En marge du sommet de l’Union africaine qui se tient à Niamey, le ministre gabonais des Affaires étrangères, Alain Claude Bilie-Bi-Nze, et son homologue nigérien, Kalla Ankourao, ont signé un accord bilatéral portant la circulation des fonctionnaires des deux pas dans les deux sens.
En fait, il s’agit d’un accord portant exemption de visa pour les détenteurs de passeport diplomatique et de service des ressortissants des deux pays.
Par cet accord, les deux pays entendent faciliter la circulation des officiels gabonais et nigériens dans les deux sens.
PcA
La Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) réclame 259 milliards de FCFA à 71 entreprises publiques, parapubliques, privées, aux collectivités territoriales décentralisées ainsi qu’à l’administration publique. L’information est contenue dans un récent audit réalisé au sein de cet organisme qui assure la gestion des assurés sociaux du Gabon.
Les sommes représentent les arriérés et les retards de paiement des montants retenus dans les salaires des employés de ces différentes structures au titre des droits de pensions retraites. En fait, rapporte cet audit dont la presse locale a publié de larges extraits, ces organisations ne se sont pas acquittées de leur solde de cotisations sociales.
Ces 259 milliards de FCFA représentent, selon l’organisme, plus de 40 % de sa dette globale. Elle est due principalement aux banques commerciales auprès de qui elle mobilise mensuellement 6 milliards de FCFA pour assurer le paiement des droits de pension et autres rentes.
Les irrégularités de paiement ont entraîné la prise de mesures telles que le paiement désormais trimestriel des pensions retraites alors que depuis quelques années celui-ci était devenu mensuel. La CNSS va engager une campagne de recouvrements forcés auprès des organismes débiteurs dans les semaines à venir.
PcA
La Commission de la Cemac a organisé les 5 et 6 juillet 2019 à Douala, une réunion de concertation régionale sur les projets intégrateurs dans cette communauté économique régionale. Les délégués des États membres, les responsables des institutions communautaires et les partenaires techniques et financiers y ont pris part.
Au cours de cette réunion, les participants ont dressé un portefeuille exhaustif des projets prioritaires à caractère intégrateur. Les domaines concernés sont les transports, l’énergie, les télécommunications, le développement intégré notamment les infrastructures, le développement rural, le commerce et l’environnement.
Si ces projets sont réalisés, ils devraient donner un coup d’accélérateur aux échanges intrarégionaux et au processus de mutation structurelle. Ils devront également contribuer a renforcer l’intégration physique et commerciale de même que la diversification des sources de croissance.
Les échanges commerciaux intracommunautaires de la Cemac représentent environ 3 % contre une moyenne de 10 % pour les autres communautés économiques régionales sur le continent.
PcA
« Où sont passées les devises ? » À cette question posée au gouverneur de la Beac le 4 juillet 2019 dans la capitale économique camerounaise, au cours d’une conférence de presse sur la pénurie des devises dans la zone Cemac, Abbas Mahamat Tolli a eu cette réponse : « les devises se trouvent à la Banque centrale. Ces devises peuvent à tout moment être mises à la disposition de ceux qui les sollicitent, dans le strict respect de la nouvelle règlementation des changes ».
En plus de cette assurance sur la disponibilité des devises, la Banque centrale des six États de la Cemac (Cameroun, Congo, Gabon, Tchad, RCA et Guinée équatoriale) révèle que les volumes de devises rétrocédées par les banques commerciales ont explosé, grâce à l’application de la nouvelle réglementation des opérations de change, entrée en vigueur en mars 2019. « À fin mai 2019, les rétrocessions de devises ont atteint 1 376,1 milliards de FCFA pour les cinq premiers mois de l’année, contre 605,2 milliards de FCFA sur la même période l’année précédente, en hausse de 127 % », indique la Beac dans un document officiel.
Ces volumes de devises rétrocédées à la Beac ne représentent que 70 % des devises encaissées par les banques commerciales à l’occasion des opérations d’exportations effectuées par les opérateurs économiques. Car, selon la nouvelle règlementation des changes, les banques sont obligées de rétrocéder non plus 100 % des devises encaissées (comme prescrit par l’ancien règlement des changes qui date de l’an 2000), mais seulement 70 %. Les 30 % restants, apprend-on, sont conservés par les banques commerciales pour leur permettre « de disposer d’un volant de liquidités pour l’exécution des opérations courantes ».
Brice R. Mbodiam
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Initialement prévu ce 12 juillet, le changement de la numérotation téléphonique au Gabon, de huit à neuf chiffres, n’aura plus lieu. L’annonce est contenue dans un communiqué de l’autorité de régulation des communications électroniques et de la poste (Arcep).
L’Arcep est muette sur les raisons de ce report. Elle annonce plutôt une autre date pour cette opération. « Tout en confirmant que le plan présenté reste valable dans toutes ses composantes et en rappelant la nécessité de cette migration, l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) porte à la connaissance du public et des acteurs du secteur des télécommunications que la migration du plan de numérotation, initialement fixée pour le 12 juillet 2019, est reportée au 15 novembre 2019 à 23 heures GMT soit 24 heures (heure locale) pour des raisons diverses », indique le communiqué sans plus de précisions.
Le changement de la numérotation téléphonique au Gabon vise à anticiper la saturation du plan actuel. Il est aussi question de se conformer aux règles internationales. Elles recommandent la suppression du chiffre zéro après l’indicatif de chaque pays pour les appels internationaux entrants.
Les ministres de l’Économie et des Finances des pays de la Cemac se sont réunis en conclave, le 4 juillet 2019 au siège de la Beac à Douala dans le cadre de l’Union monétaire d’Afrique centrale (UMAC). Ils ont planché sur la conjoncture économique et financière des États membres de la Cemac en 2018 et les perspectives pour 2019.
Autre point abordé, la situation des réserves de change et le point sur le rapatriement des devises. Sur cette question, pas grand-chose ne filtre jusqu’ici. On sait juste qu’un dialogue a été amorcé avec les principales sociétés exploitant les ressources naturelles en zone Cemac en vue du rapatriement des recettes d’exportation.
La sous-région vit une pénurie de devises sans précédent qui a fait sortir plusieurs organisations patronales de leur réserve en fin de semaine dernière. La Commission n’a eu de cesse, sur impulsion des chefs d’État, de demander aux compagnies exploitant le sous-sol de l’espace communautaire de rapatrier les devises dans la zone question d’aider les États à consolider leurs réserves de change.
L’état des relations entre pays de la Cemac et le FMI ainsi que le rapport d’étape sur la fusion des marchés financiers de la sous-région ont été examinés.
PcA
Les travaux de la 9e session du Comité de pilotage du programme de réformes économiques et financières de la Cemac se sont tenus le 5 juillet 2019 à Douala, au Cameroun. À l’occasion, Daniel Ona Ondo (photo), président de la Commission Cemac, a salué les nombreuses avancées réalisées dans plusieurs dossiers.
Il a notamment cité la fusion des deux bourses, sanctionnée par l’installation des nouveaux dirigeants ; l’élargissement de l’assiette fiscale dans les pays de la sous-région ; la stabilisation du niveau des réserves de change ; l’amorce d’un dialogue avec les principales sociétés exploitant les ressources naturelles en zone Cemac en vue du rapatriement des recettes d’exportation.
Pour ce qui est du taux de croissance, le président de la Commission a indiqué que la sous-région s’apprête à vivre une année pleine de bonnes surprises. « Nous enregistrons un rebond de la croissance économique avec notamment un taux de croissance à 2,8 % en 2018, contre -0,8 % en 2017 ; et les projections de 3 % en 2019 et 3,8 % en 2020 », indique-t-il.
PcA
Depuis le 2 juillet, la Banque africaine de développement (BAD) a signé avec Cameroun l’accord de siège pour l’installation de son bureau régional Afrique centrale au Cameroun.
À l’instar de ceux mis en place en Afrique australe, de l’Est, du Nord et de l’Ouest, ce bureau régional installé à Yaoundé vise plusieurs objectifs. Il s’agit entre autres de rapprocher davantage, la Banque de ses États membres et de renforcer le dialogue avec les Communautés économiques régionales (CER) en matière d’intégration.
Ce rapprochement vise également à améliorer le niveau et la qualité des prestations de la BAD afin d’accroître significativement l’impact de ses opérations sur le terrain pour le plus grand bénéfice des populations du continent. Cela, conformément au nouveau modèle de développement et de prestation de services de l’institution.
Le nouveau bureau régional de la BAD pour l’Afrique centrale couvre la République centrafricaine, la République du Congo, la République Démocratique du Congo, le Gabon, la Guinée Équatoriale et le Tchad.
Stéphane Billé
Les actionnaires de la nouvelle société unifiée de bourse de la zone CEMAC, Bourse des Valeurs Mobilières de l’Afrique Centrale (BVMAC), se sont réunis ce jeudi 4 juillet 2019 à Douala, Cameroun, siège de la nouvelle société à l’effet de mettre en place une nouvelle gouvernance.
C’est à l’issue du Conseil d'Administration de la nouvelle bourse que Henri Claude OYIMA, par ailleurs Président Directeur Général du Groupe BGFIBank, a été élu Président du Conseil d'administration.
Le mandat d’Henri Claude OYIMA, d’une durée de 6 ans, marque le démarrage officiel des activités du marché financier régional. « Je remercie les administrateurs de la BVMAC pour la confiance qu’ils m’accordent dans la gestion du marché financier unifié de la CEMAC. Je vais bien entendu m’employer à apporter ma contribution au dynamise du marché financier régional, à promouvoir la culture boursière et à inciter le plus grand nombre d’entreprises à le faire vivre » a déclaré le nouveau Président de la BVMAC.
Pour rappel, Henri Claude OYIMA a porté depuis juin 2007 le projet de création de la BVMAC, version Gabon, avec les administrateurs du Gabon, du Congo et du Tchad.
Une mission d’assistance technique en matière d’administration fiscale du Centre régional d’assistance technique du Fonds monétaire international pour l’Afrique centrale (Afritac centre) séjourne actuellement à Libreville.
Cette mission conduite par Rénilde Bazahica, conseillère en administration des revenus à Afritac centre, se déroule du 1er au 6 juillet 2019. Elle porte sur le renforcement des pistes de collaboration entre la douane et les impôts susceptibles de soutenir la mobilisation efficace des recettes fiscales.
Les objectifs visés concernent entre autres, l’identification des contribuables à risques déclaratifs et de paiement élevés ainsi que ceux présentant des risques potentiels de minoration de valeur en douane ; l’élaboration d’un plan de contrôle mixte fondé sur des cartographies de risques identifiés ainsi que la préparation de la mise en place d’un mécanisme coordonné de prévention contre la fraude à la TVA.
Cette mission s’inscrit dans le cadre des activités d’Afritac centre pour l’exercice 2020.
Stéphane Billé