À la faveur d’une séance de travail organisée ce 18 juin 2019, le ministre des Transports et du Tourisme, Justin Ndoundangoye, a décliné la nouvelle feuille de route du ministère, aux secrétaires généraux et directeurs généraux des administrations, ainsi qu’aux entités et organismes sous tutelle.
Cette rencontre placée sous le signe de « l’innovation pour apporter des réponses efficaces aux attentes légitimes des populations », constituait un rappel au respect de l’orientation donnée par le président de la République, Ali Bongo Ondimba, à ce département ministériel. Cette orientation, impulsée par le Premier ministre Julien Nkoghe Bekale, consiste à améliorer et à moderniser l’offre de transport des personnes et des biens dans un ton de défi.
Tout en réitérant sa totale disponibilité, Justin Ndoundangoye a dit attendre de ses collaborateurs, des idées innovantes, une diligence dans l’exécution des tâches et une communication fluide dans les échanges des dossiers qui passeront entre les mains des collaborateurs. Il souhaite que ces derniers « déterminés et talentueux ».
Cette séance de travail, qui faisait suite à celle l’ayant mis face aux responsables du secteur du tourisme, il y a quelques jours, sera suivie d’une nouvelle rencontre avec son cabinet. Il s’agira cette fois de tracer un canevas de travail.
Stéphane Billé
L’actualité dans le secteur des mines a récemment été au centre des échanges, entre le ministre des Mines, de l’Énergie et des Ressources hydrauliques Tony Ondo Mba et le représentant résident du Fonds monétaire international (FMI) au Gabon, Marcos Poplawski-Ribeiro.
Ces échanges, qualifiés de riches par le cabinet du membre du gouvernement, ont entre autres porté sur les réformes en cours dans le secteur minier notamment l’état d’avancement de la promulgation du nouveau code minier et les textes d’application associés.
Les diligences mises en œuvre par le Gabon pour promouvoir davantage la transparence dans les industries extractives, les aspects liés au fonctionnement de la Société équatoriale des mines (SEM), le rachat par la République gabonaise des actions de VEOLIA et l’impact de la nouvelle réglementation de change sur l’activité minière ont également meublé cet entretien.
Au terme de celui-ci, les deux parties ont salué les résultats des mesures mises en œuvre par le Gabon dans le cadre du programme avec le FMI. Lesquelles réformes, commencent à porter des fruits sur le plan macroéconomique, avec comme résultat immédiatement visible, l’amélioration de la notation du pays par l’agence de notation Moody’s et des perspectives de croissance positives.
Elles ont, toutefois, reconnu que de nombreux efforts restent à faire. Car, outre les réformes structurelles, il est également nécessaire que le quotidien des populations soit positivement amélioré.
Stéphane Billé
Le ministre des Eaux et des Forêts, Lee White, a de nouveau autorisé les exportations de bois interdites depuis deux mois à la suite du scandale de la disparition de 353 containers de Kévazingo.
Le ministre des Forêts, s’exprimant face à la presse lors d’une descente au port d’Owendo, a indiqué que cette décision permettrait de « reprendre l’activité économique, épargner de nombreux compatriotes du chômage technique, mais aussi évacuer la quantité de bois accumulée au port d’Owendo ».
D’autant plus que, assure un opérateur de la filière à la presse locale, les cargaisons en attente d’embarquement pour l’étranger sont estimées à 5800 colis de bois.
Pour le ministre qui précise que cette décision n’arrête pas les enquêtes en cours, il fallait trouver la solution pour la reprise des exportations et l’approvisionnement des usines question de relancer l’industrie forestière gabonaise.
« On va continuer à travailler de façon rapprochée avec le procureur de la République sur la partie qui est saisie ici. Il n’y a pas de raison que la nouvelle équipe qui a été mise en place ne travaille pas. Elle va reprendre avec une organisation particulière. Pendant cette phase de transition, il y aura un renforcement des équipes des eaux et forêts surplace », explique Lee White.
Toutefois, pour plus de sécurité, le ministre envisage de renforcer la traçabilité du bois.
« On ne peut pas avoir du bois illégal à Libreville s’il y a une bonne traçabilité depuis la forêt. (…) On vit dans un monde électronique. On peut donc mettre un code-barre sur chaque bille d’Okoumé qui sera suivie même jusqu’à l’extérieur du pays. Nous allons voir ce qu’on peut mettre en place rapidement », assure le ministre à la presse.
PcA
Trois ans après l’incendie qui a ravagé une partie de l’Assemblée nationale à la suite des émeutes postélectorales d’août 2016, l’entreprise chinoise Jiangsu-Jiangdu va se charger de réaliser les travaux de restauration de cet édifice.
Les travaux consisteront en la démolition de l’ancien hémicycle, le déplacement des réseaux d’eau et d’électricité, la reconstruction d’un nouvel hémicycle ultramoderne de 965 places sur le site d’origine. La société chinoise s’occupera aussi de la réhabilitation et de la décoration de certaines parties du bâtiment, la reconstruction d’une salle de pompe à incendie et d’un réservoir à incendie. Les travaux vont durer 14 mois.
Le complexe du palais Léon Mba, siège de l’Assemblée nationale, est composé d’un bâtiment principal de type R+5, d’un hémicycle semi-circulaire de 600 places, de deux guérites, d’un local technique renfermant des groupes de climatisation et le tableau général de distribution basse tension. Les bâtiments couvrent une superficie de 15 475 m2 et le terrain servant d’assiette s’étale sur 56 250 m2.
PcA
Noël Mboumba (photo), nouveau ministre du Pétrole, du Gaz et des Hydrocarbures, a fixé les priorités devant conduire à la redynamisation de l’activité pétrolière dans le pays. Cette sortie intervient dans un contexte marqué par la fusion des activités de la raffinerie de Port-Gentil et de la Société nationale des hydrocarbures.
Ainsi, souligne-t-il, le Gabon a « besoin d’optimiser l’activité au niveau du secteur pétrolier pour augmenter sa production nationale ». Mais pour y parvenir, affirme-t-il à la presse locale, le développement d’une diplomatie pétrolière sera indispensable.
Il sera aussi question de « mettre en place des joint-ventures avec les entreprises installées à l’étranger, mais aussi les majors comme Perenco et Total, qui pourraient bénéficier de certains blocs dans le lot qui est mis en vente ».
S’agissant précisément de ce volet, il sera prioritairement question de conclure avec succès la vente des 34 blocs pétroliers mis aux enchères.
PcA
Dans le cadre des activités du Centre régional d’assistance technique pour l’Afrique centrale (Afritac centre) pour l’année 2020, une mission d’assistance technique en matière d’administration fiscale se déroulera du 1er au 6 juillet 2019 à Libreville, Gabon.
Conduite par Rénilde Bazahica, conseillère en administration des revenus à Afritac centre, cette mission portera sur le renforcement des pistes de collaboration entre la douane et les impôts, susceptibles de soutenir la mobilisation efficace des recettes fiscales.
Trois objectifs principaux sont visés par cette mission. Le premier concerne l’identification des contribuables à risque déclaratif et de paiement élevés ainsi que ceux présentant des risques potentiels de minoration de valeur en douane.
Quant au deuxième objectif, il est relatif à l’élaboration d’un plan de contrôle mixte fondé sur des cartographies de risques identifiés. Le troisième et dernier objectif concerne la préparation de la mise en place d’un mécanisme coordonné de prévention contre la fraude à la TVA.
Stéphane Billé
Après une mission d’évaluation de la situation économique du pays, le 24 mai dernier, aux fins d’actualiser la note souveraine, l’agence de notation Moody’s vient de réviser la notation souveraine du Gabon de stable à positive.
Selon un communiqué Moody’s Investors Service (Moody’s), daté du 14 juin 2019, les perspectives du gouvernement gabonais sont désormais positive et ses notations à long terme d’émetteur en monnaie locale et étrangère et de créances non garanties à CAA1 a confirmées.
Selon l’agence de notation, les principaux signes de la transition des perspectives stables à positives sont les premiers signes d’une diminution de la pression sur la liquidité alors que l’assainissement budgétaire se poursuit.
Moody’s note également les premiers signes d’une amélioration de la capacité du gouvernement à gérer ses paiements de liquidité et de dette. L’Agence indique à cet effet que cela s’est traduit par un apurement complet des arriérés de dette extérieure du gouvernement à compter d’avril 2019.
Dans le même temps, l’agence voit actuellement une probabilité plus faible de nouvelle accumulation d’arriérés de dette. Seul bémol, les cotes CAA1 du Gabon restent entravées par les risques de liquidité, du fait des options de financement limitées et de la très faible force institutionnelle qui laisse présager une contrainte future sur la capacité du gouvernement à assurer le service de sa dette.
Les plafonds des dépôts et des obligations en monnaie locale et en monnaie étrangère du Gabon restent quant à elles inchangés à B1. Moody’s s’attend à ce que le gouvernement gabonais continue à poursuivre l’assainissement budgétaire entamé en 2017, contribuant ainsi à assouplir les liquidités actuellement limitées.
Stéphane Billé
Selon un communiqué du service de communication du Palais Léon Mba, le siège de l’Assemblée nationale du Gabon, les travaux de réhabilitation de cette institution, dévastée par des flammes suite aux émeutes postélectorales de 2016, ont démarré ce 18 juin 2019.
Pour l’instant, rien n’a encore filtré sur le chronogramme d’exécution des travaux qui seront réalisés par une entreprise chinoise. L’annonce du démarrage desdits travaux avait été faite le 15 mai dernier par l’ambassadeur de Chine au Gabon au cours d’une audience à la primature.
Fruit de la coopération entre la Chine et le Gabon, la réhabilitation de l’Assemblée nationale avait été annoncée en 2017 par Ji Binxuan, vice-président du Comité permanent de l’Assemblée populaire nationale de Chine lors d’une visite au Gabon.
PcA
Pour redynamiser la culture du cacao dans les localités où sont implantées ses installations industrielles, et contribuer à l’augmentation des revenus des ménages, Olam Rubber Gabon a décidé d’appuyer les communautés en application du contenu de ses contrats sociaux avec les autorités.
Ainsi, entre 2017 et 2018, un état des lieux de la filière cacao a permis dans le cadre de cette initiative visant la redynamisation de la culture du cacao dans la province du Woleu-Ntem, nord du Gabon, rapporte la presse locale citant un communiqué de la filiale locale de la multinationale singapourienne, d’identifier nombre de contraintes se rapportant à la catégorisation des fèves, le manque d’appui, de suivi technique et d’entretien dans la mise en place des plantations, ainsi que la mauvaise qualité du réseau routier.
Le groupe singapourien a donc organisé des sessions de formation des producteurs dans certaines localités de la province septentrionale du pays. La multinationale leur a par ailleurs dotés de matériels et d’équipements pour le développement de la filière dans la région.
Choix, préparation et aménagement des sols, techniques d’entretien et de traitement des cacaoyers, techniques de récolte et post-récoltes ont permis aux producteurs des premières localités sélectionnées par ce projet mené en partenariat avec l’ONG Brainforest d’être outillés dans la culture du cacao.
PcA
Depuis que le gouvernement a décidé d’arrêter de soutenir les prix des carburants à la pompe, ceux-ci ont connu une augmentation qui aujourd’hui fait frémir les transporteurs. À titre exemple, parti de 535 FCFA en 2016, le prix de l’essence affiche aujourd’hui 696 FCFA, soit une hausse de 30 % en trois ans.
Mais pour les syndicats, c’est l’augmentation des six derniers mois qui inquiète. En fait, le prix de l’essence, après avoir subi une baisse de 10 % en janvier 2019 à 645 FCFA en raison de l’ajustement des cours sur le marché international, a grimpé et frôle aujourd’hui la barre des 700 FCFA le litre. Pour les syndicats de transporteurs, ces hausses constituent des charges supplémentaires qui asphyxient leurs activités.
Le gouvernement, pour mémoire, avait décidé en 2016, face à l’effondrement des cours mondiaux du baril de pétrole, d’afficher désormais la vérité des prix à la pompe et de mettre un terme aux subventions des produits tels l’essence et le gasoil.
PcA