L’agence de notation Moody’s a salué les efforts du Gabon pour le remboursement de ses arriérés de dette publique. Elle prévoit d’améliorer la note du pays s’il maintient le même rythme. Cette évolution intéressera les investisseurs de la CEMAC qui sont créanciers du Gabon à près de 23%.
Le Gabon a été salué par Moody's pour la gestion de sa dette. Dans sa note d'analyse sur le pays publiée le 7 juillet 2020 et dont l’Agence Ecofin a eu une copie, l'agence américaine de notation fait remarquer que les arriérés du gouvernement gabonais envers les créanciers extérieurs et qui datent de 2016 ont été complètement apurés vers la fin du mois d'avril 2019. Le délai de 2017 initialement prévu n'a pas été respecté.
Cela s'explique en partie par une faible structure de l'administration des finances et une lenteur dans les décaissements attendus de la part de la Banque mondiale. « Le gouvernement a pris des mesures importantes pour résoudre le problème sous-jacent de la gestion de la trésorerie. En conséquence, nous pensons que les autorités sont mieux placées que par le passé pour résister à l'environnement actuel », a expliqué Moody's dans son analyse.
Le Gabon a activé deux principales réformes pour mieux gérer ses arriérés de dette. Premièrement, toutes les ressources du gouvernement ont été consolidées dans un compte unique du Trésor logé à la Banque centrale. Cela a donné au gouvernement une vue globale de sa trésorerie et un meilleur contrôle des sorties d'argent.
La deuxième réforme opérée a été de placer le bureau de gestion de la dette sous la supervision des ministères du Budget et de l'Economie. Cela a aidé à résoudre les problèmes de coordination qui existaient entre les ministères et avaient contribué à retarder l'apurement des arriérés de dette extérieure.
Si le pays pétrolier a bien géré ses arriérés de paiement, la qualité de son endettement s'est profondément détériorée. A fin 2019, la dette publique gabonaise représentait 59 % de son produit intérieur brut (PIB). On est loin des 34% de 2014. Dans le même temps, le niveau de la dette publique à fin 2019 représentait 3 fois les ressources de l'Etat contre un poids de seulement 114% six ans auparavant.
Il faut dire que le Gabon dont le principal produit d'exportation et la première source de revenus pour le gouvernement est le pétrole a été marqué par la baisse des prix mondiaux de cette matière première, entamée depuis 2016. La dette du Gabon est importante pour un bon nombre d'acteurs, notamment des banques de la Communauté économique et monétaire d'Afrique centrale (CEMAC) dont le pays est membre.
Environ 23% des créanciers du Gabon à fin 2019 sont des investisseurs de la CEMAC, dont 13% pour les banques opérant dans cette sous-région. Récemment, le Congo a écrit à un ensemble de banques pour solliciter une restructuration sur leur participation à un précédent emprunt obligataire. Le Gabon n'est pas encore cité dans cette démarche. Les choses semblent légèrement s'améliorer pour lui.
Même si Moody's continue de juger la dette du pays et ses autres formes d'emprunts de très spéculatives au regard de sa note (Caa1), elle a qualifié ses perspectives de positives. « Nous pourrions améliorer la notation du Gabon si le gouvernement continue de rester à jour sur tous ses paiements de dette tout en poursuivant ses efforts pour réduire les arriérés envers les fournisseurs de biens et services et équilibrer son budget dans l'ensemble », a fait savoir l'agence de notation.
Idriss Linge
Le Tribunal correctionnel spécial de Libreville vient de condamner Huang Renren, directeur général de la société chinoise SKBG, a six ans d’emprisonnement ferme et au paiement de 100 millions de FCFA au titre des dommages et intérêts dans l’affaire d’exploitation forestière illégale qui l’opposait à l’Etat du Gabon.
« Conformément à la loi et ayant statué publiquement et contradictoirement en matière correctionnelle, le tribunal correctionnel spécial a déclaré M. Huang Renren, directeur général de la société chinoise SKBG, coupable de manœuvres frauduleuses, de non-respect des normes et classification de produits forestiers, de non- présentation des documents techniques et comptables à l’administration des Eaux et Forêts, et d’exploitation d’une essence interdite d’abattage et classée non exploitable. », révèle dans un communiqué le ministère en charge des Eaux et des Forêts.
A l’origine de cette affaire, explique le ministère, la Direction provinciale des eaux et forêts de l’Estuaire avait découvert, le 28 octobre 2019, six conteneurs de la SKBG renfermant 115 837 m3 de Kévazingo, 16 458 m3 d’Ovengkol et 5 094 m3 de Tali coupés illégalement.
Au terme de la procédure judiciaire, le tribunal spécial de Libreville a autorisé le ministère des Eaux et Forêts à saisir définitivement le contenu desdits conteneurs et à les vendre au bénéfice de l’État. Ces conteneurs sont actuellement stockés dans un site sécurisé de la Zone économique spéciale (ZES) de Nkok.
S.A.
La Société gabonaise de navigation (Sonaga) annonce la reprise du transport interurbain avec le navire « Dolphins » sur le l’itinéraire Port-Gentil-Libreville-Port-Gentil, à compter de ce 15 juillet 2020 dans un contexte marqué par plusieurs exigences administratives et sanitaires contre la propagation du coronavirus. « Les bureaux sont désormais ouverts et sont à votre disposition pour l'achat de vos billets. Merci de bien vouloir respecter toutes les mesures barrières de sécurité en vous équipant de votre masque. Merci de prévoir vos réservations à l'avance pour votre voyage, compte tenu de la distanciation et donc des places limités », indique la Société. Elle rappelle l’exigence d’un test de négativité au Covid-19 obligatoire pour tous les passagers.
En effet, selon un arrêté signé le 30 juin dernier par le ministre des Transports, de l’équipement des infrastructures et de l’habitat, Léon Armel Bounda Balonzi, dans les cas de transport ferroviaire, par voie d’eau ou routier interurbain, les passagers sont tenus de présenter la preuve de leur négativité à un test de « RT-PCR » du coronavirus, effectué cinq jours au plus avant la date de l’embarquement, par un centre agréé par l’Organisation mondiale de la santé.
Par ailleurs, il est exigé des voyageurs de porter un masque ; présenter une température corporelle normale ; se plier au protocole de distanciation ; et soumettre ses bagages au processus de décontamination mis en place dans la gare, la gare routière ou le port de débarquement.
Sylvain Andzongo
C’est par un message intitulé « Open Wallet » que l’opérateur de télécoms Orange Cameroun a annoncé à ses abonnés le lancement des transferts d’argent par Mobile Money dans la zone Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad). « Du nouveau dans votre porte-monnaie ! Désormais vous avez la possibilité d’effectuer et de recevoir des transferts Cemac avec Orange Money », indique le SMS de l’opérateur.
Contacté, Orange explique que ce nouveau service a été rendu possible grâce au partenariat avec le Groupement interbancaire monétique de l’Afrique centrale (Gimac).
« Dans un premier temps, ce transfert d’Orange Money concerne le Gabon, à travers l’opérateur Airtel Gabon, et la Guinée équatoriale, à travers l’établissement bancaire Ccei Bank Guinée Équatoriale [filiale de la camerounaise Afriland First Bank]. Les autres pays seront inclus de façon progressive », explique une source autorisée chez l’opérateur. La même source précise que les virements entre pays ne se font pas dans les mêmes conditions que ceux effectués à l’intérieur d’un même territoire car, les coûts sont « un peu plus élevés ».
La Banque des États de l’Afrique centrale (Beac), banque centrale des six pays de la Cemac, a officiellement annoncé, le 15 avril dernier, qu’il était désormais possible d’effectuer plus facilement des paiements électroniques entre plusieurs opérateurs. Dans la rubrique mobile money, il est en effet possible, qu’un abonné de l’opérateur X puisse directement transférer de l’argent dans un compte abonné chez un autre opérateur Y.
S.A.
Les chercheurs des universités de Yale et Columbia ont rendu public récemment la version 2020 de l’IPE. Conçu en réponse à une demande du Forum Économique Mondial, cet indice vise à comparer les performances environnementales des pays et ainsi à contribuer à l’amélioration de leurs politiques de protection des écosystèmes et de la santé humaine.
Devenue un cadre de mesure de premier plan, l’édition 2020 de l’IPE classe 180 pays (dont 51 africains) sur la base de 32 indicateurs de performance classés en 11 catégories, couvrant les sujets de santé, d’environnement et de vitalité de l’écosystème. Le rapport précise toutefois que, puisque l’IPE s’appuie sur les données publiées en 2019 et collectées plus tôt, les résultats ne prennent pas en compte les impacts d’évènements récents comme les incendies dans la forêt amazonienne, les incendies en Australie, ou la pandémie de covid-19.
Ainsi, selon les concepteurs de cet index, les pays avec les meilleurs classements manifestent généralement des engagements de longue durée et développent des programmes soigneusement construits, qui protègent la santé publique, conservent les ressources naturelles et réduisent les émissions des gaz à effet de serre.
Par contre, les scores les plus bas du classement sont alloués à des pays qui sont aux prises avec une « gouvernance faible ». Ces scores faibles suggèrent un besoin d’efforts nationaux de soutenabilité environnementale sur un certain nombre de fronts, notamment la pollution de l’air et de l’eau, la protection de la biodiversité et la transition vers l’énergie renouvelable.
Ainsi, au niveau mondial, le Danemark émerge en tête du classement, suivi du Luxembourg (2ème), de la Suisse (3ème), du Royaume-Uni (4ème) et de la France (5ème). Les Etats-Unis, quant à eux, se situent à la 24ème place, bien loin devant leur concurrent chinois qui se retrouve dans les profondeurs du classement, à la 120ème place.
En Afrique, le classement de tête est occupé par les Seychelles (1er) qui fait même partie du Top 50 mondial, la Tunisie (2ème), le Gabon (3ème), Maurice (4ème) et l’Algérie (5ème).
Les plus mauvais scores du continent dans l’IPE 2020 sont détenus par la Côte d’Ivoire, la Sierra Leone et le Liberia.
Classement des 51 pays africains
Rang |
Pays |
Score |
Rang mondial / 180 |
1 |
Seychelles |
58,2 |
38 |
2 |
Tunisie |
46,7 |
71 |
3 |
Gabon |
45,8 |
76 |
4 |
Maurice |
45,1 |
82 |
5 |
Algérie |
44,8 |
84 |
6 |
Egypte |
43,3 |
94 |
7 |
Afrique du Sud |
43,1 |
95 |
8 |
Maroc |
42,3 |
100 |
9 |
Botswana |
40,4 |
103 |
10 |
Namibie |
40,2 |
104 |
11 |
Burkina Faso |
38,3 |
112 |
12 |
Malawi |
38,3 |
112 |
13 |
Guinée Equatoriale |
38,1 |
115 |
14 |
Sao Tomé |
37,6 |
119 |
15 |
Zimbabwe |
37,0 |
123 |
16 |
Centrafrique |
36,9 |
124 |
17 |
RDC |
36,4 |
125 |
18 |
Ouganda |
35,6 |
127 |
19 |
Soudan |
34,8 |
130 |
20 |
Kenya |
34,7 |
132 |
21 |
Zambie |
34,7 |
132 |
22 |
Ethiopie |
34,4 |
134 |
23 |
Mozambique |
33,9 |
136 |
24 |
Rwanda |
33,8 |
137 |
25 |
Eswatini |
33,8 |
137 |
26 |
Cameroun |
33,6 |
139 |
27 |
Cap-Vert |
32,8 |
144 |
28 |
Comores |
32,1 |
148 |
29 |
Tanzanie |
31,1 |
150 |
30 |
Nigeria |
31,0 |
151 |
31 |
Congo |
30,8 |
152 |
32 |
Niger |
30,8 |
152 |
33 |
Sénégal |
30,7 |
155 |
34 |
Erythrée |
30,4 |
156 |
35 |
Bénin |
30,0 |
157 |
36 |
Angola |
29,7 |
158 |
37 |
Togo |
29,5 |
159 |
38 |
Mali |
29,4 |
160 |
39 |
Guinée-Bissau |
29,1 |
161 |
40 |
Djibouti |
28,1 |
164 |
41 |
Lesotho |
28,0 |
165 |
42 |
Gambie |
27,9 |
166 |
43 |
Mauritanie |
27,7 |
167 |
44 |
Ghana |
27,6 |
168 |
45 |
Burundi |
27,0 |
170 |
46 |
Tchad |
26,7 |
172 |
47 |
Madagascar |
26,5 |
174 |
48 |
Guinée |
26,4 |
175 |
49 |
Côte d’Ivoire |
25,8 |
176 |
50 |
Sierra Leone |
25,7 |
177 |
51 |
Liberia |
22,6 |
180 |
Borgia Kobri
La question relative à la loi de finances rectificative 2020, récemment promulguée par le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, a fait l’objet d’un point saillant, le 14 juillet, au cours d’une communication du porte-parole de la présidence de la République, Jessye Ella Ekogha.
Cette loi de finances prévoit un budget équilibré en ressources et en charges à 3047,1 milliards de FCFA contre 3330,7 milliards de FCFA initialement, soit une baisse de 9% correspondant à 283,6 milliards de FCFA
A la question de savoir si ce budget rectifié est soutenable et équilibré, le porte-parole a répondu clairement : oui. « Pour faire face à la diminution des recettes budgétaires, la compensation se fera à travers un meilleur recouvrement des taxes et impôts, l’optimisation des dépenses de fonctionnement qui suppose la poursuite de la réforme de l’Etat, et la révision de certaines dépenses d’investissement en tenant compte des priorités. Le gap éventuel entre les recettes et les dépenses, s’il venait à exister, serait comblé par le soutien de nos partenaires extérieurs », a-t-il déclaré.
M. Ella Ekogha a indiqué que les allocations budgétaires de la loi de finances rectificative 2020 ont été orientées en priorité vers la couverture des charges relatives au Covid-19 ; le fonctionnement optimal des services dits essentiels à la vie de la nation ; les dépenses sociales comme la santé, l’éducation, les prestations sociales ou les allocations de retraites et d’études. « Comme vous pouvez le voir, le pilotage financier du pays est bien assuré. D’autant que, le Gabon continue dans cette période d’honorer sa parole et de respecter ses engagements en payant les primes de ses agents et les dettes contractées vis-à-vis des entreprises locales, en particulier les PME. Un élément de nature à renforcer notre crédibilité et qui a un impact positif vis-à-vis de nos partenaires à l’intérieur comme à l’extérieur du pays», a conclu le porte-parole.
Sylvain Andzongo
Jessye Ella Ekogha, porte-parole de la présidence de la République, a déclaré au cours d’un point de presse tenu le 14 juillet à Libreville que, « le Gabon est considéré en Afrique comme l’un des pays où la riposte [anti-Covid-19] est la plus efficace ».
Pour preuve, le pays enregistre un faible le taux de létalité, c'est-à-dire le nombre de morts dues au Covid-19, qui est de 0,76 % contre une moyenne de 2,66 % sur l’ensemble du continent.
Selon le responsable, le Gabon dispose d’un nombre conséquent de tests quotidiens [3128 pour la seule journée du 13 juillet 2020]. Il a également relevé la baisse continue, tendancielle, depuis près d’un mois et demi du nombre de contaminations, quand bien même, dans le même temps, le nombre de tests a très nettement augmenté.
« Ce sont ces résultats encourageants qui ont amené le Président de la République à donner son feu vert pour le déploiement d’un plan de déconfinement progressif avec la reprise des déplacements vers l’intérieur du pays, des vols à l’international, des cours dans les lycées et universités pour certaines classes, la réouverture des hôtels et des restaurants avec terrasse et, possiblement demain, des lieux de culte pour lesquels des discussions sont en cours », a-t-il déclaré .
D’après Jessye Ella Ekogha, le Gabon est parvenu à cette gestion pandémique encourageante parce que les autorités sanitaires ont également fait preuve, dans la riposte, d’une grande capacité d’anticipation et d’adaptation. Sur un autre plan, « les citoyens gabonais ont respecté au fil du temps les gestes barrières et appliqué les mesures d’hygiène – même si des efforts restent encore à faire à ce sujet », estime-t-il.
Au 13 juillet, sur un total de 49 853 prélèvements depuis le début de la pandémie en mars, le Gabon enregistre 6026 cas testés positifs (12,1%) dont 3475 guéris (57,6%) et 46 décès. A ce jour, 43 cas sont hospitalisés dont 11 personnes en réanimation.
S.A.
Le Bureau régional de la Banque africaine de développement pour l’Afrique centrale procédera, ce jeudi 16 juillet, au lancement, en visioconférence, de l’édition 2020 du rapport « Perspectives économiques régionales en Afrique centrale ». Le document, qui figure parmi les publications phares de la Banque, offre une vue d’ensemble des économies d’Afrique centrale en proposant une approche régionale du développement. Sa troisième et nouvelle édition a pour thème : « Capital humain, emploi et développement des compétences en Afrique centrale ».
La visioconférence permettra de décliner les principales conclusions de l’édition 2020 du rapport, d’exposer les prévisions macroéconomiques de la Banque dans le contexte de la pandémie de Covid-19, et d’aborder la partie thématique consacrée au capital humain et développement des compétences en Afrique centrale.
Un panel de haut niveau réunira ensuite des ministres de la région et des autorités régionales, pour échanger sur le contenu du rapport, l’impact de la pandémie sur les économies, ainsi que sur les voies et moyens pour améliorer le capital humain et préparer les jeunes aux compétences requises par le monde à venir.
Cet atelier régional virtuel qui sera suivi, au cours de la semaine suivante, d’ateliers nationaux décentralisés, sera présidé par Solomane Koné, directeur général par intérim de la Banque pour l’Afrique centrale. La présentation du rapport sera assurée par Emmanuel Pinto Moreira, directeur des économies-pays, assisté de Hervé Lohoues, économiste en chef pour la région.
Des représentants des autorités nationales et régionales, ainsi que des médias sont conviés à ce volet régional du lancement virtuel de la publication. Des ateliers virtuels nationaux éclatés de lancement, qui accueilleront des acteurs non étatiques (secteur privé, société civile, universitaires, etc.), se tiendront dans les pays au cours de la semaine du 20 au 24 juillet 2020.
Lien d’accès des participants :
https://afdb.zoom.us/meeting/register/tJcrduigrDkiG91c5LD0cW_yVOzN3e00Bc0I
Meeting ID- 936 1182 2819
Password -37999569
Le marché de l’assurance a été marqué par un regain timide d’activité au premier trimestre 2020, selon la récente note de conjoncture de la Direction générale de l’économie et de la politique fiscale (Dgepf).
En effet, indique que la (Dgepf), le chiffre d’affaires a faiblement progressé (+1,1%) pour s’établir à 37,4 milliards de FCFA contre 37 milliards FCFA à la même période en 2019. Cette évolution est soutenue par l’activité de la branche Non Vie (ou assurance dommages) qui s’est appréciée de 1,9% pour se situer à 33 milliards de FCFA au premier trimestre 2020 contre 32,4 milliards FCFA au cours de la même période en 2019. « Ce résultat est corrélé au volume des primes sur les segments «Incendie» (+1,1% à 9 milliards) et «Responsabilité civile » (+4,5% à 2,3 milliards FCFA). Cette branche génère 88% de l’encours des primes du secteur. En termes de parts de marché, les groupes OGAR, Saham et la société Assinco se répartissent 78% du chiffre d’affaires du secteur sur la période sous revue », explique la note de conjoncture.
L’activité de la branche Vie, elle, est restée atone. Elle a généré un chiffre d’affaires de 4,4 milliards de FCFA, en recul de 4,3% par rapport à la même période en 2019. Ce repli est consécutif à la hausse du niveau des avances et rachats sur les contrats d’épargne. En conséquence, le produit Capitalisation, qui représente 52% de parts de la branche, a fléchi de 11,5% à 2,3 milliards FCFA. La branche représente 18% du total des primes émises du secteur.
Sylvain Andzongo
Air Côte d’Ivoire renoue avec ses opérations africaines. La compagnie nationale ivoirienne a publié le programme de réouverture progressive de ses routes régionales. « Ces dates de reprise des vols sous régionaux sont susceptibles de modification en fonction de l’évolution des décisions des pays desservis », précise le transporteur.
Ainsi à partir du 15 juillet, il reprendra ses vols à destination de Libreville au Gabon, Dakar au Sénégal, et Cotonou au Bénin.
Les dessertes de Lomé au Togo et Niamey au Niger seront rouvertes à compter du 21 juillet.
Dès le 1er août, le réseau régional sera complété avec Accra au Ghana, Lagos au Nigeria, Kinshasa en République démocratique du Congo, Ouagadougou au Burkina Faso, Monrovia au Liberia, Freetown en Sierra Leone, Brazzaville et Pointe-Noire au Congo, Yaoundé et Douala au Cameroun, Bamako au Mali et Conakry en Guinée.
Air Côte d’Ivoire a repris avec ses vols domestiques le 26 juin.
Romuald Ngueyap