La Caisse nationale d'assurance maladie et de garantie sociale (Cnamgs) du Gabon informe ce 13 août que, suite à la fermeture des frontières du pays en raison de la pandémie du coronavirus, elle s’est vue dans « l’obligation de suspendre les évacuations sanitaires ».
L’organisme précise: « Cette information a été portée à la connaissance du public, par affichage sur les sites Cnamgs et à travers les réseaux sociaux ». Néanmoins, rassure la Caisse, tout espoir n'est pas perdu. Car, les autorités compétentes ont été saisies, notamment en raison de la présence de plusieurs citoyens gabonais à l’étranger.
Avec la réouverture progressive des frontières, le Gabon est en relation avec les ambassades via le ministère des Affaires étrangères et les autorités consulaires des pays d’accueil des compatriotes en situation d’évacuation sanitaire, pour apporter des solutions aux patients en attente de rapatriement et ceux, sur le départ, dont le pronostic vital est engagé.
« Nous veillons à la sécurité de nos assurés pour une prise en charge de leur état de santé, dans le strict respect des procédures en vigueur aussi bien sur le plan national qu’international », déclare la Caisse d’assurance maladie.
Sylvain Andzongo
La Banque des États de l’Afrique centrale (Beac), institut d’émission des six pays de la Cemac, annonce le lancement, à compter du 1er septembre 2020, de l’application eTransfert, destinée à accélérer le traitement des demandes de transferts internationaux émises par les agents économiques.
Selon la Beac, la mise en place de cette application entre dans le cadre de l’optimisation de la dématérialisation du processus d’analyse des demandes de transferts hors zone Cemac. En effet, apprend-on, grâce à eTransfer, les banques, agents économiques et autres Trésors publics peuvent soumettre depuis leurs sites respectifs toutes leurs demandes de transferts internationaux hors Cemac, aux fins de leur traitement par la banque centrale.
Une période test, débutée en février 2020, a été couronnée par des « résultats satisfaisants », indique le gouverneur de la Beac dans une circulaire signée le 6 août 2020. Abbas Mahamat Tolli (photo) précise, par ailleurs, qu’à compter du 1er septembre 2020, « les traitements des dossiers (de demandes de transferts) par messagerie électronique seront abandonnés, au profit exclusif de eTransfer ».
Mieux, explique l’institut d’émission des pays de la Cemac, cette application « permet d’assurer la traçabilité et la disponibilité des informations de suivi en temps réel », de même qu’elle offre l’opportunité à ses utilisateurs d’accéder à des reportings.
« Cette application, dans sa forme actuelle, est la première phase d’un chantier plus large d’automatisation du suivi de la règlementation de change » en vigueur dans la zone Cemac, souligne le gouverneur de la Beac.
Brice R. Mbodiam
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Le 10 août 2020 à Yaoundé, la capitale camerounaise, le Conseil des ministres de l’Union économique de l’Afrique centrale (UEAC) a adopté « le règlement communautaire portant mise en place du free roaming » dans les six pays de la Cemac (Cameroun, Congo, Gabon, Tchad, Guinée Equatoriale et République centrafricaine).
« Le Conseil se félicite de cette décision, qui participe de la densification de l’intégration des peuples au sein de la Cemac, en ce qu’elle vise à faciliter la mobilité des populations à travers les Technologies de l’information et de la communication (TIC), en réduisant les coûts de communication », souligne le communiqué ayant sanctionné la 35ème session ordinaire du Conseil des ministres de l’UEAC.
Cette règlementation communautaire portant sur la gratuité du roaming entre les pays de la Cemac avait déjà été adoptée le 28 février 2020 à Douala, la capitale économique camerounaise. C’était au cours d’une réunion des ministres en charge des Télécoms dans la zone Cemac, présidée par la Camerounaise Minette Libom Li Likeng.
Le quitus du Conseil des ministres de l’UEAC intervenu le 10 août 2020 ouvre ainsi la voie à l’entrée en vigueur du free roaming dans les six pays de la Cemac dès le 1er janvier 2021, comme le prévoit le chronogramme de ce projet.
En clair, à partir de cette date-là, lors de leurs déplacements dans la zone Cemac, les ressortissants des pays de cet espace communautaire auront accès aux services mobiles (appels, SMS, internet) sans frais supplémentaires, en utilisant leurs numéros de téléphone mobile habituels.
Mais en attendant cette échéance, un Camerounais en mode itinérance au Gabon, par exemple, devra toujours, pour la réception d’un appel téléphonique d’une minute, débourser des frais de roaming allant parfois jusqu’à 5000 FCFA. Une réalité lointaine en Afrique de l’Ouest, où les frais de roaming ont déjà été supprimés entre plusieurs États depuis quelques années.
Brice R. Mbodiam
Le Gabon et le Venezuela, deux producteurs et exportateurs de pétrole veulent davantage renforcer et consolider leur coopération dans le secteur.
Pour ce faire, le Gabon ambitionne de s’inspirer de l’expérience de ce pays ami dans ce secteur pour tirer un meilleur profit de l’or noir. Ce, par le transfert des compétences.
Il est question « de développer le pôle d’offre suggéré par rapport à la technologie, à la formation, à l’expérience pour renforcer davantage la coopération entre les deux pays », a souligné Vincent de Paul Massassa, ministre du Pétrole au terme d’une audience accordée à l’ambassadeur du Venezuela au Gabon le 11 Aout 2020.
Le renforcement de la coopération entre les deux pays profitera au Gabon étant donné que le Venezuela qui produit environ un million de barils/jour, compte parmi les pays possédant les plus grandes réserves de brut au monde. Il est également l’un des membres fondateurs de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) dont le Gabon est membre.
Le Gabon quant à lui produit environ 200 000 baril/jour et envisage d’accroitre et de renouveler les réserves en relançant l’exploration.
Alain BA Oumar a été réélu ce 12 août à Libreville, à l’issue du conseil d’administration extraordinaire de la Confédération patronale gabonaise (CPG) dont le seul point à l’ordre du jour était l’élection de son président.
Candidat unique validé par les administrateurs de la CPG, le président sortant a été réélu pour un nouveau mandat de 3 ans par 24 voix. Il renouvelle ainsi son bail pour une deuxième fois après avoir remplacé Jean-Bernard Boumah (2015-2017).
Né à Libreville le 12 mai 1963, Alain BA Oumar est aussi le PDG de IG Telecom SA (anciennement appelée Internet Gabon), société qu’il a créée en 1996, après avoir exercé pendant sept ans aux Etats-Unis.
Premier président de la CPG élu par suffrage, cet homme d’affaires est membre du bureau exécutif de la CPG depuis maintenant plus de 3 ans en charge du pôle des Technologies de l’information et de la communication (TIC).
Créé le 4 septembre 1959 sous l’appellation d’Union interprofessionnelle du Gabon (Unigabon) le patronat gabonais a connu plusieurs évolutions. En 1978, Unigabon est devenue CPG, appellation reflétant mieux le caractère patronal de l'organisation d'une part et sa composition multi-syndicale d'autre part.
S.A.
La crise sanitaire actuelle a mis à nu les tares de l’Université Omar Bongo de Libreville en matière de digitalisation.
Comme l’a reconnu Mesmin-Noël Soumaho, le recteur de cette université, la crise liée à la Covid-19 « a permis de mettre en exergue, non seulement le retard accumulé en matière d’infrastructures pour respecter la distanciation physique, mais singulièrement la quasi-absence d’infrastructures numériques pour opérer le basculement à l’enseignement à distance ».
De ce fait, la digitalisation au sein de cette université « s’impose comme un impératif et non comme une alternative », a insisté le recteur, le 10 aout 2020, au cours d’une visite de prise de contact du ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et du transfert des technologies, Patrick Mouguiama-Daouda.
Ce qui permettra dans certaines circonstances de faire des cours à distance. Aussi, les cours pourront être accessibles en ligne aux étudiants et téléchargeables.
L’Agence nationale de promotion des investissements (Anpi) informe que Congo Basin Pellets, une entreprise autrichienne spécialisée dans le développement durable, a choisi le Gabon pour y installer son usine de production de pellets à base de déchets de bois.
C’est ainsi que le 08 août dernier, la société a procédé à l'installation des premières machines dans son usine localisée au sein de la Zone économique spéciale de Nkok, située dans le département du Komo-Mondah, près de la ville de Ntoum, à 27 km de Libreville. « Cette phase opérationnelle intervient après de longs mois de collaboration avec l’Anpi-Gabon qui assume le rôle de facilitateur entre les investisseurs et l’administration gabonaise », se félicite l’Agence nationale.
La phase du lancement des activités de l’entreprise autrichienne est prévue pour la fin de l’année 2020. L’entreprise produira alors des pellets qui sont des granulés de bois cylindrique compacté fait à base de déchets de bois et utilisés pour le chauffage et l’énergie. Selon les données de l’Anpi, Congo Basin Pellets, ambitionne d’employer près de 200 jeunes Gabonais d’abord à Libreville, la capitale du pays, puis à Port-Gentil.
Sylvain Andzongo
« L’une des difficultés identifiées dans le processus de création en ligne [des entreprises] est la longueur du circuit de paiement des frais de création ». Dixit Carmen Ndaot, ministre de la Promotion des investissements, à l’issue d’une récente réunion à Libreville, avec l’opérateur de téléphonie mobile, Airtel Gabon.
Le membre du gouvernement a relevé qu’une fois les frais de création débités du compte Airtel Money de l’entrepreneur, le transfert des frais de la plateforme mobile au compte du trésor logé à la banque UBA Gabon, prend manifestement beaucoup trop de temps. Cette lenteur a pour conséquence de retarder la délivrance des fiches-circuit aux entrepreneurs. Plus d’une centaine d’entreprises déjà crées sont confrontées à cette difficulté.
Afin de permettre à ces entreprises d’obtenir leur fiche circuit dans les plus brefs délais, une séance de travail s’est tenue sous l’égide Carmen Ndaot à l’Agence nationale de promotion des investissements. Au terme de la séance de travail, le membre du gouvernement a indiqué que des « décisions fortes » ont été prises afin de permettre de réduire et fluidifier le circuit de paiement sur le guichet numérique de l’investissement (GNI). Sans plus de détails.
Lancé le 2 juin dernier, la plateforme du GNI a généré à ce jour la création de plus de 1200 entreprises au Gabon.
S.A.
Le Centre hospitalier régional de Tchibanga dans la province de la Nyanga a été doté de deux unités de réanimation Osiris 3 (avec consommables) pour la prise en charge des cas graves de Covid-19.
Cette dotation de l’Agence française de développement (AFD) entre dans le cadre du Projet d’appui au secteur santé au Gabon (PASS2), et prévoit également des séances de formation organisées autour des thématiques des techniques d'oxygénation.
Cet appui vient renforcer les actions menées par le PASS2 depuis le début de cette pandémie. A savoir, l’acquisition d’unités de réanimation pour traiter les cas graves de Covid-19 dans les hôpitaux de Libreville, la formation du personnel médical.
Le PASS2 est un programme public piloté par le ministère de la Santé gabonais et accompagné par l’Agence française de développement (AFD).
A l’occasion de la 11è édition de la Journée nationale du Drapeau, au Gabon, hier 9 août, le ministre de l’Intérieur, Lambert-Noël Matha, a déclaré que, si les résultats après cinq mois de gestion de la crise du coronavirus paraissent encourageants, il est toutefois recommandé de ne pas relâcher les efforts fournis et de continuer le combat entamé par le respect des mesures des gestes barrières préconisées par le gouvernement et les autorités sanitaires.
Il s’agit, selon le ministre, de : « l’interdiction des rassemblements de plus de 10 personnes ; l’instauration du couvre-feu entre 20 heures et 5 heures du matin ; le port obligatoire de masque dans les lieux publics ; la distanciation physique ou sociale, le lavage des mains avec de l’eau et du savon ou à l’aide d’un gel hydro-alcoolique ».
Et d'ajouter: « La gravité de cette maladie et la mesure qu’elle fait peser sur la santé des populations nous commande la plus grande vigilance, car un citoyen qui veut être libre et épanoui pour participer efficacement au développement du pays et la construction de la nation, doit d’abord être citoyen en bonne santé »
Sur les 4054 prélèvements effectués au 8 août, le Gabon a enregistré 136 nouveaux cas de Covid-19 et 95 nouvelles guérisons. Au total, sur 89 423 prélèvements, le pays compte 7923 personnes testées positives dont 2168 cas actifs, 5704 guérisons et 51 décès.
S.A.