Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Dans le cadre de la lutte contre la pandémie du coronavirus, le Fonds monétaire international (FMI) informe, à travers une note sur l’économie gabonaise, qu’avec son concours, le pays a pu obtenir près de 70,4 milliards de FCFA auprès de la Banque africaine de développement (BAD) et la Banque mondiale (BM).

« Le financement d’urgence du FMI aide à mobiliser le soutien des donateurs. Depuis l’approbation par le conseil d’administration d’un premier achat au titre de l’IFR [Instrument de financement rapide] le 9 avril 2020, les autorités sont parvenues à obtenir 100 millions d’euros [65,5 milliards de FCFA] supplémentaires (0,7 % du PIB) d’aide budgétaire de la part de la Banque africaine de développement (BAD) qui seront décaissés d’ici à fin 2020», indique le FMI.

L'institution financière indique que le Gabon attend également 9 millions de dollars [4,9 milliards de FCFA] de la part de la Banque mondiale (un projet dans le secteur de la santé) pour renforcer les efforts de lutte contre la pandémie de Covid-19. Avec ces ressources les autorités gabonaises entendent prendre des mesures pour améliorer les infrastructures sanitaires, protéger les ménages les plus vulnérables et soutenir le secteur privé, notamment les petites entreprises.

S.A.

L’Agence gabonaise de développement et de promotion du tourisme et de l’hôtellerie (Agatour) mène actuellement une campagne de reprise du tourisme dans le pays malgré la pandémie du coronavirus.

Dans un spot actuellement diffusé dans les médias, l’égérie utilisée par cette Agence, l’ancien capitaine de l’équipe nationale de football, Paul Kessany, invite les uns et l’autres à visiter le « sublime Gabon » étant entendu que les déplacements sont désormais autorisés sur toute l’étendue du territoire. Ceci en respectant les gestes barrières: pas de poignées de mains, tousser dans le coude, se laver régulièrement les mains à l’eau coulante, etc. « Venez vite à la découverte de notre magnifique Gabon », scande Paul Kessany.

Cette campagne de reprise de tourisme au Gabon entre dans le cadre du programme de politique générale présenté le 4 septembre dernier au Parlement par le Premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda.

Le chef du gouvernement avait alors déclaré : « Pour ce qui est du tourisme, un autre levier important de la diversification de notre économie, la stratégie du gouvernement repose sur l’identification d’opérateurs en vue de nouer des partenariats pour développer l’écotourisme et proposer ainsi une nouvelle offre touristique. La mise en œuvre de cette stratégie va générer des emplois ».

Par ailleurs, le 14 septembre dernier, au cours d’un conseil interministériel consacré au secteur, le ministre Pascal Houangni Ambouroue a indiqué que tourisme devrait connaître une croissance internationale au cours des prochaines années. Seulement le Gabon, selon le membre du gouvernement, connaît des défis liés au fait que les opérateurs du tourisme ont besoin du capital humain approprié pour le tourisme et qui répond aux demandes actuelles et futures du marché.

Sylvain Andzongo

La vacance à la tête de la mairie de Libreville a été de courte durée après l’incarcération de Léandre Nzue le 15 septembre dernier. Serge Williams Akassaga Okinda (photo) est désormais le nouveau magistrat municipal de la capitale, suite à un arrêté du gouverneur de l’Estuaire, signé le 16 septembre 2020.

Il va assurer l’intérim à la tête de l’exécutif communal pour une durée de 3 mois en attendant la tenue d’un conseil municipal.

Originaire du Haut-Ogooué, Serge Williams Akassaga Okinda, qui va désormais siéger à la tête du conseil municipal, connait très bien les arcanes de la mairie de Libreville. Avant sa désignation, ce natif de natif de la capitale, précisément au quartier Akébé, occupait le poste stratégique de 1er adjoint au maire. Sa connaissance des dossiers devrait l’aider à assurer la continuité des affaires courantes à la mairie de la capitale.

Il remplace à ce poste Léandre Nzue, le désormais ancien maire, interpellé le 11 septembre 2020 et mis en détention provisoire à la prison centrale de Libreville le 15 septembre 2020. Selon le procureur de la République, il a été inculpé pour association des malfaiteurs, détournement des deniers publics, blanchiment des capitaux, extorsion des fonds, concussion, corruption passive, chantage, faux usage de faux et complicité de faux.

SG

Dans son bulletin trimestriel du marché des titres publics de la Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad), la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) indique qu’au deuxième trimestre 2020, les émissions de valeurs du trésor dans la sous-région ont atteint 849,5 milliards de FCFA, en hausse de 27,2 % par rapport au montant enregistré au trimestre précédent.

La Banque centrale note alors que, « pour la première fois, depuis le lancement du marché en novembre 2011, les émissions des Etats ont été dominées au cours de ce trimestre par les titres longs, en l’occurrence les obligations du Trésor assimilables (OTA), qui représentent 53,6 % du total des émissions ».

A en croire la Beac, cette préférence pour OTA s’explique par le fait qu’en réaction à l’urgence sanitaire provoquée par la pandémie du coronavirus et face à la baisse de leurs revenus, les Etats de la Cemac ont globalement accru leur demande de ressources sur le marché des valeurs du trésor à maturités longues. Ce qui permet ausi aux Etats de procéder aux remboursements sur des délais relativement longs (jusqu'à 10 ans), contrairement aux Bons du trésor assimilables (jusqu'à 5 ans).

Cela a également eu un autre impact : une recomposition de la structure du portefeuille de la dette des Etats sur le marché des titres publics. Ainsi, note la Banque centrale, ce portefeuille est désormais constitué majoritairement des titres longs (OTA), représentant 58,3 % du portefeuille global de titres.

En effet, l’encours des OTA a doublé en un an, passant de 763,9 milliards de FCFA à fin juin 2019 à 1513,4 milliards au 30 juin 2020. L’encours des BTA a progressé de 14,9 % en un an, passant de 940,5 milliards de FCFA à 1 080,3 milliards de FCFA sur la même période.

« La modification de la structure des instruments financiers circulant sur le marché est la conséquence d’un recours de plus en plus croissant des Trésors publics aux instruments de maturités longues », souligne la Beac.

Sylvain Andzongo

Dans le but de rendre plus performant le secteur de l’artisanat, le gouvernement entend recueillir les avis des différents acteurs intervenant dans ce secteur d’activité.

Dans cette perspective, Hugues Mbadinga Madiya, ministre des Petites et moyennes entreprises a procédé ce 17 septembre 2020 au lancement des travaux sur la task force de l’artisanat.

Il s’agit d’une plateforme d’échange d’expériences et d’informations qui doit permettre, aussi bien au gouvernement qu’aux artisans, de faire des propositions visant à améliorer les conditions de travail mais aussi à protéger le statut des artisans et les organisations artisanales.

La task force se présente ainsi comme une force opérationnelle chargée de faire une analyse diagnostique du secteur et proposer des solutions pertinentes en vue de moderniser l’activité artisanale.

A cet effet, le ministre des PME a demandé à la task force de lui proposer dans les prochains jours un modèle économique viable permettant la valorisation des œuvres artistiques. Le but visé est de faire du secteur artisanal un des leviers de l’économie, une des solutions indispensables dans la lutte contre le chômage.

Pour y parvenir, la task force devra proposer au gouvernement une stratégie pertinente et innovante qui participera à la relance de l’économie et à la création de milliers d’emplois.

SG

Une délégation de la douane sud-coréenne accompagnée par le bureau des douanes de Nkok, a été reçue ce 17 septembre 2020 par l’Administrateur général de la Zone économique spéciale de Nkok, Anne Nkene Biyo’o. Au cours de cette visite, les échanges ont porté sur la modélisation et la modernisation des douanes gabonaises.

Le Gabon qui est engagé dans un processus de modernisation de sa douane entend s’inspirer du modèle sud-coréen. Cette modernisation vise l’adoption des procédures simples et modernes ainsi que de politiques commerciales et tarifaires cohérentes. La réforme de cette administration a donc pour objectif de dessiner un environnement douanier moderne susceptible de faciliter et sécuriser le commerce international.

31052 le gabon lcole sud corenne pour la modlisation et la modernisation de ses douanes sag

La délégation sud-coréenne a saisi l’occasion de sa descente sur le site pour toucher du doigt les réalités de la Zone économique à régime privilégié (Zerp) de Nkok. « La délégation a effectué une visite du portique douanier avant de prendre part à une séance de travail avec les homologues gabonais de la zone », soutient-on à la ZERP.

La coopération bilatérale entre le Gabon et la Corée du Sud a été établie le 1er octobre 1962. Les deux pays entretiennent des relations commerciales multiformes. La Corée du Sud importe du Gabon le pétrole brut, de l’Okoumé et du bois divers, ainsi que du ferro-manganèse. Le Gabon pour sa part importe des véhicules automobiles, des semi-conducteurs, et des produits électroniques et électro-ménagers de la Corée du Sud.

SG

A la fois un homme politique et un homme d’affaires, Michel Essonghé a un nom qui porte au Gabon. Il est d’abord le PDG de la Compagnie d’exploitations commerciales africaines-gabonaise de distribution (Ceca-Gadis), l’un des acteurs majeurs de la grande distribution. Il porte également la casquette de conseiller politique du chef de l’Etat, Ali Bongo.

Son groupe se place au 4e rang des groupes privés et premier acteur économique du pays hors secteurs pétrolier et minier. Il remplit, malgré son statut d’entreprise privée, une mission de service public qui s’est toujours traduite par un partenariat dynamique avec l’Etat. Son groupe représente près de 2000 emplois directs et indirects et environ 150 magasins.

Ses enseignes, constituées de supermarchés, superettes et magasins d'alimentation de proximité sont présentes sur toute l'étendue du territoire gabonais. Elles se composent de CECADO, CK2, GEANT CKDO, SUPER CKDO, MAXI CKDO, GABOPRIX, SUPERGROS, INTERGROS, MATELEC, et SOGAME EQUIP.

Dans le cadre de la lutte contre le Covid-19, de par son implantation territoriale, le groupe de distribution a été choisi pour accompagner les pouvoirs publics dans les mesures d’aide et de solidarité en faveur des couches vulnérables.

La désignation de BGFIBANK comme meilleure banque d’Afrique centrale à l’édition 2020 des Trophées African Banker, le 26 août en mode virtuelle, confirme tout le potentiel managérial d’Henri-Claude Oyima à la tête de cette institution bancaire. 

En effet, sa banque a atteint de nouveaux clients, en proposant de nouveaux services, en intégrant les personnes non bancarisées dans l’espace bancaire, en utilisant les nouvelles technologies et en contribuant à un secteur financier plus fort.

Présent actuellement dans 11 pays et fort de 20 sociétés, le Groupe BgfiBank est devenu au fil du temps, un groupe financier international multi-métiers : banque commerciale ; banque d’investissement ; services financiers spécialisés et assurance.

Si l’année 2020 ouvre, pour BGFIBANK, une nouvelle décennie pleine de défis et d’opportunités, l’exercice 2019 a une fois de plus été sanctionné par de bons résultats. La banque a affiché un bilan consolidé de 3134 milliards de FCFA en 2019, (stable par rapport au 31 décembre 2018), dans un contexte de durcissement des contraintes réglementaires, le Groupe a su maintenir ses fondamentaux.

Sur ses différentes zones d’implantation, BGFIBank finance des investissements structurants auprès des Etats et des grandes entreprises privées, opérant principalement dans les secteurs pétroliers, du BTP et des télécommunications. La trésorerie nette connaît également une hausse de 25% et s’élève à 348 milliards FCFA. Cette réserve de liquidités constitue un atout indéniable pour faire face aux aléas d’une conjoncture défavorable.

Le Sénat gabonais vient de donner son approbation pour la légalisation du mariage coutumier. « La célébration des mariages coutumiers dans notre pays témoigne de l’intérêt que les Gabonais lui accordent. Cette adhésion massive et populaire oblige le législateur à mettre en place un cadre légal en la matière», explique Ernest Ndassiguikoula, sénateur du département de la Bayi-Brikolo et initiateur de ce projet de loi.

Aussi, « notre proposition de loi a pour objet de combler ce vide juridique afin de concilier nos pratiques dans ce domaine avec la loi. En effet, le mariage coutumier n’offre pas aux conjoints les avantages prévus dans le code civil », poursuit-il.

A travers cette réforme, il est question d’officialiser la pratique de la dot, interdite depuis 1963 dans le processus du mariage au Gabon, mais surtout encadrer le phénomène de dot exorbitante qui tend à réduire la femme au rang de marchandise.

Le Gabon va donc vivre bientôt une véritable mutation sociale qui consiste à défendre ses coutumes, pratiques et rites en les adaptant au contexte nouveau qu’imposent la modernité et le droit « dont nous sommes dépositaires en tant que législateur », conclut Ernest Ndassiguikoula.

Après son adoption par la chambre haute du parlement, ce projet de loi sera transmis à la chambre basse pour un vote des députés avant sa promulgation par le président de la République.

SG

A l’occasion du 6ème Conseil de cabinet interministériel présidé ce 17 septembre à Libreville par le Premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda, l'ordre du jour a été consacré au secteur de l’agriculture.

À cet effet, le ministre de l'Agriculture, Biendi Maganga Moussavou, a fait le point de l’état d’avancement des dossiers prioritaires en cours. Il a fait savoir que, sur sa table, il y a : le soutien aux petits producteurs; la mobilisation de terres cadastrées dans les zones agricoles à forte productivité ; l’industrialisation de la filière thon et la construction de centres de pêche à travers le pays.

Ces dossiers entrent dans le cadre du programme de politique générale présenté le 4 septembre dernier par le Premier ministre au Parlement. A cet effet, elle avait indiqué qu’en matière agricole, un soutien actif sera apporté à la production agricole locale afin, non seulement, de la faire participer aux efforts de relance, mais aussi, d’améliorer la sécurité alimentaire du pays.

A cet effet, l’Etat a réservé 50 000 ha de terres cadastrées dans des zones agricoles à forte productivité, situées à proximité des voies d’évacuation, dans les localités d’Andem, de Kango, de Bifoun, d’Idemba et de Mboukou.

En ce qui concerne la pêche, cinq centres de débarquement de produits de pêche sont en cours de construction à Cocobeach, Franceville, Mouila, Makokou et Mayumba. De plus, la restructuration du nouveau port d’Owendo afin qu’il devienne un hub pour la pêche thonière, s’inscrit aussi dans cette logique.

Pour nous contacter: c o n t a c t [@] lenouveaugabon . c o m

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