Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

L’annonce a été faite ce 29 septembre 2020. Gabriel Ogoula Monyama (photo), le sénateur du département de Bendjé dans l’Ogooué-Maritime s’est éteint le 27 septembre « à l’aéroport d’Abidjan en Côte d’Ivoire, alors que l’avion à bord duquel il se trouvait y effectuait une escale pour regagner Libreville », informe le sénat gabonais dans un communiqué.

Les causes du décès n’ont pas été dévoilées, mais, selon certaines sources, Gabriel Ogoula Monyama n’avait pas une bonne santé ces derniers temps et avait même suivi des soins médicaux à l’étranger.

La nouvelle du décès du sénateur qui est par ailleurs président de la commission du plan, du développement et de la décentralisation, a été « confirmée par la famille, et a plongé la chambre haute du Parlement dans le désarroi et l’affliction, tant l’homme aura marqué de son empreinte à travers ses qualités humaines, mais aussi son rendement au sein de la commission dont il était le président», poursuit le communiqué.

Le sexagénaire a également marqué d’une empreinte indélébile la localité de Bendjè à Port-Gentil dont il a été le conseil départemental. Au cours de son mandat à la tête de ce conseil entre 1996 et 2007, il a œuvré pour le développement de cette collectivité à travers la construction de plusieurs infrastructures scolaires, d’adduction d’eau, entre autres.

Abbas Mahamat Tolli, le gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac), a signé le 22 septembre, une instruction déterminant la commission à prélever par la Banque centrale lors de l’exécution des transferts hors Cemac.

Dans cette veine, indique le gouverneur, « le taux de la commission à prélever par la Banque centrale lors de l’exécution des transferts sortants hors de la Cemac pour le compte des intermédiaires agréés est fixé à 0,5% hors taxe du montant ». Cela vient en ajout du taux de commission appliqué par les établissements de crédit à leurs clients, qui ne peut excéder 1% hors taxe du montant conformément à l’instruction n°002/GR/2019 relative à la tarification des opérations des transferts.

Par ailleurs, le taux de la commission à prélever par la Banque centrale lors des transferts sortants hors Cemac pour le compte des trésors et publics nationaux, ainsi que les sous participants aux systèmes et moyens de paiement détenteurs de comptes dans les livres de la Beac est fixé à 0,25% hors taxe du montant. Les directions nationales de la Beac sont chargées de la mise en œuvre de cette instruction qui prend effet à compter du 1er janvier 2021.

S.A.

Les clients insolvables de l’entreprise Gabon Télecom pourront être suspendus à partir de ce 1er octobre 2020. Dans un communiqué, l’opérateur de télécoms annonce son intention de suspendre la fourniture de ses services du téléphone fixe, internet et mobile à certains clients pour accumulation de factures impayées.

La menace brandit par Gabon Telecom concerne les clients dont les comptes présenteront des impayés dans ses livres pour les factures échues au 19 septembre 2020.

Cette menace de l’opérateur intervient au moment où plusieurs consommateurs de télécoms se plaignent de la disparition de leurs données internet et mobile. Dans ce sens, l’Agence de régulation des communications électroniques et de la poste (ARCEP) a récemment mis en garde cette société et ses concurrents sur ces dérives, en les invitant à fournir les débits internet fournis et les volumes des données internet souscrits par les abonnés en adéquation avec les données réellement consommées par ces derniers.

Gabon Télécom SA est l’opérateur historique gabonais née de la scission en 2001 de l’Office des postes et Télécommunications. Elle fournit des services de téléphonie fixe (voix et données) ainsi que l’accès à internet, et demeure, à l’heure actuelle, l’unique opérateur de téléphonie fixe au Gabon.

En  matière  de  surveillance  épidémiologique,  sur  les 5 381 prélèvements  effectués, 24 nouveaux cas positifs ont été enregistrés ce 28 septembre 2020, soit un pourcentage de 0,4%.

Les cas sont répartis comme suit : 

Estuaire : 15 nouveaux cas positifs sur 5171 prélèvements à Libreville, soit un total de 6184 cas confirmés

Haut Ogooué: 1 nouveau cas positif sur 23 prélèvements à Franceville, soit un total de 1167 cas confirmés

Moyen Ogooué: 0 nouveau cas positif sur 62 prélèvements à Lambaréné, soit un total de 415 cas confirmés

Ogooué  Maritime:  8  nouveaux  cas  positifs  sur  125  prélèvements  à  Port-Gentil,  soit  un total de 474 cas confirmés.

3 situation covid

Concernant la prise en charge, 5 personnes sont actuellement hospitalisées, 5 patients en réanimation, 21guérisons soit un total de 7955 personnes guéries. Aucun décès n’est à déplorer ce jour.

Au total, sur 168 645 prélèvements, le Gabon enregistre 8752cas testés positifs (5,2%) dont 7955 guéris (90,9%) et 54 décès.

Les agents de première classe de la sécurité pénitentiaire vont désormais prendre leur retraite à 55 ans, tandis que les inspecteurs de 3ème grade et hors grade ainsi que les médecins et dentistes affectés dans le corps vont faire valoir leur droit à la retraite à partir de 65 ans. En outre, les inspecteurs seront désormais notifiés de leur mise en deuxième section deux ans avant leur départ effectif à la retraite.

Telles sont les principales innovations du projet de loi portant modification de l’article 93 de la loi sur le statut particulier des personnels du corps autonome paramilitaire de la sécurité pénitentiaire, adoptée unanimement le 25 septembre par l’Assemblée nationale.

Soumise à l’appréciation des membres de la commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale, le 11 septembre 2020, par Erlyne Antonela Ndembet-Damas (photo), ministre de la Justice, cette loi apporte donc d’importantes mutations au sein de ce corps.

Elle va permettre aux personnels de la sécurité pénitentiaire tels que les officiers, les inspecteurs, etc., de faire valoir leurs droits à la retraite dans les mêmes formes et conditions que les personnels des autres forces de défense et de sécurité, tout comme elle leur permettra de rentrer immédiatement dans leurs droits, dans les conditions prévues par les textes en vigueur.

SG

La fermeture des bars, snaks bars, et boites de nuit depuis le mois de mars dans le cadre de la lutte contre la Covid-19, a constitué un coup dur pour le secteur brassicole porté par la Société des brasseries du Gabon (Sobraga) et la Société des vins du Gabon (Sovingab). Assez logiquement, la consommation et la production des boissons alcoolisées et gazeuses ont connu une baisse considérable.

1 evolution

D’après la note de conjoncture de la direction générale de l’économie et de la politique fiscale (DGEPF) publiée il y a quelques jours, la production des boissons alcoolisées et gazeuses de manière globale a baissé de 8,2% pour se situer à 1,29 million d’hectolitres entre janvier et juin 2020, contre 1,4 million d’hectolitres un an plus tôt.

La production de la bière a chuté de 6,7% pour s’établir à 773 431 hectolitres au cours de la période indiquée. Quant aux boissons gazeuses, 486 601 hectolitres ont été produits en six mois contre 537 324 hectolitres en 2019. Ce qui représente une baisse de 9,4%.

2 producion

Cette contreperformance a eu un impact sur le chiffre d’affaires des sociétés brassicoles qui a reculé de 7% pour s’établir à 72,3 milliards de FCFA. Il se situait à 80,6 milliards de FCFA un an plus tôt.

Les emplois dans le secteur ont également suivi cette tendance avec une réduction des effectifs de l’ordre 2,1% à la Sobraga et à la Sovingab.

Dans la branche eau minérale, la production a enregistré des résultats contrastés au cours de cette période. Elle a progressé de 11,7% à 638 236 hectolitres, soutenue par la fermeté de la demande et le dynamisme des produits  « Akewa ». A l’inverse, les ventes ont généré un chiffre d’affaires en repli de 8,2% en glissement annuel, à 7,59 milliards de FCFA. Cette évolution selon la DGEPF est imputable à la difficulté d’acheminement des produits vers les grands centres de consommation. Le marché de l’eau minérale est dominé par Soboleco, Sobraga, Origen.

SG

Le gabonais César Ekomié-Aféne assure depuis le 20 février 2020, la présidence de la Fédération des sociétés d’assurances de droit national africaines (Fanaf). C’est le premier gabonais à être porté à ces fonctions, depuis l’histoire de cette organisation des professionnels du secteur d’assurance.

Les défis de ce technocrate qui a fait ses classes dans le secteur, aussi bien au Gabon que dans la sous-région restent : l’augmentation du taux de pénétration de l’assurance, la révision du Code Cima, la formation, la fiabilité de la collecte des données et informations, la rentabilité, la digitalisation de l’assurance.

Elu pour les trois prochaines années avec possibilité de renouvellement, l’homme de 67 ans qui avait le soutien de ses pairs, aussi bien en Afrique centrale qu’en Afrique de l’Ouest, devra mettre ses 40 années d’expérience au service d’une organisation désireuse de placer la donnée et l’innovation au cœur de l’assurance africaine.

Le Directeur général de l’Agence nationale de la promotion des investissements (ANPI)-Gabon, Gabriel Ntougou, a eu une séance de travail, ce 28  septembre à Libreville, avec l'ambassadeur du Japon au Gabon, Shuji Noguchi.

« Les échanges ont porté sur les procédures de création d’entreprise en vigueur sur le territoire et sur la politique générale de promotion des investissements du gouvernement. L’Anpi, tient à développer une franche collaboration avec la représentation japonaise afin de mettre en œuvre une stratégie efficace de promotion des investissements japonais au Gabon », apprend-on du compte-rendu de cette réunion.

M. Ntougou a indiqué que l’Anpi se veut être le partenaire privilégié de tous les investisseurs qui peuvent bénéficier d’un accompagnement pour concevoir leur business plan ou définir un business modèle. L’établissement public peut également aider à obtenir des études de marché, des veilles stratégiques et/ou bénéficier d’appui à l’export des produits et services, entre autres.

Cette visite de l’ambassadeur japonais à l’Anpi est dans la continuité des démarches entreprises en août dernier par Eïro Yonezaki, représentant de l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica) au Gabon. Ce dernier avait été reçu le 25 août à Libreville par le ministre  de la Promotion des investissements, Carmen Ndaot.

Au cours de cette rencontre, le responsable de la Jica avait indiqué que la partie japonaise est disposée à soutenir le secteur des investissements au Gabon : la pêche, l’agriculture, l’environnement, etc.

S.A.

Le 25 septembre dernier, le Gabon a enregistré 12 nouveaux patients testés positifs à la Covid-19 sur 5436 prélèvements effectués à Libreville. Ce qui porte à 8728 le nombre de personnes déjà testées positives dans le pays sur un total de 163 264 prélèvements, selon les chiffres communiqués par le Comité de pilotage du plan de veille et de la riposte contre l'épidémie à Coronavirus au Gabon (COPIL-Gabon).

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Parmi ces cas positifs, 7934 ont été guéries de la Covid-19. Soit 90,9% de taux de guérisons sur les personnes testées positives depuis l’annonce du premier cas en mars dernier. 740 patients sont actuellement sous traitement. Le pays déplore cependant 54 décès.

Même si la tendance des cas confirmés positifs est à la baisse, le gouvernement exhorte les populations à continuer à respecter les mesures barrières mises en place pour limiter la propagation de cette épidémie.

Ces mesures sont, entre autres, le port du masque dans les lieux et espaces publics, le lavage fréquent des mains, le respect de la distanciation sociale d’au moins un mètre. Aussi, éviter tout contact étroit avec une personne ayant de la fièvre et de la toux, saluer sans se serrer la main et éviter les embrassades, nettoyer les objets et les surfaces souillés.

SG

Selon une étude menée par des scientifiques gabonais et des experts de l’université de Stirling, des éléphants meurent de faim dans le parc national de la Lopé au Gabon à cause du changement climatique. « Il est alarmant de constater que le changement climatique entraîne la famine chez les éléphants de forêt et les oblige peut-être à quitter les forêts pour s’approcher des villages à la recherche de nourriture, ce qui les amène à ravager les plantations », déplore le ministre des Eaux, des forêts, Lee White.

Cette étude révèle en effet que la baisse significative du nombre de fruits par arbre fruitier dans le parc national de la Lopé au Gabon coïncide avec le déclin de l’état de forme physique des éléphants de forêt frugivores. L’étude met en évidence la baisse de la production fruitière de l’ordre de 81 % entre 1986 et 2018, ainsi qu’un affaiblissement depuis 2008, de l’ordre de 11 %, de l’état de forme physique des éléphants de forêt frugivores.

«Cela signifie qu’en moyenne, les éléphants et les autres animaux trouvaient des fruits mûrs sur un arbre sur dix dans les années 1980, mais qu’aujourd’hui ils doivent en chercher sur plus de 50 pour en trouver », précisent les experts. La baisse des productions fruitières est causée par les changements climatiques marqués par la hausse des températures.

Publiée le 25 septembre 2020, cette recherche a été menée sur 37 ans grâce à un partenariat avec l’Union européenne. Elle porte sur l’impact du changement climatique dans les forêts tropicales humides d’Afrique centrale et la menace qui pèse sur les populations d’éléphants dans la région.

SG

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