Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Le Colonel Bernard Gnamankala est le nouveau directeur général de la DGDI (Direction générale de la documentation et de l’immigration). Il a été nommé à ce poste par le gouvernement au cours du conseil des ministres du 13 aout 2020, en remplacement du général de brigade Maurice Lendoye Engandzas.

Cet ancien secrétaire permanent adjoint du Conseil national de sécurité, poste qu’il occupait avant sa nomination, devra œuvrer comme son prédécesseur à prévenir toute menace intérieure et extérieure à la sécurité nationale.

Car la DGDI est l’institution chargée de recueillir et de centraliser toutes les informations sur la sécurité du territoire, des institutions et de l’économie nationale. Elle est garante de la sûreté de l’Etat et agit préventivement contre toute menace intérieure ou extérieure. Elle participe à la prévention et à la répression des actes visant à porter atteinte à l’autorité de l’Etat.

La DGDI agit également pour faciliter les conditions d’émigration des Gabonais dans le cadre de leurs vies professionnelles, familiales et scolaires ou universitaires en se projetant auprès des représentations diplomatiques et consulaires du Gabon.

SG

A l’issue du conseil des ministres qui s’est tenu le 14 août à Libreville, le gouvernement gabonais a entériné cinq projets de textes visant à relever le secteur de la santé publique dans le pays.

Le premier projet d'ordonnance porte sur la modification de certaines dispositions de la loi n° 003/2020 du 11 mai fixant les mesures de prévention de lutte et de riposte contre les catastrophes. Ceci notamment à cause de la survenue la pandémie du coronavirus qui est une catastrophe de type nouveau. Le ministère de la Santé publique compte expliciter dans les prochains jours, les détails des modifications qui sont proposées.

Dans la même veine, le second texte est un projet d'ordonnance portant prorogation des mesures de prévention, de lutte et de riposte contre le Covid-19. Le troisième texte est un projet d'ordonnance portant création, attributions et organisation de l'Ordre national des sages-femmes du Gabon.

Le troisième projet porte sur la création, attributions et organisation du Laboratoire Professeur Daniel Gahouma.

Enfin, le gouvernement gabonais a entériné le projet de décret portant création, attributions et organisation de l'hôpital de campagne Covid-19. Comme son intitulé l’indique, le but de cette loi, si elle est validée par le législatif, est d’organiser une meilleure prise en charge de la pandémie en zone rurale.

S.A.

Le Gabon compte sur la filière bois pour diversifier son économie et créer plus d’emplois. Et ce secteur suscite de plus en plus d’espoir, notamment depuis l’adoption de la loi interdisant les exportations brutes de grumes. Grâce à cette réforme adoptée en 2010, le pays se positionne aujourd’hui comme le 1er  producteur africain et le 3e producteur mondial de contreplaqué, avec une production estimée à plus de de 270 000 m3 de placages, contre 170 000 m3 en 2009.

« Notre secteur bois prend une part de plus en plus importante dans l’économie de notre pays, avec la création de milliers d’emplois directs et indirects, et une hausse de la production de richesses sur le plan local », a indiqué le président Ali Bongo Ondimba à l’occasion de la commémoration des 60 ans d’indépendance du pays.

« Grâce à l’instauration de deux zones économiques spéciales supplémentaires, à Lambaréné et à Franceville, ainsi qu’à la troisième transformation de notre bois localement, 30 000 emplois supplémentaires seront créés dans les trois prochaines années », poursuit-il.

Un pari gagné pour les autorités gabonaises qui souhaitent que d’autres secteurs d’activité connaissent cette embellie et contribuent davantage au développement du pays.

SG

Sosthène Ossoungou Ndibangoye, le ministre du Budget et des comptes publics, reçoit depuis quelques jours ses collègues du gouvernement dans le cadre des conférences budgétaires ministérielles en vue de l'élaboration de la loi de finances 2021.

Dans la journée du 18 août, il a reçu le ministre de l'Emploi, de la fonction publique, du travail et de la formation professionnelle et celui en charge de la Culture et des arts. Situés dans le pool infrastructure, les deux membres du gouvernement sont allés présenter les besoins prioritaires de leurs départements ministériels.

Pour le ministre de la Culture et des arts, Michel Menga M'Essone, les besoins sont nombreux, mais la priorité c'est la réhabilitation des bâtiments culturels appartenant à l'État pour pallier certaines difficultés que rencontrent les artistes gabonais, à l'exemple de la salle de spectacle située au sein de son ministère. La réhabilitation du Centre international des civilisations Bantu (Ciciba) et de l'Ecole des arts et métiers n'étaient pas en reste.

Quant à Madeleine Berre, ministre de l’Emploi, les besoins prioritaires sont la construction et la réhabilitation des centres de formation professionnelle afin d'offrir aux jeunes des formations qualifiantes adaptées au besoin de l'emploi. Sans oublier la digitalisation des services de la Fonction publique pour une meilleure maîtrise de la masse salariale qui aujourd'hui pèse lourdement sur l'économie du pays.

Avant ces deux membres du gouvernement, les ministres constitués en pool infrastructure, social, filières d'opportunités, environnement des affaires, sécurité et justice, sont passés au ministère du Budget pour  présenter leurs besoins et priorités dans un contexte difficile marqué par la crise sanitaire due au Covid-19.

Sosthène Ossoungou Ndibangoye explique que, « le but de ces conférences budgétaires est de programmer la bonne dépense et que les besoins identifiés feront l'objet d'une étude par les techniciens avant les arbitrages du Premier ministre et du président de la République».

Sylvain Andzongo

Le projet de fusion entre la Société gabonaise de raffinage (Sogara) avec la Société nationale des hydrocarbures Gabon Oil Company (GOC) annoncé en 2019 a été abandonné par le gouvernement, renseigne un communiqué officiel. Les raisons de cette renonciation ne sont pas évoquées.

La décision de fusionner ces deux structures étatiques avait été prise lors du  Conseil de ministres du 13 juin 2019, présidé par le président de la République, Ali Bongo.

Cette union devait permettre de rentabiliser la seule raffinerie gabonaise. En fait, la Sogara depuis quelques années peine à sortir la tête de l’eau avec une baisse continue des volumes de pétrole traités. Entre 2018 et 2019 par exemple, les volumes traités ont baissé de 13,4%, passant de 779 951 tonnes métriques en 2018 à 675 471 tonnes métrique en 2019. Aussi, les ventes de tous les produits pétroliers raffinés sur les marchés domestiques et extérieurs, ont fortement régressé.

Fondée en 2011, l’entreprise pétrolière Gabon Oil Company est l’héritière Société nationale des hydrocarbures du Gabon (SNHG).

SG

A l’occasion de la fête nationale du Gabon le 17 août, la banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (Bdeac) a fait le point de ses investissements en terre gabonaise en 45 ans d’existence. « Il faut souligner que depuis sa création le 3 décembre 1975, la Bdeac a entretenu d’excellentes relations avec la République gabonaise. La Bdeac a accompagné le processus de développement du pays à travers des financements publics et privés, estimés à 362 milliards de FCFA, accordés dans le cadre de la réalisation de plusieurs projets à fort impact financier ou socio-économique, dans divers secteurs d’activités », écrit la banque.

De manière concrète, Bdeac identifie plusieurs projets à son actif. Il s'agit entre autres de: la réhabilitation et l’élargissement de la route nationale PK5-PK12 à Libreville pour améliorer les conditions de circulation dans cette zone et réduire la durée du trajet sur ce tronçon majeur de la route nationale 1 ; le développement d’un nouveau quai au port d’Owendo à Libreville en vue de désengorger le port et apporter une offre de service portuaire de meilleure qualité aux usagers ; la construction de 1000 logements sociaux à Libreville en vue d’améliorer les conditions de vie de la population gabonaise ; le financement des PME à travers une ligne de crédit accordée à Cofina Gabon, pour une meilleure contribution à l’inclusion financière et à la diversification de l’économie gabonaise ; etc.

La répartition sectorielle des interventions de la Bdeac au Gabon se présente de la manière suivante : industrie (66%) ; infrastructure (13%) ; eau et assainissement (6%) ; santé (4%) ; transport (3%) ; finance & service (3%) ; agriculture et agro-industrie (1%) énergie (1%) ; immobilier (1%) ; tourisme (1%) ; télécommunication (1%).

Sylvain Andzongo

A l’issue d’une rencontre, la semaine dernière à Libreville, avec Lorys Zamba, fondatrice et gérante de la marque « Terre des Bantus », un espace dédié à la promotion et la vente des produits issus du terroir, Carmen Ndaot, le ministre de la Promotion des investissements, a révélé qu’un projet est actuellement à l’étude dans son département ministériel, pour voir comment intégrer les espaces promotionnels du Gabon dans le circuit de l’investisseur.

« La réalisation dudit projet permettrait de faire découvrir le Made in Gabon aux délégations d’investisseurs de séjour dans notre pays et participerait à construire l’image de marque du Gabon à l'extérieur », a déclaré le membre du gouvernement. Avant d’ajouter : « Pour permettre à des PME comme Terre des Bantus de grandir, il est nécessaire de les accompagner. (…) Consommer local, c’est aussi encourager nos artisans et nos petites entreprises et d'une manière générale, c’est soutenir notre économie et l'emploi ».

A en croire le membre du gouvernement, depuis quelques années, le « Think local, Act local » est en vogue au Gabon. De même, la tendance à une consommation locale est largement plébiscitée par de nombreux Gabonais.

S.A.

Pour réduire le chômage au Gabon, une école d’infirmiers va ouvrir ses portes à Libreville au dernier trimestre 2020, a annoncé le président de la République Ali Bongo Ondimba dans son adresse à la nation le 16 aout.

Cette nouvelle école permettra d’offrir à la jeunesse gabonaises une formation qualifiante « et réellement en phase avec le marché du travail », a précisé le chef de l’Etat.

Toujours dans cette optique de création d’emplois et d’opportunités, plusieurs autres centres de formation et des écoles vont voir le jour au Gabon comme l’a promis le chef de l’Etat. Notamment, le « centre des métiers du transport et de la logistique qui sera pleinement opérationnel en fin d’année ; ou encore du Centre de formation AVIC au sein de la zone de Nkok, et dont la première rentrée s’effectuera en 2021 », promet-il.

Lors du conseil des ministres présidé par le président Ali Bongo Ondimba le 14 aout dernier, le gouvernement a décidé de créer une Autorité nationale de vérification et d’audit.

Un organe indépendant qui va aider à lutter contre la corruption au Gabon dans la mesure où il vient en appui aux institutions étatiques et veille à la bonne gestion des biens et des ressources financières publiques.

« A ce titre, l’Autorité nationale de vérification et d’audit a pour mission de vérifier et d’auditer les services de l’Etat, les collectivités locales et les organismes recevant des concours financiers et matériels de l’Etat », explique le gouvernement dans un communiqué.

La création de cet organe entraine la suppression du Contrôle général d’Etat. Un service créé en 2012 et qui a montré ses limites dans la lutte contre la corruption dans le pays.

SG

Dans son traditionnel discours à la nation prononcé le 16 aout à l’occasion des 60 ans d’indépendance du Gabon, le président de la République Ali Bongo Ondimba a annoncé que les travaux de la transgabonaise ont déjà démarré avec la réfection d’un premier tronçon à l’entrée de Libreville.

Le démarrage officiel de ce chantier routier dont le coût est estimé à plus 600 milliards de FCFA, était initialement prévu pour juillet 2020, puis repoussé par la suite en septembre à cause de la pandémie du coronavirus.

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Ce chantier qui est considéré comme l’un des plus grands d’Ali Bongo Ondimba après la route Port-Gentil/Omboué, «sera achevé en 2023 et son impact sera majeur. Cette route révolutionnera nos vies et notre économie. Elle permettra le développement des échanges nationaux. La création d’emplois et la naissance de nouvelles opportunités économiques pour nos provinces », a indiqué le président de la République.

Réalisée par la Société autoroutière du Gabon (SAG), filiale de Meridiam et d’Arise (le holding fondé par Olam international), la transgabonaise est longue de 780 km. Ce tronçon routier va permettre l’interconnexion de cinq provinces sur les neuf que compte le pays. Elle partira de l’Estuaire, jusqu'au nord du Haut-Ogooué, dans le sud-est.

Sandrine Gaingne

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