Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Initialement prévus pour juillet 2020, les travaux de la transgabonaise, d'une longueur de 780 km, ont fait l'objet d'un examen, le 13 juillet, par le Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale, et les responsables de la Société autoroutière du Gabon (SAG), filiale de Meridiam et d’Arise – le holding panafricain d’infrastructures et de solutions logistiques fondé par Olam International.

Il en ressort qu’à cause de la pandémie du coronavirus, les travaux vont finalement démarrer en septembre prochain. Par ailleurs, a expliqué Amandine Ogouebandja, la directrice générale adjointe de la SAG, il y a eu des travaux additionnels dans le cadre des études d'impact et les phasages, entendu que ce tronçon comporte trois phases.

De façon technique, ce chantier se présentera sous la forme de 2 x 2 voies, à partir du PK 12 jusqu’à Ntoum, puis d'1 x 2 voies avec une emprise élargie jusqu’à Franceville. La Transgabonaise, dont le coût est estimé à plus 600 milliards de FCFA, permettra l’interconnexion de cinq provinces sur les neuf que compte le pays. Elle partira de l’Estuaire, jusqu'au nord du Haut-Ogooué, dans le sud-est.

Considéré comme l’un des plus grands chantiers d’Ali Bongo Ondimba après la route Port-Gentil/Omboué, il devra générer plus de 3000 emplois directs et indirects. En pratique, le linéaire a été découpé en plusieurs tronçons. Le premier concernera la route nationale 1 (RN1) située dans l’Estuaire et qui s’étendra de Libreville jusqu’à la limite du Moyen-Ogooué. Il s’agit de l’un des tronçons les plus utilisés et, donc, les plus détérioré.

S.A.

155,05 milliards de FCFA. C’est le montant global des financements que la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC) vient d’octroyer au Cameroun, au Congo, au Gabon et au Tchad, apprend-on dans un communiqué officiel.

 Les financements validés au cours d’un Conseil d’administration de la BDEAC, qui s’est tenu le 10 juillet 2020 par visioconférence, permettront de réaliser 13 projets dans les pays susmentionnés, apprend-on.

 À en croire cette banque sous-régionale, ces financements sont accordés « particulièrement en soutien aux États dans la lutte contre le Covid-19, mais également en faveur des projets de développement qui seront mis en œuvre » dans les pays suscités.

Ces projets seront réalisés dans les secteurs de la santé, de l’eau et l’assainissement, l’agro-industrie, les transports et la finance, souligne la BDEAC.

BRM

La Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag) a réalisé un chiffre d’affaires de  $35 millions au premier trimestre 2020, en hausse de 22,7 % en glissement annuel. Le transport du manganèse (+ 44%), des produits pétroliers (+6,8 %) et des bois débités conteneurisés (+78,6 %) explique ces résultats.

La crise sanitaire de Covid-19 n’a pas entaché les performances opérationnelles de la Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag). Un aperçu des indicateurs de performance au premier trimestre fait ressortir une embellie des résultats.

Selon les données publiées par la direction générale de l’économie et de la politique fiscale, il en ressort que la Setrag a réalisé un chiffre d’affaires de 20,4 milliards FCFA ($35 millions) pour la période allant de janvier à mars  2020, en augmentation de 22,7 % en glissement annuel.

Le volume global de marchandises transportées par rail au Gabon s’est apprécié de 33,6 % au premier trimestre, atteignant 2 millions de tonnes. Cette embellie est une nouvelle fois attribuable au transport du manganèse (+44 %), mais également aux bois débités conteneurisés (78,6%) et aux produits pétroliers (6,8%).

Le trafic passagers a cependant connu une légère contraction  (-0,5 %) à 59 303 personnes. Ceci s’explique principalement par les restrictions de voyage imposées par le gouvernement, en riposte à la propagation de la Covid-19.

Rappelons que la Setrag, dans le cadre du Programme de remise à niveau (PRN) de la voie, poursuit les travaux de réhabilitation du chemin de fer. Lancé en mars 2018 et évalué à plus de 200 milliards FCFA ($336 millions), il consiste entre autres au remplacement des traverses en bois par des traverses bibloc sur 650 km de voies ferrées, au traitement complet des 83 zones identifiées comme instables ainsi qu’à la réhabilitation et la construction de nouvelles gares.

Romuald Ngueyap

Lire aussi : 

13/05/2020 - La Société d’exploitation du Transgabonais a réalisé un chiffre d’affaires en hausse de 15 % en 2019

16/10/2019 - Gabon : le gouvernement veut affecter 27,1 milliards FCFA à la réhabilitation du Transgabonais en 2020

Le Chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé est attendu à Libreville ce lundi 13 juillet où il devrait effectuer une visite de travail et d’amitié, auprès de son homologue Ali Bongo Ondimba.

Au cours de ce séjour en terre gabonaise, « les deux Chefs d’Etat auront l’occasion d’échanger sur le renforcement de la coopération bilatérale et multisectorielle entre leurs deux pays », indique un communiqué de presse de la présidence de la république gabonaise.

En rappel, la dernière visite du N°1 togolais à son vis-à-vis gabonais remonte au 23 janvier dernier. Au cours de cette rencontre, les deux chefs d’Etat avaient abordé les questions relatives à la sécurité sous régionale et la lutte contre le terrorisme.

Séna Akoda

NB : Au final, cette visite a été reportée à une date ultérieure.

La société d’exploitation du Transgabonais (Setrag) a reporté au 5 octobre 2020 l’appel d’offres international de 130 millions FCFA pour la réalisation des travaux de réparation des ouvrages d’art du Transgabonais. Divisé en deux lots, le marché est financé par l’Agence française de développement.

La société d’exploitation du Transgabonais a annoncé le report des dates de l’appel d’offres international relatif aux travaux de réparation des ouvrages d’art du Transgabonais. Dans un communiqué publié le 9 juillet, la société a fixé au 5 octobre 2020 à 10h, la date limite pour la soumission des offres. Celle-ci était initialement programmée pour le 10 août 2020.

Financés par l’Agence française de développement (AFD) dans le cadre de la contribution au Programme de remise à niveau du chemin de fer Transgabonais (PRN), ces travaux se répartissent en deux lots distincts d’un montant respectif de 30 et 100 millions FCFA.

Le cahier des charges de ce marché prévoit, entre autres, le colmatage des fissures des ouvrages pour lesquels on considère que le processus d’alcali-réaction (AAR) est stable ; ainsi que des travaux de réparation et traitement des charpentes métalliques constituant 22 ouvrages d’art.

De façon plus globale, la réhabilitation du Transgabonais, démarrée en 2018, va aboutir au remplacement des traverses en bois par des traverses bibloc sur 650 km de voies ferrées, ainsi qu’à la modernisation et à la construction de nouvelles gares. Le coût global des travaux est évalué à 200 milliards FCFA  ($344 millions) dont 70 % sont financés par la Setrag. Notons qu'elle a réalisé un chiffre d’affaires de 20,4 milliards FCFA ($35 millions) au premier trimestre 2020, en augmentation de 22,7 % en glissement annuel. 

Romuald Ngueyap

Le prochain sommet des chefs d’État de la Cemac (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale), qui compte le Cameroun, le Congo, le Gabon, le Tchad, la RCA et la Guinée équatoriale, devra consacrer la nomination d’un nouveau secrétaire général de la Commission bancaire de l’Afrique centrale (Cobac), le régulateur du secteur bancaire dans l’espace Cemac.

Dans le communiqué ayant sanctionné la dernière réunion de son comité ministériel, tenue le 3 juillet 2020, l’Union monétaire de l’Afrique centrale (Umac) révèle en effet qu’elle s’apprête à proposer aux chefs d’État de la Cemac, « les dossiers de nomination d’un secrétaire général et du secrétaire général adjoint » de la Cobac.

Le nouveau SG attendu viendra ainsi remplacer le Camerounais Halilou Yerima Boubakary, nommé à ce poste depuis 2015. Durant son mandat, cet ancien membre du gouvernement camerounais a conduit ou initié d’importantes réformes au sein de l’organe de régulation du secteur bancaire.

Parmi ces réformes, l’on peut citer la définition en cours des normes prudentielles applicables aux établissements de paiement en matière d’émission de monnaie électronique. Ce texte vise à s’ajuster au regard de la montée fulgurante du mobile money dans les pays de la Cemac. On peut également mentionner le nouveau cadre juridique régissant l’activité de microfinance dans la zone Cemac, qui était jusque-là caractérisée par une gestion pour le moins chaotique, au regard du nombre d’établissements ayant fermé ces dernières années, pour cause d’écarts managériaux.

BRM

Le Document d’orientation budgétaire (DOB) 2020 renseigne que le Cameroun a importé 100 000 tonnes d’huile de palme du Gabon l’année dernière pour une valeur de près de 2,5 milliards FCFA.

Ceci en exonération du droit de douane du fait de l’appartenance à la même Communauté économique et douanière.

Dans le cadre de l’élaboration de la loi de finances 2021 dont le DOB est un document précurseur, le Cameroun entend diminuer ses importations à travers, entre autres, la poursuite de l’industrialisation. Ce qui pourrait avoir pour conséquence l’arrêt ou la suspension des importations de certains biens qui constituent d’importantes sources de recettes notamment le ciment, le fer à béton, le sucre, l’huile de palme, etc.

SA

Le Comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (Umac), qui a tenu une session par visioconférence le 3 juillet 2020, vient d’interpeller les six pays de la Cemac (Cameroun, Gabon, Congo, Tchad, RCA et Guinée Équatoriale) sur les engagements pris, en vue de dynamiser le marché financier unifié de l’Afrique centrale.

 En effet, apprend-on dans le communiqué officiel ayant sanctionné les travaux, abordant cette question, le Comité interministériel de l’Umac a invité les États retardataires, qui n’ont pas encore fait parvenir la liste des entreprises publiques à introduire en bourse, à le faire « dans les meilleurs délais ». Ceci, « en vue de l’application effective du règlement Cemac relatif à l’introduction en bourse des participations des États et de leurs démembrements ».

 Pour rappel, selon les engagements pris par les pays de la Cemac, autour desquels s’articule le plan d’actions 2020 de la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (BVMAC), six nouvelles entreprises devraient intégrer la cote de cette place boursière en 2020, à raison d’une entreprise par État membre de la Cemac.

 À en croire Jean Claude Ngbwa, le directeur général de la bourse unifiée de l’Afrique centrale, ces nouvelles introductions contribueraient à réaliser l’objectif d’une « capitalisation minimale de 1200 milliards de FCFA sur le compartiment des actions », au cours de l’année courante. Selon les dernières mises à jour datant du 6 juillet 2020, la capitalisation sur ce segment de la BVMAC culmine à seulement 253,2 milliards de FCFA.

 Échec en perspective  

Par ailleurs, le DG de la BVMAC, qui a révélé ce plan d’actions fin décembre 2019, au cours d’un atelier organisé par le régulateur à Libreville au Gabon, projette également une capitalisation minimale de 1000 milliards de FCFA (contre 775,6 milliards de FCFA au 6 juillet dernier) sur le compartiment des obligations en 2020, à condition que les États fassent des émissions obligataires sur le marché financier.

 Sur ce dernier objectif, la BVMAC pourrait bien mordre la poussière, au moins deux pays de la Cemac ayant déjà choisi le marché monétaire pour leurs émissions d’obligations, au détriment du marché financier. Il s’agit du Cameroun, qui a récemment clôturé un programme d’émissions d’obligations du Trésor assimilables (OTA) sur le marché monétaire, avec une cagnotte de 219,4 sur les 220 milliards de FCFA recherchés.

Le Congo, quant à lui, y prépare également un programme en trois opérations, pour mobiliser une enveloppe de 120 milliards de FCFA. L’argent servira à refinancer son emprunt obligataire lancé en 2018 sur le marché financier, grâce auquel le pays de Sassou Nguesso avait pu mobiliser 150 milliards de FCFA.

« Le marché monétaire est le marché traditionnel des Trésors publics et des banques, pour émettre des OTA, dont la durée moyenne du prêt est plus longue que les emprunts obligataires (émises sur le marché financier, NDLR). Les OTA offrent un délai de grâce plus long à l’État, dans la mesure où le principal n’est remboursé qu’au terme de sa maturité, contrairement aux emprunts obligataires dont le remboursement intervient généralement par quart, à partir de la 2e année », explique Samuel Tela, le directeur de la trésorerie à la direction générale du Trésor du ministère camerounais des Finances.

Brice R. Mbodiam

Le Conseil d’administration de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) a autorisé, le 3 juillet, l’ouverture de comptes séquestres en devises au profit des opérateurs pétroliers et miniers de la Cemac (Cameroun, Centrafrique, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad) qui en feraient la demande.

La Banque centrale explique que l’ouverture dudit compte rentre dans le cadre de la mise en œuvre de certaines dispositions du règlement n°02/18/Cemac/Umac portant dans la Cemac. L’article 43 de ce règlement dispose que « L’ouverture d’un compte en devises dans la Cemac au profit d’un résident n’est pas autorisée. Toutefois, la Banque centrale peut autoriser à une personne morale résidente d’ouvrir un compte en devises dans la Cemac dans les conditions et modalités fixées par instruction de celle-ci ».

Après deux premiers renvois, notamment au 1er septembre et au 10 décembre 2019, la réglementation de change, officiellement entrée en vigueur depuis mars 2019, sera opposable aux entreprises pétrolières et minières en activité dans la Cemac à partir du 31 décembre 2020. Cette autorisation spéciale de la Beac vise certainement à faciliter son application par ces entreprises.

L’application du règlement de change est nécessaire pour centraliser toutes les devises issues de l’ensemble des transactions de la Cemac avec l’extérieur et de mieux appréhender le fonctionnement des activités des entreprises exportatrices notamment celles des secteurs pétrolier et minier.

Il y a peu, le Fonds monétaire international (FMI) avait demandé aux États de la Cemac de modifier leurs codes miniers et pétroliers pour les adapter à la réglementation des changes. Et pour cause, avait constaté le FMI, « les entreprises pétrolières et minières dans la Cemac ont presque toutes des conventions avec les États qui les exemptent de l’obligation de rapatriement de leurs recettes en devises ». L’une des conséquences est que la sous-région se trouve ainsi délestée de devises. Ce qui fragilise sa monnaie.

Entre temps, la Beac a lancé en novembre 2019, le recrutement d’un cabinet qui devra lui permettre de mettre en place, un mécanisme adapté de suivi des rapatriements des recettes d’exportation des entreprises pétrolières et minières. Le cabinet devra également proposer un mécanisme expliquant tous les montages financiers existants à toutes les phases des processus mis en place par les entreprises minières et pétrolières.

Sylvain Andzongo

Le ministre camerounais des Finances, Louis Paul Motaze, a cédé, le 10 juillet dernier, sa place à la tête du conseil d’administration de la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC) à son homologue centrafricain, Henri-Marie Dondra (photo).

« Henri-Marie Dondra, a adressé ses remerciements à monsieur Louis-Paul Motaze (…) pour son estimable contribution à la modernisation du fonctionnement de la Banque et aux bons résultats obtenus par l’institution tout au long de sa mandature. Il a également affirmé son engagement à s’inscrire dans la continuité de l’action de son prédécesseur », lit-on dans le communiqué final des travaux du conseil.

Au moment où le Camerounais quitte la présidence de la BDEAC, l’institution affiche des indicateurs clés en hausse : un résultat net bénéficiaire de 15,24 milliards de FCFA en 2019 contre 11,53 milliards de FCFA à fin 2018, soit une hausse de 32 % ; le produit net bancaire, en hausse de 4 %, est porté à 20,15 milliards de FCFA en 2019 contre 19,40 milliards de FCFA au titre de l’exercice 2018 ; enfin, la BDEAC affiche un total bilan qui s’établit à 459,87 milliards de FCFA en 2019 contre 428,63 milliards FCFA à la clôture de l’exercice précédent, soit un accroissement de 7 %.

S.A.

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