L’entreprise pétrolière Assala Energy, filiale gabonaise de l’américain The Carlyle Group, a apporté un démenti suite à des messages qui circulent sur les réseaux sociaux depuis quelques temps et faisant état d’une opération de recrutement en son sein.
Dans un communiqué, les responsables de cette entreprise dénoncent cette arnaque qui n’a pour seul but que d’extorquer de l’argent aux populations gabonaises. « Sachez que ni Assala Gabon, Assala Energy, ni aucun des prestataires de services avec lesquels l’entreprise travaille, ne vous demandera de verser une somme d’argent à quelque titre que ce soit pour postuler à un emploi au sein de notre société », précise la compagnie d’exploration et de production pétrolière.
L’entreprise invite de ce fait les populations à plus de vigilance afin de ne pas se faire arnaquer.
Filiale gabonaise de l’américain The Carlyle Group, Assala Energy exploite dans le pays cinq permis (Rabi Kounga II, Toucan II, Bende M’Bassou Totou II, Koula/Damier et Gamba/Ivinga) et a des intérêts dans quatre autres permis qu’il exploite en sous-traitance : Atora, Avocette, Coucal, et Tsiengui. En 2019, cette structure a acquis trois permis d’exploration onshore (Mutamba-Iroru II, Nziembou II et Ozigo II), ouvrant ainsi de nouvelles opportunités de développement.
SG
Entre juillet et décembre 2019, les banques en activité dans la zone Cemac (Cameroun, Congo, Gabon, Tchad, RCA et Guinée équatoriale) ont fait plus confiance aux particuliers qu’aux PME, en matière de financement de l’économie.
En effet, selon un rapport que vient de publier la Beac, l’institut d’émission des pays de la Cemac, au cours de la période sous revue, les particuliers de cet espace communautaire ont capté 18% (8,4% au second semestre 2018) des crédits bancaires, contre seulement 14,6% pour les PME.
« Les grandes entreprises demeurent les principales bénéficiaires de ces crédits, en captant 64,1% des financements accordés », souligne le rapport sus-mentionné, en précisant également la portion congrue des administrations publiques (1,9%).
BRM
Suite aux chocs du coronavirus dans le pays, les autorités gabonaises ont créé un guichet unique pour étudier les demandes des entreprises qui sollicitent une aide de l’Etat pour éviter la faillite.
À la mi-juillet 2020, apprend-on de l’administration fiscale, 273 entreprises ont formulé une demande. Sur ce total, 233 ont obtenu une réponse positive pour bénéficier d’une réduction de 50 % de l’impôt synthétique libératoire (ISL), impôt sur les sociétés qui s’applique aux PME.
Toujours selon la même source, les entreprises qui ont reçu une réponse positive sont, soit des microentreprises, soit de très petites structures, d’où le faible taux d’exécution de l’allégement fiscal jusqu’en juillet. Mais, le fisc indique que des entreprises de plus grande taille pourraient bénéficier de la mesure; ce qui augmentera l’allégement offert et son taux d’exécution.
Sur un autre plan, les autorités gabonaises s’entretiennent aussi avec l’organisme régional de régulation bancaire (Cobac) de la CEMAC et avec les banques commerciales, en vue de définir les modalités d’accès des entreprises aux financements, tout en préservant la stabilité du secteur bancaire. Les modalités d’accès à ces ressources engloberont des critères comme les relations antérieures de l’entreprise avec la banque commerciale, ses antécédents de crédit et la preuve que l’impact sur son bilan est lié au Covid-19.
S.A.
Dans son rapport du mois d’août en cours sur l’économie gabonaise, le Fonds monétaire international (FMI) révèle que la dette publique du Gabon reste viable mais, sa dynamique s’est aggravée et les risques qui pèsent sur la viabilité de ladite dette se sont fortement accrus, du fait des conséquences de la pandémie.
« Il est maintenant prévu que la dette publique dépassera le repère de risque élevé pour atteindre 74,7 % du PIB en 2020 », informe le rapport. Ce taux dépasse le seuil de convergence de 70% du PIB en vigueur dans la zone Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad).
L’accroissement de la créance publique gabonaise, s’explique, selon le rapport, par la prise en compte des arriérés intérieurs passés qui ont été validés dans l’encours de la dette, par le creusement du déficit budgétaire et par le ralentissement de la croissance.
Mais, indique l’institution monétaire, la dette du pays sera orientée à la baisse : selon les projections, elle s’établira à 60,2 % du PIB en 2025. En vue d’atténuer les risques immédiats qui pèsent sur la viabilité de cette dette, le FMI pense qu’il sera indispensable de disposer d’assurances de financement plus solides pour les déficits de financement résiduels en 2020 et en 2021. En outre, une stratégie de gestion de la dette crédible à moyen terme, ainsi qu’une politique budgétaire prudente joueront un rôle important pour faire face à de gros besoins à terme.
Pour rappel, la dette publique du Gabon est passée de 60,9 % du PIB en 2018 à 62,4 % du PIB en 2019 (soit une révision à la hausse de 3,6 points de pourcentage). La révision comprend 282 milliards de FCFA (2,9 % du PIB) d’arriérés intérieurs validés à l’issue du récent audit du cabinet PwC.
Selon la Direction générale de l’économie et de la politique fiscale, au cours des trois premiers mois de l’année 2020, l’encours de la dette publique du Gabon a augmenté de 9,0% pour atteindre 5607,2 milliards de FCFA. La hausse du stock de la créance publique du pays, à en croire cette Direction, est imputable essentiellement à l’accroissement de l’encours de la dette extérieure (7,1%) et de la dette intérieure (14,2%).
Sylvain Andzongo
Selon un communiqué de la Primature, le ministre des Eaux, des Forêts, de la Mer, de l’Environnement, chargé du Plan Climat et du Plan d’Affectation des terres, Prof. Lee White, a clôturé ce jour sa tournée d’inspection et de contrôle des activités forestières et fauniques par la visite de l’Ecole des Métiers du Bois de Booué (E.M.B.) et inauguré la barrière électrique du village Boléko située dans le parc national de la Lopé dans l’ Ogooué-Ivindo, sa province d’origine.
Il était question pour le ministre Prof. Lee White de vérifier l’effectivité des travaux effectués sur l’ensemble de l’E.M.B. en prélude à la délocalisation de l’Ecole Nationale des Eaux et Forêts (E.N.E.F.) sur ce site.
Pour le ministre des Forêts, la délocalisation dudit site permettra de mettre en œuvre la vision du Président de la République, S.E Ali Bongo Ondimba et d’offrir des formations qualifiantes, réellement en phase avec le marché du travail, pour créer des emploies dans le secteur bois. « Nous devons relever le défi lancé par le chef de l’Etat en créant 30 000 emplois pour les Gabonais dans le secteur bois d’ici 3 ans. Pour cela, il nous faut créer des écoles performantes pour les former », a-t-il déclaré.
Au regard des revendications exprimées par les notables de la province de l’Ogooué-Ivindo et afin de remédier au conflit Homme-Faune, le ministre des Eaux & Forêts a inauguré la barrière électrique de Boléko mesurant 36 ha, et a visité les barrières électriques situées près des villages Ashouka (56 ha) et Kazamabika (58 ha) pour tester l’efficacité de ces dernières.
« Le conflit Homme- Faune est une problématique nationale qui me préoccupe beaucoup car il est à l’origine de la dévastation des plantations des populations rurales qui menace ainsi leur sécurité alimentaire et leur bien être. Il a également un impact sur la conservation de la faune. Le ministère des Eaux & Forêts ne ménagera aucun effort pour atténuer ce conflit », a déclaré le ministre Lee White.
Le Gabon compte beaucoup sur son secteur forestier pour développer son économie et créer des emplois. Dans cette optique, le gouvernement envisage pour les dix prochaines années, de multiplier par dix son économie forestière.
«Nous avons la vision de jumeler les espèces précieuses de bois naturel et planté. Notre objectif dans 10 ans est de créer 200 000 emplois et multiplier l’économie forestière par dix sur dix ans», a souligné le 27 aout Lee White, ministre des Forêts, de la mer et de l’environnement. C’était au cours d’une mission de contrôle et de suivi des activités forestières et fauniques dans l’Ogooué-Lolo et l’Ogooué Ivindo.
Au Gabon, le secteur forestier représente 60% du PIB hors hydrocarbures. Le pays est recouvert à près de 80% par la forêt sur laquelle les autorités fondent beaucoup d’espoir pour un développement durable de l’économie nationale.
En raison d'une défaillance mécanique en fond de puits, non liée à la pompe électrique submersible, le puits South Tchibala 2H a cessé de produire depuis la mi-avril 2020, a annoncé la société pétrolière américaine Vaalco Energy dans un rapport d’activité publié pour le compte du troisième trimestre 2020.
D’après l’entreprise, avant la suspension de l’extraction du pétrole, le puits en question produisait environ 830 BOPD bruts, ou 225 BOPD NRI à Vaalco. « La société pourrait ne pas être en mesure de remédier à cette défaillance de puits avant la prochaine campagne de forage lorsqu'une plate-forme est sur place », précise Vaalco.
Il faut préciser que ce n’est pas la première fois qu’une telle décision est prise par cette société pétrolière américaine. L’on se souvient en effet qu’en 2016, à cause d’une défaillance de pompes électriques submersibles, la production avait été suspendue sur ce puits.
SG
« Rien que dans la sous-région, au Cameroun, en Guinée équatoriale, au Tchad, en Angola, l’immatriculation obligatoire au registre national est effective depuis plusieurs années et la règlementation locale impose également des exigences pour que des pilotes, personnels de cabine, mécaniciens locaux soient intégrés dans l’exploitation ». Dixit, l’Agence nationale de l’aviation civile (Anac) du Gabon, dans un communiqué fustigeant des dérives des compagnies aériennes, le 20 août dernier.
Selon l’Anac, ses voisins de l’Afrique centrale ont ainsi pris une position qui tient également compte de la préservation du personnel des corps de métiers de l’aviation, qui tend à disparaître au Gabon au détriment parfois de personnels étrangers peu expérimentés, qui viennent se faire la main dans le pays.
Pour remédier à la situation, le régulateur gabonais informe qu’il va poursuivre son plan d’actions correctrices notamment avec le projet de mise à jour du code de l’aviation civile et textes relatifs, ainsi que du statut de certains aéroports qu’il a transmis à la tutelle technique. Il entend continuer à assumer « sa responsabilité en matière de de sécurité et du transport des passagers et marchandises sans complaisance, sur la base des normes et pratiques recommandées de l’OACI ».
Sylvain Andzongo
Les deux centres de formation professionnelle de Nkok et Akanda seront ouverts pour l’année académique 2020-2021, a-t-on appris au ministère en charge de la Formation professionnelle.
Pour préparer l’ouverture de ces établissements, le ministre Madeleine E. Berre a présidé le 25 aout 2020 une séance de travail avec les formateurs. L’objectif étant de faire un état des lieux des préparatifs, notamment les travaux de construction, la phase pédagogique (les filières disponibles), le recrutement des personnels et le calendrier des rentrées administrative et scientifique. Il s’agissait aussi de s’assurer de la capacité des formateurs à fournir les résultats attendus par les plus hautes autorités en tête desquelles, le président de la République, ainsi que de la livraison des travaux dans les délais.
Pour Madeleine E. Berre « les principes d’exemplarité, de rigueur, d’efficacité et de discipline devront être de mise dans la gestion » de ces centres qui ambitionnent d’offrir aux jeunes Gabonais, des formations en adéquation avec les besoins actuels du marché du travail. Et réduire ainsi le taux de chômage dans le pays.
Reçus en audience par le ministre en charge de l’Emploi et du travail, Madeleine Edmée Berre, des responsables des entreprises Olam Gabon, Rougier Gabon et SGS (Société générale de surveillance), ont présenté les perspectives de développement de leurs structures dans le pays dans un contexte dominé par la crise sanitaire liée au Covid-19.
Il était question pour ces entreprises qui emploient plusieurs milliers de Gabonais, d’exposer au membre du gouvernement les plans mis en place pour développer davantage leurs activités sur le territoire national et limiter au maximum les pertes d’emplois. Car, à cause de la crise sanitaire actuelle, plusieurs travailleurs sont aujourd’hui au chômage.
Installé au Gabon depuis 1952, Rougier exploite près de 895 000 hectares de forêt et emploie environ 1200 personnes. La singapourienne Olam est spécialisée dans le négoce et le courtage de denrées alimentaires. Et la SGS est présentée comme le leader mondial de l’inspection, du contrôle de la certification.