La justice de la République du Congo a condamné à 30 ans de prison Gérard Mombaza Mombembo, un braconnier spécialisé dans la chasse aux éléphants. La sentence a été prononcée par le tribunal de Ouesso, capitale de la région du Sangha, informe l’Agence Ecofin.
Surnommé « le boucher de Nouabalé-Ndoki », le braconnier de 35 ans est connu pour ses actions criminelles dans le parc national de Nouabalé-Ndoki qui lui a donné son surnom. Il a été reconnu coupable d’association de malfaiteurs, tentative de meurtre, abattage d’espèces protégées et chasse avec armes de guerre.
Cette annonce intervient dans un contexte de renforcement de la lutte contre le braconnage, un fléau qui met en danger la biodiversité et le tourisme en Afrique centrale tout en contribuant à renforcer l’insécurité. En juillet, un groupe de criminels chinois spécialisés dans le braconnage avait été condamné à des peines allant jusqu’à 11 ans de prison par un tribunal du Malawi.
« Cet arrêt est une grande première pour la lutte contre le braconnage et le trafic illicite des produits de la faune. Cela ouvre des opportunités de criminaliser les actes de braconnage et donc de punir encore plus sévèrement les braconniers », a déclaré Richard Malonga, directeur de l'ONG WCS Congo associée à la gestion du parc de Nouabalé-Ndoki.
D’après une étude intitulée « Great Elephant Census » publiée en 2016, la population des éléphants d’Afrique a chuté de 30% en seulement sept ans, entre 2007 et 2014, principalement à cause du braconnage.
Moutiou Adjibi Nourou
Suite à des plaintes formulées par les acteurs du transport aérien, le gouvernement gabonais a donné son autorisation pour l’augmentation de la fréquence des vols domestiques et internationaux à partir du 1er septembre 2020.
En fait, depuis la reprise du transport aérien international le 1er juillet au Gabon, les vols étaient limités à deux par semaine par compagnie aérienne. Une décision qui n’arrangeait pas les acteurs du secteur qui ont saisi le gouvernement pour un allègement de cette mesure, afin de faciliter la reprise des activités de la filière.
Et donc, à partir de septembre, ce sera quatre vols par semaine par compagnie pour les vols domestiques et trois par semaine et par compagnie pour les vols internationaux.
Toutefois, le gouvernement insiste sur la nécessité de respecter les dispositions sanitaires prises pour limiter la propagation de la Covid-19 dans les aéroports.
SG
Par le biais de la Commission nationale d’affectation des terres (CNAT), l’Etat gabonais a attribué à la Sucaf (Sucrerie africaine du Gabon) 8751 hectares de terre dans la province du Haut-Ogooué.
Cette surface supplémentaire va permettre de multiplier la production de la canne à sucre dans le pays afin de satisfaire non seulement la demande locale, mais aussi accroitre l'exportation des produits dérivés.
Filiale de Somdiaa, la Sucaf a été créée en 1998 suite à la privatisation de la Sosuho (Société sucrière du Haut-Ogouée). Cette entreprise sucrière exploite des plantations de canne à sucre à Ouéllé, produit et commercialise du sucre.
L’entreprise dispose de 4400 ha de superficie récoltée de canne à sucre et produit 280 000 tonnes de cannes par an, soit 26 400 tonnes de sucre.
SG
En collaboration avec le cabinet PwC Cameroon, la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) organise ce 26 août, un webinaire axé sur « la problématique de la dynamisation du marché financier unifié de la Cemac et des introductions des entreprises en bourse ».
« Le webinaire […] permettra de passer en revue les avancées importantes déjà enregistrées ainsi que les différentes étapes du processus d’introduction des entreprises en bourse afin d’en garantir le succès. L’objectif final étant de mieux contribuer à la diversification des économies de la Cemac pour une croissance endogène soutenue et créatrice de millions d’emplois », explique la Banque centrale.
Les principales thématiques qui seront abordées durant cette importante rencontre se déclinent comme suit : aperçu de l’état d’avancement du processus d’unification du marché financier de la Cemac ; cadre réglementaire du marché financier de la sous-région ; mesures prises par la Bourse régionale de valeurs mobilières d’Afrique centrale (Bvmac) pour assurer la gestion et l’animation de la bourse.
Ce webinaire réunira environ 250 participants parmi lesquels, des acteurs-clés du secteur notamment : les représentants des autorités monétaires nationales, la Beac, les établissements de crédit, les associations professionnelles des acteurs du marché financier, les patronats de la sous-région, le directeur en charge de la fusion des marchés financiers de la Cemac, le président de la Cosumaf, le directeur général de la Bvmac, etc.
Pour mémoire, au terme de la première phase de projet du marché financier unifié de l’Afrique centrale en 2019, il y a eu la fusion institutionnelle et physique effective des deux bourses au Cameroun (DSX) et au Gabon (Bvmac), des deux régulateurs (Cosumaf et CMF) et des trois dépositaires centraux (Caisse autonome d’amortissement du Cameroun, BVMAC et Cellule de règlement et de conservation des titres).
La deuxième phase lancée en juillet 2019 consiste à identifier et activer les principaux leviers de dynamisation du marché financier régional dont est issu le dépositaire central unique, provisoirement géré par la Beac en attendant l'agrément d'une entité dédiée à cette activité.
S.A.
Le ministre de la Santé, Guy Patrick Obiang Ndong, a réceptionné le 25 août à Libreville, un don de matériel médical contre le coronavirus offert par le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef), représenté par Noël-Marie Zagre.
Ce don est notamment composé de 26 oxygénateurs, 1000 tests Covid-19 déjà disponibles au Laboratoire national de santé publique et des équipements de protection individuelle destinés au personnel de santé dont 7500 masques, 16 000 casaques et 16 thermo flash. « Nous allons rapidement déployer ces équipements dans les structures sanitaires, notamment celles de l’arrière-pays pour permettre au personnel de santé qui y travaille de faire face à la pandémie de la Covid-19 », a déclaré le ministre de la Santé.
Pour sa part, le représentant du l’Unicef a souligné que ce lot constituait la première phase ; d’autres équipements, notamment ceux de la chaîne du froid, suivront dans les prochains jours.
Depuis l’apparition du premier cas du coronavirus au Gabon le 13 mars dernier, la contribution de l’Unicef à la riposte nationale contre la pandémie se chiffre à plus de 185,22 millions de FCFA injectés notamment dans le renforcement de la communication de risques, les équipements de protection individuelle, la mise à disposition d’oxygénateurs et de tests Covid-19, le renforcement des mesures de prévention et de contrôle de l’infection, etc.
S.A.
La Société financière internationale (SFI), la branche de la Banque mondiale qui soutient le secteur privé dans les pays en développement, envisage d'accorder un prêt en fonds propres de 51,5 millions $ à Asonha Energie, une joint-venture co-détenue par le Fonds gabonais d’investissements stratégiques et Meridiam, une firme française de private equity spécialisée dans les infrastructures.
Cette somme représente le tiers du montant dont a besoin l'entreprise (154,4 millions $) pour la construction du barrage hydroélectrique Kinguélé Aval, sur la rivière Mbe, sur un site situé à 90 kilomètres de Libreville.
Selon l’Agence Ecofin, la SFI devrait aussi s'impliquer dans la mobilisation du reste des ressources, même si aucun détail n'est encore donné à ce sujet. Ce procédé n'est pas nouveau pour l'institution internationale. Toujours dans la zone CEMAC, elle a déjà joué un rôle actif dans la construction de la centrale thermique à gaz de Kribi au Cameroun. La SFI a aussi été active dans la mobilisation des ressources pour le projet de construction d’un barrage sur le fleuve Nachtigal, toujours au Cameroun.
Idriss Linge
L’Agence nationale de promotion des investissements (Anpi) du Gabon a organisé une visioconférence, le 24 août, à laquelle ont participé Carmen Ndaot, ministre de la Promotion des investissements, Minko Mi Nseme Sylver Aboubacar, ambassadeur du Gabon au Maroc et le groupe Marocain Walili Holding.
« L’objectif pour la partie marocaine est de créer un partenariat durable avec le Gabon qui est un allié économique de longue date. En encourageant les investissements privés, le Gabon ambitionne de relancer sa croissance économique », explique-t-on à l’Anpi. L’un des secteurs visées par l’entreprise marocaine est le lotissement.
Créée il ya près d'une dizaine, Walili Holding est une société à responsabilité limitée (Sarl) qui opère dans la promotion immobilière et dans le BTP. L’entreprise est spécialisée dans la mise en valeur des terrains au moyen, notamment, d'opérations de lotissement, viabilisation, aménagement, équipement et édification de toutes constructions à usage d'habitation, commercial, professionnel, industriel ou autre.
S.A.
Au Togo, les travaux de construction de la Plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA) ont démarré ce jour, suite à la signature en juillet dernier d’un partenariat entre la République du Togo et ARISE IIP, une joint-venture entre Olam et Africa Finance Corporation.
L’ infrastructure industrielle qui devrait bientôt sortir de terre au Togo, a été conçue sur le modèle de GSEZ (Gabon Special Economic Zone). D’une superficie de 400 hectares, la zone se déploiera en deux temps au nord de la capitale, à environ 27 km du Port de Lomé.
Ainsi, Arise, qui compte déjà à son actif la zone économique spéciale de Nkok, et qui développe le projet de la future zone industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ), au Bénin, est désormais chargée, via sa filiale IIP, de la conception, du financement, de la construction et de la gestion de cette plateforme logistique qui a nécessité un investissement total de 130 milliards de francs CFA (200 millions d’euros).
À terme, ce projet, qui permettra la transformation locale des richesses naturelles togolaises et leur export, vise la création de 35 000 emplois directs et indirects. La première phase de cette plateforme sera livrée à partir de janvier 2021.
Dans le cadre de la création de sa nouvelle zone économique, l’Agence du secteur en République démocratique du Congo (RDC) et l’Organisation mondiale des zones franches (WFZO) ont organisé, ce 25 août 2020, une visioconférence avec la participation de Gabriel Ntoungou, le Directeur général de l’Agence nationale de promotion des investissements (Anpi) du Gabon et des représentants de différents pays tels que la Tunisie et le Sénégal.
Ce webinaire avait pour objectif de présenter les avantages socio-économiques liés à la création d’une zone franche. C’était également l’occasion pour les panélistes de partager leurs expériences et de renforcer leur capacité de gestion des Zone économiques spéciales développées dans leurs pays respectifs.
Gabriel Ntoungou, lors de son intervention, a rappelé les similitudes de l’économie du Gabon et de la RDC, avant de présenter les atouts de la Zone économique spéciale (Zerp) de Nkok pour l’économie gabonaise.
Le responsable a alors présenté la zone issue d’un partenariat public-privé entre l’Etat gabonais et la société singapourienne Olam International, à travers la constitution d’une entreprise privée à économie mixte de droit gabonais, Gabon Special Economic Zone (GSEZ). Elle est en charge de l’aménagement et du marketing du site.
Située à 27 kilomètres à l'Est de Libreville, capitale cosmopolite du Gabon, ladite zone est un territoire de 1126 ha accueillant désormais 81 entreprises nationales et internationales réparties dans de nombreux secteurs d'activité : bois, métallurgie, recyclage, génie civil et construction, cosmétique et pharmaceutique, télécommunications, hydrocarbures, services tertiaires, etc.
Autonome en eau et électricité, la Zerp de Nkok met à disposition des investisseurs des parcelles aménagées et semi-aménagées en vente ou en location, connectées à la fibre optique. Une série d'avantages fiscaux permet de garantir la compétitivité des investisseurs au niveau national et international et un guichet unique favorise l'accélération des procédures administratives des clients et leur installation. Enfin, la Zone de Nkok accueille le 1er pôle de compétitivité de fabrication de meubles et d'agencements en Afrique centrale, le Gabon Wood HUB.
Sylvain Andzongo
Le village Mayibouth 2 dans la province l’Ogooué-Ivindo vient d’être doté d’un générateur 14KVA, de 1000 mètres de câble ainsi que d'une quantité importante de gasoil, offerts par Jiling Mining Ressources. Cette dotation de la société chinoise entre dans le cadre de sa responsabilité sociale.
Ce don, d’après Christiane Leckat, gouverneur de la province de l’Ogooué-Ivindo, lors de la cérémonie de remise du générateur, permet à ce village enclavé de passer « d’un éclairage sommaire au courant électrique ».
Les autorités gabonaises espèrent que cette structure chinoise va assurer la maintenance de ce générateur afin d’assurer une meilleure conservation de ce matériel électrique.
L'entreprise Jiling Mining Resources est spécialisée dans l'exploration et l'exploitation des ressources minières, notamment dans le secteur aurifère.
SG