Entre le 14 et le 15 septembre 2020, la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac), institut d’émission des six États de la Cemac (Cameroun, Congo, Gabon, RCA, Tchad et Guinée équatoriale), a refinancé sept banques de la Cemac à hauteur de 62 milliards de FCFA, nous apprend Investir au Cameroun.
Dans le détail, trois banques ont été refinancées à 26 milliards de FCFA le 14 septembre 2020, à un taux d’intérêt de 3,5%. La banque centrale, elle, avait pourtant mis à disposition une enveloppe de 50 milliards de FCFA, pour une maturité d’un an.
Un jour plus tard, la Beac faisait aux banques de la Cemac une offre de refinancement de 250 milliards de FCFA. Sur cette enveloppe, quatre banques ont capté 36 milliards de FCFA, échaudées certainement par la maturité de l’emprunt qui n’était que d’une semaine.
Le taux d’intérêt pour cette dernière opération d’injection de liquidités dans le secteur bancaire a été de 3,25%, correspondant au principal taux directeur de cette banque centrale.
BRM
Dans un document audiovisuel publié ce 17 septembre, Nicole Roboty épouse Mbou, ministre délégué de l’Economie, a indiqué qu’au 31 juillet 2020, le service de la dette du Gabon est de 944 milliards de FCFA et que le pays a déjà remboursé environ 854 milliards, soit un taux d’engagement de 90%.
« Pour ce qui concerne la dette de l’Etat gabonais, oui, nous pouvons dire qu’elle est soutenable dans la mesure où au 31 juillet 2020, nous avons un taux d’endettement estimé à 65% du PIB alors que la norme communautaire fixe le taux à 70% pour nos Etats de la Cemac », assure le membre du gouvernement.
Néanmoins, précise-t-elle, la pandémie du coronavirus, comme dans d’autres pays, a eu effet de d’augmenter de manière substantielle la créance publique du Gabon dans la mesure où au 31 décembre 2019, le pays enregistrait un taux d’endettement de 57%. Mais avec toutes les mesures à caractère social qui ont été prises par l’Etat pour atténuer les chocs de la pandémie, il y a eu augmentation de cette dette publique qui est passée donc de 57% à 65% aujourd’hui.
Nicole Roboty épouse Mbou affirme que le gouvernement gabonais poursuit actuellement les réformes nécessaires pour réduire le taux d’endettement du Gabon.
De l’avis du Fonds monétaire international (FMI), la dette publique du pays reste viable mais, sa dynamique s’est aggravée et les risques qui pèsent sur la viabilité de ladite dette se sont fortement accrus, du fait des conséquences de la pandémie.
Dans un rapport publié au mois d’août dernier, le FMI prévoit que la dette publique du Gabon dépassera le repère de risque élevé pour atteindre 74,7 % du PIB en 2020. Ce taux dépasserait alors le seuil de convergence de 70% du PIB en vigueur dans la zone Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad).
Sylvain Andzongo
La nouvelle politique forestière est en cours d’élaboration au Gabon et sera soumise au Gouvernement dans les prochains jours pour adoption, a-t-on appris à l’issue d’un conseil de cabinet tenu le 16 septembre et consacré au secteur des eaux et forêts.
Cette nouvelle politique va permettre de booster le secteur forestier qui représente 60% du PIB hors hydrocarbures. Les autorités veulent ainsi que la filière puissent mieux contribuer au développement économique du pays et créer des emplois.
Dans les trois prochaines années au Gabon, il est prévu la création de 30 000 emplois supplémentaires dans le secteur bois, comme l’a annoncé le président de la République Ali Bongo Ondimba dans son discours à la nation le 16 aout 2020, à l'occasion du 60ème anniversaire de l'Indépendance du Gabon. Le gouvernement met donc un point d’honneur à la concrétisation de cette promesse présidentielle en faveur des jeunes en vue de lutter contre le chômage dans le pays.
La nouvelle politique forestière devra intégrer la problématique de l’affectation des terres. Selon les autorités en charge des eaux et forêts, ce processus en cours se déroule normalement.
Au cours de ce conseil de cabinet, Charles Mve Ella, ministre délégué au ministère des Eaux et forêts a annoncé également l’existence de deux nouvelles zones économiques à Franceville et Lambaréné. S'agissant de la zone économique de Franceville, un ensemble de prérequis devraient être adopté, tandis que pour le cas de Lambaréné, elle pourrait être opérationnelle dans un proche avenir, a-t-il souligné.
SG
Le directeur Afrique d’Olam International fait désormais des personnalités qui tiennent le gouvernail de l’économie gabonaise. Avec ses nouveaux attributs de Président directeur général de la plateforme Infrastructures et logistique, Arise Holding, Gagan Gupta se veut désormais l’un des grand bâtisseurs du continent.
Après avoir mené avec succès la mise en place de projets d’envergure dans l’agro-business, il a initié un partenariat public privé (PPP) dans le secteur des Infrastructures entre Olam International Ltd, AFC (Africa Finance Corporation) et la République gabonaise.
Résultats des courses, GSEZ, la filiale d’Arise Holding au Gabon, compte à ce jour une Zone économique spéciale dynamique (plus de 140 clients de 18 pays, opérant dans 17 secteurs); deux ports à la pointe de la technologie (terminal à conteneurs et terminal minéralier avec leurs services logistiques multimodaux ); des projets infrastructurels tels que l’électrification rurale et enfin la gestion de l’actuel aéroport de Libreville, dont la construction d’un nouveau terminal, voué à devenir un hub sous-régional. Loin de s’arrêter en si bon chemin, son groupe se veut également le deuxième employeur après l’Etat, avec un effectif de près de 17 500 salariés. Ses investissements sont évalués entre 2011 et 2017 à 1400 milliards de FCFA.
Le gouvernement gabonais entend faciliter l’accès aux soins et doter le pays d’un système de santé pertinent et de qualité à l’horizon 2022. Pour atteindre cet objectif, le ministère de la Santé a élaboré un plan d’actions stratégiques couvrant la période 2020-2022.
Les actions à mener pour l’implémentation dudit plan tournent autour de plusieurs axes, notamment l’élaboration et la validation par le gouvernement d’un code de santé, une nécessité d’après les autorités pour atteindre les objectifs fixés dans le secteur sanitaire.
Le plan santé 2020-2022 prévoit également le renforcement de la gouvernance hospitalière, l’amélioration de l’accessibilité et de la disponibilité des médicaments dans les hôpitaux, le développement d’un programme d’opérationnalisation des départements sanitaires par le biais de la réhabilitation des structures sanitaires.
Dans un contexte où l’économie du pays est fortement perturbée par la pandémie du coronavirus, la mise sur pied de toutes ces actions doit contribuer à l’amélioration de la qualité et de l’offre d’accès aux soins.
D’après le ministre de la Santé, Guy Patrick Obiang Ndong, le Gabon traverse une période conjoncturelle sur le plan économique à cause de la Covid-19. A cet effet, il est urgent de concentrer les actions sur ce qui peut permettre d'alléger le panier de la ménagère et faire en sorte que les populations puissent avoir un accès facile aux soins de qualité.
SG
Le récent rapport du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) sur l’impact socio-économique du coronavirus au Gabon révèle que ce contexte défavorable pourrait contribuer à augmenter la pauvreté dans le pays.
A en croire le Pnud, le niveau de pauvreté au Gabon augmenterait de 3,6% en 2020. Ce qui est l’une des conséquences sociales du coronavirus dont les effets sur les revenus ont été analysés compte tenu des restrictions de travail qui pourrait toucher chaque travailleur quel que soit son statut social. « Si les travailleurs du secteur public et des grandes entreprises du secteur privé disposent d’une garantie plus solide en matière de protection de l’emploi et du maintien du salaire, ce n’est pas souvent le cas pour les travailleurs des PME ou du secteur informel, notamment ceux touchés par les mesures de confinement (commerce, transport, restauration, hôtellerie…) », indique le rapport.
La même source poursuit : « Il en serait de même des petits agriculteurs des zones rurales qui verraient se rétrécir leurs débouchés dans les zones urbaines. Ainsi, les ménages pauvres, souvent en situation de chômage ou d’auto-emploi et les travailleurs non qualifiés, subiraient relativement les plus grandes pertes de revenu ».
Dans la même veine, le Pnud établit une première variante du niveau de développement humain qui serait de 0,675 en 2020, soit une perte de 3,5% par rapport à 2019 ou de 3,6% par rapport au scénario de référence de 2020, ramenant le Gabon à la situation de l’année 2012.
Dans la deuxième variante, le niveau de développement humain serait de 0,695 en 2020, soit une perte de 0,7% par rapport à 2019 ou de 0,8% par rapport au scénario de référence de 2020 ; ce qui pourrait ramener le Gabon à la situation de l’année 2016.
Le Pnud relève que la transmission de la crise sanitaire aux sphères économiques et sociales du Gabon passe principalement par le commerce extérieur, en particulier le marché de pétrole découlant de la récession dans la plupart des pays de l’OCDE et de la Chine.
Sylvain Andzongo
Selon le rapport Afrobarometer 2020 paru ce début de semaine, 62% des Gabonais soit six personnes sur 10 estiment ne pas être suffisamment libres de s’exprimer, notamment sur les questions politiques. Ils espèrent de ce fait davantage bénéficier du droit de dire ce qu’ils pensent dans ce domaine. Une condition nécessaire pour apaiser le climat politique, encourager les jeunes et les populations marginalisées à la participation politique, et consolider la démocratie gabonaise.
En revanche, 57% des Gabonais seraient favorables à l’interdiction par le gouvernement de toute critique et injure à l’encontre du chef de l’Etat.
Et même s’ils déplorent des failles dans la liberté d’expression, les populations (65%) reconnaissent être libres d’adhérer à la formation politique de leur choix. Encore plus (71%) affirment leur liberté de choisir pour qui ils votent, précise le rapport.
Médias
Toutefois, cette liberté doit se refléter à travers les médias. D’après le rapport Afrobarometer, la proportion de Gabonais qui est favorable à la liberté des médias est passée de 61% en 2017 à 81% en 2020. Mais en pratique, plus de trois quarts (78%) des répondants à l’enquête estiment que la presse au Gabon n’est « pas très libre » ou « pas du tout libre » de publier sans censure du gouvernement. Ils revendiquent de ce fait moins de censure du gouvernement sur les médias. D’après ce rapport, sur 18 pays interrogés, le Gabon se classe deuxième dans la perception d’un manque de liberté des médias.
Afrobarometer est un réseau panafricain et non-partisan de recherche par sondage qui produit des données sur les expériences et évaluations des Africains relatives à la démocratie, à la gouvernance, et à la qualité de vie.
SG
Le président de la République Ali Bongo a pris part ce 16 septembre 2020 au lancement du Bureau Afrique du Centre mondial pour l’adaptation (GCA) à Abidjan en Côte d’Ivoire.
Tout en fustigeant les effets dévastateurs du changement climatique sur l’environnement, le chef de l’Etat gabonais, par ailleurs président de l'Initiative africaine pour l'adaptation, s’est félicité de la mise en service de cette organisation internationale.
« Le lancement de GCA Afrique est une initiative audacieuse et innovante visant à galvaniser le soutien nécessaire pour intensifier considérablement l'adaptation sur le continent, identifier les lacunes et connecter les partenaires régionaux pour trouver des solutions », a souligné Ali Bongo.
Dans la même lancée, Ban Ki-moon, coprésident du conseil d'administration du GCA et 8e secrétaire général des Nations unies a situé l’importance de cette organisation internationale pour le continent. « Notre nouveau bureau régional soutiendra les efforts d'adaptation régionaux et nationaux en mettant l'accent sur les meilleures pratiques existantes sur le continent, en les diffusant et en assurant leur intégration à part entière dans des efforts d'adaptation internationaux plus larges. »
Cette structure concentrera ses activités sur les programmes et les actions, la diffusion élargie et plus rapide des connaissances, le renforcement des capacités et la définition des priorités répondant aux défis aigus du changement climatique, auxquels les pays africains sont confrontés.
Le Bureau Afrique du GCA est une organisation internationale qui agit en tant que courtier en solutions pour accélérer l'action et le soutien aux solutions d'adaptation, de l'international au local, en partenariat avec les secteurs. Ce bureau est logé au siège de la Banque africaine de développement (BAD).
SG
Le Groupe BGFIBank informe qu’au terme d’un audit indépendant de sa gouvernance et de sa solidité financière, BGFIBank Europe, son hub à l’international, a reçu de l’agence de notation Bloomfield Investment Corporation, la note AA+. Cette note à Long Terme correspond, sur l’échelle de notation en devises de l’agence, à la note BBB- (note d’investissement), avec une perspective stable.
Basée sur une évaluation rigoureuse portant sur la période de 2015 à 2019, les notes obtenues AA+ à long terme et A1 à court terme se sont avérées satisfaisantes dans la définition et l’interprétation de l’échelle de la notation financière internationale. Le Comité note que « le modèle économique de BGFIBank Europe a progressivement évolué, depuis sa création jusqu’en 2019. En effet, d’un modèle marqué par la prédominance du Groupe (autant en termes de ressources que d’affaires apportées), avec une activité centrée sur l’escompte de traites avalisées, la banque a progressivement évolué vers un modèle basé sur le financement transactionnel, avec une baisse de la dépendance aux ressources du Groupe ».
Cette transformation, poursuit le communiqué, « s’est notamment faite à la faveur des changements exogènes, dont la baisse des cours du pétrole et des matières premières (entrainant la réduction des ressources en provenance des filiales sœurs) et le durcissement de la réglementation des changes dans la zone CEMAC notamment. La mise en application de sa stratégie, adossée sur le développement de la signature ainsi que des financements, a permis de générer un PNB en hausse significative, passant de 5 millions d’euros en 2015 à 13 millions d’euros en 2019. Après un résultat déficitaire en 2015, la banque enregistre un résultat net en amélioration progressive, qui s’établit à 3,3 millions d’euros en 2019. »
Le juge d’instruction au Tribunal criminel spécial du Cameroun, a retenu, contre Edgard Alain Mebe Ngo’o, ex-ministre de la Défense, les charges de détournement pour une somme globale de 20,37 milliards de FCFA. Son épouse a été également inculpée pour complicité.
Au Cameroun, le 26 août dernier, le juge d’instruction au Tribunal criminel spécial (TCS), Jean Betea, a rendu une ordonnance de non-lieu partiel et de renvoi devant le TCS concernant Edgard Alain Mebe Ngo’o, ancien ministre délégué à la présidence en charge de la Défense (Mindef), et ses coaccusés (dont son épouse), en détention provisoire depuis le 8 mars 2019.
Selon le site SBBC, au terme de l’information judiciaire, le juge d’instruction du TCS, tribunal compétent pour des affaires de détournements de derniers publics d’au moins 50 millions de FCFA, a jugé les charges de « délit d’initié » insuffisantes. Par contre, il a retenu les charges de détournement pour une somme globale de 20,37 milliards de FCFA contre l’ex-Mindef.
Selon le juge d’instruction, l’ancien membre du gouvernement aurait violé certaines dispositions du décret n° 2004/275 du 24 septembre 2004 portant Code des marchés publics dans la procédure de passation de plusieurs marchés de fourniture de matériels, équipements et prestations militaires avec la société chinoise Poly Technologies Inc. Ce qui aurait causé à l’État le préjudice d’un montant de 300 000 euros, soit 196,8 millions de FCFA.
En outre, Jean Betea a retenu les chefs d’accusation de corruption, prise d’un intérêt dans un acte ; blanchiment aggravé de capitaux dont le montant avoisine 20 milliards de FCFA.
Son épouse Bernadette a été inculpée pour complicité de détournement de la somme totale de 5,23 milliards de FCFA. Elle est aussi poursuivie pour complicité de corruption, blanchiment de capitaux dont le montant avoisine 5 milliards de FCFA.
Dénonciations et interconnexions
D’après le juge d’instruction, l’affaire a été déclenchée à partir d’un rapport de l’Agence nationale d’investigation financière (Anif) qui a signalé que, dans la période allant de 2009 à 2015, l’ex-Mindef et son épouse, assistante administrative chez l’électricien Eneo, se sont fait ouvrir plusieurs comptes dans différents établissements de crédit. Lesquels ont enregistré de nombreux mouvements de fonds sans lien avec les revenus de leurs activités respectives.
Selon l’ordonnance de renvoi, « une partie de ces sommes d’argent proviendrait des rétro-commissions versées par la société Mag Force International, une entreprise de droit français ayant son siège social à Saint Denis 93300 Aubervilliers, Paris, dont Robert Franchetti a été le principal dirigeant jusqu’en novembre 2014, date à laquelle François Gontier lui a succédé à la tête de cette structure ». À l’aide de cet argent, Mebe Ngo’o et son épouse auraient acquis d’importants biens mobiliers et immobiliers tant au Cameroun qu’à l’étranger.
Toujours selon la même source, au ministère de la Défense en particulier, sur la dizaine de milliards de FCFA inscrite au budget dans le cadre des crédits alloués à l’organisation de la fête nationale du 20-Mai, la moitié était affectée à l’achat des effets d’habillement militaires, notamment des bérets, des uniformes de travail et de cérémonie, des rangers et autres, tandis que l’autre moitié, débloquée en espèces auprès de la paierie générale du Trésor, était consacrée essentiellement au versement des primes en faveur des participants au défilé et aux repas de corps apprêtés par la société Limousine Prestige Services Sarl dont dame Mbe Ngo’o est la promotrice.
Société chinoise
S’agissant du mémorandum d’entente conclu le 12 janvier 2011 entre le ministère de la Défense et la société chinoise, Poly Technologies Inc, il s’est agi d’une convention à travers laquelle la République populaire de Chine a équipé en matériels les armées de terre, air, mer, le corps national des sapeurs-pompiers et la gendarmerie, sur la base des besoins préalablement exprimés par chaque composante.
À la suite de ce mémorandum d’entente, un contrat commercial a été précédé de plusieurs phases de négociations au cours desquelles des responsables de la société chinoise ont offert « d’énormes libéralités et des cadeaux aux représentants de la partie camerounaise » dont Edgard Alain Mebe Ngo’o, selon le juge d’instruction.
Sur ce point, il est reproché à Edgard Alain Mebe Ngo’o d’avoir passé plusieurs marchés à Poly Technologies pour la fourniture de matériels « truffés d’irrégularités ». Notamment : la passation d’un marché sans avoir qualité pour le faire ou sans avoir reçu délégation à cet effet ; le fractionnement des marchés et l’inobservation des dispositions régissant la passation, l’exécution et le contrôle des marchés publics.
Pour tous ces chefs d’accusation, le couple Mebe Noo’o a chaque fois nié les faits rapportés par le juge d’instruction. Le procès proprement dit, lui, peut désormais s’ouvrir.
Sylvain Andzongo