entreprises filiales du groupe métallurgique français Eramet visent à travers ces projets, une croissance continue à partir de 2021.

Un objectif qui va dans la continuité des résultats réalisés au cours des six derniers mois. A en croire Christel Bories, malgré le contexte difficile lié à la Covid-19, les deux entreprises se sont illustrées par une production dense et un trafic accru au premier semestre de l’année en cours. D’après les chiffres communiqués par le conseil d’administration de Comilog, la production de manganèse s’est située à 2,8 Mt, à fin juin 2020, soit une hausse de 31% par rapport à la même période 2019.

Cette embellie, d’après le PDG d’Eramet, est le reflet non seulement de la stratégie mise en place pour accroître la production, mais également du partenariat constructif entre l’Etat gabonais et Eramet.

SG

Selon le ministère de l’Economie et de la relance, l’évolution des prix de 0,9% contre 3,8% en 2019, est essentiellement portée par les produits alimentaires et boissons non alcoolisées, les transports, les communications, l’enseignement et les restaurants et hôtels.

Les prix des produits alimentaires ont renchéri de 1,4% sous l’effet de l’accroissement des prix du pain de 9,8%, bœufs (+2,6%), volaille (+3,2%), poissons et autres produits séchés ou fumés (+5,4%), légumes frais (+6,5%) et tubercules, plantain (+7,2%).  Par contre, les prix des poissons frais (-2,7%), céréales non transformés (-0,4%) et huiles raffinées (-0,6%) ont légèrement fléchi. 

Dans le transport, les prix ont progressé du fait du renchérissement des coûts, favorisé par la mesure de limitation du nombre de places dans les transports en commun. En revanche, les prix du litre de carburant ont baissé de 6,1% pour l’essence et de 4,9% pour le gasoil, en raison de la libéralisation à la pompe des prix des produits pétroliers.

Néanmoins, l’inflation observée a été principalement atténuée par les postes de consommation suivants : boissons alcoolisées et tabac (-0,7%), articles d'habillement et chaussures (-0,5%), logement, eau, gaz, électricité et autres combustibles (-1,8%), en lien avec la baisse des factures d’électricité (-2,7%) et d’eau (-5,4%), biens et services divers (-0,4%) et Santé (-0,2%), suite à la prise en charge du ticket modérateur.

SG

Le direction générale de la comptabilité publique et du trésor du Gabon procède ce 30 septembre à l’émission, par voie d’adjudication, de bons du trésor assimilables (BTA) d’un montant de 12 milliards de FCFA.

Ces BTA d’une maturité de 13 semaines ont une valeur nominale de 1 million de FCFA. Les souscripteurs pourront mener leurs opérations auprès des banques de la Cemac agréées comme « spécialiste en valeurs du trésor » par le ministre en charge de l’Economie de la République gabonaise : Afriland First Bank, Ecobank Cameroun, Bgfibank Gabon, Crédit du Congo, Ecobank Centrafrique, United Bank of Cameroon Ltd, United Bank for Africa Cameroun, United Bank for Africa Gabon, Banque internationale pour le commerce et l’industrie du Gabon, etc.  La date de règlement est fixée au 02 octobre 2020.

Cette nouvelle émission des BTA vient après celle du 25 septembre dernier, date au cours de laquelle, le Gabon a pu lever avec succès 18,9 milliards de FCFA sur les 15 milliards initialement recherchés. Soit un taux de couverture de 126,2867%. Le taux minimum proposé était de 3,5% et maximum : 4,5%.

S.A.

La Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (Bdeac), dont le siège est à Brazzaville, au Congo, vient de lancer un recrutement qui annonce l’audit des activités Fonds de développement de la communauté (Fodec) pour les exercices 2020, 2021 et 2022.

Pour ce faire, l’institution financière recrute à la fois un auditeur externe et un commissaire aux comptes pour le contrôle des activités du Fodec au cours des périodes sus indiquées. L’auditeur et le commissaire aux comptes recrutés à la suite de ce processus doivent assurer, à la fin de chaque exercice annuel, le contrôle de la régularité et la certification des opérations réalisées par l’agent technique et l’agent financier du Fonds.

Les candidats ne peuvent soumettre qu’une seule candidature en leur nom propre ou en groupement. Les manifestations d’intérêt rédigées en français doivent être envoyées à la Bdeac en versions électroniques au plus tard le 12 octobre 2020.

Le Fodec comporte deux guichets à savoir : le guichet 1 destiné au financement des projets intégrateurs et le guichet 2 destiné à compenser les pertes de recettes douanières enregistrées par les Etats du fait de l’application du tarif préférentiel généralisé sur les échanges de produits originaires de la sous-région.

S.A.

Selon les données recueillies auprès de la société Sucreries africaines-Gabon (Sucaf), filiale gabonaise de Somdiaa, les ventes de sucre dans le pays se sont renforcées de 4,3% en s’établissant à 16 398 tonnes, à fin juin 2020.

Cette progression, explique l’entreprise, est en mettre en lien avec le raffermissement de la demande locale. L’activité du secteur a alors induit une hausse de 5,3% du chiffre d’affaires ; soit 11,2 milliards de FCFA. En outre, la raffinerie de Sucaf-Gabon a consolidé ses performances industrielles et commerciales à fin juin 2020. Car, le sucre transformé a augmenté de 10,4% (10 809 tonnes) sur la période d’analyse, sous l’effet de la bonne tenue des différentes qualités.

La quantité du sucre en morceaux est estimée à 5408 tonnes au premier semestre 2020, contre 4798 tonnes à la même période en 2019, soit une hausse de 12,7%. Les autres conditionnements (doses, granulés et sachets de 1 kg) sont estimés à 5401 tonnes à fin juin 2020, contre 4994 tonnes à la même période en 2019, soit une hausse de 8,1%.

Au niveau de l’emploi, Sucaf note une diminution de ses effectifs de 6,7%. Ce qui s’est traduit par une baisse de 1,6% de la masse salariale à 2,6 milliards de FCFA.

S.A.

La reprise des conseils de cabinet ministériel pour le compte de la semaine du 28 septembre à Libreville a vu la présence ce jour du ministre du Pétrole, du Gaz, des Hydrocarbures et des Mines, Vincent de Paul Massassa.

« Nous avons profité de cette occasion pour expliquer au chef du gouvernement l’engouement qui était celui de ce secteur avant la déclaration de la pandémie [du coronavirus]. Nous avions enregistré la nouvelle loi pétrolière et plusieurs opérateurs économiques lorgnaient le bassin sédimentaire gabonais », a déclaré Vincent de Paul Massassa. C'est dans ce contexte, a-t-il ajouté, que le Gabon a entrepris de lancer un deuxième appel d’offres relatif à ce bassin sédimentaire, accueilli positivement par les investisseurs avant le coronavirus en mars 2020.

Seulement, il se trouve que cette réaction favorable des opérateurs économiques a été douchée par la présence du Covid-19. Raison pour laquelle, les dates limites de présentation des offres sur ledit bassin préalablement arrêtées au 30 avril 2020, ont été annulées. Pourtant, les contributions des secteurs Pétrole, gaz et mines dans la relance de l’économie, selon le ministre, sont évaluées à plus 65% au PIB.

Au vu de cette situation, M. Massassa a alors indiqué au cours du conseil de cabinet que son département ministériel entend mener des actions pour la relance de l’économie gabonaise. Car, en dehors du pétrole, le secteur minier dont il s'occupe également est encore principalement centré sur l’exploitation du manganèse; au moment où les autres ressources minières du pays ne pas encore exploitées, à l’exception de l’or.

S.A.

Le ministère des Eaux, des Forêts, de la Mer, de l’Environnement, chargé du plan climat et du plan d’affectation des terres, a lancé ce 28 septembre à Libreville, les travaux du groupe de travail technique sur les enjeux environnementaux de la construction du barrage hydroélectrique de Kinguelé Aval (34 MW) .

Les participants à cette réunion ont planché sur la mise en place de la stratégie de compensation des impacts du projet hydroélectrique, et la mobilisation des mécanismes de financement de ces mesures. Si peu de détails ont été donnés, l’on apprend toutefois qu’il a été présenté, au cours de la même rencontre, « l’état d’avancement de la procédure de compensation des impacts dudit barrage sur le parc national des Monts de Cristal et les prochaines étapes du processus de création d’un nouvel espace protégé d’une superficie d’environ 11 00 ha. », explique le ministère en charge de l'Environnement.

Pour le directeur général de l’Environnement et de la Protection de la Nature, Stanislas Stephen Mouba, « ce projet est la matérialisation de la stratégie de développement durable du Gabon à travers la production d’énergie, indispensable au bien-être des populations et au développement industriel, tout en respectant les meilleurs standards internationaux en matière d’environnement et de réduction des émissions de gaz à effet de serre. »

Dans le cadre de ce projet, la Société financière internationale (SFI), filiale de la Banque mondiale qui soutient le secteur privé dans les pays en développement, envisage d'accorder un prêt en fonds propres de 51,5 millions $ à Asonha Energie, une joint-venture co-détenue par le Fonds gabonais d’investissements stratégiques et Meridiam, une firme française de private equity spécialisée dans les infrastructures.

Ce montant représente le tiers de l'enveloppe dont a besoin l'entreprise (154,4 millions $) pour la construction du barrage hydroélectrique Kinguélé Aval, sur la rivière Mbe, sur un site situé à 90 kilomètres de Libreville.

Sylvain Andzongo

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