Une délégation de hauts responsables tchadiens, conduite par le conseiller technique en charge des questions agricoles du président Idriss Deby Itno, a été reçue à l’Autorité administrative de la Zone économique spéciale (Zes) de Nkok le 30 août dernier.
La visite avait pour objectif de s’imprégner des mécanismes et procédures mis en place pour la matérialisation de la zone économique spéciale de Nkok question de s’inspirer de l’expérience gabonaise en matière de création et de fonctionnement de zone franche.
Le Tchad qui ambitionne de mettre en place une zone économique spéciale agricole dans le sud du pays a dépêché, à la suite de cette délégation, le ministre de l’Élevage et des Productions animales, Gayang Souare, le 2 septembre au guichet unique de la zone économique spéciale de Nkok.
« Il est venu s’imprégner du fonctionnement et des procédures du guichet unique de la Zes dans le but de reproduire notre modèle dans la zone économique agricole du Tchad », explique Igor Simard, administrateur de la zone.
PcA
Le ministre japonais des Affaires étrangères, Kono Taro, a reçu, le 29 août en marge de la 7e édition de la Ticad, son homologue gabonais Alain Claude Bilie-By-Nze. Au cours de cette audience, le ministre gabonais a indiqué que son pays, longtemps resté assis sur la rente pétrolière, est entré dans un processus de diversification de son économie. Aussi entend-il explorer autant d’opportunités et des partenariats possibles dans des domaines divers avec des pays comme le Japon « dont la transformation économique est un modèle ».
Alain Claude Bilie-By-Nze, qui a été reçu en compagnie des directeurs généraux de l’Agence nationale de promotion des investissements et de l’Agence gabonaise de tourisme, a donc présenté les opportunités d’investissements dont regorge son pays. Il a également exprimé son souhait d’attirer le secteur privé japonais sur le sol gabonais.
En réponse, Kono Taro s’est dit prêt à encourager les entreprises japonaises à investir au Gabon. Mais pour cela, il a demandé un assainissement de l’environnement des affaires afin de l’adapter aux exigences des entreprises compétitives.
PcA
En marge de la Tokyo international conference on Africa’development (Ticad), le ministre des Affaires étrangères gabonais, Alain Claude Bilie-By-Nze, s’est entretenu avec les responsables du géant nippon Hitachi.
La multinationale, spécialisée, entre autres, dans les télécommunications, les infrastructures de communication, le BTP, les appareils et équipements électroniques, a fait savoir au ministre son intention de s’implanter dans la zone économique à régime privilégié de Nkok en vue d’y monter des engins lourds destinés aux travaux de BTP.
Alain Claude Bilie-By-Nze fait savoir que la société japonaise Toyota a, au cours de la cette 7e édition de la Ticad, conclu avec la Côte d’Ivoire, un accord portant sur l’implantation d’une chaîne de montage de véhicules dans ce pays.
Ce qui serait de bon augure pour le Gabon qui pourrait lui aussi tirer avantage de sa participation à cet évènement.
PcA
Le président de la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC), Fortunato Ofa Mbo Nchama et le commissaire à la coopération internationale pour le Congo, la Zambie, la RDC, le Cameroun et le Gabon de la Banque de développement de Chine, Sixin Wang, ont eu une séance de travail en début de semaine dernière à Brazzaville au Congo.
D’après le communiqué de la BDEAC, la rencontre entre le président de la banque de développement de la sous-région et la délégation chinoise ont posé les bases d’une perspective de coopération future entre les deux institutions.
La séance de travail se tient aussi dans un contexte marqué par la tenue de la cinquième édition du forum « Investir en Afrique » prévu du 10 au 12 septembre à Brazzaville.
Pour mémoire, la BDEAC participe à cet évènement comme « partenaire de référence du développement humain et l’intégration régionale » en Afrique Centrale.
PcA
La société pétrolière norvégienne Panoro Energy vient d’annoncer que ses réservoirs sont entrés en contact avec des hydrocarbures (pétrole et gaz) dans le puits Hibiscus Updip du contrat de partage de production offshore, Dussafu Marin.
Pour l’instant, aucune précision n’a été fournie, en ce qui concerne les détails du puits, car les activités de forage se poursuivent sur place. Elles comprennent, entre autres, le carottage et l’évaluation de la découverte. Des mises à jour seront disponibles dans les prochains jours, une fois ces activités terminées.
Panoro envisage, par ailleurs, de forer une section latérale du puits.
Le contrat de partage de production de Dussafu Marin abrite le domaine producteur de Tortue, qui est entré en production en septembre 2018, avec un niveau d’extraction de 12 000 barils par jour.
Panoro Energy (7,5 %) et ses partenaires BW (73,5 %), Tullow (10 %) et la société publique du pétrole (9 %) se sont engagés à faire de Dussafu, un facteur clé de la revitalisation de la production nationale dans les prochaines années.
Olivier de Souza
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Le panel de discussions de haut niveau portant sur l’économie a fortement intéressé le président de la Commission de la Cemac, le Gabonais Daniel Ona Ondo.
Le premier pilier de ce panel a débattu de la stratégie visant à positionner le business au cœur de la Ticad en vue de réaliser un investissement privé de plus de 20 milliards de dollars sur le continent. Il est question, selon les experts de ce panel tenu le 29 août, de contribuer à l’amélioration de l’environnement des affaires en Afrique, soutenir la transformation économique à travers la promotion du secteur privé japonais en Afrique et l’innovation.
La formation de 140 000 personnes pour diversifier les industries et créer des emplois dans les domaines de l’agriculture et de l’économie bleue ; le soutien aux femmes entrepreneurs avec des financements pour leurs activités… sont entre autres sujets qui ont retenu l’attention du président de la Commission Cemac.
Daniel Ona Ondo a relevé que le plan d’action de la Ticad 7 cadre parfaitement avec les priorités identifiées dans le programme économique régional duquel découlent les projets intégrateurs. Pour lui, l’abondante enveloppe de la Ticad pourrait permettre de donner un coup de fouet à la mise en œuvre des projets d’infrastructures, énergétiques et agricoles dans l’espace communautaire.
Aussi a-t-il noué des contacts de haut niveau. Ils visent à mettre les départements techniques de la Commission au travail pour que la Cemac puisse tirer profit des nombreuses opportunités de financement que le Japon met à disposition de tout le continent.
PcA
Le ministre du Tourisme, Justin Ndoundangoye, a procédé le 28 août dernier à la signature de la charte nationale du tourisme et de l’arrêté portant création du Comité de suivi des recommandations des rencontres nationales du tourisme, tenues du 09 au 13 juillet dernier à Libreville.
La charte nationale du tourisme, selon le ministre, établit le cadre de collaboration qui encadrera les relations entre les opérateurs du secteur touristique et le ministère.
Conformément aux chartes africaine et mondiale du tourisme, la charte gabonaise s’appuie sur les principes de respect de l’environnement et des populations locales, du développement des activités touristiques et des objectifs de développement durable.
Pour le ministre, la signature de la charte constitue un pilier qui va « permettre au secteur touristique de se développer pour occuper une place prépondérante dans le processus de diversification de l’économie engagée par [notre] pays ».
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Les prix de vente des bruts commercialisés par Total Gabon, le Mandji notamment, se sont bien comportés sur le marché international au deuxième trimestre. Les bruts gabonais vendus par la filiale locale de l’opérateur français affichent une hausse de prix de 14 %, à 65,7 dollars, par rapport au premier trimestre. Avec une production de 33 400 barils par jour, en hausse de 5 % durant cette période, la compagnie pétrogazière française a réussi à redonner de l’aplomb à ses activités au cours des trois derniers mois de l’exercice en cours.
Ainsi, son chiffre d’affaires sur la période s’établit à 245 millions de dollars, soit une augmentation de 49 % par rapport au premier trimestre. Cette hausse est « tirée principalement par la progression des volumes vendus et dans une moindre mesure par celle du prix de vente moyen », explique l’entreprise.
Déclin
Mais, renseigne la compagnie, le chiffre d’affaires au premier semestre se situe à 409 millions de dollars. Il est en baisse de 7 % par rapport à celui enregistré lors des six premiers mois de l’année 2018. Cette contreperformance est due « principalement à la baisse des prix », comparativement à la même période en 2018.
Elle est aussi la résultante de la baisse de 7 % de la production au premier semestre. Cette performance est le fait de la cession d’actifs à terre intervenue le 30 septembre 2018 et du déclin naturel des champs. De ce fait, le résultat net de la compagnie, qui s’établit 25 millions de dollars au premier semestre, est loin des 46 millions de dollars réalisés à la même période en 2018.
Toutefois, la compagnie a investi 69 millions de dollars au cours des six premiers mois de l’année destinés au « redéveloppement du champ de Torpille, aux travaux d’intégrité et de pérennité sur les installations en mer ainsi que le quartier vie du champ de Grondin ». La trésorerie de l’entreprise est ainsi tombée à 146 millions de dollars, soit une baisse de 15 %.
PcA
Pour disposer des données permettant aux autorités d’agir de manière efficace dans l’éducation au Gabon, le gouvernement est en train d’élaborer un annuaire statistique dans le secteur.
Ce document, assurent les autorités éducatives, comportera toutes les informations inhérentes à l’éducation en ce sens qu’il va aider à la mise en œuvre de politiques publiques dans ce secteur.
Ainsi, à travers cet annuaire, l’on sera fixé sur la situation, l’état et la quantité des infrastructures scolaires, le nombre d’établissements sur le territoire, le nombre de tables-bancs, le nombre d’élèves au pré-primaire, primaire, secondaire ainsi que sur le personnel à déployer dans ces structures.
Dans le même document, qui traitera aussi des aspectys financiers, les décideurs auront également une idée réelle du coût global de l’éducation au Gabon.
La réalisation de cet annuaire est l’aboutissement d’un travail de collecte qui a concerné l’ensemble des structures scolaires du préscolaire au primaire en passant par les crèches, les garderies, les jardins, etc.
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Le ministre des Affaires étrangères, Alain Claude Bilie-By-Nze, a eu en marge de la Ticad 7, une séance de travail avec Masaki Ogushi et Hirotaka Ishihara, députés japonais et membres de la ligue parlementaire Japon-Union africaine.
Selon le communiqué du ministère des Affaires étrangères, cette rencontre, qui s’inscrit dans le cadre de la dynamisation de la coopération entre les deux pays, a permis d’aborder les questions suscitant un intérêt de la part des Japonais.
Celles-ci portent notamment sur les investissements dans développement de la pêche en vue du renforcement de l’autonomie et de la sécurité alimentaires au Gabon d’une part, et la préservation de l’environnement d’autre part.
Sur le plan de la sécurité alimentaire, le Japon a accordé un financement de 243, 691 millions de FCFA pour l’amélioration des moyens de subsistance des personnes à faibles revenus au Gabon en mai dernier.
« La coopération parlementaire, avec la possible création de groupes d’amitié Gabon-Japon, a également figuré au menu des entretiens tout comme la coopération décentralisée », conclut le ministère des Affaires étrangères.
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