Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Le secteur touristique gabonais, comme partout ailleurs, a été durement touché par la crise sanitaire liée à la Covid-19. Ce secteur compte actuellement plus de 20 000 emplois perdus dans le Grand Libreville et 180 établissements fermés depuis mars 2020, selon des chiffres du Club tourisme de Libreville.

Une situation qui a un impact considérable sur l’économie du pays. Aujourd’hui, les promoteurs de ce secteur d’activité ne souhaitent qu’une chose, sa relance. Ce qui passe par la réouverture des établissements fermés en début de crise.

« Le secteur a besoin de rouvrir, sinon on va mourir tout simplement. Depuis le mois de mars, on est fermés et on ne comprend pas pourquoi on diabolise le secteur du tourisme », a indiqué la présidente du Club tourisme de Libreville lors d’un séminaire d’accompagnement du secteur touristique. Ces acteurs souhaitent également un assouplissement des horaires de fermeture.

SG

Dans le cadre d’une mission d’évaluation des capacités opérationnelles et de conformité aux normes environnementales, le ministère en charge de l’Environnement a donné quitus, le 2 septembre, à la société de gestion des déchets à risques infectieux Hygiène, Sécurité Environnement Gabon (H.S.E. Gabon), située à Nkoltang dans la commune de Ntoum.

« Nous avons fait une visite complète de ce site et identifié la qualité du service fourni. Nous nous réjouissons d’avoir trouvé une équipe de jeunes Gabonais professionnels et dédiés à ces activités car ils permettront à l’administration de statuer sur le transfert de certains déchets retrouvés sur des sites non conformes et de disposer d’outils efficaces dans le traitement de ces derniers », a indiqué le directeur général de l’Environnement et de la protection de la nature (Dgepn), Stanislas Stephen Mouba.

Pour sa part, le directeur général de H.S.E. Gabon, Guy Ndong Mbeng, a déclaré que l’accompagnement du gouvernement devrait améliorer la qualité de service de cette société. Ce qui permettra une meilleure gestion des déchets conformément aux conditions assurant la prévention des risques sanitaires et environnementaux.

H.S.E. Gabon est une entreprise créée en 2012, spécialisée dans l’incinération des déchets médicaux, et en phase de développement d’une filière de recyclage des déchets plastiques.

S.A.

Le directeur général du Trésor, les services de la solde, le secrétaire permanent de l'Association des professionnels des établissements de crédit (Apec) ainsi que les représentants des différentes banques au Gabon ont eu une séance de travail le 3 septembre à la Libreville.

« Il était donc question de mettre en place une stratégie globale d'enrôlement des agents non encore domiciliés dans les banques. Ainsi près de 10 500 agents publics de l'Etat répartis  sur l'ensemble du territoire national seront bancarisés avant la fin de l'année », apprend-on du ministère du Budget qui a instruit la tenue de cette réunion. Ceci conformément aux recommandations du président de la République qui a préconisé d'accélérer et d'intensifier la digitalisation dans le secteur de la Solde.

Cette initiative, explique la direction générale du Trésor, s’inscrit dans le cadre d’une vaste opération de bancarisation des agents publics, engagée en juillet 2014 avec les fonctionnaires résidents dans les zones bancarisées. Le gouvernement entend, grâce à cette opération, moderniser ses instruments de paiement. Car de nombreux agents publics sont encore payés chaque fin de mois aux guichets du Trésor Public; ce qui engendre des files d’attente interminables pendant plusieurs jours.

Sylvain Andzongo

Le président de la République Ali Bongo Ondimba a reçu en audience ce 2 septembre 2020 le Premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda. Le chef du gouvernement est allé faire le point avec le chef de l'Etat avant sa déclaration de politique générale prévue le 4 septembre 2020 devant les députés à l’Assemblée nationale.

Cette présentation est très attendue au Gabon. C’est la toute première que fera le Premier ministre depuis sa prise de fonction en juillet dernier. Il sera question pour le chef du gouvernement de présenter sa feuille de route et précisément son programme pour la relance de l’économie gabonaise notamment dans un contexte marqué par la crise sanitaire, ainsi que son plan pour la création d’emplois.

Cette déclaration très attendue au Gabon se fait conformément à la loi qui stipule  que le Premier ministre a un délai de 45 jours après sa prestation de serment pour présenter son programme de politique générale.

SG

Les travaux portant sur la révision du code du travail au Gabon ont repris ce 2 septembre. L’objectif visé par cette nouvelle étape d’après le ministère de l’Emploi est d’aboutir à un document qui retienne l’approbation de toutes les parties prenantes, avant la validation finale par les plus hautes autorités.

Les travaux qui vont s’achever le 4 septembre 2020 ont repris après réception des amendements du Bureau international du travail (BIT).

Initiée depuis plusieurs années, cette réforme a pour but d’adapter le code du travail aux évolutions et à la réalité du marché de l'emploi, afin de permettre aux jeunes Gabonais d'avoir des emplois.

Ce qui passera par la codification de nouvelles formes du contrat de travail, la limitation à deux ans de la possibilité du recours au contrat à durée déterminée de courte durée, l’élargissement du dispositif lié au stage et à l’apprentissage, le renforcement du dispositif juridique relatif à la sécurité et à la santé au travail, la codification de la notion de dialogue social, la clarification des critères de représentativité des syndicats, la limitation à 6 mois, non renouvelables de la durée du recours au congé technique.

SG

L’opérateur de téléphonie mobile Gabon Télécom a scellé avec la BGFIBank un accord pour la vulgarisation de son produit Mobicash. Un service qui permet à ses abonnés d’effectuer à partir de leurs téléphones mobiles des transactions financières.

Grâce à ce partenariat entre l’opérateur historique de téléphonie mobile et l’établissement bancaire, il est désormais possible pour les abonnés de Gabon Télécom d’effectuer des retraits d’argent sans carte bancaire, depuis leur compte Mobicash, à partir des distributeurs automatiques de billets de BGFIBank.

Ce partenariat signé dans un contexte sanitaire actuel marqué par la pandémie du Covid-19, s’inscrit en droite ligne avec les objectifs de Gabon Télécom qui veut permettre à ses clients d’utiliser leur portefeuille électronique avec les banques gabonaises.

Le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac), a reçu, le 31 août à Libreville, le serment  des sept membres de l’instance régionale, désignés la veille par la 17è session ordinaire de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement.

Par ordre protocolaire, c’est le président de la Commission, Gilberto Da Pedade Verissimo, qui a été le premier à prononcer le rituel. La main droite levée, il a juré servir la Ceeac avec loyauté et dévouement et promis de ne recevoir aucune injonction d’un Etat membre ou de tout autre Etat dans l'exercice de ses fonctions. Puis, il a signé le procès-verbal. A leur tour, la vice-présidente de la Commission, Francisca Tatchouop Belobe, et les cinq autres commissaires se sont succédé devant le président en exercice de la Ceeac pour prêter serment.

A la fin, Ali Bongo a rappelé aux membres de la Commission l’importance de la mission qui leur a été confiée notamment le respect scrupuleux de la bonne gouvernance, la lutte contre la corruption, la transparence dans la gestion et le problème de conflit d’intérêt qui gangrène les institutions.

S.A.

A travers la session virtuelle du Sommet mondial africain sur la société de l'information (SMSI) qui s’est tenu le 31 août 2020 sur le thème : « Covid-19 : Un catalyseur pour atteindre les résultats du SMSI », les Nations-Unies ont interpellé les dirigeants africains sur l’urgence d’accélérer la transformation numérique du continent et d’en faire une priorité absolue.

Lors de la rencontre internationale, Andrew Rugege, le directeur régional de l'Union internationale des télécommunications (UIT) pour l'Afrique, a déclaré que la pandémie de Covid-19 en cours démontre le caractère pratique d'une société de l'information.

Jean Paul Adam, le directeur de la division de la technologie, du changement climatique et de la gestion des ressources naturelles auprès de la Commission économique des Nations-Unies pour l’Afrique (CEA), a souligné que « les TIC peuvent jouer un rôle crucial dans nos vies et peuvent grandement contribuer à la mise en œuvre des ODD. Elles apportent de nouvelles solutions et, là où les infrastructures, les compétences et les services appropriés sont disponibles, elles peuvent être incroyablement puissantes pour transformer l'éducation, les soins de santé ou la façon dont nous faisons des affaires ».

Il a par ailleurs indiqué que « notre principal défi reste la fracture numérique qui est aujourd'hui généralisée en Afrique avec un taux de connectivité très faible. Nous ne pourrons jamais atteindre l'objectif de 2030 si nous ne résolvons pas d'urgence la question de la connectivité à travers le continent ».

Les participants à la session virtuelle ont convenu, au regard des enjeux de développement du continent, qu'il est essentiel d'exploiter les technologies numériques et l'innovation pour transformer les sociétés et les économies africaines non seulement pour promouvoir l'intégration de l'Afrique, mais aussi pour générer une croissance économique inclusive, stimuler la création d'emplois, effacer la fracture numérique croissante et éradiquer la pauvreté.

Selon le ministre gabonais de l’Economie et de la relance, Jean-Marie Ogandaga (photo), « la stratégie de relance de notre pays doit intégrer le sens des priorités et du concret », a-t-il indiqué dans un communiqué de presse publié à la suite d’un échange avec les équipes en charge de l’élaboration de la stratégie de relance économique, en réponse au choc lié aux effets de la pandémie de la Covid-19.

Et pour y parvenir, « nous devons identifier les projets prioritaires dans chaque secteur et nous assurer que toutes les conditions soient réunies pour garantir leur faisabilité au bénéfice de la relance et de nos concitoyens. Les plus hautes autorités comptent sur nous pour relever ce défi. Soyons à la hauteur de la confiance placée en nous », a-t-il poursuivi.

C’est depuis avril 2020 que des équipes ont été mises en place pour faire des propositions stratégiques qui vont permettre de relancer l’économie gabonaise actuellement meurtrie à cause de la crise sanitaire. Les travaux des équipes touchent à leur fin.

La crise provoquée par le coronavirus a eu un impact considérable sur l’activité des unités de production informelle (UPI) au Gabon. Selon un rapport de la direction générale de la statistique, datant du mois de juin 2020, 61% des UPI ont suspendu leurs activités à cause de la Covid-19.

29708 61 des units de production informelle ont suspendu leurs activits cause de la covid 19 selon un rapport de la dgsee sag

Une situation qui a bien évidemment entrainé une baisse de revenus (qui se situent entre 100 000 FCFA et 10 millions de FCFA), ainsi qu’une baisse des effectifs employés, comparés à la même période en 2019.

D’autres difficultés rencontrées par ces structures pendant cette période sont liées à la baisse de leur clientèle, aux problèmes de trésorerie, au règlement des fournisseurs, au déplacement du personnel et à la hausse des prix de marchandises et des matières premières.

Par ailleurs, pour soutenir leurs activités et se relancer, certaines unités de production  informelles  ont  adopté  des  stratégies,  notamment  le changement de l’offre de services ou de production, la vente d’une partie des équipements, le changement d’emplacement, l’augmentation des prix de produits ou de prestations.

SG

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