Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Sandra Flore Mambari Pinze, le directeur général de l’Agence nationale des bourses du Gabon (Anbg) vient de publier un communiqué accordant une rallonge d’un mois aux demandeurs de bourses académiques en ligne.

« La direction générale de l’Agence nationale des bourses du Gabon informe l’ensemble des élèves des classes de terminales, les étudiants boursiers et non boursiers n’ayant pas pu effectuer leur demande de bourses au 30 avril 2020, qu’une session exceptionnelle d’ouverture de la plateforme eBourse aura lieu du 31 août 2020 au 30 septembre 2020 », écrit Mme Mambari Pinze.

Elle demande à cet effet à tous les retardataires de se faire inscrire sur eBourse dans le strict respect des étapes d’inscription. Passé ce délai, aucune dérogation supplémentaire ne sera admise.

Avant, pour faire une demande de bourse au Gabon, il fallait remplir un formulaire et constituer un dossier physique. Aujourd’hui, grâce à l’interface eBourse mise sur pied par l’Anbg, les demandeurs de bourses peuvent postuler du 1er janvier au 30 avril depuis un smartphone ou un ordinateur sans avoir à se déplacer. Cette solution, fait également partie des mesures barrières contre le coronavirus car, elle permet d'éviter tout contact physique entre avec les usagers.

S.A.

Le ministre  de la Promotion des investissements, Carmen Ndaot, a reçu en audience le 25 août à Libreville, Eïro Yonezaki, représentant de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) au Gabon.

Parmi les autres sujets évoqués à l’occasion de cette rencontre, l’on peut noter : le financement des études secteurs, les programmes de formation et le renforcement des capacités des PME gabonaises. Les domaines ciblés sont variés : la pêche, l’agriculture, l’environnement, etc.

En outre, Carmen Ndaot et son hôte ont fait le tour de la coopération technique entre le Gabon et le Japon. A ce jour, plus de 250 stagiaires gabonais sont partis au Japon pour participer aux formations dans les domaines comme la pêche, l’agriculture, l’environnement, l’éducation et la santé. Le Gabon bénéficie également de la coopération triangulaire à travers des stages financés par le Japon dans des pays tiers.

Pas plus tard qu’en mars 2020, l’ambassadeur du Japon, Masaaki Sato, a procédé à la remise d’un don relatif au Projet d’amélioration des conditions de travail de la Coopérative des mareyeuses et mareyeurs du Capal d’un montant de près de 47 millions de FCFA. C’était dans le cadre du programme de coopération bilatérale dénommé « Dons aux micro-projets locaux contribuant à la sécurité humaine ».

S.A.

Comme en 2019, la gabonaise Bgfibank a encore été désignée meilleure banque d’Afrique centrale à l'édition 2020 des Trophées African Banker qui a eu lieu le 26 août en mode virtuelle. C'était en marge des Assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD).

Ce prix, selon le comité d’organisation, est décerné à la banque gabonaise pour avoir excellé dans le secteur bancaire de sa région en atteignant de nouveaux clients, en proposant de nouveaux services, en intégrant les personnes non bancarisées dans l'espace bancaire, en utilisant les nouvelles technologies et en contribuant à un secteur financier plus fort.

Considéré comme le premier groupe financier de la zone Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad), BgfiBank  est le leader sur son marché domestique au Gabon, ainsi qu’en République du Congo. 

Présent actuellement dans 11 pays et fort de 20 sociétés, le Groupe BgfiBank est devenu au fil du temps un groupe financier international multi-métiers : banque commerciale ; banque d’investissement ; services financiers spécialisés et assurance.

S.A.

La justice de la République du Congo a condamné à 30 ans de prison Gérard Mombaza Mombembo, un braconnier spécialisé dans la chasse aux éléphants. La sentence a été prononcée par le tribunal de Ouesso, capitale de la région du Sangha, informe l’Agence Ecofin.

Surnommé « le boucher de Nouabalé-Ndoki », le braconnier de 35 ans est connu pour ses actions criminelles dans le parc national de Nouabalé-Ndoki qui lui a donné son surnom. Il a été reconnu coupable d’association de malfaiteurs, tentative de meurtre, abattage d’espèces protégées et chasse avec armes de guerre.

Cette annonce intervient dans un contexte de renforcement de la lutte contre le braconnage, un fléau qui met en danger la biodiversité et le tourisme en Afrique centrale tout en contribuant à renforcer l’insécurité. En juillet, un groupe de criminels chinois spécialisés dans le braconnage avait été condamné à des peines allant jusqu’à 11 ans de prison par un tribunal du Malawi.

« Cet arrêt est une grande première pour la lutte contre le braconnage et le trafic illicite des produits de la faune. Cela ouvre des opportunités de criminaliser les actes de braconnage et donc de punir encore plus sévèrement les braconniers », a déclaré Richard Malonga, directeur de l'ONG WCS Congo associée à la gestion du parc de Nouabalé-Ndoki.

D’après une étude intitulée « Great Elephant Census » publiée en 2016, la population des éléphants d’Afrique a chuté de 30% en seulement sept ans, entre 2007 et 2014, principalement à cause du braconnage.

Moutiou Adjibi Nourou

Suite à des plaintes formulées par les acteurs du transport aérien, le gouvernement gabonais a donné son autorisation pour l’augmentation de la fréquence des vols domestiques et internationaux à partir du 1er septembre 2020.

En fait, depuis la reprise du transport aérien international le 1er juillet au Gabon, les vols étaient limités à deux par semaine par compagnie aérienne. Une décision qui n’arrangeait pas les acteurs du secteur qui ont saisi le gouvernement pour un allègement de cette mesure, afin de faciliter la reprise des activités de la filière.

Et donc, à partir de septembre, ce sera quatre vols par semaine par compagnie pour les vols domestiques et trois par semaine et par compagnie pour les vols internationaux.

Toutefois, le gouvernement insiste sur la nécessité de respecter les dispositions sanitaires prises pour limiter la propagation de la Covid-19 dans les aéroports.

SG

Par le biais de la Commission nationale d’affectation des terres (CNAT), l’Etat gabonais a attribué à la Sucaf (Sucrerie africaine du Gabon) 8751 hectares de terre dans la province du Haut-Ogooué.

Cette surface supplémentaire va permettre de multiplier la production de la canne à sucre dans le pays afin de satisfaire non seulement la demande locale, mais aussi accroitre l'exportation des produits dérivés.

Filiale de Somdiaa, la Sucaf a été créée en 1998 suite à la privatisation de la Sosuho (Société sucrière du Haut-Ogouée). Cette entreprise sucrière exploite des plantations de canne à sucre à Ouéllé, produit et commercialise du sucre.

L’entreprise dispose de 4400 ha de superficie récoltée de canne à sucre et produit 280 000 tonnes de cannes par an, soit 26 400 tonnes de sucre.

SG

En collaboration avec le cabinet PwC Cameroon, la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) organise ce 26 août, un webinaire axé sur « la problématique de la dynamisation du marché financier unifié de la Cemac et des introductions des entreprises en bourse ».

« Le webinaire […] permettra de passer en revue les avancées importantes déjà enregistrées ainsi que les différentes étapes du processus d’introduction des entreprises en bourse afin d’en garantir le succès. L’objectif final étant de mieux contribuer à la diversification des économies de la Cemac pour une croissance endogène soutenue et créatrice de millions d’emplois », explique la Banque centrale.

Les principales thématiques qui seront abordées durant cette importante rencontre se déclinent comme suit : aperçu de l’état d’avancement du processus d’unification du marché financier de la Cemac ; cadre réglementaire du marché financier de la sous-région ; mesures prises par la Bourse régionale de valeurs mobilières d’Afrique centrale (Bvmac) pour assurer la gestion et l’animation de la bourse.

Ce webinaire réunira environ 250 participants parmi lesquels, des acteurs-clés du secteur notamment : les représentants des autorités monétaires nationales, la Beac, les établissements de crédit, les associations professionnelles des acteurs du marché financier, les patronats de la sous-région, le directeur en charge de la fusion des marchés financiers de la Cemac, le président de la Cosumaf, le directeur général de la Bvmac, etc.

Pour mémoire, au terme de la première phase de projet du marché financier unifié de l’Afrique centrale en 2019, il y a eu la fusion institutionnelle et physique effective des deux bourses au Cameroun (DSX) et au Gabon (Bvmac), des deux régulateurs (Cosumaf et CMF) et des trois dépositaires centraux (Caisse autonome d’amortissement du Cameroun, BVMAC et Cellule de règlement et de conservation des titres).

La deuxième phase lancée en juillet 2019 consiste à identifier et activer les principaux leviers de dynamisation du marché financier régional dont est issu le dépositaire central unique, provisoirement géré par la Beac en attendant l'agrément d'une entité dédiée à cette activité.

S.A.

Le ministre de la Santé, Guy Patrick Obiang Ndong, a réceptionné le 25 août à Libreville, un don de matériel médical contre le coronavirus offert par le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef), représenté par Noël-Marie Zagre.

Ce don est notamment composé de 26 oxygénateurs, 1000 tests Covid-19 déjà disponibles au Laboratoire national de santé publique et des équipements de protection individuelle destinés au personnel de santé dont 7500 masques, 16 000 casaques et 16 thermo flash. « Nous allons rapidement déployer ces équipements dans les structures sanitaires, notamment celles de l’arrière-pays pour permettre au personnel de santé qui y travaille de faire face à la pandémie de la Covid-19 », a déclaré le ministre de la Santé.

Pour sa part, le représentant du l’Unicef a souligné que ce lot constituait la première phase ; d’autres équipements, notamment ceux de la chaîne du froid, suivront dans les prochains jours.

Depuis l’apparition du premier cas du coronavirus au Gabon le 13 mars dernier, la contribution de l’Unicef à la riposte nationale contre la pandémie se chiffre à plus de 185,22 millions de FCFA injectés notamment dans le renforcement de la communication de risques, les équipements de protection individuelle, la mise à disposition d’oxygénateurs et de tests Covid-19, le renforcement des mesures de prévention et de contrôle de l’infection, etc.

S.A.

La Société financière internationale (SFI), la branche de la Banque mondiale qui soutient le secteur privé dans les pays en développement, envisage d'accorder un prêt en fonds propres de 51,5 millions $ à Asonha Energie, une joint-venture co-détenue par le Fonds gabonais d’investissements stratégiques et Meridiam, une firme française de private equity spécialisée dans les infrastructures.

Cette somme représente le tiers du montant dont a besoin l'entreprise (154,4 millions $) pour la construction du barrage hydroélectrique Kinguélé Avalsur la rivière Mbe, sur un site situé à 90 kilomètres de Libreville.

Selon l’Agence Ecofin, la SFI devrait aussi s'impliquer dans la mobilisation du reste des ressources, même si aucun détail n'est encore donné à ce sujet. Ce procédé n'est pas nouveau pour l'institution internationale. Toujours dans la zone CEMAC, elle a déjà joué un rôle actif dans la construction de la centrale thermique à gaz de Kribi au Cameroun. La SFI a aussi été active dans la mobilisation des ressources pour le projet de construction d’un barrage sur le fleuve Nachtigal, toujours au Cameroun. 

Idriss Linge

L’Agence nationale de promotion des investissements (Anpi) du Gabon a organisé une visioconférence, le 24 août, à laquelle ont participé Carmen Ndaot, ministre de la Promotion des investissements, Minko Mi Nseme Sylver Aboubacar, ambassadeur du Gabon au Maroc et le groupe Marocain Walili Holding.

« L’objectif pour la partie marocaine est de créer un partenariat durable avec le Gabon qui est un allié économique de longue date. En encourageant les investissements privés, le Gabon ambitionne de relancer sa croissance économique », explique-t-on à l’Anpi. L’un des secteurs visées par l’entreprise marocaine est le lotissement.

Créée il ya près d'une dizaine, Walili Holding est une société à responsabilité limitée (Sarl) qui opère dans la promotion immobilière et dans le BTP. L’entreprise est spécialisée dans la mise en valeur des terrains au moyen, notamment, d'opérations de lotissement, viabilisation, aménagement, équipement et édification de toutes constructions à usage d'habitation, commercial, professionnel, industriel ou autre.

S.A.

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