Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Le gouvernement gabonais vient de rendre publics les résultats de l’enquête confiée au Centre international de recherches médicales de Franceville (Cirmf) à la suite de la découverte de milliers de carpes mortes dans les cours d’eau des provinces de la Ngounie (sud du Gabon) et du Moyen Ogooué (centre du Gabon) en juillet dernier. Ils écartent la thèse du déversement d’hydrocarbures ou de métaux lourds comme le mercure dans les cours d’eau comme étant la cause de cette mort.

En fait, le laboratoire dont la réputation traverse les frontières du Gabon révèle que les analyses biologiques effectuées sur les tilapias morts permettent d’établir que c’est une bactérie qui est à l’origine du phénomène. Son nom scientifique : Aearomonas veronii et Plesiomanas shigelloides.

Pour le ministre de l’Agriculture, Biendi Maganga Moussavou, « les résultats d’analyse permettent d’éliminer une pollution aux hydrocarbures et aux métaux lourds (mercure) ». Toutefois, en dépit de la découverte des scientifiques du Cirmf, la cause de la mort des carpes sur le fleuve Ogooué reste encore incertaine.

En plus, bien que « le phénomène de mortalité des carpes [se soit] estompé avec une tendance à la normalisation dans les zones allant de Ndjolé à Lambaréné », le gouvernement indique dans un communiqué qu’on « observe le déplacement de cette épidémie vers l’Ogooué maritime », autre bassin de pêche du Gabon. 

Aussi les autorités maintiennent-elles l’interdiction de pêcher et de consommer la carpe. Mais la pêche, la commercialisation et la consommation d’autres poissons, jusqu’ici non touchés par cette bactérie, sont autorisées.

PcA

 

Les séances de travail entre les responsables de l’entreprise chinoise Fulin Taihe et les ministres de l’Agriculture, de l’Économie et de la Promotion des investissements et le ministre délégué auprès du Premier ministre, en charge des grands travaux, ont laissé place à une descente sur le site retenu pour la construction de son usine de bioéthanol à Andem, près de Libreville.

Situé à 85 kilomètres de la capitale gabonaise, le site offre divers avantages dont a pu se rendre compte la délégation chinoise. Il s’agit de la forte densité agricole de la zone qui va accueillir de nombreuses infrastructures de transports et industriels dans les années à venir ; la fertilité des terres et la proximité avec les voies de communication terrestres, ferroviaires et fluviales.

Ces voies serviront à l’acheminement de la matière première des localités de la zone agricole à forte pluviométrie de la Remboué et des zones reculées à l’usine de production, de même que pour l’évacuation des produits de l’usine vers Libreville et l’export.

Pour mémoire, les investisseurs chinois entendent mettre 620 millions de dollars (plus de 366 milliards de FCFA) dans la production de biocarburant à partir du manioc au Gabon.

PcA

La cérémonie de restitution des travaux portant sur la réforme du Code du travail a eu lieu en présence des partenaires sociaux le 26 août dernier à Libreville.

Les travaux de révision du nouveau Code du travail, bouclés par les acteurs du secteur de l’emploi notamment les organisations patronales et le gouvernement, ont permis l’élaboration d’un texte dont la mouture contient 460 articles.

Le document remis au ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Formation professionnelle, Madeleine Berre, par le président de la confédération patronale du Gabon, Alain Bâ Oumar, propose des améliorations dans la prise en charge salariale ainsi que dans la reconversion des personnes sans emploi.

Outre les contributions du patronat, le texte intègre aussi des modifications et suggestions des travailleurs. Il doit, selon l’ensemble des acteurs, être adapté aux réalités du monde professionnel, question de permettre aux demandeurs d’emploi et aux travailleurs d’avoir une relation plus dynamique.

Pour mémoire, la révision du Code du travail du Gabon intègre des éléments de flexibilité, d’amélioration et d’innovation notamment dans les cadres contractuels en soutien à l’employabilité, la formation et la reconversion professionnelle.

PcA

À l’issue de la séance de travail que le ministre de la Fonction publique a eue avec le chef de l’État le 22 août dernier, Madeleine Berre a annoncé le lancement du recensement des agents publics pour le 1er septembre 2019.

Cette opération d’assainissement du fichier solde de l’État intervient dans le cadre de la réduction du train de vie de l’État.

Des irrégularités avaient déjà été observées lors de la première opération intervenue en 2018. L’on avait alors décelé l’existence de 6000 agents fantômes qui avaient pour conséquence l’alourdissement de la masse salariale.

PcA

Après la construction des infrastructures en Afrique, la Chine s’intéresse désormais aux biocarburants. L’entreprise chinoise Fulin Taihe veut réaliser un investissement de 620 millions de dollars (plus de 366 milliards de FCFA à la valeur du dollar au 27 août 2019) dans le secteur au Gabon.

À ce sujet, les responsables de cette entreprise rencontrent depuis quelques jours les autorités gabonaises à Libreville. Selon ces investisseurs, 120 millions de dollars serviront au développement des plantations agricoles. Il s’agit plus spécifiquement du manioc qui va couvrir une superficie de 83 000 hectares de terres. Les 500 millions de dollars restants seront destinés à la transformation.

« Nous pensons que le Gabon est l’une des meilleures destinations des investissements étrangers. Nous avons fait un choix approprié, judicieux à tout égard. Et nous nous intéressons au secteur de l’agriculture au sens large du terme », explique Cai Lihua, secrétaire général de la Chambre mixte de commerce et d’industrie Chine-Afrique à la presse locale.

Le projet en lui-même consiste à traiter plus de 900 000 tonnes de manioc séché afin d’en tirer 300 000 tonnes d’éthanol par an. Les investisseurs chinois prévoient que la production annuelle va générer un chiffre d’affaires de 284,29 millions de dollars pour un bénéfice projeté à 66,76 millions de dollars. À terme, les autorités entrevoient l’augmentation des recettes fiscales locales du Gabon et la création d’environ 7 000 emplois.

La convention entre le gouvernement et la société chinoise sera signée le 5 septembre. Mais en attendant, le ministre de l’Agriculture assure que ce projet industriel situé dans la périphérique de Libreville, qui va bénéficier de la proximité de terres arables dans la zone de la Remboué, nécessitera la production de trois millions de tonnes de manioc chaque année.

« L’ensemble des acteurs de la chaîne de valeur agricole vont être concernés par ce vaste chantier qui va venir compléter le programme Graine qui a été reformulé de façon plus pertinente que la première. Il faudra donc mobiliser tout le monde pour bénéficier de ce projet qui est le plus grand en Afrique dans le domaine », explique-t-il.

PcA

La mairie de Libreville ambitionne de mettre un terme aux constructions anarchiques qui essaiment nombre de quartiers de la ville. Les autorités municipales, rapporte la presse locale, entendent pour cela élaborer une cartographie des constructions viables pour un aménagement urbain répondant aux normes des villes développées.

Il est question pour la mairie « d’avoir un regard sur la construction de la cité en conformité avec les plans de construction, le respect de cycle, le respect de l’environnement ».

Désormais, dans la ville de Libreville, pour bâtir une maison, il faudra avoir des titres de propriété et des plans de construction.

« Ces plans doivent respecter un certain nombre de procédures par rapport à l’environnement, selon que le bâtiment est à usage personnel, locatif ou commercial », précisent les autorités municipales.

PcA

Une cargaison de grumes de teck, une essence rare venue de Taïwan, a été dépotée au port d’Owendo en fin de semaine dernière. En fait, « il manque de machines appropriées à Taïwan pour transformer ce bois », indique un responsable du port. Face à ce problème, les autorités du pays se sont tournées vers le Gabon où l’on retrouve de nombreuses industries de transformation.

Ce qui, selon le ministère des Forêts, ouvre de nouvelles opportunités d’échanges commerciaux avec d’autres pays. « On est en train d’importer depuis l’Asie du bois non transformé parce que nous avons aujourd’hui ici à Owendo la technologie qui permet de trancher le tec et donc de transformer grâce aux techniciens gabonais ce bois qui vient de l’étranger. Après cette opération, on va le réexporter », explique le ministre des Forêts, Lee White.

D’après lui, l’opération va générer des bénéfices pour le pays tant en termes de création d’emplois qu’en ce qui est de la création de richesses. « On peut maintenant commencer à lorgner vers de nouveaux horizons et engager ces opérations qui vont permettre d’augmenter la production du Gabon », poursuit le ministre.

Le premier pays africain et deuxième exportateur mondial des feuilles de contreplaqué va inscrire son nom dans la liste des pays importateurs d’essences rares. Le bois ainsi importé sera transformé dans les unités de transformation installées à Owendo au sud de Libreville.

PcA

La connexion internet sur le continent intéresse nombre d’institutions onusiennes et indépendantes. En fait, selon l’Union internationale des télécommunications (UIT), le Gabon, pays d’Afrique subsaharienne, est le 2e pays le plus connecté derrière la Tunisie (64 % d’internautes) avec une moyenne de 62 % d’internautes en 2017.

L’agence des Nations unies dédiée aux technologies de l’information et de la communication, qui se présente comme l’unique source officielle des statistiques globales sur les TIC dans le monde, tire les éléments de son rapport des enquêtes nationales réalisées auprès des ménages par les agences de régulation. Selon l’UIT, l’on retrouve derrière le Gabon, des pays tels le Maroc, l’Afrique du Sud, l’Algérie, les Seychelles, l’Ile Maurice ou encore la Namibie.

Dans le classement que vient également de publier la Banque mondiale sur la connexion internet en Afrique, le Gabon reste dans le top 10. Dans ce classement, le pays arrive en 8e position avec 50 % d’internautes en 2017. Il pointe derrière le quatuor d’ex-aequo composé de l’Afrique du Sud, Maurice, Tunisie et Djibouti donc 56 % de la population sont des internautes. Ces pays, qui se partagent la 4e place en Afrique, pointent derrière le trio de tête composé respectivement du Maroc, des Seychelles et du Cap Vert.

PcA

Du 19 au 23 août dernier, une délégation de la Caisse des Dépôts et Consignations du Gabon a pris part, à la Conférence de Programmation mondiale, en Corée.

Ce déplacement avait pour objectif principal de mieux préparer son accréditation au Fonds vert pour le climat (GCF). En effet, cette Conférence de programmation mondiale constituait une plateforme d'échange devant permettre aux entités accréditées de montrer comment elles peuvent aider les pays en développement à répondre aux demandes de ressources de manière cohérente.

En outre, elle servait de cadre au GCF, d’envisager les moyens par lesquels, sa stratégie et sa programmation pourraient répondre à cette demande.

Pour rappel, la Caisse des dépôts et consignations du Gabon est une institution financière, créée sous la forme d’un Etablissement public à caractère industriel et commercial (EPIC). Elle jouit d’une autonomie de gestion administrative et financière tout en étant placée sous la tutelle du ministère en charge de l’Économie.

Stéphane Billé

Depuis 2017, les conditions de circulation de de la Nationale 1, principal axe routier du Gabon, se sont nettement améliorées, grâce à un financement total de 260 millions d’euros, de la Banque africaine de développement, qui vise à moderniser au total 250 km de routes gabonaises.

Ces financements s’inscrivent dans la première phase du Programme d’aménagement du réseau routier (PARR) du Gabon. Ils ont ainsi permis la rénovation des tronçons Fougamou-Mouila (119 km), La Leyou-Lastoursville (97 km) et Ndendé-Lébamba (37 km).

Par ailleurs, ce tronçon vers la frontière du Congo, représente un maillon important du corridor d’intégration régionale Ndjaména-Yaoundé-Brazzaville. Il fait partie des projets prioritaires du NEPAD (Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique).

En outre, la Nationale 1 est vitale pour l’économie gabonaise. Elle est la voie de transit d’une grande majorité des produits agricoles et alimentaires consommés au Gabon, et en provenance du Cameroun et de la Guinée équatoriale. Très sollicité, cet axe routier est souvent soumis à de grandes intempéries dans la partie Est du pays, nécessitant des travaux de remblayages.

Stéphane Billé

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