Au Togo, les travaux de construction de la Plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA) ont démarré ce jour, suite à la signature en juillet dernier d’un partenariat entre la République du Togo et ARISE IIP, une joint-venture entre Olam et Africa Finance Corporation.
L’ infrastructure industrielle qui devrait bientôt sortir de terre au Togo, a été conçue sur le modèle de GSEZ (Gabon Special Economic Zone). D’une superficie de 400 hectares, la zone se déploiera en deux temps au nord de la capitale, à environ 27 km du Port de Lomé.
Ainsi, Arise, qui compte déjà à son actif la zone économique spéciale de Nkok, et qui développe le projet de la future zone industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ), au Bénin, est désormais chargée, via sa filiale IIP, de la conception, du financement, de la construction et de la gestion de cette plateforme logistique qui a nécessité un investissement total de 130 milliards de francs CFA (200 millions d’euros).
À terme, ce projet, qui permettra la transformation locale des richesses naturelles togolaises et leur export, vise la création de 35 000 emplois directs et indirects. La première phase de cette plateforme sera livrée à partir de janvier 2021.
Dans le cadre de la création de sa nouvelle zone économique, l’Agence du secteur en République démocratique du Congo (RDC) et l’Organisation mondiale des zones franches (WFZO) ont organisé, ce 25 août 2020, une visioconférence avec la participation de Gabriel Ntoungou, le Directeur général de l’Agence nationale de promotion des investissements (Anpi) du Gabon et des représentants de différents pays tels que la Tunisie et le Sénégal.
Ce webinaire avait pour objectif de présenter les avantages socio-économiques liés à la création d’une zone franche. C’était également l’occasion pour les panélistes de partager leurs expériences et de renforcer leur capacité de gestion des Zone économiques spéciales développées dans leurs pays respectifs.
Gabriel Ntoungou, lors de son intervention, a rappelé les similitudes de l’économie du Gabon et de la RDC, avant de présenter les atouts de la Zone économique spéciale (Zerp) de Nkok pour l’économie gabonaise.
Le responsable a alors présenté la zone issue d’un partenariat public-privé entre l’Etat gabonais et la société singapourienne Olam International, à travers la constitution d’une entreprise privée à économie mixte de droit gabonais, Gabon Special Economic Zone (GSEZ). Elle est en charge de l’aménagement et du marketing du site.
Située à 27 kilomètres à l'Est de Libreville, capitale cosmopolite du Gabon, ladite zone est un territoire de 1126 ha accueillant désormais 81 entreprises nationales et internationales réparties dans de nombreux secteurs d'activité : bois, métallurgie, recyclage, génie civil et construction, cosmétique et pharmaceutique, télécommunications, hydrocarbures, services tertiaires, etc.
Autonome en eau et électricité, la Zerp de Nkok met à disposition des investisseurs des parcelles aménagées et semi-aménagées en vente ou en location, connectées à la fibre optique. Une série d'avantages fiscaux permet de garantir la compétitivité des investisseurs au niveau national et international et un guichet unique favorise l'accélération des procédures administratives des clients et leur installation. Enfin, la Zone de Nkok accueille le 1er pôle de compétitivité de fabrication de meubles et d'agencements en Afrique centrale, le Gabon Wood HUB.
Sylvain Andzongo
Le village Mayibouth 2 dans la province l’Ogooué-Ivindo vient d’être doté d’un générateur 14KVA, de 1000 mètres de câble ainsi que d'une quantité importante de gasoil, offerts par Jiling Mining Ressources. Cette dotation de la société chinoise entre dans le cadre de sa responsabilité sociale.
Ce don, d’après Christiane Leckat, gouverneur de la province de l’Ogooué-Ivindo, lors de la cérémonie de remise du générateur, permet à ce village enclavé de passer « d’un éclairage sommaire au courant électrique ».
Les autorités gabonaises espèrent que cette structure chinoise va assurer la maintenance de ce générateur afin d’assurer une meilleure conservation de ce matériel électrique.
L'entreprise Jiling Mining Resources est spécialisée dans l'exploration et l'exploitation des ressources minières, notamment dans le secteur aurifère.
SG
Ce lundi, le président Ali Bongo Ondimba a reçu son homologue togolais Faure Gnassingbé à l’occasion d’une visite de travail et d’amitié qui s’inscrit dans le cadre des excellentes relations qu’entretiennent de longue date le Togo et le Gabon.
Selon le communiqué de la Présidence, les deux chefs d’Etat qui militent activement pour l’intégration de leurs sous-régions respectives, ont échangé leurs points du vue sur les questions de développement économique, de paix et de sécurité et partagé leur expérience dans la gestion de la crise sanitaire mondiale de la COVID-19.
Ali Bongo Ondimba a notamment exposé à son homologue togolais la stratégie de riposte mise en place par le Gabon, et celle de la CEEAC, dans le cadre de la lutte contre la propagation du coronavirus.
Au Cameroun, le groupe « l’Anecdote » va fermer son pôle média. L’information, devenue une rumeur virale le 21 aout dernier, a été confirmée par le propriétaire du groupe, l’homme d’affaires camerounais Jean Pierre Amougou Belinga. La suspension des activités du groupe l'Anecdote mettra fin aux fonctionnements de la chaîne de télévision Vision 4, de la radio Satellite FM et du quotidien l'Anecdote.
Aucun détail n’a été donné sur les médias situés hors du Cameroun, comme l’ex-chaîne gabonaise Telesud, acquise il y a quelques semaines.
Pour le moment, aucune information n’a été donnée sur les raisons de cette décision. Certains médias évoquent des désaccords entre l’homme d’affaires et des autorités camerounaises, mais, pour le moment, aucun communiqué ne permet de donner du crédit à cette hypothèse.
Servan Ahougnon
Le ministre de l’Economie et de la Relance, Jean-Marie Ogandaga, et la Société des autoroutes du Gabon (SAG), filiale d’Olam, ont procédé, le 24 août à Libreville, à la signature de l’avenant n°1 au contrat de partenariat relatif à l’aménagement, au financement, à l’exploitation et à la maintenance la Transgabonaise (désormais 828 km).
Au titre des modifications apportées au contrat signé entre les parties depuis le 24 octobre 2019, l’on note principalement : l’aménagement du calendrier de réalisation du projet; la réalisation d’une route 2X2 voies sur l’axe Libreville-Ntoum; le contournement du parc de la Lopé (Alembé – Lalara – Koumameyong – Booué - Carrefour Leroy); la réalisation par le partenaire des travaux de réaménagement, de manière anticipée, avant le bouclage financier, notamment sur l’axe PK 50.1 et 75.1, PK 24 – PK 40 et PK 75 – PK 105, etc.
Selon Jean-Marie Ogandaga, « la crise sanitaire mondiale engendrée par la pandémie de la Covid-19 et les mesures prises pour y faire face par les différents gouvernements ont eu des répercussions sur l’exécution du projet, notamment la gestion opérationnelle du partenaire et les délais de réalisation des études. »
Le tronçon de la Transgabonaise relie les localités suivantes : Libreville, Ntoum, Kougouleu, Kango, Bifoun, Ndjolé, Alembé, Lalara, Koumameyong, Booué - Carrefour Leroy, Mikouyi, Lastourville, Mounana, Moanda, Franceville. Ce chantier qui est considéré comme l’un des plus grands du mandat d’Ali Bongo Ondimba après la route Port-Gentil/Omboué, devrait être achevé en 2023.
Sylvain Andzongo
L’Agence nationale de l’aviation civile (Anac) a publié le 20 août une note pour expliquer pourquoi elle a immobilisé certains aéronefs non-immatriculés des compagnies aériennes gabonaises.
« A la suite de l’audit effectué par l’Organisation de l’aviation civile internationale (Oaci) qu’a subi notre pays en 2007, et qui a révélé un taux de conformité d’à peine 6,3%, le Gabon a été inscrit en 2008 sur la liste noire de l’Union européenne [UE]», relate l’Anac.
Elle poursuit : « La création de l’Anac en 2008, fût une action gouvernementale visant à doter notre Etat d'un instrument ayant une autonomie technique et financière pour résoudre les écarts constatés et pour répondre aux recommandations insistantes de l’Oaci. Montant progressivement en puissance, l’Anac s’est attelé, avec les moyens dont elle dispose, à améliorer la situation de l’aviation civile et s’est vue féliciter en 2019 par l’Oaci à travers le prix spécial de son président, en récompense d’une progression de son taux de conformité qui est passé à 72,91% en très peu de temps. Puis, en décembre de la même année, suite à un autre audit de l’UE, le Gabon est sorti de la liste noire de l’Union européenne avec brio ».
Cependant, indique l’Agence, si les audits effectués par l’Oaci et l’UE ont relevé des écarts significatifs quant aux immatriculations étrangères des aéronefs qui sont exploités par des compagnies gabonaises, cette problématique préoccupe les autorités gabonaises en charge du secteur.
C’est ainsi que l’Anac a effectué des réunions pour accorder un délai de six mois pour se conformer à l’arrêté du 13 septembre 2019 fixant l’obligation pour les compagnies aériennes de droit gabonais d’immatriculer leurs aéronefs au registre d’immatriculation gabonais avant la fin du mois de mars 2020. Puis, tenant compte de la pandémie du Covid-19, un délai supplémentaire de quatre mois a été accordé aux compagnies jusqu’en fin juillet 2020.
Seulement, malgré ses rappels répétitifs, l’Anac dit avoir constaté que, si certaines compagnies se sont attelées à la mise en conformité, d’autres ont pris leur temps. Certaines ont même avoué, une fois le délai exigé forclos, que leurs partenaires ne voulaient pas se conformer à cette exigence.
Fort de ce qui précède, l’Anac rappelle les exigences législatives et réglementaires pour les compagnies aériennes gabonaises d’immatriculer leurs aéronefs au registre gabonais, au lieu de « se lancer dans des campagnes de diffamation », conclut l’Agence.
Sylvain Andzongo
Le ministre de la Santé, Guy Patrick Obiang Ndong, a effectué, le 20 août, une tournée d’inspection des différentes structures sanitaires de la ville de Moanda, où est basée la Compagnie minière de l'Ogooué (Comilog), filiale du Français Eramet.
L’hôpital Marcel Abeke de la Comilog (HMA) a constitué la dernière étape de ce tour d’horizon du nouveau du ministre de la Santé. Des urgences à la maternité en passant par le laboratoire, la radiologie, la pharmacie ainsi que les salles d’hospitalisation, de vaccination et de kinésithérapie, Guy Patrick Obiang a pu toucher du doigt les efforts consentis par la compagnie pour ce qui est de la qualité de cette infrastructure. Cette dernière dispose des derniers équipements de pointe, comme en témoigne la cabine de téléconsultation. La toute première au Gabon.
« Cet outil technologique moderne permettra aux patients d’obtenir l’avis d’un médecin spécialiste à distance », a expliqué l’administrateur directeur général de la Comilog. En effet, depuis le mois de mars 2020, les habitants de Moanda, situé à 600 km de la capitale Libreville, peuvent obtenir l’avis d’un médecin spécialiste sans avoir à se déplacer, grâce à la cabine de télémédecine H4D de l’hôpital Marcel Abeke.
S.A.
Le régulateur des médias a suspendu le média en ligne Kongossanews pour une durée d’un mois. La Haute autorité de la communication (HAC) reproche au média d’avoir proféré une « injure » à l’encontre du président Ali Bongo Ondimba.
Les faits reprochés concernent l’article initialement titré « Promesses à la nation : Ali Bongo de plus en plus fou », avant que le titre ne changé pour devenir « Promesses à la nation : Ali Bongo rebelote ». Dans cette publication, ce média dénonce la promesse du président de créer 30 000 emplois d’ici 2023 dans la filière bois. Le titre de l’article a poussé le président de la HAC à s’autosaisir pour sanctionner le média.
Pour certains, en l’absence de plainte, le président du régulateur n’avait pas de base pour sanctionner Kongossanews. A cet argument, l’autorité a opposé l’article 55 de l’ordonnance 00010/PR/2018 du 23 février 2018. Cet article permet au président de la HAC de s’autosaisir « dans l’urgence et en cas de manquement grave ».
Servan Ahougnon
Les pluies torrentielles qui s’abattent depuis les premières heures de la matinée de ce vendredi 21 août à Douala ont provoqué des crues et des inondations dans la ville. Plusieurs quartiers (Bonanjo, Bépanda, New-Bell, Nlogbessou, Ndogbong, Akwa, Maképé, etc.) sont inondés, des habitations et des bâtiments engloutis, des ponts endommagés, etc.
La capitale économique camerounaise subit ce jour des précipitations exceptionnelles qui sont en train de tout submerger, informe les site SBBC. Les déplacements sont devenus difficiles dans la ville, perturbant également la circulation entre Douala et Yaoundé, les deux grandes villes du pays.
Il est trop tôt pour évaluer les dégâts ou pour savoir s’il y a des victimes. Face à la situation, le gouverneur de la région du Littoral, Samuel Ivaha Diboua, a donné une communication spéciale ce jour dans ses services pour rassurer la population. Il a par ailleurs demandé aux habitants de s’éloigner des bas-fonds et des zones à risques pour éviter des drames. Le comité régional de crise est à pied d’œuvre pour trouver les voies et moyens au sinistre, a déclaré l’autorité administrative, dans des propos rapportés par la radio publique dans son journal parlé de 13h ce jour.
Alerte météorologique
En attendant, les sapeurs-pompiers et l’armée de l’air sont mobilisés afin de mettre en sécurité et secourir la population en cas de nécessité, apprend-on. L’observatoire national sur les changements climatiques (ONACC) avait alerté en juin sur de fortes précipitations dans pratiquement toutes les régions du Cameroun. Avec des risques d’inondations, d’éboulements et de glissements de terrain en milieu urbain et périurbain.
A la suite de cette alerte météorologique, le ministre de la Décentralisation et du Développement local (Minddevel), Georges Elanga Obam, avait invité, le 11 août, l’ensemble des maires à prendre des mesures urgentes pour faire face au déluge annoncé.
Notamment l’organisation des campagnes de lutte contre l’insalubrité dans les communes et communautés urbaines et le curage récurrent des drains d’évacuation des eaux de ruissellement.
Selon le gouverneur du Littoral, la ville de Douala avait engagé des actions de curage des caniveaux sitôt l’alerte donnée par le gouvernement. Mais le «degré de pluviométrie agressive a été plus forte ce matin que l’action entamée par les municipalités», explique-t-il.
Patricia Ngo Ngouem
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