Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

L’entreprise de collecte et de ramassage des déchets ménagers, du balayage des rues, du nettoyage des plages et du curage des caniveaux dans plusieurs communes de la ville de Libreville a annoncé « l’arrêt temporaire de ses activités ».

Cette décision est le résultat de nombreuses discussions en interne à la suite du « non-paiement des prestations d’Averda de la part de Clean Africa (l’État gabonais) depuis 24 mois cumulés », précise l’entreprise dans un communiqué.

Car, souligne la société qui fait face à de nombreuses tensions de trésorerie, en dépit de l’irrégularité des paiements de prestation, de la « très longue période de non-paiement et l’augmentation constante de la dette, Averda a maintenu ses services et continué de rémunérer l’ensemble de ses 700 employés dans sa totalité et dans les temps ». Ce qui a, poursuit l’entreprise, entrainé « des pertes financières considérables auxquelles la société doit maintenant faire face ».

C’est le énième arrêt d’activités qu’observe la société depuis son entrée en activité pour des raisons similaires. L’on se souvient qu’un audit a évalué la dette de l’État vis-à-vis de cette entreprise à 16,4 milliards de FCFA.

Il y a un mois, l’entreprise indiquait qu’en dépit des critiques et des difficultés, elle était « déterminée à honorer son contrat et à respecter ses engagements envers l’État gabonais et ses habitants ».

PcA

Aux termes d’un audit d’évaluation mené sur trois mois, l’agence de notation Bloomfield Investment vient d’attribuer la note A+ au Groupe BGFIBank.

Avec cette note, le Groupe BGFIBank devient la première institution financière notée en Zone CEMAC. « Nous vous félicitons de cette première notation de très bon niveau, qui vient ainsi confirmer la volonté du Groupe BGFIBank de s’aligner aux standards internationaux d’excellence et de rigueur inhérent à notre métier. Ce processus de notation dans lequel nous nous sommes engagés il y a déjà plusieurs mois s’inscrit en effet dans le cadre d’une double volonté, celle de nous positionner dans une démarche permanente de renforcement de notre gouvernance et celle d’ancrer notre développement dans l’excellence et la transparence vis-à-vis de l’ensemble de nos parties prenantes » commente Henry Claude OYIMA, Président directeur général du Groupe.

Selon Stanislas Zeze, PDG de Bloomfield Investment Corporation ‘’La note A+ prouve que le groupe BGFIBank est un groupe solide, elle fait preuve d’une résilience avérée et jouit des fortes capacités financières. Elle signifie par ailleurs un risque faible.  C’est la meilleure note de la catégorie risque faible’’.

La fiche de notation de Bloomfield Investment indique à cet effet que sur le long terme et en monnaie locale, la qualité de crédit du Groupe BGFIBank est élevée. En outre, les facteurs de production sont bons. Cependant, les facteurs de risques sont quant à eux, plus variables et plus importants en période de pression économique. Sur le court terme, la certitude de remboursement en temps opportun reste élevée.

Dans son analyse, l’Agence de notation Bloomfield souligne à la fois le positionnement du Groupe BGFIBank parmi les plus solides en Afrique, avec une stratégie axée sur le renforcement de la gouvernance, de la supervision et de la gestion des risques ainsi que les indicateurs de performance en croissance continue.

Stéphane Billé

Biendi Maganga Moussavou, ministre de l’Agriculture, de l’Élevage, de l’Alimentation et de la Pêche s’est entretenu avec Madeleine E. Berre, ministre de l’Emploi, de la Fonction publique, du Travail et de la Formation professionnelle sur l’homologation des diplômes décernés aux jeunes issus des formations en apprentissage.

En fait, assure le ministre de l’Agriculture, cette action vise à garantir une formation professionnelle diplômante à 300 jeunes gabonais au sein de la société agroalimentaire Siat Gabon dans le secteur de l’hévéa. Ces derniers, apprend-on, suivront pendant 12 mois, une formation au métier de saigneur et de pépiniériste.

Pour mémoire, l’activité dans la filière hévéa est restée morose au plan national au premier trimestre 2019, en raison du vieillissement des plantations de Siat Gabon et de l’enclavement de la plantation de Kango. Ainsi, la production du caoutchouc naturel en fonds de tasse a chuté de 30,3 % pour se situer à 3 141,5 tonnes.

La formation offerte à cette cuvée devrait permettre à l’entreprise agroalimentaire de rajeunir sa force de travail ainsi que son verger et de relancer la production.

PcA

 

Le 2 aout dernier, le ministre du Pétrole, du Gaz et des Hydrocarbures, Noël Mboumba a procédé à la signature de deux contrats d’exploration et de partage de production entre l’Etat gabonais et la société Petronas, représentée par Azman Ba Aziz, directeur général, strategie et commerce.

Les blocs en question, F12 et F13, baptisés « Yitu » et « Meboun » (espoir en langues punu et fang), sont les deux parcelles cédées à la société malaisienne au large des côtes gabonaises.

Ces zones, situées dans le sous bassin sud du domaine pétrolier, près de Mayumba, couvrent une superficie totale de 4368,49 km2.

L’acquisition de ces blocs par la société Petronas témoigne du potentiel dont dispose encore le Gabon en matière de champ pétrolier estime le ministre Noël Mboumba. Qui, par ailleurs a indiqué : « Nous avons eu un code des hydrocarbures qui n’était pas attractif et pendant cinq ans nous n’avons pas enregistré de signature de contrat. Aujourd’hui, avec la promulgation, par le chef de l’Etat S.E. Ali Bongo Ondimba, du nouveau code des hydrocarbures, le Gabon s’inscrit dans une démarche d’expansion de son secteur pétrolier aussi bien en offshore qu’en onshore».

Cinq ans après avoir signé le CEPP de Likuale, Petronas, détient désormais trois actifs sur le bassin sédimentaire gabonais. La société pétrolière malaisienne devient ainsi, le premier acteur en matière d’exploration en zone offshore profond et très profond au Gabon.

Stéphane Billé  

La séance de travail entre l’ambassadeur de Chine au Gabon, Hu Changchun, et le ministre de l’Économie et des Finances, Roger Owono Mba, a donné l’occasion aux deux hommes de faire le point de la coopération bilatérale entre les deux pays.

Ainsi, apprend-on, le volume des échanges commerciaux entre les deux pays est passé de 610 milliards de FCFA en 2008 à 1 000 milliards de FCFA en 2018. Soit une augmentation de près de 400 milliards de FCFA en 10 ans.

Depuis 2014, la Chine est le premier partenaire commercial du Gabon ; et depuis 2016, rapporte le communiqué ayant sanctionné la rencontre, les deux pays partagent une complémentarité économique forte. Ce qui a permis de porter leurs relations bilatérales au niveau de « partenariat de coopération globale ».

Le Gabon exporte principalement du pétrole et du bois vers la Chine tandis que l’Empire du Milieu approvisionne le pays en produits et équipement divers.
PcA

Le groupe thématique chargé de préparer une stratégie nationale de l’irrigation au Gabon a tenu, le 30 juillet dernier, sa première réunion sur le thème « le rôle de l’irrigation dans le développement agricole au Gabon ».

Les participants ont examiné l’état des lieux de l’irrigation au Gabon et convenu de la nécessité d’élaborer un plan d’actions capable de promouvoir et généraliser la pratique de l’irrigation au Gabon en vue d’accroitre les rendements de l’agriculture.

Cette réflexion fait suite au constat selon lequel, l’agriculture de type traditionnelle pratiquée dans le pays reste largement dépendante des précipitations saisonnières. Ce qui limite considérablement ses rendements.

Dans son intervention, Francois Owono Mve, de la direction du développent rural, a insisté sur l’importance de l’eau pour le secteur agricole. Or selon lui, « l’irrégularité des précipitations durant la saison de culture crée des déficits hydriques importants à des moments critiques de la croissance ».

Représentant le ministre, Mesmin Ndong Biyo’o, le directeur de cabinet au ministre de l’Agriculture, de l’Élevage, de la Pêche et de l’Alimentation a quant à lui, réitéré l’intérêt du gouvernement à la thématique au vu de l’importance qu’elle revêt dans le développement et la transformation de l’agriculture. « Dans le plan de relance de l’économie gabonaise, le gouvernement place l’agriculture au rang des priorités afin d’atteindre l’autosuffisance alimentaire et de réduire l’importation des denrées alimentaires. La pratique de l’irrigation pourrait à ce titre permettre d’augmenter la production nationale ainsi que la productivité de notre agriculture », a-t-il souligné.

« La formulation d’une stratégie et d’un plan de développement durable de l’irrigation dans l’agriculture sera un atout capable de contribuer au développement de l’agriculture et permettre ainsi au pays d’amorcer la diversification, la relance de son économie et pourrait permettre au pays, à travers le Plan de relance de l’économie, d’assurer sa souveraineté alimentaire et de lutter significativement contre la pauvreté en milieu rural », précise-t-on à l’Organisation de Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), qui accompagne le gouvernement gabonais dans l’élaboration de cette stratégie.

Stéphane Billé

Rowan Laxton, ambassadeur de Grande-Bretagne au Gabon, au Cameroun, au Tchad et en Guinée-Équatoriale a rencontré le Premier ministre gabonais Julien Nkoghe Bekale. L’échange entre les deux hommes a porté sur la possibilité de Londres d’augmenter le volume des échanges commerciaux avec Libreville et ses investissements dans le pays.

L’ambassadeur britannique a déploré la faiblesse des échanges commerciaux entre les deux pays en dépit de la présence de quelques entreprises anglaises au Gabon. Aussi le gouvernement de Sa Majesté sollicite-t-il du Gabon un appui afin de faciliter l’arrivée et l’installation d’investisseurs anglais au Gabon. « Plus concrètement, souligne la primature dans son communiqué, l’appui du gouvernement gabonais consistera à aider les entreprises britanniques à identifier les opportunités d’investissement au Gabon. »

En plus des échanges commerciaux, les deux personnalités ont également discuté des questions environnementales. Les efforts consentis par Gabon en faveur de la protection des richesses forestières et fauniques ont été salués.

Aussi le diplomate a-t-il dit la disponibilité de son pays à accorder un appui technique et financier afin de renforcer les acquis du Gabon. « Ce qui permettra à notre pays non seulement d’œuvrer en faveur de la protection de l’environnement, mais aussi de créer de nombreux emplois autour de ce secteur, lesquels profiteront aux populations », conclut le communiqué de la primature.

PcA

A l’occasion de la tournée qu’il effectue auprès des investisseurs étrangers présents au Gabon, Jean-Fidèle Otandault, ministre de la Promotion des investissements et des partenariats publics-privés, s’est rendu à la Zone économique spéciale de Nkok. Ici, certains opérateurs dénoncent des lourdeurs administratives, plombant ainsi leurs initiatives.

« J’ai cru entendre qu’il y avait des lourdeurs administratives. Or, la simplification administrative est un facteur de développement économique de notre pays. Nous allons tout faire pour simplifier les procédures et pour réduire les taxes », indique Jean-Fidèle Otandault aux investisseurs de la zone.

La Zone économique à régime privilégié de Nkok, classée 8e entreprise du pays avec 141 milliards de FCFA de chiffre d’affaires en 2017, compte atteindre 1, 5 milliard de dollars en 2020, soit près de 900 milliards de FCFA. « Aujourd’hui, c’est 220 milliards de FCFA d’investissements directs étrangers déjà investis dans la Zone économique de Nkok. L’objectif du gouvernement est de doubler ce chiffre dans les trois prochaines années », annonce par ailleurs le ministre de la Promotion des investissements et des partenariats publics-privés.

PcA

 

Afin de sécuriser le système d’approvisionnement du pétrole brut, le ministre du Pétrole, du Gaz et des Hydrocarbures, Noël Mboumba (photo), et son collègue de l’Économie, des Finances et des Solidarités nationales, Roger Owono Mba ont procédé, ce 29 juillet 2019, à la signature des protocoles d’accord entre l’État gabonais et les sociétés pétrolières fournisseurs de brut à la Société gabonaise de raffinage (Sogara).

Cette initiative fait suite aux instructions des deux membres du gouvernement aux services sous leur tutelle et à l’ensemble des acteurs privés à réfléchir sur un mécanisme d’approvisionnement actualisé.

Ainsi, au terme de plusieurs réunions, le processus a abouti à la signature de ces trois protocoles d’accord. Le premier porte sur le règlement de la dette de la Sogara ; le deuxième, sur la sécurisation des paiements des livraisons futures de brut et de gaz à la Sogara. Quant au dernier, il se veut bilatéral entre l’État gabonais et chaque société.

Ces différents protocoles ont été signés en présence des représentants de la Sogara, de l’Union pétrolière gabonaise (Upega), de Total Gabon, Maurel & Prom, Addax Petroleum Oil & Gas Gabon, Sino Gabon, Perenco Oil & Gas Gabon, Tullow Oil Gabon S.A, Assala Upstream Gabon et d’Assala Gabon. Il est enfin demandé à ces différentes sociétés un équilibre structurel en approvisionnement du marché intérieur.

Stéphane Billé

 

Le ministre des Affaires étrangères, Alain Claude Billié by Nzé a récemment rendu compte des échanges et des conclusions du récent sommet de l’Union africaine, consacré à la mise en place de la Zone de libre-échange continentale (ZLECA), au Premier ministre, Chef du gouvernement, Julien Nkoghe Bekale.

Selon Alain Claude Billié by Nzé, cet exercice avait pour but de voir les implications qui découleront du processus de mise en place de ladite zone et de pouvoir anticiper dans le sens de l’ajustement de notre économie à la nouvelle donne. En outre, a-t-il précisé, «ce qui devra permettre à nos entreprises de bénéficier de ce vaste marché estimé à plus d’un milliard deux cents millions de consommateurs. Toutefois, les contraintes n’ont pas été mises de côté au cours des échanges, notamment celles liées au respect des deadlines».

Quant à la place du Gabon dans ce nouveau marché et des craintes liées à l’étroitesse de son tissu économique, Alain Claude Billié by Nzé s’est voulu rassurant : «Notre pays a entamé depuis un certain nombre d’années sous la conduite du chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, un processus de diversification de son économie. Il est donc à ce jour en mesure d’exporter de nombreux produits qui trouveront place sur le grand marché continental », a-t-il déclaré.

En réaction et dans la perspective de la mise en place du programme y relatif, le Premier ministre a décidé de la mise en place sous son autorité d’une cellule dont la mission consistera à impliquer les entreprises nationales dans le but d’évaluer les différents impacts qu’implique l’activation de la zone de libre-échange, afin que nos économies soient mieux adaptées et répondent favorablement à ce défi.

En rappel, la ZLECA est un projet de zone de libre-échange en cours de création sur l’ensemble du continent africain. Il part d’un constat fait sur la faiblesse des relations commerciales existant entre les pays africains et qui sont estimées à 16%, contre 70% entre pays d’Europe ou d’Asie.

Pour nous contacter: c o n t a c t [@] lenouveaugabon . c o m

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