En vue d’une meilleure communication sur les Objectifs de développement durable (ODD) et l’Agenda 2063 des Nations unies, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) vient d’organiser un atelier de sensibilisation et de consultation avec des professionnels des médias et de la communication des organisations internationales basées en Afrique.
L’objectif visé par l’organisation onusienne est d’améliorer les efforts de plaidoyer en faveur des actions conjointes par les principaux acteurs et les médias pour la réalisation de ces deux programmes. Dans ce cadre, la représentante régionale adjointe de la FAO pour l’Afrique, Jocelyn Brown Hall, a souligné la nécessité d’œuvrer pour une action concertée et d’adopter une approche multisectorielle visant la réalisation des ODD et l’Agenda 2063.
Car selon elle, « les tendances actuelles sur la situation de la sécurité alimentaire et nutritionnelle exigent une action immédiate, commune et plus audacieuse pour atteindre les objectifs de développement durable ». Et d’ajouter : « Il est temps d’agir. La progression de la faim dans le monde à l’ère des objectifs de développement durable (ODD) sonne l’alarme la plus forte, mais le monde ne parvient pas à prendre des mesures de transformation pour réaliser le Programme d’ici 2030. La situation est alarmante. Nous sommes en retard et nous devons unir nos efforts pour atteindre ces engagements », a-t-elle déclaré.
De toute évidence, le rôle des médias dans la promotion d’actions communes menées par les parties prenantes n’est plus à démontrer. En effet, les récents dialogues régionaux sur le développement durable en Afrique ont recommandé que les objectifs de développement durable et l’Agenda 2063, qui sont complémentaires, requièrent des actions conjointes accélérées de plaidoyer, de partage et d’échange d’informations. C’est donc à cet égard que leur rôle s’avère primordial.
Stéphane Billé
Ce 23 août 2019, à Brazzaville (Congo), le ministre du Pétrole, Noël Mboumba a coprésidé avec son homologue congolais, Jean Marc Thystere Tchicaya, la première réunion extraordinaire du conseil exécutif de l’Organisation africaine des producteurs pétroliers (APPO), qui regroupe les principaux producteurs de pétrole.
L’ordre du jour de ladite rencontre portait essentiellement sur : « l’examen du thème et du projet de communiqué final du 1er sommet des chefs d’État et de gouvernement des pays membres de l’APPO ». Les experts de haut niveau de cette organisation régionale ont convenu de la tenue en février 2020 du prochain de ce sommet à Brazzaville au Congo. Le thème retenu pour cette rencontre est « Énergie, facteur de développement durable et d’intégration en Afrique. »
En marge de cette rencontre de Brazzaville, les ministres des pays membres ont été reçus en audience par le Premier ministre congolais Clément Mouamba.
Stéphane Billé
La décision du chef de l’État gabonais de doter la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) d’un nouveau siège dans la capitale gabonaise a été concrétisée le 22 août. Ce jour-là, les clés de ce nouvel édifice, situé au boulevard triomphal, ont été remises au secrétaire général de l’institution Ahmad Allam Mi.
Cette dotation rentre dans le cadre des réformes institutionnelles de la CEEAC engagées depuis quelques mois. Elles ont conduit le pays qui abrite le siège à lui trouver un environnement décent en phase avec les nouvelles ambitions visant à assurer la mise en œuvre efficace des grands chantiers d’intégration.
« Ce moment traduit l’encrage du Gabon aux idéaux portés par les pères fondateurs de notre communauté à travers le traité du 18 avril 1983, de même que sa disponibilité à honorer les engagements découlant de la décision de la conférence des chefs d’État et de gouvernement de la CEEAC, tenue à Brazzaville le 18 décembre 1984 et qui a choisi d’établir son siège à Libreville », rappelle Alain Claude Bilie-By-Nze, ministre des Affaires étrangères à la presse locale.
Selon le secrétaire général de la CEEAC, l’entrée dans les nouveaux locaux, situés à proximité de l’Assemblée nationale, du Sénat, du ministère des Affaires étrangères et d’autres prestigieuses institutions du pays, se fera dans deux mois. Il constituera, selon le diplomate tchadien, « un acte de portée historique qui restera gravé dans la mémoire de la communauté ».
PcA
L’immatriculation des trains déployés par la Setrag, la Comilog et d’autres opérateurs économiques a donné l’occasion au ministre des Transports Justin Ndoundangoye de revenir sur le programme de remise à niveau de la voie ferrée.
D’après lui, cet évènement intervient au moment où ce Programme de remise à niveau du Transgabonais est engagé et a déjà permis la réalisation d’importants travaux pour lesquels « l’État a investi plus de 250 millions de FCFA à ce jour ».
Pour le ministre, « ce processus participe aux actions devant permettre à l’État gabonais de s’approprier à nouveau le contrôle d’un secteur ferroviaire jugé vital pour l’économie nationale ».
PcA
Le président de la République, Ali Bongo Ondimba, a reçu le 22 août dernier Madeleine Edmée Berre, ministre de l’Emploi, de la Fonction publique, du Travail et de la Formation professionnelle, Roger Owono Mba, ministre de l’Économie et des Finances et Arnaud Calixte Engandji Alandji, ministre des Travaux publics et des Infrastructures.
Au cours de cette audience, le ministre de la Fonction publique a fait un point de la situation au chef de l’État sur les réformes en cours à la fonction publique notamment celles relatives à l’élaboration du nouveau Code du travail, au recensement des agents de l’État et à la question de la masse salariale.
Avec le ministre de l’Économie et des Finances, il a davantage été question de l’évolution du Plan de relance économique et surtout de l’équilibre des finances publiques à l’heure où le pays fait face à de nombreux défis.
S’agissant des travaux publics, Ali Bongo a pris le pouls du projet d’amélioration de la circulation routière dans le pays et de la poursuite de la campagne d’assainissement des bassins versants de Libreville.
PcA
La première réunion extraordinaire du conseil exécutif de l'Organisation africaine des producteurs pétroliers (Appo) qui s’est achevée à Brazzaville le 22 août dernier a jeté les bases des perspectives de la filière sur le continent pour les années à venir.
Pour le prochain sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’organisation devant se tenir en février 2020 dans la même capitale sous le thème « Énergie: facteur de développement durable et d’intégration en Afrique », les experts proposent que les dirigeants des pays pétroliers du continent planchent entre autres sur la modernisation des infrastructures pétrolières.
Toutes choses qui passent par la formation des cadres locaux, le transfert de technologies, la coopération entre sociétés de sous-traitance et surtout la question de la répartition des ressources issues des exploitations.
Selon Mahaman Laouan Gaya, secrétaire général de l’Appo, le défi de la modernisation du secteur pétrolier en Afrique implique la volonté politique des dirigeants et la nécessité de tirer les leçons de l’échec de la précédente plateforme.
« La nouvelle Appo que nous sommes en train de mettre en place a besoin et doit avoir un positionnement stratégique dans les secteurs énergétique, pétrolier et gazier du continent. Elle doit aussi promouvoir ses activités, à l’instar des autres institutions pétrolières et énergétiques internationales », explique-t-il à la presse locale.
Pour faire face à ces défis, insiste le ministre congolais des Hydrocarbures, Jean-Marc Thystère Tchicaya, l’organisation doit aussi s’adapter aux nouvelles donnes l’environnement pétrolier, et se mettre à l’heure des nouvelles sources d’énergie renouvelables et non polluantes ainsi qu’à la protection de l’environnement.
PcA
Selon le ministère des Forêts, la zone économique à régime privilégié de Nkok attend, d’ici la fin de cette année, l’entrée en exploitation de 80 usines de transformation de bois. Ce qui permettra d’augmenter le volume de bois transformé sur place.
Ce volume a presque triplé entre 2010 et 2017. Selon les récentes statistiques publiées par le ministère des Forêts, il est ainsi passé de 280 000 m3 cette année-là à 738 000 en 2017, soit une progression de 458 000 m3 en sept ans.
La filière bois est devenue le deuxième pourvoyeur d’emplois au Gabon avec 10 000 postes de travail permanents, derrière la fonction publique. Cette performance est le résultat de la multiplication du nombre d’unités de transformation de bois au sein de la zone économique à régime privilégié de Nkok qui a vu ces usines passer de 80 en 2009 à 155 en 2018.
PcA
A la faveur de la célébration en différée de la journée internationale de la jeunesse, ce jeudi 22 août 2019, le ministre des Mines, Tony Ondo Mba (photo), a eu une séance de travail avec Françoise Ndayishimiye et Jean Delors Biyogue Bi Ntougou, du Système des Nations unies (SNU) au Gabon.
Au cours des échanges, les différentes parties ont planché sur les activités prévues pour cet événement. Notamment, la tenue d’un dialogue intergénérationnel et la nécessité d’avoir un comité de suivi des recommandations fonctionnel, impliquant le ministre en charge de la Jeunesse ainsi que les principales parties prenantes.
Le ministre Tony Ondo Mba a par ailleurs insisté sur la lisibilité des critères d’identification de la jeunesse et mis l’accent sur l’approche genre. Il a par la suite donné rendez-vous à l’ensemble de ses invités pour le dialogue intergénérationnel prévu ce 22 août.
Le « dialogue intergénérationnel » se veut hautement symbolique cette année. Car, selon les organisateurs, il constitue une manière de créer un dialogue entre l’ensemble des couches de la société. Au cours de ce dialogue, chacun aura son mot à dire et sa place dans le développement harmonieux du pays.
Stéphane Billé
L’aménagement des voies menant aux sites des logements sociaux de Bikele sera assuré par le génie militaire. Cette structure des forces de défense a signé un accord avec la Société nationale immobilière (SNI) dans ce sens le 20 août dernier à Libreville.
Par cet accord, outre l’aménagement des voies, le génie militaire va également s’occuper de la construction des maisons de la Société nationale de logements sociaux (SNLS). Soit 2500 logements et parcelles appartenant à la SNI et à la SNLS, répartis sur 148 hectares.
« Il est évident que notre collaboration avec le génie militaire va avoir un impact direct sur les coûts liés à la réalisation de ces ouvrages. Il faut dire qu’avec les entreprises traditionnelles, souvent nous avons des difficultés en termes de facturation ; mais avec le génie militaire, nous avons un partenaire sûr, fiable qui n’est pas préoccupé par le business », explique Herman Kamonomono, directeur général de la SNI à la presse locale.
Pour boucler les travaux sur le site qui compte déjà 950 maisons et 650 parcelles aménagées, la SNI explique s’être tournée vers l’expertise du génie militaire en vue de coller aux objectifs fixés par le chef de l’État. Ceux-ci visent à permettre de combler le déficit en logements estimé à 200 000 unités et à mettre ces maisons à la disposition des ménages dans les brefs délais.
Le génie militaire, assure la SNI, est un partenaire qui va mettre à la disponibilité de l’État son expertise et remplir au passage la mission pour laquelle il a été créé au départ.
PcA
Le ministre gabonais du Pétrole, du Gaz et des Hydrocarbures, Noël Mboumba, séjourne depuis ce 21 août 2019 à Brazzaville au Congo. Il prendra part à la réunion des ministres de l’Organisation des producteurs africains de pétrole (APPO).
Selon des sources proches du comité d’organisation, la réunion de Brazzaville fait suite au sommet de Malabo qui s’est déroulé en avril dernier. Elle a pour principal ordre du jour, la préparation du sommet des présidents de l’APPO, prévu courant 2020.
En prélude à cette réunion des ministres, qui débute ce 22 août, Noël Mboumba a effectué la visite du nouveau siège de l’APPO ainsi que la résidence réservée au secrétaire général de cette institution. Il était en compagnie de Jean-Marc Thystere Tchicaya, son homologue congolais en charge du Pétrole.
Au terme de cette activité, Noël Mboumba et ses pairs ont procédé à la signature du livre d’or de l’APPO. Occasion pour lui de saluer le travail de l’APPO et d’entrevoir ses perspectives. « Grâce à ses nouvelles installations, l’APPO va gagner en notoriété et devra désormais donner son meilleur potentiel pour le développement du secteur des hydrocarbures en Afrique », a-t-il déclaré.
Née des cendres de l’Association des producteurs de pétrole africains (APPA) en 2017, l’Organisation des producteurs africains a comme objectifs de faciliter le transfert d’informations entre ses pays membres, de renforcer la collaboration entre les différentes compagnies pétrolières des pays membres et de maintenir une stabilité des prix. Elle compte 18 membres, à savoir : l’Afrique du Sud, l’Algérie, l’Angola, le Bénin, le Cameroun, le Congo, la Côte d’Ivoire, l’Égypte, le Gabon, le Ghana, la Guinée équatoriale, la Libye, la Mauritanie, le Niger, le Nigeria, la RDC, le Tchad et enfin, le Soudan. Son siège est à Brazzaville.
Stéphane Billé