Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Les pluies torrentielles qui s’abattent depuis les premières heures de la matinée de ce vendredi 21 août à Douala ont provoqué des crues et des inondations dans la ville. Plusieurs quartiers (Bonanjo, Bépanda, New-Bell, Nlogbessou, Ndogbong, Akwa, Maképé, etc.) sont inondés, des habitations et des bâtiments engloutis, des ponts endommagés, etc.

La capitale économique camerounaise subit ce jour des précipitations exceptionnelles qui sont en train de tout submerger, informe les site SBBC. Les déplacements sont devenus difficiles dans la ville, perturbant également la circulation entre Douala et Yaoundé, les deux grandes villes du pays.

Il est trop tôt pour évaluer les dégâts ou pour savoir s’il y a des victimes. Face à la situation, le gouverneur de la région du Littoral, Samuel Ivaha Diboua, a donné une communication spéciale ce jour dans ses services pour rassurer la population. Il a par ailleurs demandé aux habitants de s’éloigner des bas-fonds et des zones à risques pour éviter des drames. Le comité régional de crise est à pied d’œuvre pour trouver les voies et moyens au sinistre, a déclaré l’autorité administrative, dans des propos rapportés par la radio publique dans son journal parlé de 13h ce jour.

Alerte météorologique

En attendant, les sapeurs-pompiers et l’armée de l’air sont mobilisés afin de mettre en sécurité et secourir la population en cas de nécessité, apprend-on. L’observatoire national sur les changements climatiques (ONACC) avait alerté en juin sur de fortes précipitations dans pratiquement toutes les régions du Cameroun. Avec des risques d’inondations, d’éboulements et de glissements de terrain en milieu urbain et périurbain.

A la suite de cette alerte météorologique, le ministre de la Décentralisation et du Développement local (Minddevel), Georges Elanga Obam, avait invité, le 11 août, l’ensemble des maires à prendre des mesures urgentes pour faire face au déluge annoncé.

Notamment l’organisation des campagnes de lutte contre l’insalubrité dans les communes et communautés urbaines et le curage récurrent des drains d’évacuation des eaux de ruissellement.

Selon le gouverneur du Littoral, la ville de Douala avait engagé des actions de curage des caniveaux sitôt l’alerte donnée par le gouvernement. Mais le «degré de pluviométrie agressive a été plus forte ce matin que l’action entamée par les municipalités», explique-t-il.

Patricia Ngo Ngouem

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La société américaine d’exploitation pétrolière Vaalco Energy annonce avoir « légèrement » réduit la production de la licence Etame Marin au troisième trimestre 2020.

Cette baisse de production a été faite en raison d'un arrêt complet du champ pour six jours, prévus pour effectuer la maintenance du Nautipa FPSO et des plates-formes de production, ainsi que d'une demande de l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) pour réduire la production jusqu'en septembre 2020 .

 « Pour aider le Gabon à atteindre son quota de production OPEP +, le ministre des Hydrocarbures a demandé à Vaalco de réduire temporairement la production d'Etame jusqu'en septembre 2020 », explique l’entreprise.

Le bloc Etame Marin couvre une superficie de 3000 km2 et produit environ 20 000 barils de pétrole par jour. Vaalco détient 33,58% des parts de ce champ.

SG

Pour favoriser l’insertion professionnelle des jeunes, le gouvernement a décidé en conseil des ministres, de la réorganisation de l’agence concernée. Ainsi, cette structure change de dénomination et devient l’«Agence nationale de formation et d’enseignement professionnels ».

D’après les autorités gabonaises, cette réorganisation s’imposait dans la mesure où dans le cadre de la mise en œuvre de la politique gouvernementale de l’auto-emploi et de l’adéquation formation-emploi, l’ancienne agence chargée de la formation professionnelle ne cadrait plus avec les textes en vigueur relatifs à la redynamisation du secteur formation professionnelle.

« Cette réforme vise une gestion sous la forme de campus professionnels intégrant les différents niveaux de formation et d’enseignement professionnels ainsi que le système des équivalences et des passerelles », soutient le gouvernement.

Aussi, la Direction générale de la formation professionnelle va être réorganisée pour redynamiser le fonctionnement des services et préciser la relation de tutelle entre l’administration centrale et les organes de mise en œuvre des politiques de formation et d’enseignement professionnels.

SG

Le ministre en charge du Plan d’affectation des terres, Lee White, accompagné du Secrétaire permanent du conseil national climat (CNC), Tanguy Gahouma Bekale, a présidé le 20 août par vidéo conférence, la sixième session ordinaire de la Commission nationale d’affectation des terres (Cnat).

Cette rencontre a été marquée par l’accord d’attribution de 12 000 hectares de terres pour l’exploitation agricole dans les zones de Souba, Moupia et Franceville situées dans la province du Haut-Ogooué. Pour le ministre Lee White, « cette affectation des terres permettra un meilleur investissement dans le secteur de l’Agriculture, une hausse de création des emplois, et une meilleure sécurité alimentaire sur le plan national. »

Cette réunion a notamment vu la participation du ministre de l’Agriculture, de l’élevage, de la pêche et de l’alimentation, Biendi Maganga Moussavou, et vingt-trois administrations sectorielles composant la Cnat. Cette dernière a pour mission principale d’élaborer un Plan national d’affectation des terres qui organise et optimise l’utilisation des terres et des ressources forestières en diminuant l’impact sur le couvert forestier.

Sylvain Andzongo

La Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) vient d’investir 600 millions de FCFA dans la réhabilitation des huit forages d’Angondjé, dans la zone nord de Libreville, abandonnés depuis 2012.

« Ces travaux de réhabilitation, menés en plusieurs phases, ne sont que la première étape d’une longue série de renforcement des installations eau et électricité, qui s’inscrit dans un programme plus large, destiné à satisfaire durablement la demande croissante d’eau potable et d’électricité sur toute l’étendue du territoire gabonais », fait savoir le directeur général de la Seeg, Alain Patrick Kouma.

Toujours selon le responsable, ces forages viennent doubler la capacité de production de cette zone, qui passe ainsi d’un débit référentiel de 50 à 100 m3/h. Soit, une production globale de 2400 m3/j. Cela permettra à plus de 16 000 personnes supplémentaires d’avoir accès à l’eau potable 24h/24 grâce à cette opération.

SA

Les ministres Carmen Ndaot et Jean-Marie Ogandaga, respectivement Président et Vice-Président du Comité de pilotage, ont réuni le 18 août 2020 par visioconférence, l’ensemble des acteurs impliqués dans l’élaboration du projet du code des investissements.

Conformément à l’article 6 de l’arrêté n°0397/PM/MPIPP du 10 septembre 2018 portant création, attribution et organisation du Comité de coordination, de rédaction et de validation des travaux y relatifs, le comité de pilotage a validé le projet de Code au terme de la réunion. « Les prochaines étapes seront l’examen du projet en conseil des ministres et au parlement », apprend-on du ministère de la Promotion des investissements.

Jusqu’ici, le Gabon ne dispose que d’une charte des investissements élaborée en 1998. Car, à la différence d’une charte, la mise en place d’un code des investissements au Gabon permettra de favoriser et de promouvoir les investissements productifs; encourager la création d’activités liées à la transformation de matières premières; assurer la création des emplois durables et des produits compétitifs.

Par ailleurs, le futur Code permettra également d’adapter le cadre légal gabonais aux objectifs de diversification et aux nouvelles données de l’économie.

S.A.

Entre janvier et juillet 2020, l’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (Aninf) a bloqué 509 068 tentatives d'intrusion dans le système informatique gabonais, a annoncé l’institution. Soit en moyenne 5374 attaques cybercriminelles bloquées chaque jour.

«Face aux cyberattaques, nos équipes disposent de moyens technologiques à la pointe pour protéger les systèmes d’information de l’administration gabonaise», précise cette agence qui ne donne pas plus de précisions sur les structures victimes de ces attaques.

L’Aninf a été créée en 2011 avec pour mission de développer l’infrastructure numérique sur l’ensemble du territoire national gabonais et de développer de manière cohérente les applications e-Gouvernement. Il est de ce fait un acteur majeur du gouvernement gabonais dans la mise en place de la stratégie nationale en matière de développement du numérique dans le pays.

SG

La Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) vient de publier son bulletin du marché monétaire qui révèle que, l'encours moyen mensuel des avances accordées aux banques et établissements de crédit du Gabon s’est accru de 30%, au mois de mai 2020.

Ainsi, indique la Beac, l'encours moyen mensuel des avances octroyées au Gabon s’est accru à 4 milliards de FCFA en mai 2020 contre 2,8 milliards FCFA enregistré un mois auparavant. Ceci en relation avec l’accroissement des besoins des établissements de crédit au cours de ce mois-là.

Au cours de la période sous revue, le Gabon est classé troisième pays de la Cemac dans ce marché monétaire, juste devant le Congo, dont le montant moyen des avances reçues au titre de l’appel d’offres hebdomadaire de liquidités, s’est situé à 2,6 milliards de FCFA en mai 2020 contre un montant nul en avril 2020.

Le Tchad occupe le deuxième rang de la sous-région avec un montant moyen des avances qui a augmenté à 24,8 milliards de FCFA au cours du mois de référence contre 22,5 milliards de FCFA en avril 2020. Le Cameroun est le premier animateur du marché avec un encours moyen mensuel des avances accordées aux établissements de crédit qui a augmenté à 39,3 milliards de FCFA en mai 2020 contre 28,4 milliards de FCFA en avril. 

En Centrafrique et Guinée équatoriale, aucun établissement de crédit n’a participé à ces adjudications.

Sylvain Andzongo

L’Agence gabonaise de normalisation (Aganor) effectue une campagne de contrôle, de vérification et poinçonnage des instruments de pesage au Gabon.

Cette opération consiste à la vérification et au contrôle des instruments de pesage notamment les balances et les prix appliqués, afin de lutter contre la fraude effectuée par des opérateurs économiques véreux.

« Cette mission qui se déroulera dans sa seconde phase à l’intérieur du pays, vise la protection du consommateur en ces temps de sacrifices multiples et a pour objet de recenser les détenteurs d’instruments de pesage et de vérifier la conformité desdits instruments, notamment les ponts bascules, les pèses essieux, les balances utilisées dans les transactions commerciales », informe un communiqué de l’Agence.

Placée sous la tutelle technique du ministre chargé de l’Industrie, l’Aganor est l’organisme national de normalisation, d’évaluation de la conformité et de métrologie. Elle a pour missions, la promotion de la qualité au Gabon, la formation et l'accompagnement des entreprises gabonaises à la démarche qualité, l'élaboration, l'homologation et la diffusion des normes gabonaises entre autres.

SG

Le Colonel Bernard Gnamankala est le nouveau directeur général de la DGDI (Direction générale de la documentation et de l’immigration). Il a été nommé à ce poste par le gouvernement au cours du conseil des ministres du 13 aout 2020, en remplacement du général de brigade Maurice Lendoye Engandzas.

Cet ancien secrétaire permanent adjoint du Conseil national de sécurité, poste qu’il occupait avant sa nomination, devra œuvrer comme son prédécesseur à prévenir toute menace intérieure et extérieure à la sécurité nationale.

Car la DGDI est l’institution chargée de recueillir et de centraliser toutes les informations sur la sécurité du territoire, des institutions et de l’économie nationale. Elle est garante de la sûreté de l’Etat et agit préventivement contre toute menace intérieure ou extérieure. Elle participe à la prévention et à la répression des actes visant à porter atteinte à l’autorité de l’Etat.

La DGDI agit également pour faciliter les conditions d’émigration des Gabonais dans le cadre de leurs vies professionnelles, familiales et scolaires ou universitaires en se projetant auprès des représentations diplomatiques et consulaires du Gabon.

SG

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