Nicolas Terraz et Stéphane Bassene, respectivement président du conseil d’administration et directeur général de Total Gabon, ont été reçu en audience ce 27 juillet 2020 par le président de la République Ali Bongo Ondimba.
Au centre des échanges entre les personnalités, la relation historique entre les deux partenaires et les opportunités de développement du tissu économique local.
Il a été certainement question de voir les différentes opportunités offertes par le pays notamment dans le secteur des hydrocarbures.
Le pétrolier français Total est présent au Gabon depuis plus de 80 ans dans le domaine de l’exploration-production. Il se présente comme l’un des acteurs majeurs du paysage pétrolier gabonais, et le leader dans la distribution de produits pétroliers.
Bolloré Transport & Logistics annonce qu’il vient de décrocher un contrat pour renforcer son offre de services dans le secteur de l’industrie pétrolière au Gabon.
« L’entreprise va assurer la mise en place de services dédiés de transport légers sur les sites d’exploitation pétrolière de Gamba, Rabi, Toukan et Koula, pour le producteur de pétrole brut, Assala Energy », indique le logisticien sur son compte LinkedIn. Il précise que plus de cent véhicules pick-up, bus et utilitaires légers seront ainsi déployés sur l’ensemble de ces sites, où ils seront exploités et maintenus pour une durée de quatre ans.
Au Gabon, Assala Energy, filiale gabonaise de l’Américain The Carlyle Group, est considéré comme le deuxième plus grand producteur de pétrole après Total. L’entreprise y exploite cinq permis (Rabi Kounga II, Toucan II, Bende M’Bassou Totou II, Koula/Damier et Gamba/Ivinga) et a des intérêts dans quatre autres permis qu’il exploite en sous-traitance : Atora, Avocette, Coucal, et Tsiengui. En 2019, la compagnie a acquis trois permis d’exploration onshore (Mutamba-Iroru II, Nziembou II et Ozigo II), ouvrant ainsi de nouvelles opportunités de développement.
Depuis son arrivée au Gabon en fin 2017, Assala Energy a foré plus d’une dizaine de nouveaux puits et effectué 44 reprises de puits. La société a investi plus de 300 millions de dollars (près de 170 milliards de FCFA) dans le re-développement des actifs, l’intégrité et la maintenance des infrastructures, et la sécurité.
Sylvain Andzongo
Les jeunes gabonais âgés de 18 à 28 ans désireux de constituer des dossiers de recrutement aux concours ou de constituer des demandes de bourses ne devront pas débourser un seul franc CFA pour leur extrait de casiers judiciaires, a annoncé le ministère de la Justice dans un communiqué.
« Le secrétaire général de la Chancellerie porte à la connaissance du public que le ministre de la Justice, garde des Sceaux et chargé des droits de l’homme, vient d’accorder la gratuité des bulletins n°3 (extraits de casier judiciaire) au bénéfice des personnes désireuses de constituer des dossiers de recrutement… », renseigne le communiqué signé du secrétaire général de la Chancellerie, François Mangari.
Cette mesure qui prend effet à partir du 24 juillet jusqu’au 30 septembre 2020 concerne aussi bien les juridictions que le casier judiciaire central situé au sein du ministère, précise le communiqué.
Ainsi, les candidats aux concours de police nationale, de la gendarmerie et la Garde républicaine, récemment lancés, devront bénéficier de cette gratuité.
Le ministre en charge de la Fonction publique a publié, ce 24 juillet, un communiqué portant suspension de solde ce mois, des agents publics au Gabon n'ayant pas été recensés au terme des opérations de comptage physique du personnel de l’Etat, entre septembre 2019 et juin 2020.
« Il leur revient de se présenter auprès des directions centrales des ressources humaines et autres responsables de gestion de ressources humaines de leurs administrations respectives, dans un délai de rigueur de quinze jours [jusqu'au 7 août 2020] à compter de la date de parution du présent communiqué », indique le ministère.
La même source précise qu’au terme de cette phase, les dossiers doivent être transmis à la fonction publique, pour examen et avis, par la cellule de régularisation déjà mise en place à cet effet. Passé ce délai, les agents dont les situations ne seront pas régularisées, seront proposés à radiation, conformément aux dispositions réglementaires en vigueur. « Par ailleurs, aucune autre démarche ne sera admise au sein du ministère de la Fonction publique », prévient le département ministériel.
Pour l’heure, le chiffre des effectifs d’agents publics menacés de radiation du fichier solde l’Etat n’a pas encore été révélé.
Sylvain Andzongo
La direction générale de filiale gabonaise de la United Bank for Africa (UBA) sensibilise en ce moment les usagers sur les risques d’arnaques lors des transactions financières effectuées en dehors de ses guichets.
« Les dépôts en espèces sur les cartes prépayées ou sur les comptes ainsi que les retraits d’espèces doivent se faire uniquement par le client lui-même, à l’intérieur des agences et devant un caissier. Aucune remise d’espèces ne doit être effectuée en dehors du cadre ainsi défini », prévient la direction générale de banque. Elle précise qu’elle décline toute responsabilité à l’égard de tout litige qui pourrait survenir de tout échange s’effectuant à l’extérieur de ses agences.
Cette sensibilisation d’UBA Gabon intervient dans un contexte où, à Libreville, certains usagers ont pris l’habitude de confier leurs transactions bancaires à des tiers se présentant parfois comme des « facilitateurs ». Conséquence, il est parfois arrivé que des clients pressés et rechignant de faire la queue, soient victimes d’arnaques ourdies par des inconnus qui se font passer pour des employés de banque.
Des usagers peu méfiants confient ainsi leurs transactions à ces arnaqueurs qui rôdent généralement autour des établissements bancaires. Une fois le forfait commis, ces « facilitateurs » fondent dans la nature avec l'argent des leurs victimes.
UBA a obtenu son agrément en qualité de banque au Gabon en mai 2009 et débuté ses activités le 16 novembre 2009 avec une seule agence. Elle en compte aujourd’hui 4 autres et 1 point cash entre Libreville et Port-Gentil.
S.A.
Anne Nkene Biyo’o est la nouvelle administratrice générale de l’Autorité administrative de la zone économique spéciale de Nkok. Elle a été nommée par le gouvernement au cours du conseil des ministres du 22 juillet 2020.
Elle remplace à ce poste Igor Simard à qui a été récemment confiée la gestion de deux des filiales du géant panafricain Arise ex Olam que sont les sociétés Arise Integrated Industrial Platforms et Arise Infrastructure Services.
Avant sa nomination, Anne Nkene Biyo’o était l’administrateur général adjoint de l’Autorité administrative de la zone économique spéciale de Nkok. Un poste qu’elle occupait depuis plus de six ans. Elle connait donc bien la maison et devra œuvrer pour la recherche de nouveaux investisseurs.
Située dans le département du Komo-Mondah, à 27 km de Libreville, la zone économique spéciale de Nkok ambitionne de positionner le Gabon comme un véritable pôle industriel pour l'Afrique centrale, le continent et le monde.
Le Premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda et l’ensemble de son gouvernement a prêté serment ce 22 juillet 2020 devant la Cour constitutionnelle et le chef de l’Etat gabonais Ali Bongo Ondimba.
Le nouveau gouvernement prend fonction dans un contexte où l’économie du pays est grippée à cause de la crise sanitaire liée au coronavirus. Le défi est donc plus qu’important pour cette équipe qui devra trouver des solutions pour relever l’économie du pays.
« Cette nouvelle équipe gouvernementale composée de 33 membres dont 11 femmes a pour mission, au regard des effets négatifs de la pandémie de Covid-19, de relancer l’économie pour à la fois maintenir les emplois et en créer de nouveaux, d’accélérer les réformes dans les domaines prioritaires et d’améliorer le quotidien des Gabonaises et des Gabonais », indique la présidence de la République dans un communiqué.
Réuni par visio-conférence le 22 juillet, sous la présidence d’Abbas Mahamat Tolli, le Comité de politique monétaire (CPM) de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) a autorisé un programme de rachats ponctuels et ciblés, sur le marché secondaire, des titres publics émis par les Etats membres de la Cemac : Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad.
A cet effet, le CPM a fixé l’enveloppe globale maximale de ce programme de rachats à 600 milliards de FCFA pour l’ensemble de la Cemac. Concernant la maturité de ces titres publics, elle a été fixée à 10 ans au maximum. Ce programme devrait durer six mois avec une prolongation possible de six mois supplémentaires en tant que de besoin et suivant les perspectives économiques en 2021.
Pour bénéficier de cette opération, le CPM demande aux Etats, notamment aux trésors publics, de réviser leurs calendriers d’émission des titres publics, en concertation avec les spécialistes en valeurs du trésor (SVT) de leurs réseaux respectifs. Ceci en cohérence avec les dernières lois de finances adoptées dans chaque pays et les plans de financements budgétaires dans le cadre des programmes économiques et financiers avec le Fonds monétaire international (FMI).
Selon le CPM, ce programme de rachat de titres publics fait partie des mesures exceptionnelles et complémentaires de la politique monétaire proposées par le gouvernement de la Banque centrale pour soutenir les Etats de la Cemac face aux conséquences économiques de la crise sanitaire liées au coronavirus.
Sylvain Andzongo
Au premier trimestre 2020, la société chinoise Hai Sheng Rong Hua installée au sein de la Zone économique à régime privilégié (ZERP) de Nkok a produit 280 tonnes de batteries de véhicules contre 301 tonnes au cours de la même période en 2019, soit un recul de 7%.
Cette légère baisse de la production, explique l’entreprise est relative à l’arrêt de certaines activités compte tenu de la crise pandémique imposée par le coronavirus. Par contre, sur le plan commercial, malgré la forte concurrence des batteries importées, le chiffre d’affaires de l’activité s’est apprécié de 32,1% pour se situer à 10,7 millions de FCFA, boosté par les ventes réalisées sur les deux premiers mois de l’année.
Entrée en production en 2016, Hai Sheng Rong Hua a employé quatre personnes (soit une baisse de 20%) au premier trimestre de l’année pour la production des « Hai Batteries » selon les modèles: 120 AH, 105 AH, 80AH, 54 AH et 45 AH.
S.A.
Après la prestation de serment du nouveau gouvernement nommé le 16 juillet dernier, Ali Bongo Ondimba, le chef de l’Etat, a présidé, le 22 juillet à Libreville, un conseil ministériel au cours duquel il a fixé la feuille de route de l’équipe dirigée par Rose Christiane Ossouka Raponda. « La composition de cette nouvelle équipe gouvernementale matérialise la volonté du président de la République (…) de renforcer l'efficacité de la riposte face à la Covid-19 et de relancer l’économie afin de répondre aux attentes de nos compatriotes et améliorer ainsi les conditions de vie des Gabonaises et des Gabonais », indique le communiqué final des travaux.
Le chef de l’Etat a prescrit trois points de repères à respecter dans le cadre du travail gouvernemental attendu. Le premier point est celui du sens des priorités. « La priorité, dans ce contexte de crise multiforme, est la relance de l’économie en ce qu’elle impulse le maintien et la création des emplois. La croissance des entreprises conditionne la capacité de financement de notre modèle social en garantissant la dignité de nos compatriotes », a indiqué Ali Bongo.
Le deuxième point de repère énoncé au cours de ce conseil ministériel est le souci de l’efficacité qui devra se concrétiser par l’exigence de résultats concrets, capables d’améliorer significativement et très rapidement le quotidien des Gabonais. Dans cet élan, les ministres ont étés invités à adopter désormais une démarche de communication pédagogique sur la vision présidentielle et sur les enjeux des réformes et leur impact positif sur la croissance, l’efficacité économique et sociale et le bien-être des populations.
Enfin, le troisième repère est l’exemplarité. En ce sens, il a été demandé aux membres du gouvernement de lutter contre la corruption et promouvoir la bonne gestion des deniers publics. « Aucun manquement ne sera toléré », a martelé Ali Bongo Ondimba.
Sylvain Andzongo