Le Premier ministre Julien Nkoghe Bekale a reçu le ministre des Travaux publics et des Infrastructures, Arnaud Calixte Engandji, ainsi que le directeur général de l’Agence nationale des grands travaux et des infrastructures (ANGTI), Bogdan Sgarcitu. Il était question de faire le point des chantiers en cours de réalisation à Libreville et dans l’arrière-pays.
Il en ressort, d’après le ministre, que les chantiers lancés dans la capitale gabonaise et ses environs connaissent une accélération soutenue. « Nous sommes dans les temps et dans les budgets », assure-t-il.
S’agissant des routes départementales, le ministre a annoncé que 3,5 milliards de FCFA ont été dégagés pour l’acquisition d’engins des travaux publics en vue de réhabiliter les routes dans les zones reculées du pays.
Certaines localités notamment les communes de Bikélé, Ntoum et Cocobeach ainsi que d’autres localités dans la province du Haut Ogooué ont déjà bénéficié de ces équipements.
« Nous sommes en attente des engins que nous avons commandés ; dès qu’ils seront livrés, nous les distribuerons dans les différentes subdivisions du pays », explique le ministre.
À quelques jours de la rentrée scolaire, le gouvernement veut donner fière allure à la voirie urbaine de Libreville ainsi qu’aux autres localités.
PcA
En sa qualité de nouvelle présidente de la Confédération internationale des associations françaises et étrangères des anciens élèves de l’École nationale d’administration (ENA) – France, Camélia Ntoutoume a rencontré, ce mardi 20 août 2019, l’ambassadeur de France au Gabon, Philippe Autié.
À la faveur de cette rencontre, Camélia Ntoutoume a remis au diplomate français un exemplaire du dossier de présentation du Réseau des femmes africaines diplômées de l’ENA (RF Adiena). Par la même occasion, elle a également remis à son hôte la Déclaration de N’Djamena signée par la Confédération mondiale des anciens élèves de l’ENA et le rapport d’activités 2018 du RF Adiena.
Au cours des échanges, les projets de l’association à international et niveau continental, en lien avec les partenaires français, ont aussi été évoqués.
L’ambassadeur Philippe Autié a rappelé son attachement aux liens entre la France et les anciens élèves gabonais qui y ont suivi une formation, quelles que soient la discipline et la structure d’accueil.
Pour ces activités, Camélia Ntoutoume était accompagnée pour la circonstance de Maryse Mouenkoula et Chimène Milendji Koumba épouse Ntoungou, deux autres anciennes énarques.
L’association des anciens élèves de l’Ena-France milite entre autres, pour le maintien d’un lien entre les anciens élèves de toutes les nationalités. Elle contribue également à maintenir des relations favorables au développement des échanges entre pays membres. Elle développe aussi des liens dans les domaines diplomatiques, économiques et culturels et favorise les relations entre les secteurs publics et privés des pays concernés. L’École nationale d’administration accueille des élèves étrangers depuis 1949. En 2019, ce réseau regroupe 3 700 élèves issus de 134 pays.
Stéphane Billé
Au Gabon, la société pétrolière BW Offshore a annoncé qu’elle a obtenu une prolongation d’un an de son contrat de location et d’exploitation du FPSO Petróleo Nautipa qui opère sur le champ Etame au large, avec Vaalco comme opérateur. Cette nouvelle prolongation s’étendra jusqu’au troisième trimestre de 2021 avec une option d’extension pour le troisième trimestre de 2022.
Par ailleurs, la société a déclaré avoir produit une moyenne d’environ 350 barils par jour sur le puits Etame 4H au cours du second trimestre de cette année. Cependant, en juillet, le puits a cessé de fonctionner en raison de problèmes techniques. Son partenaire Vaalco procède actuellement à une analyse technique des travaux d’assainissement en vue de rétablir la production.
Le mois dernier, l’opérateur du champ Etame a réalisé une simulation d’acide sur le puits Tchibala 2H. Malheureusement, le puits ne produit toujours pas naturellement. Vaalco élabore actuellement des plans pour y relancer la production.
Tchibala 2H a produit une moyenne de 420 barils par jour au cours du second semestre de 2018.
Olivier de Souza
La ministre de l’Emploi, de la Fonction publique, du Travail et de la Formation professionnelle, chargée du Dialogue social, Madeleine E. Berre, demande aux diplômés universitaires au chômage de s’arrimer aux exigences du monde du travail en matière de formation.
C’était lors de la rencontre qu’elle a récemment eu avec le Mouvement des diplômés universitaires au chômage (MDUC). Au cours de cette rencontre, Madeleine E. Berre a également décliné les réformes du gouvernement dans le domaine de l’emploi, de la fonction publique et de la formation professionnelle. Occasion pour le membre du gouvernement de réitérer la vision du gouvernement, qui consiste désormais à orienter les jeunes vers des métiers porteurs d’emplois.
Par la suite, la ministre a invité les membres du collectif à se mettre notamment à la disposition de l’Office national de l’emploi (One), afin de bénéficier de formations en adéquation avec les besoins du marché de l’Emploi.
Cette rencontre s’inscrivait dans le cadre du dialogue social et de la formation professionnelle.
Stéphane Billé
Pour avoir piraté les images de Canal+ lors de la Coupe d’Afrique des nations de football (CAN), qui s’est déroulée du 21 juin au 19 juillet dernier en Égypte, le diffuseur gabonais Stacon a été condamné au paiement d’une amende de 20 millions de FCFA à l’opérateur français Canal+, détenteur exclusif des droits de cette compétition en mode crypté au Gabon.
Cette décision, rendue par la Haute autorité de la communication (Hac) le 20 août dernier, s’appuie sur l’ordonnance 00000012/PR/2018 du Code de la Communication en République gabonaise. Celle-ci dispose que « quiconque aura diffusé, commercialisé ou prêté des programmes sans autorisation préalable des propriétaires ou des détenteurs de droits sera puni de 5 millions à 10 millions de FCFA. Cette amende sera portée au double en cas de récidive multiple ».
D’où la sévérité de la peine infligée à Satcon qui, selon un membre de la Hac cité par la presse locale, est « multiple récidiviste ». L’amende quant à elle devra être payée sous huitaine.
PcA
L’état d’avancement des travaux des réformes engagées et initiées au ministère de la Communication et de l’Économie numérique était au centre de l’audience que le chef de l’État a accordée au chef de ce département ministériel, par ailleurs porte-parole du gouvernement, Rigobert Ikambouayat Ndeka.
C’est ainsi que le président de la République s’est enquis de l’évolution des projets majeurs portant sur la réforme du système audiovisuel national. Il s’agit particulièrement du projet de migration de la Télévision numérique terrestre (TNT) dont le chantier a été attribué à la société chinoise Star Times le 11 août 2015.
Ce projet, initialement évalué à près de 110 milliards de FCFA, a été redimensionné en 2017 après une étude approfondie et ajusté à 60 milliards de FCFA.
En plus de cela, renseigne le communiqué de la presse de la présidence de la République, le chef de l’État et ses collaborateurs ont évoqué la révision du dossier numérique notamment la fibre optique et les incubateurs.
Rigobert Ikambouayat Ndeka a émis le souhait d’établir une meilleure coordination entre la présidence de la République et le gouvernement, pour une meilleure lisibilité des actions gouvernementales et des instructions du chef de l’État.
PcA
Le chargé d’affaires de l’ambassade des États-Unis au Gabon a eu une séance de travail avec le ministre du Pétrole et des Hydrocarbures, le 20 août dans son cabinet. Robert Whitehead et Noël Mboumba ont discuté des dernières réformes engagées dans le secteur pétrolier.
Pour le diplomate américain, qui était accompagné d’un conseiller économique de l’ambassade, les États-Unis portent un intérêt particulier aux récentes réformes entreprises dans le secteur pétrolier. Lesquelles ont été couronnées par la promulgation du nouveau code des hydrocarbures le 23 juillet dernier.
Le ministre du Pétrole et des Hydrocarbures, après ce témoignage, a présenté les grands axes du nouveau texte dont l’élaboration et la conception ont reçu une contribution de l’université de Houston aux États-Unis, du bassin sédimentaire et du contrat type gabonais.
Aussi le chargé d’affaires américain s’est-il dit apte à faire la promotion de ces évolutions auprès des entreprises américaines évoluant dans ce secteur d’activité.
Des entreprises pétrolières américaines telles Vaalco sont déjà présentes au Gabon dans le secteur. Le nouveau code pourrait, au vu des avantages qu’il offre aux investisseurs de cette filière, attirer davantage de compagnies provenant de ce pays.
PcA
125 des 353 containers de Kévazingo saisis au port d’Owendo à Libreville, fin février dernier, vont être vendus aux enchères, a annoncé le ministre de l’Environnement et des Forêts, Lee White.
Selon Lee White, la cargaison de Kévazingo contenue dans les 125 containers placée à la vente aux enchères représente un volume de 1500 m3 pour une valeur approximative de 45 milliards de FCFA.
Actuellement stockée au parc à bois de la Zone économique spéciale de Nkok, elle fera l’objet, rapporte un communiqué du ministre des Forêts, d’une évaluation préalable permettant de « convertir ce bois illégal en bois légal autorisé à la vente ».
Par la suite, poursuit-il dans le communiqué, « ces containers seront examinés, mesurés et valorisés en cubage sous la supervision du procureur de la République et du juge d’instruction en charge du dossier ».
PcA
L’archevêque de Libreville, Mgr Basile Mve Engone, a conduit une délégation de dignitaires religieux chez le Premier ministre le 19 août dernier. Ils ont remis à Julien Nkoghe Bekale un mémorandum de propositions destinées à promouvoir la paix et le vivre ensemble entre les différentes composantes de la nation.
Les quatre hommes de Dieu, qui représentent les principales confessions religieuses du pays, adressent un message de paix et de dialogue à l’ensemble des populations afin de préserver la paix civile.
Leur mémorandum invite les hommes politiques, les acteurs sociaux et les hommes d’église à veiller chacun dans son domaine d’influence, à l’unité et à la réconciliation entre les fils du pays.
« La situation sociopolitique du pays étant délicate en cette période, chaque citoyen se doit de donner du sien pour une décrispation de cette situation », renseigne la primature dans son communiqué.
C’est dans cette optique que les religieux demandent aux autorités l’application des recommandations issues du dialogue politique d’Angondje en 2017 question de décrisper le climat social. Ils formulent par ailleurs dans leur mémorandum d’autres propositions et recommandations pouvant aider les autorités à relancer le dialogue avec les principaux acteurs de la société.
PcA
Le porte-parole de la présidence de la République, Ike Nguoni Aila Oyuoumi (photo), était face à la presse le 19 août dernier. Entre autres sujets évoqués, la réalisation de la Trans-gabonaise, une route de 780 kilomètres devant relier le Haut-Ogooue à Libreville.
Le projet, dont l’annonce de la construction a été faite par le chef de l’État le 16 août dernier, sera réalisé en partenariat public-privé entre l’État gabonais et des investisseurs étrangers. Du coup, assure la présidence de la République, rien à craindre pour un nouvel endettement du pays s’agissant de la mobilisation des financements.
« Il s’agit d’un partenariat public-privé. [Dont les financements] ne viendront pas des finances publiques. Les détails vous seront donnés dans les prochains jours sur la façon dont le financement a été sécurisé. Pas d’inquiétudes à avoir sur les financements. Les financements sont déjà bouclés ; il n’y aura pas d’emprunts », précise le porte-parole du palais du bord de mer.
D’après la présidence de la République, la Trans-gabonaise, en plus de développer les territoires, constitue un outil de désenclavement qui va fluidifier les échanges entre le Haut-Ogooue et Libreville, la circulation des personnes entre les deux provinces. Ce qui va contribuer à lutter contre l’exode rural et à créer des emplois locaux.
PcA