Le gouvernement gabonais veut instaurer la redevance pour le développement des infrastructures aéronautiques et de la redevance carburant. Le ministre des Transports et du Tourisme, Justin Ndoundangoye, a exprimé cette volonté le 9 août dernier, lors de la conférence budgétaire. Il était face au ministre de l’Économie et des Finances, Roger Owono Mba.
Le transport urbain et la navigation maritime devront cependant être exonérés de taxes sur le carburant. En fait dans le but de donner une dynamique nouvelle au transport maritime et urbain, il est question de défiscaliser l’achat des produits pétroliers pour permettre aux compagnies Trans-Urb et à la compagnie nationale de navigation intérieure et internationale de faire face à la concurrence.
S’agissant du tourisme, l’on va s’achemine vers l’instauration et l’application des taux de TVA réduits dans ce domaine. Ce qui permettra à terme de rendre ce secteur « plus attractif et compétitif ».
PcA
C’est par le truchement du Fonds africain pour les infrastructures (EAIF) que le nouveau port international d’Owendo entend mobiliser la somme de 200 milliards de FCFA, nécessaires aux financements des travaux d’extension de cette infrastructure gabonaise.
Au travers d’un emprunt obligataire à long terme, le nouveau port international d’Owendo, qui envisage d’augmenter sa capacité d’accueil, s’est rapproché de l’expertise du Private Infrastructure Development Group.
Entre autres partenaires de cette opération, l’on compte déjà la Banque africaine de développement (Bad) qui à elle seule va injecter 40 millions d’euros, soit 26 milliards de FCFA. D’autres partenaires sont attendus pour apporter leur contribution à ces travaux dont 75 % des financements proviendront des fonds propres du nouveau port international d’Owendo.
Selon l’EAIF, rapporte la presse locale, les travaux d’extension du nouveau port international d’Owendo constituent le « plus grand partenariat public-privé d’infrastructures à l’échelle industrielle jamais vu dans le pays ».
PcA
Ce mardi 13 août 2019, 153 détenus de la prison centrale de Libreville seront libérés. La commission mise en place en vue d’examiner les causes de la surpopulation carcérale dans le pays a conclu que les durées des détentions préventives et de condamnations de ces derniers étaient arrivées à expiration. L’on indique par ailleurs que cette opération va se poursuivre à l’intérieur du pays.
Face à la situation de surpopulation en milieu carcéral dans certaines geôles du pays, le gouvernement a décidé de se pencher sur ce dossier. Cette décision fait suite aux instructions du chef de l’Etat, Ali Bongo, d’accélérer les procédures pénales.
Dans ce cadre, le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, de la Justice, Garde des Sceaux, Edgard Anicet Mboumbou Miyakou, a mis en place une commission en vue d’examiner les causes de ce phénomène.
Stéphane Billé
Le ministre du Pétrole, du Gaz et des Hydrocarbures, Noël Mboumba, a procédé, ce 8 août 2019, à la remise officielle du nouveau code des hydrocarbures au Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale.
La présentation officielle de cet instrument, régissant l’activité pétrolière en République du Gabon, s’est faite en présence des membres du gouvernement, de l’ensemble des opérateurs économiques du secteur et des experts qui ont travaillé à son élaboration.
Le caractère attractif (du point de vue fiscal et juridique) de ce nouveau code permettra d’intensifier le volume des investissements pétroliers. Et cela par la prise des blocs dans le cadre de l’appel d’offres en cours, et aussi, par la mise en production des champs marginaux.
L’objectif à très court terme étant l’augmentation des réserves, grâce à l’exploitation plus poussée du gaz et la hausse de la production des hydrocarbures. Toute chose qui aura pour corollaire l’accroissement des recettes du pays.
La récente signature de deux contrats d’exploration, d’exploitation et de partage de production sur les champs Yitu et Meboun, par la société malaisienne Petronas, témoigne du bien-fondé de cette refonte de la règlementation du secteur hydrocarbures en République gabonaise, souligne-t-on au ministère du Pétrole.
Stéphane Billé
Le scandale des 250 containers de Kévazingo, saisis au port d’Owendo fin février 2019, s’achemine vers son épilogue.
Le ministre de la Forêt et de la Mer, Lee White, accompagné du procureur de la République, Olivier Nzaou, a effectué une descente sur les lieux où sont entreposées les cargaisons de bois en vue de prendre possession de tous les conteneurs saisis par la justice.
« En toute transparence, nous sommes venus assurer le transfert de ces conteneurs dans un lieu sécurisé. Nous allons faire l’inventaire, estimer leur véritable valeur et vendre ce bois au bénéfice de l’État », explique le ministre à la presse locale.
Il sera question, assure-t-il, de transporter environ 250 conteneurs de bois et 3 000 m3 de bois en vrac. « C’est un peu tôt pour estimer la valeur totale, mais c’est sûr qu’on parle de dizaines de milliards au bénéfice de l’État », poursuit Lee White.
Une opération qui intervient au lendemain de l’autorisation d’exportation de meubles fabriqués à base de cette essence depuis la Zone économique spéciale de Nkok vers la Chine.
PcA
Le Groupe PIDG, via le Fonds pour l’infrastructure en Afrique émergente (EAIF), a annoncé, lundi 5 août, avoir organisé une mobilisation par emprunt à long terme de 305 millions d’euros (près de 200 milliards de FCFA) pour le refinancement du port international d’Owendo.
En plus de son rôle d’arrangeur principal mandaté, l’EAIF consacrera à cette infrastructure 40 millions d’euros supplémentaires sur 15 ans. C’est le premier projet du groupe au Gabon. Il s’agit « du plus grand partenariat public-privé d’infrastructures à l’échelle industrielle jamais vu dans le pays », indique EAIF.
La Banque africaine de développement (BAD), qui a également dirigé la structuration de la transaction prêtera 40 millions d’euros. Les nouveaux fonds mobilisés refinanceront le projet, permettant ainsi au principal actionnaire de réinvestir dans d’autres projets d’infrastructure en Afrique, dont certains au Gabon. Actuellement, 75 % du capital du projet portuaire est constitué de fonds propres.
Situé à 27 km au Sud de la capitale Libreville, le port d’Owendo a été construit en un temps record (18 mois) et inauguré en 2017. La seconde phase du projet a été réceptionnée en juin dernier.
Filiale à 100 % de la Zone économique spéciale du Gabon, GSEZ Ports s’y est vu attribuer une concession de 30 ans. Ses principaux actionnaires sont Olam International (40,5 %), la Caisse des dépôts et consignations (CDC) gabonaise, détenue par l’État gabonais (38,5 %) et Africa Finance Corporation (21 %).
L’extension de la capacité portuaire du Gabon à Owendo et le développement de la zone économique spéciale sont des éléments clés de la volonté du pays de diversifier son économie afin de réduire sa dépendance vis-à-vis des recettes pétrolières.
Romuald Ngueyap
Après le Centre d’appui à la pêche artisanale de Libreville (Capal), inauguré en 2011, le Japon vient de s’engager dans la construction d’une seconde infrastructure de pêche dans la capitale gabonaise. Il s’agit d’un nouveau quai de vente de poisson, en vue d’améliorer l’activité de la coopérative des mareyeurs et mareyeuses du Capal.
La pose de la première de cette infrastructure a été effectuée par ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche, Biendi Maganga Moussavou, ce 7 aout 2019. Dans sa communication circonstancielle, il a indiqué que ce nouveau dispositif nécessitera un investissement de 47 millions de FCFA. Avant d’ajouter que c’est « un acte de plus qui va dans la droite ligne des partenariats gagnant-gagnant que prône le chef de l’État, Ali Bongo ». Cette infrastructure est une dotation du gouvernement japonais.
Biendi Maganga Moussavou a par ailleurs exhorté les futures bénéficiaires de cette infrastructure à une utilisation intelligente. « Je voudrais que vous fassiez bon usage du bâtiment qui sera mis à votre disposition dans le strict respect du cahier des charges qui vous lie au bâtiment principal de ce centre d’appui », leur a-t-il signifié.
En présence, du représentant résident de l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica), le ministre Maganga Moussavou a clos son propos en exprimant sa satisfaction pour cette nouvelle signature qui renforce la coopération avec ladite institution.
Stéphane Billé
La perception du secteur privé relative à la promotion de l’investissement au Gabon et à la conclusion des partenariats publics-privés était au centre des échanges entre le ministre de la Promotion des investissements, Jean-Fidèle Otandault, le bureau de la Chambre de commerce du Gabon et les membres du Conseil gabonais du patronat.
Pour Jean-Baptiste Bikalou, président de la Chambre de commerce, il était question, au cours de cet échange, rapporte la presse locale, d’avoir l’avis des opérateurs économiques sur la manière de « contribuer à la promotion des investissements, mais surtout comment promouvoir le développement des champions nationaux ».
Parce qu’une économie ne peut pas prétendre à la compétitivité sans l’émergence de champions nationaux, le ministre de la Promotion des investissements pense qu’une classe d’hommes locaux doit également voir le jour.
« L’objectif de cette rencontre était d’échanger avec ces investisseurs nationaux parce que nous croyons que notre croissance économique doit être portée à la fois par les investissements directs étrangers, mais aussi par l’émergence d’une classe d’hommes d’affaires gabonais », souligne le ministre face aux opérateurs économiques qui ont profité de cette séance de travail pour poser le problème du règlement de la dette intérieure.
PcA
La situation de l’endettement du Gabon était au centre d’une séance de travail entre le président de la République, Ali Bongo, et le ministre de l’Économie et des Finances, Roger Owono Mba, d’une part, et le directeur général de la dette, Emmanuel Berre, d’autre part.
Pour le chef de l’État, il était question, assure-t-on dans le communiqué qui a sanctionné cette séance de travail à trois, d’être au faîte de la mise en œuvre de nouveaux engagements du pays avec les partenaires techniques et financiers, du volume des engagements de l’État envers les bailleurs de fonds et du rythme des remboursements de la dette due aux PME locales, rendu au premier trimestre 2019.
Il ressort, selon la direction générale de la dette, que la dette intérieure du Gabon a atteint 1379 milliards de FCFA au 1er trimestre 2019, en baisse de 26,8 % par rapport à 2018 à 1454 milliards de FCFA.
Aussi le gouvernement s’est-il acquitté de 26,6 milliards de FCFA d’engagements, en baisse de 25 % par rapport à la même période en 2018.
PcA
Le ministre de la Forêt, de la Mer, de l’Environnement chargé du plan climat, Lee White vient d’accorder à la société Gabon Original Fourniture, l’autorisation d’exporter un conteneur de meubles fabriqués à base de Kévazingo vers la Chine.
Cette disposition a été actée en présence de l’administrateur général de l’Autorité administrative de la Zone économique spéciale (Zes), Igor Simard et du directeur général de Gabon Original Fourniture, Shi Yong Hoa. Cette exportation, estimée à près de 60 millions de FCFA, est une grande première pour le Gabon.
« C’est un moment historique pour le Gabon. Pour la première fois, nous avons chargé un conteneur de meubles faits à base de Kévazingo transformé dans une usine de production locale implantée au Gabon, Gabon Original Fourniture (GOF) », a déclaré le ministre Lee White. Avant d’ajouter : « cette action cadre parfaitement avec la vision du chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, de faire du Gabon, un pays industriel, exportateur de produits forestiers “Made in Gabon” issus de la 3e transformation ».
Occasion pour Shi Yong Hoa, le PDG de Gabon Original Fourniture, de saluer ce « geste fort » du gouvernement gabonais. « Nous sommes très heureux d’avoir obtenu l’autorisation d’exporter des produits fabriqués au Gabon. Le fait que cela soit possible attirera plus d’investisseurs », a-t-il indiqué.
Créée en 2018 avec un investissement d’environ 30 milliards de FCFA, l’entreprise chinoise Gabon Original Fourniture (GOF) est implantée dans la Zone économique de Nkok, situé à 27 km de Libreville. Elle est spécialisée dans la fabrication de meubles en bois exotique avec une capacité de production de 4 000 m3 par an, pour une valeur d’environ 80 milliards de FCFA.
Stéphane Billé