Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

La Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) vient d’investir 600 millions de FCFA dans la réhabilitation des huit forages d’Angondjé, dans la zone nord de Libreville, abandonnés depuis 2012.

« Ces travaux de réhabilitation, menés en plusieurs phases, ne sont que la première étape d’une longue série de renforcement des installations eau et électricité, qui s’inscrit dans un programme plus large, destiné à satisfaire durablement la demande croissante d’eau potable et d’électricité sur toute l’étendue du territoire gabonais », fait savoir le directeur général de la Seeg, Alain Patrick Kouma.

Toujours selon le responsable, ces forages viennent doubler la capacité de production de cette zone, qui passe ainsi d’un débit référentiel de 50 à 100 m3/h. Soit, une production globale de 2400 m3/j. Cela permettra à plus de 16 000 personnes supplémentaires d’avoir accès à l’eau potable 24h/24 grâce à cette opération.

SA

Les ministres Carmen Ndaot et Jean-Marie Ogandaga, respectivement Président et Vice-Président du Comité de pilotage, ont réuni le 18 août 2020 par visioconférence, l’ensemble des acteurs impliqués dans l’élaboration du projet du code des investissements.

Conformément à l’article 6 de l’arrêté n°0397/PM/MPIPP du 10 septembre 2018 portant création, attribution et organisation du Comité de coordination, de rédaction et de validation des travaux y relatifs, le comité de pilotage a validé le projet de Code au terme de la réunion. « Les prochaines étapes seront l’examen du projet en conseil des ministres et au parlement », apprend-on du ministère de la Promotion des investissements.

Jusqu’ici, le Gabon ne dispose que d’une charte des investissements élaborée en 1998. Car, à la différence d’une charte, la mise en place d’un code des investissements au Gabon permettra de favoriser et de promouvoir les investissements productifs; encourager la création d’activités liées à la transformation de matières premières; assurer la création des emplois durables et des produits compétitifs.

Par ailleurs, le futur Code permettra également d’adapter le cadre légal gabonais aux objectifs de diversification et aux nouvelles données de l’économie.

S.A.

Entre janvier et juillet 2020, l’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (Aninf) a bloqué 509 068 tentatives d'intrusion dans le système informatique gabonais, a annoncé l’institution. Soit en moyenne 5374 attaques cybercriminelles bloquées chaque jour.

«Face aux cyberattaques, nos équipes disposent de moyens technologiques à la pointe pour protéger les systèmes d’information de l’administration gabonaise», précise cette agence qui ne donne pas plus de précisions sur les structures victimes de ces attaques.

L’Aninf a été créée en 2011 avec pour mission de développer l’infrastructure numérique sur l’ensemble du territoire national gabonais et de développer de manière cohérente les applications e-Gouvernement. Il est de ce fait un acteur majeur du gouvernement gabonais dans la mise en place de la stratégie nationale en matière de développement du numérique dans le pays.

SG

La Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) vient de publier son bulletin du marché monétaire qui révèle que, l'encours moyen mensuel des avances accordées aux banques et établissements de crédit du Gabon s’est accru de 30%, au mois de mai 2020.

Ainsi, indique la Beac, l'encours moyen mensuel des avances octroyées au Gabon s’est accru à 4 milliards de FCFA en mai 2020 contre 2,8 milliards FCFA enregistré un mois auparavant. Ceci en relation avec l’accroissement des besoins des établissements de crédit au cours de ce mois-là.

Au cours de la période sous revue, le Gabon est classé troisième pays de la Cemac dans ce marché monétaire, juste devant le Congo, dont le montant moyen des avances reçues au titre de l’appel d’offres hebdomadaire de liquidités, s’est situé à 2,6 milliards de FCFA en mai 2020 contre un montant nul en avril 2020.

Le Tchad occupe le deuxième rang de la sous-région avec un montant moyen des avances qui a augmenté à 24,8 milliards de FCFA au cours du mois de référence contre 22,5 milliards de FCFA en avril 2020. Le Cameroun est le premier animateur du marché avec un encours moyen mensuel des avances accordées aux établissements de crédit qui a augmenté à 39,3 milliards de FCFA en mai 2020 contre 28,4 milliards de FCFA en avril. 

En Centrafrique et Guinée équatoriale, aucun établissement de crédit n’a participé à ces adjudications.

Sylvain Andzongo

L’Agence gabonaise de normalisation (Aganor) effectue une campagne de contrôle, de vérification et poinçonnage des instruments de pesage au Gabon.

Cette opération consiste à la vérification et au contrôle des instruments de pesage notamment les balances et les prix appliqués, afin de lutter contre la fraude effectuée par des opérateurs économiques véreux.

« Cette mission qui se déroulera dans sa seconde phase à l’intérieur du pays, vise la protection du consommateur en ces temps de sacrifices multiples et a pour objet de recenser les détenteurs d’instruments de pesage et de vérifier la conformité desdits instruments, notamment les ponts bascules, les pèses essieux, les balances utilisées dans les transactions commerciales », informe un communiqué de l’Agence.

Placée sous la tutelle technique du ministre chargé de l’Industrie, l’Aganor est l’organisme national de normalisation, d’évaluation de la conformité et de métrologie. Elle a pour missions, la promotion de la qualité au Gabon, la formation et l'accompagnement des entreprises gabonaises à la démarche qualité, l'élaboration, l'homologation et la diffusion des normes gabonaises entre autres.

SG

Le Colonel Bernard Gnamankala est le nouveau directeur général de la DGDI (Direction générale de la documentation et de l’immigration). Il a été nommé à ce poste par le gouvernement au cours du conseil des ministres du 13 aout 2020, en remplacement du général de brigade Maurice Lendoye Engandzas.

Cet ancien secrétaire permanent adjoint du Conseil national de sécurité, poste qu’il occupait avant sa nomination, devra œuvrer comme son prédécesseur à prévenir toute menace intérieure et extérieure à la sécurité nationale.

Car la DGDI est l’institution chargée de recueillir et de centraliser toutes les informations sur la sécurité du territoire, des institutions et de l’économie nationale. Elle est garante de la sûreté de l’Etat et agit préventivement contre toute menace intérieure ou extérieure. Elle participe à la prévention et à la répression des actes visant à porter atteinte à l’autorité de l’Etat.

La DGDI agit également pour faciliter les conditions d’émigration des Gabonais dans le cadre de leurs vies professionnelles, familiales et scolaires ou universitaires en se projetant auprès des représentations diplomatiques et consulaires du Gabon.

SG

A l’issue du conseil des ministres qui s’est tenu le 14 août à Libreville, le gouvernement gabonais a entériné cinq projets de textes visant à relever le secteur de la santé publique dans le pays.

Le premier projet d'ordonnance porte sur la modification de certaines dispositions de la loi n° 003/2020 du 11 mai fixant les mesures de prévention de lutte et de riposte contre les catastrophes. Ceci notamment à cause de la survenue la pandémie du coronavirus qui est une catastrophe de type nouveau. Le ministère de la Santé publique compte expliciter dans les prochains jours, les détails des modifications qui sont proposées.

Dans la même veine, le second texte est un projet d'ordonnance portant prorogation des mesures de prévention, de lutte et de riposte contre le Covid-19. Le troisième texte est un projet d'ordonnance portant création, attributions et organisation de l'Ordre national des sages-femmes du Gabon.

Le troisième projet porte sur la création, attributions et organisation du Laboratoire Professeur Daniel Gahouma.

Enfin, le gouvernement gabonais a entériné le projet de décret portant création, attributions et organisation de l'hôpital de campagne Covid-19. Comme son intitulé l’indique, le but de cette loi, si elle est validée par le législatif, est d’organiser une meilleure prise en charge de la pandémie en zone rurale.

S.A.

Le Gabon compte sur la filière bois pour diversifier son économie et créer plus d’emplois. Et ce secteur suscite de plus en plus d’espoir, notamment depuis l’adoption de la loi interdisant les exportations brutes de grumes. Grâce à cette réforme adoptée en 2010, le pays se positionne aujourd’hui comme le 1er  producteur africain et le 3e producteur mondial de contreplaqué, avec une production estimée à plus de de 270 000 m3 de placages, contre 170 000 m3 en 2009.

« Notre secteur bois prend une part de plus en plus importante dans l’économie de notre pays, avec la création de milliers d’emplois directs et indirects, et une hausse de la production de richesses sur le plan local », a indiqué le président Ali Bongo Ondimba à l’occasion de la commémoration des 60 ans d’indépendance du pays.

« Grâce à l’instauration de deux zones économiques spéciales supplémentaires, à Lambaréné et à Franceville, ainsi qu’à la troisième transformation de notre bois localement, 30 000 emplois supplémentaires seront créés dans les trois prochaines années », poursuit-il.

Un pari gagné pour les autorités gabonaises qui souhaitent que d’autres secteurs d’activité connaissent cette embellie et contribuent davantage au développement du pays.

SG

Sosthène Ossoungou Ndibangoye, le ministre du Budget et des comptes publics, reçoit depuis quelques jours ses collègues du gouvernement dans le cadre des conférences budgétaires ministérielles en vue de l'élaboration de la loi de finances 2021.

Dans la journée du 18 août, il a reçu le ministre de l'Emploi, de la fonction publique, du travail et de la formation professionnelle et celui en charge de la Culture et des arts. Situés dans le pool infrastructure, les deux membres du gouvernement sont allés présenter les besoins prioritaires de leurs départements ministériels.

Pour le ministre de la Culture et des arts, Michel Menga M'Essone, les besoins sont nombreux, mais la priorité c'est la réhabilitation des bâtiments culturels appartenant à l'État pour pallier certaines difficultés que rencontrent les artistes gabonais, à l'exemple de la salle de spectacle située au sein de son ministère. La réhabilitation du Centre international des civilisations Bantu (Ciciba) et de l'Ecole des arts et métiers n'étaient pas en reste.

Quant à Madeleine Berre, ministre de l’Emploi, les besoins prioritaires sont la construction et la réhabilitation des centres de formation professionnelle afin d'offrir aux jeunes des formations qualifiantes adaptées au besoin de l'emploi. Sans oublier la digitalisation des services de la Fonction publique pour une meilleure maîtrise de la masse salariale qui aujourd'hui pèse lourdement sur l'économie du pays.

Avant ces deux membres du gouvernement, les ministres constitués en pool infrastructure, social, filières d'opportunités, environnement des affaires, sécurité et justice, sont passés au ministère du Budget pour  présenter leurs besoins et priorités dans un contexte difficile marqué par la crise sanitaire due au Covid-19.

Sosthène Ossoungou Ndibangoye explique que, « le but de ces conférences budgétaires est de programmer la bonne dépense et que les besoins identifiés feront l'objet d'une étude par les techniciens avant les arbitrages du Premier ministre et du président de la République».

Sylvain Andzongo

Le projet de fusion entre la Société gabonaise de raffinage (Sogara) avec la Société nationale des hydrocarbures Gabon Oil Company (GOC) annoncé en 2019 a été abandonné par le gouvernement, renseigne un communiqué officiel. Les raisons de cette renonciation ne sont pas évoquées.

La décision de fusionner ces deux structures étatiques avait été prise lors du  Conseil de ministres du 13 juin 2019, présidé par le président de la République, Ali Bongo.

Cette union devait permettre de rentabiliser la seule raffinerie gabonaise. En fait, la Sogara depuis quelques années peine à sortir la tête de l’eau avec une baisse continue des volumes de pétrole traités. Entre 2018 et 2019 par exemple, les volumes traités ont baissé de 13,4%, passant de 779 951 tonnes métriques en 2018 à 675 471 tonnes métrique en 2019. Aussi, les ventes de tous les produits pétroliers raffinés sur les marchés domestiques et extérieurs, ont fortement régressé.

Fondée en 2011, l’entreprise pétrolière Gabon Oil Company est l’héritière Société nationale des hydrocarbures du Gabon (SNHG).

SG

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