Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Le Gabon vient d’achever l’inventaire des pesticides en circulation dans le pays. Les listes des pesticides et des préparations pesticides dangereuses en circulation dans le pays ont été finalisées lors d’un atelier tenu à Libreville le 13 juin 2019.

Pour arriver à ce résultat, les travaux ont consisté en l’analyse des données collectées, en 2018 lors des missions sur le terrain, auprès des producteurs, revendeurs, importateurs et centres de santé. Ces données ont ensuite été consolidées par des informations complémentaires transmises par les parties prenantes impliquées dans le domaine phytosanitaire.

Cette activité s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la composante Gabon du projet sous-régional de « renforcement des capacités des pays à identifier et à faire le suivi des incidents relatifs aux préparations pesticides extrêmement dangereuses et hautement dangereuses et à promouvoir les alternatives nécessaires à ces pesticides ».

Ce projet est soutenu par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). L’assistance de la FAO consiste à promouvoir une meilleure gestion des risques liés à ces produits et le cas échéant proposer des alternatives écologiquement sûres et à coûts limités, aussi bien pour les grands que pour les petits producteurs.

« La réduction de l’utilisation des pesticides dangereux est au cœur des préoccupations du gouvernement qui soutient et encourage le développement des solutions alternatives à cette pratique », indique la secrétaire générale du ministère de l’Agriculture, de l’Élevage, de la Pêche et de l’Alimentation. Aubierge Moussavou remercie par ailleurs la FAO pour son appui.

« La FAO va poursuivre sa collaboration avec le gouvernement gabonais à travers ce projet », assure le représentant du coordonnateur du bureau sous-régional de la FAO pour l’Afrique centrale. À en croire Lionel Kinadjian, la prochaine étape du projet va consister à « la mise en place d’un système de contrôle pour le respect des normes alimentaires et de production agricole ». Ce système devra tenir compte « des exigences environnementales » identifiées « selon une approche participative et inclusive avec les différents acteurs impliqués dans les chaines de valeurs agricoles ».

Stéphane Billé

La Primature annonce que la Chambre des métiers de l’artisanat du Gabon sera « bientôt une réalité ». Cette annonce est intervenue ce 19 juin 2019 à l’issue d’une audience entre le Premier ministre gabonais, l’ambassadeur de France au Gabon et une délégation de la Chambre des métiers de France. C’est cette institution qui assiste le gouvernement gabonais dans la conduite de ce projet.

À en croire la Primature, la Chambre des métiers de l’artisanat devrait être mise sur pied « l’année prochaine ». Cette structure, fruit d’une loi votée par le Parlement, sera le socle d’un cadre de renforcement et de valorisation de l’identité du secteur des métiers de l’artisanat.

« La Chambre de métiers de l’artisanat mènera des actions de formation et d’accompagnement des jeunes gabonais dans plusieurs métiers : la menuiserie, la maçonnerie, la fabrication des pirogues de pêche », précise le ministre du Commerce, de l’Artisanat, des PME et de l’Industrie, Jean Marie Ogandaga, qui a également pris part à cette audience.

L’étude de faisabilité en vue de la création de cette structure a été menée entre mai 2017 et juin 2018. Elle a été transmise aux autorités gabonaises le 13 août 2018 et porte sur six domaines recensés dans six provinces du pays. Cette étude découle d’un partenariat noué entre l’Assemblée permanente des Chambres de métiers de l’artisanat (APCMA), le ministère des PME et l’ambassade de France au Gabon.

Stéphane Billé

À la faveur d’une séance de travail organisée ce 18 juin 2019, le ministre des Transports et du Tourisme, Justin Ndoundangoye, a décliné la nouvelle feuille de route du ministère, aux secrétaires généraux et directeurs généraux des administrations, ainsi qu’aux entités et organismes sous tutelle.

Cette rencontre placée sous le signe de « l’innovation pour apporter des réponses efficaces aux attentes légitimes des populations », constituait un rappel au respect de l’orientation donnée par le président de la République, Ali Bongo Ondimba, à ce département ministériel. Cette orientation, impulsée par le Premier ministre Julien Nkoghe Bekale, consiste à améliorer et à moderniser l’offre de transport des personnes et des biens dans un ton de défi.

Tout en réitérant sa totale disponibilité, Justin Ndoundangoye a dit attendre de ses collaborateurs, des idées innovantes, une diligence dans l’exécution des tâches et une communication fluide dans les échanges des dossiers qui passeront entre les mains des collaborateurs. Il souhaite que ces derniers « déterminés et talentueux ».

Cette séance de travail, qui faisait suite à celle l’ayant mis face aux responsables du secteur du tourisme, il y a quelques jours, sera suivie d’une nouvelle rencontre avec son cabinet. Il s’agira cette fois de tracer un canevas de travail.

Stéphane Billé

L’actualité dans le secteur des mines a récemment été au centre des échanges, entre le ministre des Mines, de l’Énergie et des Ressources hydrauliques Tony Ondo Mba et le représentant résident du Fonds monétaire international (FMI) au Gabon, Marcos Poplawski-Ribeiro.

Ces échanges, qualifiés de riches par le cabinet du membre du gouvernement, ont entre autres porté sur les réformes en cours dans le secteur minier notamment l’état d’avancement de la promulgation du nouveau code minier et les textes d’application associés.

Les diligences mises en œuvre par le Gabon pour promouvoir davantage la transparence dans les industries extractives, les aspects liés au fonctionnement de la Société équatoriale des mines (SEM), le rachat par la République gabonaise des actions de VEOLIA et l’impact de la nouvelle réglementation de change sur l’activité minière ont également meublé cet entretien.

Au terme de celui-ci, les deux parties ont salué les résultats des mesures mises en œuvre par le Gabon dans le cadre du programme avec le FMI. Lesquelles réformes, commencent à porter des fruits sur le plan macroéconomique, avec comme résultat immédiatement visible, l’amélioration de la notation du pays par l’agence de notation Moody’s et des perspectives de croissance positives.

Elles ont, toutefois, reconnu que de nombreux efforts restent à faire. Car, outre les réformes structurelles, il est également nécessaire que le quotidien des populations soit positivement amélioré.

Stéphane Billé

Le ministre des Eaux et des Forêts, Lee White, a de nouveau autorisé les exportations de bois interdites depuis deux mois à la suite du scandale de la disparition de 353 containers de Kévazingo.

Le ministre des Forêts, s’exprimant face à la presse lors d’une descente au port d’Owendo, a indiqué que cette décision permettrait de « reprendre l’activité économique, épargner de nombreux compatriotes du chômage technique, mais aussi évacuer la quantité de bois accumulée au port d’Owendo ».

D’autant plus que, assure un opérateur de la filière à la presse locale, les cargaisons en attente d’embarquement pour l’étranger sont estimées à 5800 colis de bois.

Pour le ministre qui précise que cette décision n’arrête pas les enquêtes en cours, il fallait trouver la solution pour la reprise des exportations et l’approvisionnement des usines question de relancer l’industrie forestière gabonaise.

« On va continuer à travailler de façon rapprochée avec le procureur de la République sur la partie qui est saisie ici. Il n’y a pas de raison que la nouvelle équipe qui a été mise en place ne travaille pas. Elle va reprendre avec une organisation particulière. Pendant cette phase de transition, il y aura un renforcement des équipes des eaux et forêts surplace », explique Lee White.

Toutefois, pour plus de sécurité, le ministre envisage de renforcer la traçabilité du bois.

« On ne peut pas avoir du bois illégal à Libreville s’il y a une bonne traçabilité depuis la forêt. (…) On vit dans un monde électronique. On peut donc mettre un code-barre sur chaque bille d’Okoumé qui sera suivie même jusqu’à l’extérieur du pays. Nous allons voir ce qu’on peut mettre en place rapidement », assure le ministre à la presse.

PcA

Trois ans après l’incendie qui a ravagé une partie de l’Assemblée nationale à la suite des émeutes postélectorales d’août 2016, l’entreprise chinoise Jiangsu-Jiangdu va se charger de réaliser les travaux de restauration de cet édifice.

Les travaux consisteront en la démolition de l’ancien hémicycle, le déplacement des réseaux d’eau et d’électricité, la reconstruction d’un nouvel hémicycle ultramoderne de 965 places sur le site d’origine. La société chinoise s’occupera aussi de la réhabilitation et de la décoration de certaines parties du bâtiment, la reconstruction d’une salle de pompe à incendie et d’un réservoir à incendie. Les travaux vont durer 14 mois.

Le complexe du palais Léon Mba, siège de l’Assemblée nationale, est composé d’un bâtiment principal de type R+5, d’un hémicycle semi-circulaire de 600 places, de deux guérites, d’un local technique renfermant des groupes de climatisation et le tableau général de distribution basse tension. Les bâtiments couvrent une superficie de 15 475 m2 et le terrain servant d’assiette s’étale sur 56 250 m2.

PcA

Noël Mboumba (photo), nouveau ministre du Pétrole, du Gaz et des Hydrocarbures, a fixé les priorités devant conduire à la redynamisation de l’activité pétrolière dans le pays. Cette sortie intervient dans un contexte marqué par la fusion des activités de la raffinerie de Port-Gentil et de la Société nationale des hydrocarbures.

Ainsi, souligne-t-il, le Gabon a « besoin d’optimiser l’activité au niveau du secteur pétrolier pour augmenter sa production nationale ». Mais pour y parvenir, affirme-t-il à la presse locale, le développement d’une diplomatie pétrolière sera indispensable.

Il sera aussi question de « mettre en place des joint-ventures avec les entreprises installées à l’étranger, mais aussi les majors comme Perenco et Total, qui pourraient bénéficier de certains blocs dans le lot qui est mis en vente ».

S’agissant précisément de ce volet, il sera prioritairement question de conclure avec succès la vente des 34 blocs pétroliers mis aux enchères.

PcA

Dans le cadre des activités du Centre régional d’assistance technique pour l’Afrique centrale (Afritac centre) pour l’année 2020, une mission d’assistance technique en matière d’administration fiscale se déroulera du 1er au 6 juillet 2019 à Libreville, Gabon.

Conduite par Rénilde Bazahica, conseillère en administration des revenus à Afritac centre, cette mission portera sur le renforcement des pistes de collaboration entre la douane et les impôts, susceptibles de soutenir la mobilisation efficace des recettes fiscales.

Trois objectifs principaux sont visés par cette mission. Le premier concerne l’identification des contribuables à risque déclaratif et de paiement élevés ainsi que ceux présentant des risques potentiels de minoration de valeur en douane.

Quant au deuxième objectif, il est relatif à l’élaboration d’un plan de contrôle mixte fondé sur des cartographies de risques identifiés. Le troisième et dernier objectif concerne la préparation de la mise en place d’un mécanisme coordonné de prévention contre la fraude à la TVA.

Stéphane Billé

 

Après une mission d’évaluation de la situation économique du pays, le 24 mai dernier, aux fins d’actualiser la note souveraine, l’agence de notation Moody’s vient de réviser la notation souveraine du Gabon de stable à positive.

Selon un communiqué Moody’s Investors Service (Moody’s), daté du 14 juin 2019, les perspectives du gouvernement gabonais sont désormais positive et ses notations à long terme d’émetteur en monnaie locale et étrangère et de créances non garanties à CAA1 a confirmées.

Selon l’agence de notation, les principaux signes de la transition des perspectives stables à positives sont les premiers signes d’une diminution de la pression sur la liquidité alors que l’assainissement budgétaire se poursuit.

Moody’s note également les premiers signes d’une amélioration de la capacité du gouvernement à gérer ses paiements de liquidité et de dette. L’Agence indique à cet effet que cela s’est traduit par un apurement complet des arriérés de dette extérieure du gouvernement à compter d’avril 2019.

Dans le même temps, l’agence voit actuellement une probabilité plus faible de nouvelle accumulation d’arriérés de dette. Seul bémol, les cotes CAA1 du Gabon restent entravées par les risques de liquidité, du fait des options de financement limitées et de la très faible force institutionnelle qui laisse présager une contrainte future sur la capacité du gouvernement à assurer le service de sa dette.

Les plafonds des dépôts et des obligations en monnaie locale et en monnaie étrangère du Gabon restent quant à elles inchangés à B1. Moody’s s’attend à ce que le gouvernement gabonais continue à poursuivre l’assainissement budgétaire entamé en 2017, contribuant ainsi à assouplir les liquidités actuellement limitées.

Stéphane Billé

Selon un communiqué du service de communication du Palais Léon Mba, le siège de l’Assemblée nationale du Gabon, les travaux de réhabilitation de cette institution, dévastée par des flammes suite aux émeutes postélectorales de 2016, ont démarré ce 18 juin 2019.

Pour l’instant, rien n’a encore filtré sur le chronogramme d’exécution des travaux qui seront réalisés par une entreprise chinoise. L’annonce du démarrage desdits travaux avait été faite le 15 mai dernier par l’ambassadeur de Chine au Gabon au cours d’une audience à la primature.

Fruit de la coopération entre la Chine et le Gabon, la réhabilitation de l’Assemblée nationale avait été annoncée en 2017 par Ji Binxuan, vice-président du Comité permanent de l’Assemblée populaire nationale de Chine lors d’une visite au Gabon.

PcA

 

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