Le ministre de la Forêt, Lee White, et l’ambassadeur de Chine au Gabon, Hu Changchun, ont procédé le 4 septembre 2019 à l’inauguration de deux nouvelles usines de transformation de bois dans la zone économique spéciale de Nkok.
Gabon Original Fourniture, et Li Da Bois International du Gabon, deux entreprises dont les promoteurs sont des ressortissants chinois, sont respectivement spécialisées dans les filières déroulage et la fabrication des meubles.
Li Da Bois international exploite essentiellement l’Okoume. L’entreprise dispose d’ateliers qui couvrent une superficie de 20 000 m2 et développe 10 lignes de productions de meubles vernis et de la fabrication de divers autres produits.
Concernant l’inauguration des deux nouvelles usines, le ministre de la Forêt a souligné que l’entrée en production de ces nouvelles unités accroit la valorisation et consolide la préservation du bois de la forêt gabonaise.
« Le fait que chaque mois nous enregistrions de nouveaux investisseurs dans cette zone industrielle démontre toute l’attractivité de cette dernière », a conclu Lee White.
Après la présentation de la zone économique à régime privilégié par l’administrateur général, Igor Simard, et la présentation de Tracer Gabon, la délégation chinoise a effectué une visite du guichet unique.
Selon son administrateur, la zone économique spéciale de Nkok compte franchir la barre des 100 entreprises actives avant cette fin d’année.
PcA
Après quatre années de service à la tête de la filiale gabonaise de la multinationale pétrogazière française Total, Henri Max Ndong Zue, rapporte la presse locale, a fait ses adieux à la compagnie et en a profité pour présenter son successeur, Stéphane Bassene, au ministre de l’Énergie, Tony Ondo Mba.
Le premier Gabonais à occuper les fonctions de directeur général de Total Gabon quitte donc un poste qu’il occupait depuis janvier 2015.
C’est dans un contexte de restructuration que le nouveau directeur général prend les rênes d’une entreprise qui a perdu sa place de leader du marché gabonais de la production de pétrole après la cession de plusieurs champs marginaux et matures.
Le groupe français consacre aujourd’hui ses activités dans des actifs plus lucratifs au Gabon.
PcA
Le gouvernement gabonais est sur le point d’obtenir un prêt d’un montant de 117, 4 millions d’euros, soit environ 77 milliards de FCFA auprès de la Banque africaine de développement (BAD). Selon le ministère des Ressources hydrauliques, qui révèle l’information, cet argent permettra d’améliorer l’apprivoisement de Libreville et ses environs en eau potable.
Il sera précisément question de réaliser des extensions du réseau dans les communes de Libreville, Owendo, Akanda et Ntoum et de renouveler les infrastructures de distribution et de stockage devenues obsolètes.
Le ministère des Ressources hydrauliques renseigne que les usines de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (Seeg) produisent au quotidien près de 230 000 m3 d’eau pour Libreville et ses environs. Mais en raison des fuites dans le réseau, des branchements anarchiques et de la vétusté des installations, seulement 50 % de cette production arrivent chez les consommateurs.
C’est pourquoi, rapporte la presse locale, en attendant la mobilisation de ces fonds, la Seeg va augmenter, grâce à la nouvelle usine Cim Gabon II, l’offre en eau de la capitale et ses environs de 36 000 m3 sur fonds propres. La Seeg, qui va investir 6 milliards de FCFA dans le projet, a confié sa réalisation aux entreprises ETE, Mega Services et Seteg.
PcA
L’entrée de la Russie dans l’exploitation pétrolière au Gabon a été remise sur la table à la faveur de la rencontre entre l’ambassadeur de Russie au Gabon et le Premier ministre gabonais le 4 septembre dernier à Libreville. « Les discussions sont en cours entre les deux pays au sujet de l’exploitation pétrolière », a-t-on appris, sans plus, à l’issue de cette rencontre.
L’on sait que l’exploration du bassin sédimentaire gabonais subdivisé en trois sous-bassins et l’exploitation des gisements pétroliers dont il regorge ont toujours intéressé les autorités russes. C’est pour cette raison que la compagnie nationale russe, Zarubezneft, a démarré des négociations avec les autorités gabonaises depuis plus d’un an dans le but de faire son entrée dans la filière au Gabon.
Comme argument de persuasion, les Russes mettent en avant leur volonté d’exporter au Gabon les technologies de Zarubezneft, au cas où ils sont retenus dans un appel d’offres, en vue d’augmenter la production pétrolière dans le pays.
PcA
L’ambassadeur de Russie au Gabon, Dmitry Kourakov et le Premier ministre Julien Nkoghe Bekale se sont entretenus au sujet de la coopération entre les deux pays le 4 septembre.
Outre l’organisation prochaine du premier sommet Russie-Afrique qui va se dérouler à Sotchi en Russie du 23 au 24 octobre 2019, les deux personnalités ont évoqué l’état des relations économiques et diplomatiques.
Ainsi, depuis six ans, révèle le diplomate russe, les échanges commerciaux entre son pays et le Gabon sont passés de 600 millions à plus de 65 milliards de FCFA.
Ces échanges se caractérisent par l’entrée sur le marché gabonais de dérivés du pétrole, des aliments d’origine végétale et animale, des viandes et des abats. « Il y a du poulet russe vendu sur le marché gabonais par des intermédiaires français », assurait il y a un an l’ambassadeur russe à Libreville.
Les exportations gabonaises en Russie concernent le manganèse et ses concentrés pour un volume de 266 000 tonnes en 2018 en plus du bois vendu en Russie par des intermédiaires chinois.
La balance commerciale entre les deux pays penche cependant en faveur du Gabon. Le pays a exporté pour 89 millions de dollars de produits sur le sol russe tandis qu’il en a importé pour un peu plus de 6,6 millions dollars au cours de la même période.
PcA
L’édition 2019 de l’expo-conférence Africa Oil & Power se tiendra du 9 au 11 octobre prochain au Cap en Afrique du Sud. Selon les organisateurs, le Gabon sera représenté par une délégation ministérielle conduite par le ministre du Pétrole, du Gaz et des Hydrocarbures, Noël Mboumba.
L’évènement organisé sous le thème « make energy work » sera l’occasion de faire du réseautage, entre opérateurs de la filière, d’échanger entre investisseurs et gouvernants et de participer des conférences sur le gaz et le pétrole
D’après le ministère gabonais du Pétrole et des Hydrocarbures, le pays y sera présent pour donner à voir aux potentiels investisseurs du monde entier, les opportunités du sous-sol gabonais ainsi que des gisements gaziers, off-shore et on-shore d’or noir dont le pays regorge.
Les officiels vont également saisir ce moment pour faire la promotion le code des hydrocarbures récemment adopté et qui se veut plus attrayant. Ils présenteront aussi les opportunités d’exploration et de production dans le secteur.
PcA
Dans le but de tirer avantage des retombées que génèrent l’exploitation et la transformation du Kévazingo, le gouvernement entend relancer dès l’année prochaine, les activités autour de cette essence.
« Un mètre cube de Kévazingo scié ou sous forme de grume se vend entre 300 000 FCFA et 800 000 FCFA ; transformé en meubles, la valeur est multipliée par 100 pour atteindre 30 à 60 millions de FCFA », explique le ministre de la Forêt, Lee White, cité par la presse locale.
La reprise des activités commerciales autour de ce bois précieux, interdit d’exploitation le 23 février 2018 à la suite de dénonciations de plusieurs ONG locales, repose sur la volonté du gouvernement d’améliorer les recettes de l’État et de faire profiter l’économie nationale des retombées financières issues de son exploitation.
Il y a un an, les autorités s’inquiétaient de l’ampleur de l’exploitation illégale de cette essence. Avec l’arrivée de l’ONG britannique Environmental Investigation Agency qui va apporter son expertise au Gabon en vue d’assurer une exploitation durable des ressources forestières, les craintes de certaines ONG de défense de la nature peuvent être évacuées.
PcA
Fort du volume des transactions financières traitées à la date du 30 juin 2019 (120 milliards de FCFA), le groupement interbancaire monétique d’Afrique centrale (Gimac) entend dans les semaines à venir, lancer sa propre plateforme monétique globale.
Interviewé par le site « Investors 4 Africa » à ce sujet, le président-directeur général du Gimac, Valentin Mbozo’o (photo), précise que cette initiative vise à offrir des services de convergence mobiles, transfert d’argent et cartes.
« On va faire converger ces outils, effectuer des transactions intégrant tout cela dans une harmonie où nous sommes les précurseurs. Autrement dit, mettre en œuvre une offre d’interopérabilité monétique intégrant l’ensemble des instruments de paiement les plus en vue pour le moment, c’est-à-dire la monétique intégrale », explique-t-il.
Il s’agit donc de permettre aux utilisateurs de la sous-région d’effectuer des transactions monétaires de cartes à mobiles, de mobiles à comptes, de comptes à cartes, etc.
L’opérateur qui veut promouvoir l’interopérabilité envisage d’étendre la carte Gimac à l’américain Visa, après avoir réussi l’arrimage avec Union Pay. Ce qui permettra aux ressortissants de l’espace communautaires d’effectuer des transactions dans le monde entier.
PcA
Après la publication d’un rapport incendiaire sur la gestion des ressources forestières au Gabon au mois de mars dernier, l’ONG britannique Environmental Investigation Agency va apporter son expertise au pays en matière de gestion durable des ressources de la forêt.
« Nous sommes très ravis d’être au Gabon. Depuis la publication de notre rapport, des mesures concrètes ont été prises. D’importants progrès ont été réalisés pour améliorer la gouvernance dans le secteur forestier », indique Alexander Von Bismarck, président de l’ONG.
Les progrès réalisés dans la gestion durable des ressources forestières sont aujourd’hui reconnus par cette organisation. Elle avait indiqué, fin mars dernier dans son rapport, que la criminalité forestière sévissait au Gabon et était très pratiquée par une compagnie chinoise. Celle-ci s’illustrait par l’achat de consciences, la corruption et d’autres activités illicites qui portaient atteinte à l’équilibre de la biodiversité en général et de la forêt en particulier.
Pour mettre un terme à ces situations rapportées par l’ONG britannique dans son enquête, sévèrement critiquée à l’époque par le gouvernement, le ministre des Forêts, Lee White, veut accélérer la poursuite du processus de mise en conformité et de certification des ressources forestières gabonaises.
« Notre objectif est de nous assurer de la crédibilité et de la légalité du bois “Made in Gabon” afin qu’il soit écologiquement durable, traçable, et pleinement conforme aux lois internationales », précise Lee White.
PcA
La Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC) et la Lembaga Pembiayaan Ekspor Indonesia (Indonesia Eximbank) ont conclu un accord-cadre, le 20 août 2019 à Bali en Indonésie, portant sur la promotion des échanges entre l'espace communautaire et ce pays.
D’après le communiqué de la BDEAC, les objectifs de cet accord visent principalement la mise en place d’une collaboration étroite entre les deux institutions financières en vue de promouvoir et financer le commerce entre l'Indonésie et les pays de zone Cemac.
En plus du renforcement des capacités et de l’attrait des investisseurs indonésiens en Cemac, l’accord entre la BDEAC et l’Indonesia Eximbank servira également à renforcer les échanges commerciaux et la coopération Sud-Sud.
PcA