Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Le Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale, a procédé ce 20 juin 2019, à Port-Gentil, au lancement des travaux du Forum pour l’entrepreneuriat et la reconversion professionnelle (FERP).

Organisé sous le haut patronage du chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, le FERP a pour objectif de reconvertir massivement des jeunes vers l’initiative privée. Objectif : lutter contre le chômage qui gangrène Port-Gentil, la capitale économique gabonaise.

Pour atteindre cet objectif, le FERP va susciter une émulation vers la création d’activités génératrices de revenus à travers des métiers faciles d’application, renforcer l’employabilité pour un meilleur accès à la vie active pour les jeunes diplômés et non diplômés et enfin, encourager la reconversion professionnelle pour ceux qui ont perdu leur emploi du fait de la crise. Il devrait donc permettre aux porteurs de projets et autres demandeurs d’emploi de démarrer rapidement une activité génératrice de revenus.

FERP est une plateforme d’échanges. Elle entre dans le cadre du programme de l’égalité des chances prônée par le gouvernement, et qui vise à promouvoir l’accompagnement de l’initiative privée dans la commune de Port-Gentil. Il constitue une innovation du nouveau Code des hydrocarbures qui fait la promotion de l’entrepreneuriat dans un contexte de crise.

Stéphane Billé

« Port-Gentil ne restera pas en marge du développement du Gabon, malgré la crise ». C’est le message délivré aux populations de la capitale économique gabonaise par le Premier ministre (PM). Julien Nkoghe Bekale, venu dans la ville pour procéder le 20 juin au lancement des travaux du Forum pour l’entrepreneuriat et la reconversion professionnelle (FERP), en a profité pour échanger avec les notables et les responsables de l’administration déconcentrée de cette localité, rapporte la Primature.

Le PM a édifié ses hôtes sur la vision du chef de l’État visant à sortir cette région de la difficile situation qu’elle traverse en ce notamment du fait de la crise économique, consécutive à la chute du prix du baril de pétrole.

À cet effet, il a fait savoir aux populations que le chef de l’État observe et agi au quotidien en vue d’une amélioration de la situation de la ville de Port-Gentil. Aussi, a-t-il invité les fils et filles de cette localité, au renforcement de la dynamique unitaire « perçue comme une importante avancée sur la voie du développement ». Avant d’ajouter : « Port-Gentil est dans le Gabon, le Gabon appartient à tous, le Gabon va continuer à exister ».

Le Premier ministre a par ailleurs soutenu que « le débat relatif à l’état de santé du président de la République ne devrait plus avoir lieu ». Car, explique Julien Nkoghe Bekale, « Le président de la République va mieux. Il est là. Vous le constatez de jour en jour à travers les différentes activités qu’il mène ».

Stéphane Billé

Le nouveau ministre de la Foret, de la Mer, de l’Environnement, chargé du plan climat, Lee White, a effectué une descente au sein de la zone économique spéciale de Nkok le 20 juin.

Particulièrement intéressé par la traçabilité et la légalité des opérations d’exploitation du bois, il a visité et suivi la présentation des missions de « Tracer Nkok ». Il s’agit d’un label de traçabilité et de légalité des grumes logé au guichet unique de la Zone économique à régime privilégié de Nkok.

Après cette visite, le ministre des Forêts a présidé le lancement officiel de l’entrée en production de la société indienne d’exploitation du bois Nature Wood Industries. Cette entreprise est spécialisée dans la fabrication et la commercialisation de palettes à facettes, contreplaqués, scieries et autres produits de traitement du bois. Sa descente à Nkok s’est achevée par le tour du parc à bois et le centre d’exposition des meubles « Made in Gabon ».  

PcA

Les bénéfices de l’Office des ports et rades du Gabon (Oprag) affichent un net recul au terme de l’exercice 2018. Une contreperformance qui se justifie par un ajustement de plusieurs opérations de l’Office selon Pierre Reténo Ndiaye, président du conseil d’administration.

« Les bénéfices réalisés aujourd’hui sont de l’ordre de 371 millions de FCFA qui sont en net recul. Mais, c’est normal parce que nous avons procédé à un certain nombre d’opérations comptables qui ont consisté à nettoyer nos comptes et à nous adapter au nouveau système Ohada », explique-t-il à la presse locale.

Malgré la baisse des bénéfices, les opérations portuaires sont en hausse. Le président du conseil d’administration assure par exemple que l’Oprag a gagné en productivité et en valeur. « L’entreprise est sortie d’une situation difficile en 2017 liée à la conjoncture internationale. On a eu les marchandises à l’import qui sont en hausse ; l’exportation de nos produits nationaux est également en hausse. Ce qui traduit effectivement une augmentation du chiffre d’affaires réalisé par notre société », souligne-t-il.

En 2017, le chiffre d’affaires des comptes de gestion pour l’exercice 2017 affichait un repli de 11,6 % à 11,4 milliards de FCFA contre 12,9 milliards de FCFA un an plus tôt.

PcA

Selon la presse locale, le directeur général de la Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag), le Belge Patrick Claes, vient de rendre son tablier.

Il ignore, pour l’instant, les raisons de cette démission. Ce que l’on peut dire ce qu’elle intervient après l’accident ferroviaire survenu dans la nuit du 18 juin entre Miloé et Mouyabi. Il s’agit du dernier d’une succession d’accidents.

Une démission acceptée par le conseil d’administration de l’entreprise qui lui a rendu un hommage appuyé pour les nombreux projets de construction et de réhabilitation de la voie ferrée.

En attendant l’aboutissement du processus de recrutement d’un nouveau directeur général lancé par le conseil d’administration, l’intérim est assuré la Gabonais Christian Magni. Ce dernier a reçu du conseil tous les pouvoirs et facultés prévus par les statuts de la société et les textes en vigueur.

PcA

Les investissements réalisés par la filiale locale de la multinationale agroalimentaire singapourienne, Olam Palm Gabon, portent leurs fruits. En 2017, les engagements de l’entreprise dans le palmier à huile ont atteint la bagatelle somme de 370 milliards de FCFA.

Cet investissement a permis à la filière de générer une contribution au Produit intérieur brut (PIB) de 5 % en 2017 contre 3,6 % à 2010. Près de 9 000 emplois ont également été créés.

Au passage, le Gabon est devenu le 27e producteur mondial d’huile de palme. Il occupe la 11e place en Afrique.

Selon l’entreprise, la production des différents sites a permis de couvrir 4 % de la demande mondiale à fin 2017. Pour les années à venir, le géant agroalimentaire envisage de franchir le cap de 79 700 tonnes (production de 2018) pour atteindre près de 300 000 tonnes en 2022.

PcA

Le conseil interministériel tenu le 19 juin à Libreville a permis l’adoption de quelques projets de textes portant création et suppression de certaines structures publiques.

Après l’examen de la situation intérieure du pays, des cours des matières premières et l’état de la balance commerciale, le conseil a décidé de supprimer le commissariat général à la refondation, une structure créée en 2005 et rattachée dans les services du Premier ministre et dont la lisibilité de l’action aujourd’hui semble difficile.

En plus de la suppression de cette structure, le gouvernement a aussi adopté le projet d’ordonnance fixant l’organisation, la composition et le fonctionnement des juridictions de la Cour des comptes et des Chambres provinciales des comptes.

Il est question, à travers cette option, d’étendre la reddition aux gestionnaires de la fortune publique qui travaillent en périphérie de l’administration centrale.

Le gouvernement s’est aussi penché sur la politique semencière et végétale ainsi que sur l’exercice de la profession de vétérinaire au Gabon.

PcA

Le ministre des Transports (photo) accuse la Compagnie minière de l’Ogooué d’être responsable de l’accident de l’un de ses trains minéraliers. Cet accident est survenu dans la nuit du 18 au 19 juin 2019. Le train qui transportait 9730 tonnes de manganèse a en effet déraillé autour de 3 heures du matin entre les gares de Miloé et Mouyabi.

Selon la société d’exploitation du Transgabonais (Setrag), l’on ne dénombre aucune perte en vie humaine. Toutefois, sur le plan matériel, le bilan fait état de 35 wagons détaillés dont 31 ont déversé leur contenu sur la voie ferrée. L’on compte également 500 mètres linéaires de voie endommagés avec le plancher labouré et déversement du manganèse sur le ballast.

Cet accident ferroviaire est l’accident de trop pour le ministre des Transports. Justin Ndoundangoye met à l’index la qualité des wagons de la Comilog, « frappés d’une usure excessive hors tolérance des roues ». « Tout wagon doit être conforme aux dimensionnements du rail, ce qui n’est pas le cas pour les trains de la Comilog qui sont mis en circulation sans tenir compte de certains préalables », explique le ministre dans une interview accordée au quotidien progouvernemental L’Union.

Le ministre dénonce également l’absence de contrôle des équipements du géant gabonais du manganèse. « Personne ne contrôle les engins de Comilog », tranche-t-il.

Car, poursuit-il, « les wagons Comilog chargés à 80 tonnes à l’essieu seraient moins stables du fait de la gravité, comparativement à ceux des autres opérateurs qui sont moins hauts et plus longs ».

« Depuis cinq ans, les wagons de la Nouvelle Gabon Mining sont en circulation sans incident majeur. Ils sont d’une acquisition récente et ont fait preuve de validation en amont. Ont-ils déjà connu un déraillement ? Contrairement à ceux de Comilog, leurs wagons ont une meilleure stabilité », souligne Justin Ndoundangoye.

PcA

Le Gabon vient d’achever l’inventaire des pesticides en circulation dans le pays. Les listes des pesticides et des préparations pesticides dangereuses en circulation dans le pays ont été finalisées lors d’un atelier tenu à Libreville le 13 juin 2019.

Pour arriver à ce résultat, les travaux ont consisté en l’analyse des données collectées, en 2018 lors des missions sur le terrain, auprès des producteurs, revendeurs, importateurs et centres de santé. Ces données ont ensuite été consolidées par des informations complémentaires transmises par les parties prenantes impliquées dans le domaine phytosanitaire.

Cette activité s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la composante Gabon du projet sous-régional de « renforcement des capacités des pays à identifier et à faire le suivi des incidents relatifs aux préparations pesticides extrêmement dangereuses et hautement dangereuses et à promouvoir les alternatives nécessaires à ces pesticides ».

Ce projet est soutenu par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). L’assistance de la FAO consiste à promouvoir une meilleure gestion des risques liés à ces produits et le cas échéant proposer des alternatives écologiquement sûres et à coûts limités, aussi bien pour les grands que pour les petits producteurs.

« La réduction de l’utilisation des pesticides dangereux est au cœur des préoccupations du gouvernement qui soutient et encourage le développement des solutions alternatives à cette pratique », indique la secrétaire générale du ministère de l’Agriculture, de l’Élevage, de la Pêche et de l’Alimentation. Aubierge Moussavou remercie par ailleurs la FAO pour son appui.

« La FAO va poursuivre sa collaboration avec le gouvernement gabonais à travers ce projet », assure le représentant du coordonnateur du bureau sous-régional de la FAO pour l’Afrique centrale. À en croire Lionel Kinadjian, la prochaine étape du projet va consister à « la mise en place d’un système de contrôle pour le respect des normes alimentaires et de production agricole ». Ce système devra tenir compte « des exigences environnementales » identifiées « selon une approche participative et inclusive avec les différents acteurs impliqués dans les chaines de valeurs agricoles ».

Stéphane Billé

La Primature annonce que la Chambre des métiers de l’artisanat du Gabon sera « bientôt une réalité ». Cette annonce est intervenue ce 19 juin 2019 à l’issue d’une audience entre le Premier ministre gabonais, l’ambassadeur de France au Gabon et une délégation de la Chambre des métiers de France. C’est cette institution qui assiste le gouvernement gabonais dans la conduite de ce projet.

À en croire la Primature, la Chambre des métiers de l’artisanat devrait être mise sur pied « l’année prochaine ». Cette structure, fruit d’une loi votée par le Parlement, sera le socle d’un cadre de renforcement et de valorisation de l’identité du secteur des métiers de l’artisanat.

« La Chambre de métiers de l’artisanat mènera des actions de formation et d’accompagnement des jeunes gabonais dans plusieurs métiers : la menuiserie, la maçonnerie, la fabrication des pirogues de pêche », précise le ministre du Commerce, de l’Artisanat, des PME et de l’Industrie, Jean Marie Ogandaga, qui a également pris part à cette audience.

L’étude de faisabilité en vue de la création de cette structure a été menée entre mai 2017 et juin 2018. Elle a été transmise aux autorités gabonaises le 13 août 2018 et porte sur six domaines recensés dans six provinces du pays. Cette étude découle d’un partenariat noué entre l’Assemblée permanente des Chambres de métiers de l’artisanat (APCMA), le ministère des PME et l’ambassade de France au Gabon.

Stéphane Billé

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