Entre autres projets abordés par le Conseil des ministres tenu ce 23 mai 2019, sous la présidence du chef de l’État, Ali Bongo, figurent en bonne place, les nouvelles modalités d’attribution, de suspension et de suppression des bourses d’études des filières techniques et professionnelles.
Présentées par le ministre de l’Emploi, de la Jeunesse, de la Formation professionnelle, ces modalités redéfinissent le sens de la bourse d’études ainsi que les modalités de son attribution. Désormais pour bénéficier de cette bourse, le postulant devra être de nationalité́ gabonaise et jouir de tous ses droits civiques et civils. Il devra par ailleurs être titulaire d’un baccalauréat général ou technique datant de quatre ans au plus et être âgé́ de 27 ans au plus, au moment de la demande.
Il faut également être au préalable admis au concours d’entrée pour une formation technique ou professionnelle dans un établissement supérieur agréé par l’État dans une filière correspondant au développement du pays et à fort taux d’employabilité.
La bourse d’étude constitue une allocation financière versée à l’étudiant gabonais poursuivant une formation technique ou professionnelle. Objectif : soutenir ses études, lui assurer une meilleure éducation dans un établissement supérieur agrée par l’État et favoriser son insertion professionnelle.
Selon le gouvernement, la réforme actuelle « vise principalement l’adaptation des conditions d’attributions de bourses aux besoins de l’économie nationale, dans le but de matérialiser les recommandations de la task force éducation, formation et emploi réunie du 25 aout au 3 septembre 2018 ».
Stéphane Billé
« Les recommandations du dialogue politique d’Angondje seront transformées en textes législatifs », peut-on lire dans le communiqué final du conseil des ministres tenu à la présidence de la République du Gabon le 23 mai dernier.
Pour cela, le Conseil national de la démocratie (CND), tout en maintenant son statut d’autorité administrative indépendante, voit ses missions renforcées. « À cet effet, il devient une autorité morale consultative et permanente de dialogue et de concertation entre les acteurs politiques », indique le communiqué du conseil.
Dans ses nouvelles missions, le CND est chargé d’élaborer un code de bonne conduite à l’usage des acteurs de la vie politique nationale et de veiller à son application. Il va également se charger d’assurer la médiation dans les conflits opposant les acteurs et les partis politiques entre eux.
La promotion du consensus autour des questions d’intérêt national et des principes démocratiques et républicains, la contribution au renforcement de l’unité nationale par l’enracinement de la culture du pluralisme et de la tolérance politique font aussi partie de ses missions. L’organe va par ailleurs promouvoir les relations entre les partis politiques, contribuer au renforcement de leurs capacités et assurer le suivi des accords et recommandations des dialogues politiques.
Le président du CND sera nommé par le chef de l’État pour une durée de quatre ans. La durée du mandat des autres membres passe de quatre à deux ans.
PcA
Le conseil de ministre tenu le 23 mai dernier a décidé de réorganiser la politique économique et budgétaire de l’État. L’objectif est de mieux y intégrer l’activité du service de la dette.
La principale innovation du nouveau texte consiste à placer désormais la direction générale de la dette sous l’autorité conjointe des ministres en charge de l’Économie et du Budget et des Comptes publics. Cela permettra au gouvernement de s’assurer que le recours à l’emprunt répond à un besoin réel lié à l’exécution des dépenses autorisées par la loi de finances d’une part ; et d’autre part d’avoir une meilleure connaissance et de mieux prendre en compte dans l’élaboration des prévisions budgétaires et comptables, les engagements liés à la dette de l’État.
Le nouvel arrimage permettra également au gouvernement de s’assurer que « le volume de la dette, des charges et les contrats y affectés, restent soutenables par rapport à la situation de la trésorerie de l’État ».
PcA
Lors du conseil des ministres tenu le 23 mai 2019 au palais du bord de mer, le gouvernement a décidé de la création de l’Office national du développement du sport et de la culture. Elle vient en remplacement des structures publiques auparavant supprimées. On peut notamment citer le Fonds national de développement du sport (FNDS), l’Agence nationale de gestion des infrastructures sportives et culturelles (Anageisc), la Commission nationale d’organisation et de gestion des évènements et manifestations à caractère national et international (Cnogemcni).
Établissement public à caractère industriel et commercial, doté de la personnalité juridique et jouissant de l’autonomie administrative et financière, l’Office a pour mission de contribuer au développement du sport et à la promotion de la culture. Il devra par ailleurs assurer la gestion des structures hôtelières érigées pour l’organisation au Gabon des Can 2012 et 2017.
Pour son fonctionnement, cette nouvelle entité sera composée d’un conseil d’administration, d’une direction générale et d’une agence comptable.
PcA
En marge des travaux de la 109e session du Conseil des ministres ACP et de la 44e session du Conseil des ministres ACP-UE tenus les 20 et 21 mai dernier, le ministre de l’Économie, Jean Marie Ogandaga, a eu une séance de travail avec la délégation serbe, conduite par Zoran Vujic, le directeur des affaires politiques à l’UE.
Ces échanges s’inscrivaient dans le cadre de la relance de la coopération économique entre le Gabon et la Serbie. À l’occasion, le patron de l’économie gabonaise a exposé les domaines dans lesquels son pays souhaitait renforcer la coopération avec la Serbie. Ces domaines concernent l’économie, les investissements publics et privés.
Jean Marie Ogandaga a également fait une brève présentation de la politique d’insertion des jeunes dans la vie active prônée par le président de la République, Ali Bongo Ondimba. Laquelle politique se résume à des formations professionnelles de qualité et de haut niveau.
De cette rencontre, plusieurs mémorandums sont attendus en vue de booster cette coopération, a indiqué le ministre de l’Économie. De manière spécifique, il a précisé qu’ils « permettront de renforcer l’économie, l’éducation, l’académie militaire, les forces de police, l’agriculture et le sport ». Par ailleurs, a-t-il ajouté, « une commission mixte, entre les deux pays, sera mise en place pour redynamiser leur coopération bilatérale ».
Stéphane Billé
A la faveur de la célébration de Journée internationale de la biodiversité ce 23 mai, Eramet fait, dans un communiqué, le point sur sa politique biodiversité. Après avoir passé en revue ses différentes actions, le groupe minier et métallurgique annonce la tenue d’un colloque international interne entre le Gabon et le Sénégal. Cette conférence, qui s’étalera du 18 au 26 juin 2019, sera axée sur le renforcement de la culture de la biodiversité dans le Groupe.
À cette occasion, les responsables réhabilitation de la Société le nickel (SLN), de la compagnie Grande côte opérations (GCO) et de la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog) et les experts de l’environnement minier et biodiversité du groupe plancheront sur l’objectif de la feuille de route RSE d’Eramet qui vise la réhabilitation des sites miniers.
Côté pratique, Frédérique Desmoulins, coordinatrice HSE et RSE projets et référente biodiversité d’Eramet qui signe le communiqué, indique que la mission passera beaucoup de temps sur le terrain. Cette mission, à l’en croire, s’effectuera en deux temps. La première partie se déroulera à Moanda au Gabon. Ici, les experts visiteront le futur site d’exploitation d’Okouma, le site minier de Bangombé et le parc de la Lékédi.
Tandis que la seconde étape se déroulera à Diogo au Sénégal. Elle sera ponctuée par des visites de sites réhabilités et des pépinières où sont préparées les actions de revégétalisation. Cette mission sera également l’occasion de fixer les actions à mettre en place pour atteindre les objectifs de la société, mais aussi de mettre en commun les bonnes pratiques de chaque site.
Dans le cadre cette politique environnementale, Frédérique Desmoulins assure que le Gabon fait office de bon élève du groupe. Cela, à travers son projet d’extension de la mine de Moanda (Gabon) régulièrement mis en exergue, et qui constitue l’exemple le plus abouti du groupe en la matière.
« Nous travaillons sur la “valeur” biodiversité en réhabilitant des surfaces équivalentes à celles qui seront exploitées, mais aussi en apportant d’autres actions génératrices de gain en biodiversité comme la lutte contre le braconnage, la restauration de forêts ou l’accueil d’espèces menacées dans le parc de la Lékédi », précise la coordinatrice HSE et RSE projets et référente biodiversité du groupe.
Stéphane Billé
Dans le but de stimuler l’esprit d’entreprendre qui sommeille chez les jeunes Gabonais, chaque année, l’incubateur national Junior Achievement (JA) Gabon, organise une « Compétition nationale » sur l’entrepreneuriat.
Pour la 6e édition, qui aura lieu le 1er juin 2019, des établissements scolaires s’opposeront sur une épreuve pédagogique et ludique autour de l’entrepreneuriat. Pour cette année, 20 équipes venues de 13 lycées et de 3 provinces (Libreville, Tchibanga et Oyem) sont annoncées.
Les différents candidats défendront leur projet lors d’un pitch de cinq minutes face à un jury de professionnels. Lequel sera appelé à juger les produits exposés dans des stands selon les critères définis (idée de produit/service, technique de vente et de production et esprit d’équipe).
L’équipe gagnante représentera officiellement le Gabon à la compétition continentale prévue en décembre 2019, dans l’un des 15 pays d’Afrique où JA est installé. Ce programme est soutenu et financé par Citibank, Sobraga et Tomorrow Foundation.
Lors de la 5e édition, le premier prix, d’une valeur d’un million de francs CFA, est revenu au Cours secondaire Ambourouet pour son projet « Jeri entreprise ». Il consistait en la fabrication des parebrises à base de cartons. Quant au deuxième prix, il a été attribué au lycée Mabignath pour son projet « Mini-entreprise de bracelets ». Comme son nom l’indique, il s’agissait de fabrique des bracelets à base de bidons recyclés. Enfin, le troisième prix a été décroché par la seconde mini-entreprise du Cours secondaire Ambourouet pour le projet « Innovative saun ». Il a présenté une offre de fabrique des tables basses à base de pneus recyclés.
Stéphane Billé
A la faveur de la séance de questions orales des députés aux membres du gouvernement, le ministre de l’Équipement, des Infrastructures et des Travaux publics a donné les raisons du retard accusé dans la conduite des travaux de construction du bassin versant de Libreville.
D’après Arnaud Calixte Engandji Alandji, les études de faisabilité de ce projet, financé par le Fonds européen de développement (Fed) ont débutées en 2015 et se sont étalés sur une durée de 16 mois. Suite aux évènements postélectoraux de 2016, ils furent arrêtés avant de reprendre plusieurs mois plus tard.
« Ces impondérables furent à l’origine des retards enregistrés dans leur achèvement. En outre, le contrat liant le Gabon au Fonds européen de développement (FED) étant arrivé à expiration, il a fallu le renégocier », explique le ministre. Malgré cela, assure le ministre de l’Équipement, des Infrastructures et des Travaux publics, les travaux du canal sont achevés à 90 %.
PcA
(Le Nouveau Gabon) – L’administrateur général de la zone économique spéciale de Nkok, Igor Simard, a eu des entretiens avec une délégation du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud).
Conduite par Stephen Jackson, coordonnateur résident du système des Nations unies au Gabon, la délégation était composée notamment de Juliette Biao Koudenoukpo, directrice et représentante Afrique du Pnud. Elle est venue se rendre compte de l’effectivité du processus de certification et traçabilité du bois transformé au sein de la zone économique à régime privilégié de Nkok par « Tracer Nkok ».
Il est question pour le Pnud d’appuyer le processus par son système de traçabilité question de le rendre plus efficace et d’accroître sa performance.
En plus de la transparence et de la certification des produits de l’industrie du bois installée dans cet espace sous-douane, le Pnud a également été entretenu sur le traitement des déchets issus de cette filière au sein de la zone.
PcA
Le président de la République a reçu le directeur général de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), le 22 mai dernier au palais du bord de mer.
Ali Bongo Ondimba et Hermann Nzoundou Bignoumba ont fait le point sur les projets que conduit la CDC dans les domaines du logement, des infrastructures et de l’énergie.
Au terme de l’entretien, le chef de l’État a demandé au patron de CDC de redoubler d’efforts afin d’accélérer la cadence des travaux construction des logements sociaux. Ali Bongo Ondimba l’a par ailleurs facilité pour le travail déjà abattu jusqu’ici.
Engagée depuis mars dernier dans un programme de construction de logements accessibles à un plus grand nombre, la CDC envisage de faciliter l’accès à la propriété immobilière grâce à la simplification des procédures dans un pays où le déficit en logement est estimé à 200 000 unités.
PcA