La Zone économique à régime privilégié de Nkok vient de s’enrichir d’une nouvelle entreprise d’exploitation de bois. Nature Wood Industry, inaugurée le 21 juin dernier, est une usine indienne spécialisée dans la première et la deuxième transformation du bois.
La société créée le 28 août 2018 avec un investissement initial de 800 millions de FCFA porté finalement à 1,3 milliard de FCFA développe des activités de sciage, de déroulage, de placage et de fabrication des contreplaqués.
Pour l’année 2019, l’entreprise projette une production de 20 000 m3 de placage et 40 à 50 000 m3 en 2020. Cette activité devrait générer entre 100 et 150 emplois.
PcA
L’ouverture officielle de la 2e édition du Gabon Wood Show, le 24 juin dernier à Libreville, a donné l’occasion au ministre des Forets, Lee White, de dresser un bilan de la filière forêt-bois entre 2010 et 2018.
Ainsi, souligne le ministre, l’industrialisation du secteur au Gabon a permis de porter le nombre d’unités de transformation du bois de 86 à 167. Quant au volume de bois transformé, il est passé de 280 mille à plus de 1,3 million m3. Au cours du dernier exercice, le pays a exporté près de 900 000 m3 de produits transformés vers l’Asie, l’Europe et le Moyen-Orient. Dans le même temps, la filière a généré plus de 10 mille emplois en moins de 10 ans.
Ces résultats ont été rendus possibles grâce aux investissements réalisés par Gabon Special Economic Zone. Cette structure a investi plus de 137 milliards de FCFA afin de faire de la transformation l’un des moteurs de l’industrialisation du pays.
PcA
Réunis à Brazzaville en République du Congo, du 12 au 13 juin 2019, des parlementaires du Congo, du Cameroun, du Gabon et de la République démocratique du Congo se sont engagés pour la défense des droits des populations à une alimentation et à une nutrition adéquate. À la suite de leurs travaux, ces derniers ont pris la décision d’organiser en octobre prochain, un forum visant la création d’une plate-forme sous régionale des parlementaires pour la promotion d’une agriculture durable.
Cet engagement ont-ils indiqué, « constitue une réponse au souci de l’amélioration de l’alimentation et de la nutrition qui exigent un effort collectif ». Ce souci exige aussi « des lois bien conçues pour améliorer les systèmes alimentaires, garantir des régimes alimentaires sains et fournir des repas scolaires plus riches ainsi que des budgets publics adéquats et des cadres juridiques solides pour consolider les progrès et continuer à aller de l’avant », ont-ils ajouté.
Cet atelier a été présidé par le député gabonais Yves Fernand Manfoumbi, le « Champion Nutrition du Gabon ».
Stéphane Billé
La directrice régionale des opérations de la Banque mondiale pour le Cameroun, l’Angola, la Guinée équatoriale, le Gabon, la République démocratique et Sao Tomé et Principe est arrivée en fin de mission. Ce 24 juin 2019, Elisabeth Huybens (photo) est allé faire ses adieux au Premier ministre gabonais, Julien Nkoghe Bekale.
À l’occasion, les deux personnalités ont fait l’état de la coopération entre la Banque mondiale et le Gabon. Il a été passé en revue le développement du partenariat entre les deux parties pendant les quatre années de séjour de la Belge à la tête de la direction des opérations de cette institution de Bretton Woods pour le Gabon.
Au cours des échanges, rapporte la Primature, Élisabeth Huybens s’est dite satisfaite par l’action du gouvernement gabonais. Elle s’est notamment réjouie des progrès accomplis dans la diversification de l’économie, l’amélioration du climat des affaires, l’accès aux services sociaux de base en milieu rural et des réussites dans le domaine de l’économie digitale. Des succès qui font du Gabon le leader dans la sous-région en la matière.
À en croire la Belge, les relations entre la Banque mondiale et le Gabon sont « fortes » et cette institution souhaite les approfondir notamment en « dynamiser plusieurs secteurs pour le développement harmonieux de du Gabon ». Pour sa part, le Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale, a réitéré la volonté de son gouvernement de poursuivre et de redynamiser la coopération avec la Banque. Il a notamment plaidé pour un soutien dans l’élaboration des statistiques fiables en vue d’un meilleur suivi des projets.
Au moment où Élisabeth Huybens quitte la direction des opérations, les engagements de la Banque mondiale au Gabon s’élèvent à près de 481,56 millions de dollars (289 milliards de FCFA) pour un portefeuille de neuf projets.
Stéphane Billé
Le gouvernement du Gabon a désigné Attijari Securities Central Africa (ASCA), filiale du groupe bancaire marocain Attijariwafa Bank, pour l’accompagner dans la réalisation d’un appel public à l’épargne sur le marché des capitaux au cours du deuxième semestre de 2019, a-t-on appris de sources proches du dossier.
Le pays souhaite mobiliser 100 milliards de FCFA. Il envisage d’offrir un taux d’intérêt de 6,25 % pour un délai de maturité de 5 ans aux investisseurs qui s’y engageront. L’implication d’ASCA survient dans le cadre d’un mandat de structuration, de centralisation et de placement des titres publics qui seront émis.
Pour ajouter une incitation supplémentaire à son offre, l’État gabonais envisage de demander une dérogation à la Commission bancaire d’Afrique centrale. Elle devrait permettre que les avances qui seront consenties par les banques commerciales soient pondérées à 0 %.
Idriss Linge
À travers un nouveau mémorandum signé par le gouvernement, lors de l’inauguration du terminal de pêche au New Owendo International Port (Noip) avec GSEZ Ports, les bases d’une forte industrie halieutique au Gabon sont désormais posées. En effet, cette nouvelle infrastructure devrait significativement contribuer à combler le déficit en produits halieutiques estimé à 40 % de la demande nationale, participant ainsi à la lutte contre la vie chère.
Cette mesure qui vise à développer l’industrie halieutique repose sur le concept « Gabon bleu » initié par le chef de l’État, Ali Bongo Ondimba. Ce concept fait de la gestion durable des pêcheries une de ses priorités. Il vise à procéder au débarquement de 100 % des productions issues de la haute mer sur le territoire national. Cela, grâce à la mise en place d’un terminal de pêche au port d’Owendo, au transbordement, au débarquement du thon ainsi qu’au renforcement des capacités des acteurs aux nouvelles techniques de manutention et de valorisation des produits de la pêche thonière.
Par le passé, du fait du déficit d’infrastructures portuaires appropriées, le débarquement du thon pêché au Gabon s’effectuait dans d’autres ports éloignés et situés au nord du golfe de Guinée.
Stéphane Billé
Ce 25 juin 2019, le ministre des Transports, Justin Ndoundangoye, va réunir les leaders syndicaux et les dirigeants de la Société gabonaise des transports (Sogatra). Objectif : aplanir les tensions en cours entre les deux parties.
En prélude à cette réunion, Justin Ndoundangoye a rencontré les leaders syndicaux de la Sogatra. A l’occasion, le membre du gouvernement a été édifié sur les raisons des mouvements d’humeur à répétions enregistrer au sein de cette entreprise.
On a ainsi appris que le personnel soupçonne les dirigeants de l’entreprise de détourner une partie de la subvention destinée aux arriérés de salaires de 2018. L’application des taux de réduction de salaires concédés dans l’accord, signé au terme des dernières négociations consacrées à la délicate question de la maîtrise des effectifs, est également source de tension.
Face à cette situation, Justin Ndoundangoye a instamment instruit ses collaborateurs de collecter tous les éléments susceptibles d’établir toutes les responsabilités.
Il a par ailleurs rappelé les droits et devoirs des agents syndiqués. Il s’agit de la défense des acquis sociaux, la protection de l’outil de production et de participation au développement de l’entreprise. Il a en plus appelé au respect de l’autorité de la direction générale, au renoncement aux actes de délation et de violation de l’ordre sur les lieux de travail. Avant la rencontre tripartite du 25 juin, la direction générale de la Sogatra a été à son tour convoquée au cabinet du ministre.
Stéphane Billé
Lors de sa prise de fonction, Francis Nkea Ndzigue, ministre de la Bonne gouvernance, de la Lutte contre la corruption et de l’évaluation des politiques publiques n’est pas allé de main morte pour déclarer une guerre sans merci à tous les prévaricateurs de la fortune publique.
« Nous allons attaquer les corrompus qui sont dans le gouvernement », prévient-il.
Dans un extrait repris par la presse locale, le ministre indique que la «recréation est terminée » pour les fonctionnaires véreux.
Son combat va s'orienter vers tous les hauts responsables de l’administration, publique et privée, et concernera en priorité la direction générale du Budget, tutelle des marchés publics, épicentre de la corruption qui gangrène le pays d’après lui.
« S’ils ont un dossier, on vient à la télé, on dit que tel ministre est corrompu, il faut qu’il sorte », avertit cet avocat qui, selon la presse locale, entend démanteler tous les réseaux de corruption établis au sein de la haute administration question d’assainir les finances publiques.
PcA
Les Sénateurs gabonais, au cours de la séance de questions au gouvernement en fin de semaine dernière, ont exprimé leurs inquiétudes face à la montée de l’endettement du pays. Aussi ont-ils invité Roger Owono Mba, ministre de l’Economie et des Finances, a apporté des éclaircissements sur le compte d’emploi des fonds mobilisés auprès des bailleurs de fonds ces dernières années.
D’entrée de jeu, le ministre de l’Economie et des Finances a indiqué que le bilan des emprunts de l’Etat contractés en 2016 sera soumis au Parlement sous peu.
Poursuivant son propos, il a souligné que les récentes levées de financements opérées auprès de la Banque africaine de développement et de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) qui représentent un montant cumulé de 105,3 milliards de Fcfa, ont été mis à la disposition du gouvernement dans le cadre des appuis budgétaires, suite au programme économique conclu avec le FMI en juin 2017.
Cet argent, précise-t-il aux sénateurs, dans un extrait repris par la presse locale, concerne «un emprunt d’appui accordé par nos bailleurs de fonds pour aider le gouvernement à continuer les réformes de notre économie, qui a besoin d’établir ses bases de confiance et ses grands équilibres».
Pour les sénateurs, le gouvernement doit faire bilan de ces emprunts au regard de l’augmentation des sollicitations qu’il adresse aux bailleurs de fonds depuis 2016.
PcA
La réunion ministérielle du comité de pilotage de la réforme institutionnelle de la CEEAC (Copil RI) tenue à Libreville le 19 juin a donné l’occasion au président de la Commission de la Cemac, Daniel Ona Ondo de revenir avec force sur le processus de rationalisation des deux communautés économiques régionales d'Afrique centrale dont l'échéance est fixée à l'horizon 2023.
Plaidant pour que le nouvel arsenal juridique de la CEEAC s'inscrive dans l'optique de la fusion avec la Cemac, Daniel Ona Ondo a indiqué que l'existence de plusieurs communautés économiques régionales laisse apparaître des missions et des mandats qui se chevauchent.
D’autant plus, affirme-t-il que la fusion apportera plusieurs avantages aux populations de ce grand ensemble. Notamment, un tarif extérieur commun stable, la libre circulation des personnes, des politiques sectorielles intégrées et un mécanisme amélioré de financement de la communauté.
« Il importe que l'ensemble des politiques sectorielles de la Cemac s'opérationnalise en commun accord avec la CEEAC. Et aussi, pour garantir l'aboutissement du processus engagé, il paraît judicieux de renforcer la synergie entre le Copil CER-AC et le Copil-RI », souligne le président de la Commission.
PcA