Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Dans le cadre de ses échanges avec les acteurs politiques et économiques du pays, le chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, a reçu en audience ce mardi 28 mai 2019, le président directeur général (PDG) du groupe BGFIBank, Henri Claude Oyima.

Se disant très heureux et honoré par cette audience, Henri Claude Oyima a indiqué que ces entretiens ont tourné autour des questions essentiellement économiques et financières.

« Nous avons fait le point sur la situation macroéconomique du pays et évoqué ses besoins de financement afin d’assurer son développement. Nous sommes le 1er groupe bancaire du pays, nous venons de procéder à l’augmentation de notre capital à hauteur de 100 milliards de FCFA, c’est dire que nous mettons tout en œuvre pour accompagner le pays dans la réalisation de ses projets structurants », a — t — il déclaré à l’issue de l’audience.

Stéphane Billé  

Excepté sur le dernier trimestre de l’année 2018, le pétrole brut produit par le Gabon a bénéficié de taux de fret bas, en raison d’une forte disponibilité de navires sur le marché. Ce contexte a permis qu’il soit facilement exporté vers l’Asie, l’Amérique du Nord et l’Europe.

Le Mandji, brut moyennement lourd et soufré qui produit principalement du fuel à haute teneur en soufre, a vu son différentiel se dégrader par rapport au Brent, en 2018 à -4,12 dollar/baril ($/b) contre -3,49 en 2017 (moyenne pondérée des volumes vendus).

Comme en 2017, le Mandji a été exporté principalement en Asie. Le resserrement de l’écart entre les marqueurs Brent et Dubaï ainsi que des taux de fret bas vers l’Asie (sauf sur le dernier trimestre) ont favorisé les exportations vers cette région. En outre, l’augmentation de la croissance de la demande a été tirée par la Chine en particulier, favorisée par l’augmentation des quotas des raffineurs indépendants. Cependant 25 % des cargaisons ont été exportées hors d’Asie, à destination principalement de l’Europe.

Quant au Rabi Light, brut moyennement lourd à faible teneur en soufre et au point d’écoulement élevé engendrant des contraintes de logistique, il a été destiné pour une part importante au marché asiatique principalement au Japon. Il a, par la suite, été livré aux marchés de la côte est américaine et à la Méditerranée.

Sur cette période de commercialisation, l’ensemble des volumes ont été exportés vers l’Asie, excepté un export vers les États-Unis, où les marges obtenues étaient meilleures, compte tenu des taux de fret, des prix de cession officiels de l’Arab light à destination de l’Asie et du niveau du marqueur Dubaï.

L’amélioration des cracks fuel à très basse teneur en soufre, particulièrement en Asie a aussi contribué à une augmentation de la demande pour ce brut. Dans ce contexte, le différentiel du Rabi Light s’est fortement apprécié, à -0,14 $/b en 2018 contre -0,82 $/b en 2017 (moyenne pondérée des volumes vendus).

Stéphane Billé

Bien que le nombre d’établissements de microfinance (EMF) agréés soit resté stable, le nombre de clients ayant eu recours aux EMF affiche une augmentation de 17 %. Il est ainsi passé de 165 778 en 2017 à 194 196 en décembre 2018. « Cette clientèle, précise le ministère de l’Économie, provient à 92 % de Finam, Loxia, EDG et Express-Union ».

Les fonds propres des EMF s’établissent en 2018 à 5,68 milliards de FCFA contre 4,58 milliards en 2017, soit une augmentation de 24 %. Cette hausse est le faite de la croissance du capital de certains établissements de deuxième catégorie.

Quant aux dépôts, l’encours s’élève à 60,43 milliards de FCFA, soit une hausse de 74,30 % par rapport à 2017. Une performance tributaire à l’établissement du nouveau climat de confiance entre la clientèle et les EMF.

« La structure des taux d’intérêt est restée identique par rapport à ce qu’elle était en décembre 2017 et cela malgré à une concurrence vive. Ils oscillent entre 1,5 % et 7 % par mois pour les intérêts débiteurs (14 % l’an pour les fonctionnaires) et entre 4 et 7 % par an pour les intérêts créditeurs », explique le ministère de l’Économie. Les crédits octroyés aux entreprises et aux particuliers se sont appréciés de 54,30 % du fait des nouveaux engagements contractés par les ménages.

PCA

Libreville, la capitale gabonaise, abrite, du 24 au 28 juin prochain, un atelier sur le cadre révisé de viabilité de la dette pour les pays à faible revenu (CVD PFR).

Organisé conjointement par le Fonds monétaire international et la Banque mondiale, cet atelier a pour objectif de présenter aux participants les principales caractéristiques dudit cadre. Il sera aussi question de fournir une formation pratique sur l’utilisation du nouveau modèle du CVD PFR.

Au cours de cette rencontre, les participants, venus des 11 pays couverts par le Centre régional d’assistance technique du FMI pour l’Afrique centrale, auront l’occasion de travailler sur une étude de cas et d’analyser les résultats du nouveau CVD PFR. Objectif : mieux comprendre les vulnérabilités de la dette.

Pour rappel, le CVD PFR approuvé les 26 et 27 septembre 2017 par les conseils d’administration du FMI et de la Banque mondiale est devenu opérationnel à compter du 1er juillet 2018. Les principaux changements comprennent une meilleure mesure de la capacité d’endettement des pays et de la mise en place d’outils pour améliorer la précision des prévisions macroéconomiques et l’évaluation des risques.

Les changements devraient renforcer le cadre et favoriser un dialogue plus riche entre les autorités des pays et les équipes pays du FMI et de la Banque mondiale.

Stéphane Billé

Après l’inauguration des dernières installations et équipements de la Société d’exploitation du Transgabonais, l’Autorité de régulation des transports ferroviaires (ARTF) dévoile ses priorités pour les années à venir.

Dans une interview accordée à la presse locale, le secrétaire exécutif de l’ARTF, Léandre Kiki Anoue, indique que le maintien du chemin de fer dans un état d’exploitation optimal (sur le plan commercial, technique et sécuritaire) constitue l’axe prioritaire de l’action du régulateur.

Cela passe par l’exécution totale du programme de remise à niveau de la voie avec notamment le remplacement des traverses en bois par des traverses bi-block sur 647 km et le traitement complet des zones instables.

Le régulateur va également réaliser « l’audit quinquennal de la voie ferrée sur un linéaire de 647 km ; renforcer des contrôles inopinés sur l’infrastructure et à bord des trains, et rendre opérationnels et exécutoires tous les textes d’application issus de la loi d’orientation sur les transports en matière ferroviaire », égraine Léandre Kiki Anoue. PcA

 

A suite du dernier accident survenu sur le Transgabonais, il y a deux semaines, la direction générale de la Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag) et gouvernement prennent des mesures visant à moderniser l’outil de production et la voie ferrée. L’entreprise vient ainsi de se doter d’installations de pointe permettant de moderniser et de dynamiser ses services.

Parmi ces équipements, on compte un nouveau bâtiment administratif abritant le centre de circulation et de visualisation des trains sur la voie ferrée encore appelé « Train controller system ». Cette avancée technologique permet à la compagnie ferroviaire de réduire de manière significative les dysfonctionnements observés sur le chemin de fer ces derniers temps.

Du coup, assure-t-on au ministère des Transports, le système de navigation des rames devient plus attractif avec à la clé la modernisation et la sécurisation de la mobilité des trains. « Le “Train controller system” est une technologie qui permet désormais de suivre nos différents trains en mouvement sur la voie ferrée ; de pouvoir contrôler à distance les trains et interrompre ou arrêter, en parcours, un train », explique Justin Ndoundangoye, ministre des Transports et de la Logistique.

Le ministre, après l’inauguration de cet édifice, a effectué la même opération dans la salle des simulateurs de conduite. Ce centre est baptisé « Tamar et Lilian », du nom des deux cheminots décédés lors de la récente collision frontale de trains survenue près de Ndjole dans le Moyen-Ogooue, centre du Gabon. Tout ceci a pour effet immédiat, le contrôle à distance des commandes de trains, assure la Setrag.

PcA

 

Dans le cadre du programme d’accès à l’eau potable pour tous, dans le grand Libreville, le ministère de l’Eau et de l’Énergie et la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) viennent de lancer une opération de lutte contre les fuites d’eau au Gabon. Selon le ministère de l’Eau et de l’Énergie, « à ce jour, près de 50 % de l’eau produite par la SEEG n’est pas facturée et est essentiellement perdue dans la nature du fait des fuites. Il s’agit donc d’autant d’eau indisponible pour les usagers ».

Cette initiative, baptisée « Brigades Bleues », s’inscrit dans le cadre des actions à mener, à court terme, par le gouvernement pour lutter contre le stress hydrique. Les objectifs sont entre autres l’augmentation de la capacité d’eau disponible pour les populations en luttant contre les fuites ; l’harmonisation des installations par la diminution du phénomène « d’arbres de Noël » équivalent à la multiplication des compteurs sur le même branchement ; la relève physique des compteurs pour atténuer les situations litigieuses avec les clients et améliorer la qualité de service, l’identification et la sanction des fraudeurs qui par leurs actions privent les clients réguliers et entravent la capacité d’action de la SEEG.

Cette opération de proximité, réalisée exclusivement par les équipes de la SEEG, constitue une action complémentaire au Programme intégré pour l’alimentation en eau potable et l’assainissement de Libreville (PIAEPAL). Laquelle consistera en des travaux beaucoup plus significatifs, en attendant le lancement effectif de l’usine de production d’eau potable de Ntoum 7. Elle sera aussi étendue dans les provinces.

Stéphane Billé

La Journée internationale des Casques bleus a été commémorée au siège des Nations unies à New York, le 24 mai dernier. À l’occasion, l’institution a rendu hommage à tous les soldats de la paix qui ont perdu la vie depuis 1948.

Placée sous le thème « Protéger les civils, protéger la paix », cette journée, articulée en deux temps, a été présidée par le secrétaire général de l’ONU. À la première heure, António Guterres a déposé une gerbe de fleurs en hommage à tous les soldats de la paix qui ont perdu la vie depuis 1948. Par la suite, il a présidé la cérémonie de remise de la médaille, « Dag Hammarskjöld » à 119 soldats, policiers et civils morts dans les opérations de maintien de la paix entre 2018 et 2019.

Deux membres des opérations de maintien de la paix du Gabon figuraient parmi les 119 individus qui ont reçu, à titre posthume, cette distinction. Il s’agit de l’adjudant-chef major Alain Obiang Nguéma et du sergent Aymard Achille Bidoumou. Ils ont servi dans la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (Minusca).

Selon les Nations unies, le Gabon est le 40e plus gros contributeur de personnel en uniforme servant au sein des opérations de maintien de la paix de l’ONU. Il déploie actuellement 450 troupes dans la Minusca.

Stéphane Billé  

Le conseil des ministres du 23 mai dernier à Libreville a adopté le projet d’organisation du recensement biométrique des personnels émargeant au budget de l’État dans les prochains jours. Cette opération d’assainissement du fichier solde de l’État, annoncée par le Premier ministre lors d’un entretien avec la presse locale, vise plusieurs objectifs dont celui de la détermination de la masse salariale réelle. D’autre part, souligne le communiqué du conseil, la mise en place d’un système d’information et de gestion de ressources humaines requiert l’existence d’un fichier fiable.

Cela, poursuit le communiqué du conseil des ministres, « contribuera aussi à la mise en œuvre d’une véritable politique de gestion des ressources humaines susceptible de garantir la pertinence et l’efficacité d’un système d’information, l’optimisation de la dépense publique affectée à la rémunération des ressources humaines de l’État, la valorisation des agents de l’État par un véritable suivi ».

PcA

Bernardo Bini Smaghi, secrétaire général du Forum des caisses de dépôt du monde entier, a effectué une visite de travail au Gabon du 21 au 22 mai 2019 dernier. Il était intéressé par les principales réalisations et la structuration du modèle économique et financier de la Caisse des dépôts et consignations du Gabon (CDC).

La candidature de la CDC à la présidence du Forum des caisses du monde entier pour une durée de deux ans à compter du mois de septembre prochain a figuré au programme de cette visite. Si la CDC est retenue, elle va trôner à la tête de cette organisation de septembre 2019 à juillet 2021.

La visite du secrétaire général de l’organisation intervient au moment où le directeur de la CDC vient de recevoir des instructions du président de la République s’agissant de l’accélération de la construction des logements sociaux au Gabon.

PcA

Pour nous contacter: c o n t a c t [@] lenouveaugabon . c o m

Please publish modules in offcanvas position.