Depuis quelques jours, Liliane Massala est la nouvelle ambassadrice extraordinaire et plénipotentiaire du Gabon en France. Elle a été portée à ce poste au cours du conseil des ministres du 3 septembre 2020 à Libreville. Une nomination qui ne finit pas de susciter l’intérêt de l’opinion publique puisqu’elle est l’une des rares femmes à accéder à un tel niveau de responsabilité au sein de la diplomatie gabonaise et à occuper un poste aussi stratégique dans un des pays du G8 (groupe des pays les plus industrialisés du monde).
Titulaire d’un Master in Business administration (MBA) obtenu à l’Université de Montréal au Québec, Liliane Massala a occupé plusieurs fonctions stratégiques au sein de l’administration gabonaise. Au moment de sa nomination, elle officiait en qualité de Secrétaire générale au ministère de la Communication et de l’économie numérique. Elle a occupé préalablement la même fonction au ministère de l’Economie numérique et de la poste de 2014 à 2017.
Technocrate aguerrie, elle a arpenté les sphères de la présidence de la République pendant 25 ans. Occupant notamment la fonction de Conseiller du président de la République de 2009 à 2012. Ici, elle a travaillé au département des affaires internationales en tant que chargée du suivi des dossiers avec des cabinets de chefs d’Etats étrangers et des organismes internationaux. Elle a aussi été le point focal du chef de l’Etat avec des ONG internationales.
C’est donc un haut commis de l’Etat, pétri d’expérience qui est désormais chef de la mission diplomatique du Gabon en France. Pays où elle remplace Flavien Enongoue qui était en poste depuis le 17 février 2017.
Polyglotte, Liliane Massala s’exprime couramment en trois langues. A savoir, l’anglais, le français, et le swahili. Spécialiste en leadership féminin et en management, elle a reçu des distinctions honorifiques aux rangs desquelles officier de l’Etoile Equatoriale et officier de l’Ordre du mérite gabonais.
Sandrine Gaingne
Le bureau directeur de l’Association nationale des sages-femmes du Gabon (ANSFG) a été reçu ce 10 septembre à Libreville, par le ministre de la Santé, Guy Patrick Obiang Ndong.
« Le bureau directeur a demandé à Monsieur le ministre de traduire les remerciements de la corporation des sages-femmes à la Première dame et au président de la République », apprend-on du compte-rendu de cette réunion. Et pour cause, au cours du conseil des ministres présidé Ali Bongo, le 14 août dernier, l’exécutif a procédé à l’adoption du projet d’ordonnance portant création, attributions et organisation de l’ANSFG. Ce qui confère un caractère officiel à cette organisation de professionnelles de la santé, qui semblait jusque-là marginalisée.
« Cet ordre a une histoire, celle de la rencontre du CHR de Franceville dans le Haut-Ogooué où l’antenne locale de l’ANSFG avait interpellé la Première dame pour solliciter son soutien à l’adoption du projet de décret en conseil des ministres. Sensible à cette question, la Première Dame avait tout de suite saisi le gouvernement. C’est donc grâce à son leadership et son engagement constant aux questions de santé que ce projet a vu le jour » a rappelé le ministre de la Santé.
Face au problème de vieillissement des sages-femmes, le ministre a sollicité l’appui de l’ANSFG pour le recensement des différentes sages-femmes sorties de l’université des sciences de la santé et des écoles privées d’enseignement supérieur pour régularisation des situations administratives.
Cet Ordre a pour mission d’assurer la promotion de la profession et la défense des intérêts moraux et professionnels des sages-femmes au Gabon.
S.A.
Les travaux de construction de la Transgabonaise vont connaitre un coup d’accélérateur dans les prochains jours. Et pour cause, l’entreprise indienne Afcons va lancer les travaux de construction de 81 km de ce tronçon routier long de 780 km au cours de ce mois de septembre 2020.
Un contrat de maîtrise d’ouvrage a été paraphé à cet effet ce 10 septembre avec la Société autoroutière du Gabon (SAG), filiale de Meridiam et d’Arise (le holding panafricain d’infrastructures et de solutions logistiques fondé par Olam International).
Selon les termes du contrat, la filiale du groupe indien Shapoorji Pallonji devrait réaliser ces 81 km allant de PK24 au PK 105 au cours des 18 prochains mois.
Le démarrage des travaux de construction de cette infrastructure d’envergure, était initialement prévu au mois de juillet 2020, mais, avait été repoussé à cause de la Covid-19.
Présenté comme l’un des plus grands chantiers d’Ali Bongo Ondimba après la route Port-Gentil/Omboué, ce tronçon routier va relier Libreville à Franceville. Il se présente sous la forme de 2 x 2 voies, à partir du PK 12 jusqu’à Ntoum, puis d'1 x 2 voies avec une emprise élargie jusqu’à Franceville. Le cout de réalisation de cet important projet s’élève à plus de 600 milliards de FCFA.
La Transgabonaise permettra le développement des échanges nationaux, l’émergence de nouvelles opportunités économiques pour les provinces du pays et la création d’emplois. Comme le soutient le Premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda, ce projet qui devrait être livré en 2023, a déjà favorisé la création de près de 2000 emplois directs.
Sandrine Gaingne
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Dans le cadre de la gestion des déchets au sein des formations sanitaires au Gabon, 28 structures ont été auditées parmi lesquelles 13 structures publiques et 15 privées, informe le ministère de la Santé publique sans plus de précisions.
Cet audit s’est déroulé du 09 juillet au 04 septembre 2020 conjointement entre les équipes techniques du ministère de la Santé et du Haut-commissariat à l’environnement, avec pour objectifs principaux, l’établissement d’une procédure nationale de traçabilité des déchets à risques infectieux (DASRI), la réalisation d’un audit des outils de traitement et d’élimination des DASRI, ainsi que la promotion des équipements appropriés pour la collecte, le transport et le traitement de ce type de déchets.
Comme l'explique le ministère de la Santé, la gestion des déchets générés par les services hospitaliers est très complexe. Tous les mois, ce sont environ 4,5 tonnes de ces détritus qui sont déversés par l'ensemble des établissements de santé de Libreville, apprend-on. Ce qui peut mettre en danger non seulement le personnel de santé, mais l’ensemble de la population.
Pour leur gestion efficace, outre l’audit, le Gabon a décidé il y a quelques temps, de mettre en place une commission. Car, avec la crise sanitaire actuelle, la quantité de déchets générés par les structures hospitalières réquisitionnées pour l’occasion, a considérablement accru.
SG
Au cours du conseil de cabinet tenu le 9 septembre à Libreville, le ministre de l’Education nationale, Patrick Daouda Mouguiama, a indiqué qu’en dépit de la pandémie du coronavirus, le calendrier scolaire de l’année académique 2020-2021 prévoit la rentrée administrative pour le 26 octobre, tandis que la rentrée des classes interviendra le 9 novembre 2020.
Ce contexte pandémique, selon le membre du gouvernement, oblige les autorités à préconiser des mesures de sécurisation sanitaire. Notamment pour ce qui concerne les effectifs pléthoriques dans les salles de classe qui sont contre-indiqués en temps ordinaire, mais plus encore en temps de coronavirus.
Pour résoudre ce défi, Patrick Daouda Mouguiama a affirmé que le président de la République, Ali Bongo Ondimba, a donné des instructions au Premier ministre, pour que « les questions liées aux infrastructures scolaires soient résolues, de sorte que les enfants apprennent dans de meilleures conditions».
Et le ministre de l’Education d’ajouter : « Nous essayons de voir les différentes stratégies qui devraient être mises en place pour résoudre la problématique des effectifs pléthoriques dans les établissements », a déclaré Patrick Daouda Mouguiama.
S.A.
En présentant son programme de politique générale, le 4 septembre dernier, le Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, a indiqué que le gouvernement va s’atteler à lutter contre toutes les formes de fraudes fiscales non sans continuer à poursuivre la dématérialisation des procédures fiscales.
Dans cette veine, a précisé le Premier ministre, l’administration publique va procéder à la création du compte fiscal numérique pour chaque contribuable. En d’autres, termes, les usagers pourront obtenir un « numéro d’identifiant unique » en ligne. Cela participera de la formalisation du secteur informel à travers la simplification des procédures d’enregistrement et la facilitation d’accès aux services financiers et commerciaux.
Cette action conjointement menée avec l’achèvement du projet e-tax et le déploiement de la solution de paiement par téléphone mobile (mobitax) figurent au nombre des objectifs du gouvernement qui entend poursuivre l’élargissement de l’assiette fiscale. « Notre crédibilité se construira aussi par notre capacité à améliorer le financement du budget de l’État, au regard du potentiel inexploité dans la mobilisation des ressources fiscales. Le gouvernement s’engage, à ce niveau, à trouver de nouvelles niches de recettes en vue d’améliorer les capacités de financement de l’économie », a déclaré Mme Ossouka Raponda.
Dans la Cemac, le Cameroun a déjà engagé l’option de la création du compte fiscal numérique pour chaque contribuable. Et pour cause, afin de contraindre les contribuables à s’inscrire au registre des impôts, et par conséquent à s’acquitter de leurs obligations fiscales, l’État du Cameroun a introduit dans sa loi de finances 2020, l’obligation pour tous de produire un numéro d’identifiant unique attribué par le fisc, avant certaines opérations économiques: ouverture de compte bancaire, immatriculation foncière, branchement au réseau électrique, etc.
Sylvain Andzongo
Au cours du conseil de cabinet présidé le 9 septembre par le Premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda, le gouvernement s’est appesanti sur la disponibilité des infrastructures scolaires. L’objectif étant de trouver des solutions pour les améliorer avant la rentrée scolaire 2020-2021 fixée le 9 novembre prochain.
D’après le ministre de l’Education nationale, Patrick Daouda Mouguiama, il y a un certain nombre de chantiers qui sont en cours d’exécution et qui devraient avoir un impact positif sur la prochaine rentrée des classes. Parmi ces chantiers, la réhabilitation des salles de classe et la construction des établissements scolaires lancées dans le cadre du Programme d’investissement dans le secteur éducation (PISE) avec l’appui de l’Agence française de développement (AFD).
Ces chantiers, ainsi que les différentes réformes engagées dans le secteur de l’éducation, devraient permettre selon le gouvernement, d’améliorer avant tout les conditions d’accueil des élèves des niveaux primaire et secondaire afin d’en réduire le nombre par classe.
Car, l’objectif du gouvernement gabonais est de limiter les effectifs à 35 élèves dans chaque salle de classe. « Nous essayons de voir les différentes stratégies qui devraient être mises en place pour résoudre la problématique des effectifs pléthoriques dans les établissements », souligne le ministre de l’Education nationale.
De manière globale, la réforme du secteur de l’éducation en cours, vise selon le chef du gouvernement, à introduire des changements structurels dans le système éducatif gabonais.
SG
Une opération de réhabilitation et d’installation de l’éclairage public a été lancée par le Conseil national de l’eau et de l’électricité (CNEE) à Lambaréné, la capitale provinciale du Moyen-Ogooué.
Cette opération a été initiée à la suite d’une visite du ministre de l'Énergie et des ressources hydrauliques dans cette localité le 29 aout dernier. Le membre du gouvernement avait exprimé sa préoccupation face à l'insuffisance de l'éclairage public et avait de ce fait instruit la Société d’Energie et d’eau du Gabon (SEEG) de réhabiliter les équipements existants et installer de nouveaux lampadaires. Car, pour le ministre Alain-Claude Bilie-By-Nze, « l'éclairage public n'est pas qu'une question de confort, c'est aussi une question de sécurité ».
Cette réaction du ministre de l’Energie à Lambéréné s’inscrit dans la volonté du gouvernement d’améliorer la qualité de l’offre en énergie dans le pays. Dans cette optique, le Gabon, qui a déjà l’un des meilleurs taux d’accès à l’énergie électrique en Afrique, envisage d’accroitre sa production actuelle d'électricité d’environ 700 MW afin d'atteindre 1200 MW en 2022. Pour atteindre cet objectif, le gouvernement développpe des projets hydroélectriques ainsi qu’un programme de renforcement de son réseau de lignes électriques.
SG
Dans son rapport sur l’impact socio-économique de la Covid-19 au Gabon, le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) juge positives les mesures prises par le gouvernement pour lutter contre le coronavirus et limiter son impact sur l’économie.
D’après le PNUD, « ces mesures d’atténuation ont permis d’amoindrir les effets négatifs de la COVID-19 sur le bien-être des ménages et sur la croissance économique et sont venues compléter celles prises fin mars 2020 par le Comité de politique monétaire de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) ».
Précisons que, sur le court terme, pour atténuer les impacts socio-économiques négatifs de la Covid-19, plusieurs mesures ont été prises en faveur des ménages et des entreprises. Notamment, l’allègement des impôts ainsi que la mise en place d’un financement d’urgence de 225 milliards de FCFA pour les besoins de trésorerie des entreprises. Sur le plan social, les mesures ont consisté en la prise en charge des factures d’électricité et d’eau, ajoutée à une allocation de chômage (50 à 70% du salaire brut) pour les travailleurs.
A moyen terme, pour relancer la croissance, le PNUD recommande d’accorder les axes de la stratégie de relance au plan Gabon émergent dont les actions prioritaires sont les réformes, les investissements, la régulation, et surtout la poursuite des efforts de diversification. C’est bien dans cette perspective que le Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, a présenté, le 4 septembre dernier, le programme de politique générale du gouvernement selon lequel, le Gabon est engagé sur la diversification et plus spécialement sur la filière bois.
Ainsi, dans le domaine de l’exploitation forestière, la politique de transformation et de développement durable du secteur sera poursuivie. Et ce, dans le but de renforcer la contribution du secteur à la création de la richesse, en favorisant les deuxième et troisième transformations, et la création d’emplois.
Par ailleurs, Mme Ossouka Raponda a indiqué qu’au regard du succès enregistré ces dernières années, par la Zone économique de Nkok, notamment pour la transformation du bois au niveau local, deux nouvelles zones économiques spéciales seront mises en place à Lambaréné, pour le bois, et à Franceville, pour l’agriculture et les plantations d’arbres, dans le cadre de la politique de reboisement. Ces projets d’envergure qui bénéficieront de l’accompagnement de la Gabon Special Economic Zone (GSEZ), devraient permettre de créer près de 5000 emplois, sur les douze prochains mois.
SG
Une centaine de jeunes gabonais âgés entre 7 et 18 ans, encadrés par l’Association Arc en Ciel, vont bénéficier de la part Owendo Container Terminal (OCT), d’une couverture des soins de santé.
Depuis le 20 septembre 2019, dans le cadre de son programme de soutien à la jeunesse, Owendo Container Terminal et l’Association Arc en Ciel sont liés par une convention de partenariat. OCT met à la disposition de l’ONG, un médecin qui assure le suivi quotidien de la santé des pensionnaires du Centre. « Nous assurons des consultations deux fois par semaine et réalisons des campagnes de vaccination au bénéfice de nombreux jeunes qui bénéficient d’un encadrement sanitaire de qualité. » précise François André Diouf, médecin dédié au suivi médical des jeunes de l’Association Arc en Ciel, selon un communiqué de l’entreprise.
« Notre association Arc en Ciel assure la prise en charge d’une centaine de jeunes issus des milieux défavorisés. Nous sommes heureux d’avoir reçu le concours de Owendo Container Terminal dans la prise en charge médicale de plus de 100 enfants. Nous veillons à leur formation et à leur réinsertion familiale et professionnelle », a déclaré Sœur Julienne Eyeya, Responsable de l’Association Arc en Ciel.
« OCT soutient par ailleurs des initiatives dans les secteurs de l’éducation, de la formation professionnelle et de l’inclusion sociale. Nous allons poursuivre ces efforts. » a promis Laurent Goutard, Directeur général de Owendo Container Terminal.