Pour redynamiser la culture du cacao dans les localités où sont implantées ses installations industrielles, et contribuer à l’augmentation des revenus des ménages, Olam Rubber Gabon a décidé d’appuyer les communautés en application du contenu de ses contrats sociaux avec les autorités.
Ainsi, entre 2017 et 2018, un état des lieux de la filière cacao a permis dans le cadre de cette initiative visant la redynamisation de la culture du cacao dans la province du Woleu-Ntem, nord du Gabon, rapporte la presse locale citant un communiqué de la filiale locale de la multinationale singapourienne, d’identifier nombre de contraintes se rapportant à la catégorisation des fèves, le manque d’appui, de suivi technique et d’entretien dans la mise en place des plantations, ainsi que la mauvaise qualité du réseau routier.
Le groupe singapourien a donc organisé des sessions de formation des producteurs dans certaines localités de la province septentrionale du pays. La multinationale leur a par ailleurs dotés de matériels et d’équipements pour le développement de la filière dans la région.
Choix, préparation et aménagement des sols, techniques d’entretien et de traitement des cacaoyers, techniques de récolte et post-récoltes ont permis aux producteurs des premières localités sélectionnées par ce projet mené en partenariat avec l’ONG Brainforest d’être outillés dans la culture du cacao.
PcA
Depuis que le gouvernement a décidé d’arrêter de soutenir les prix des carburants à la pompe, ceux-ci ont connu une augmentation qui aujourd’hui fait frémir les transporteurs. À titre exemple, parti de 535 FCFA en 2016, le prix de l’essence affiche aujourd’hui 696 FCFA, soit une hausse de 30 % en trois ans.
Mais pour les syndicats, c’est l’augmentation des six derniers mois qui inquiète. En fait, le prix de l’essence, après avoir subi une baisse de 10 % en janvier 2019 à 645 FCFA en raison de l’ajustement des cours sur le marché international, a grimpé et frôle aujourd’hui la barre des 700 FCFA le litre. Pour les syndicats de transporteurs, ces hausses constituent des charges supplémentaires qui asphyxient leurs activités.
Le gouvernement, pour mémoire, avait décidé en 2016, face à l’effondrement des cours mondiaux du baril de pétrole, d’afficher désormais la vérité des prix à la pompe et de mettre un terme aux subventions des produits tels l’essence et le gasoil.
PcA
Un groupe de travail scientifique va se réunir du 11 au 19 juillet 2019 à Libreville. Il travaillera sur l’évaluation des principaux stocks halieutiques démersaux exploités dans la Zone économique exclusive (ZEE) au Gabon. Il s’agira précisément de maitriser la situation des stocks halieutiques exploités et des performances économiques des différentes pêcheries, fonction essentielle de tout système de gestion durable des pêches.
Dans un premier temps, les travaux seront consacrés à la partie technique de modélisation impliquant les divers responsables des départements en charge des pêches, de la recherche, de l’économie et du secteur privé. Le dernier jour sera, quant à lui, consacré à la restitution élargie des résultats.
Pour mener à bien ce travail, le gouvernement gabonais vient de solliciter l’appui du bureau sous-régional de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) pour l’Afrique centrale. Cette sollicitation s’inscrit dans le cadre du renforcement de la gestion des ressources naturelles, un des trois domaines de concentration du partenariat entre la FAO et le Gabon décliné dans le dans le Cadre de Programmation Pays (CPP) signé entre le Gabon et la FAO pour la période 2017-2022.
Stéphan Billé
Sous l’effet d’une dépréciation du taux de change effectif nominal, et d’un taux d’inflation moins élevé dans la sous-région que chez ses concurrents et partenaires, la compétitivité-prix des économies de la Cemac s’est améliorée au cours des trois premiers mois de l’année en cours.
Selon la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) auteure de cette analyse, cet indice mesuré à partir du Taux de change effectif réel (TCER) global a baissé de 2,4 % par rapport au quatrième trimestre 2018.
Ainsi, le TCER des importations a enregistré une baisse de 2,4 % au 1er trimestre 2019, sous l’effet conjugué de la dépréciation du FCFA et du différentiel d’inflation favorable par rapport aux principaux fournisseurs de la Cemac. Cette situation traduit un gain de positions concurrentielles des économies de la Cemac par rapport aux partenaires.
Quant à ce qui concerne les exportations, la Banque révèle qu’« entre le 4e trimestre 2018 et le 1er trimestre 2019, le TCER a reculé de 2,2 %, après une hausse de 1,8 % la période précédente ». Cette évolution, explique-t-elle, « est en relation avec une légère dépréciation des taux de change bilatéraux avec la plupart des concurrents ». En outre, « le faible niveau d’inflation dans la Cemac comparé à celui de la plupart des concurrents a également contribué à la dépréciation du TCER des exportations ».
Dans son analyse, la Banque indique également que la baisse du taux de change effectif nominal (TCEN) a induit une progression de la compétitivité — prix des produits exportés par la Cemac et une détérioration de celle des biens importés.
En outre, le niveau faible de l’inflation dans la sous-région par rapport à ses concurrents et partenaires a entraîné une amélioration de la compétitivité-prix des produits domestiques par rapport aux produits fabriqués à l’étranger.
Stéphan Billé
Le gouvernement entend organiser un dialogue avec les partenaires sociaux en vue d’apaiser le climat social et de fluidifier les relations avec les acteurs du monde du travail et des organisations de la société civile.
Cette concertation fait partie des résolutions du conseil des ministres du 13 juin dernier. Elle permettra entre autres de mettre en place un cadre d’échanges et de partage sur les réformes gouvernementales ; de proposer une communication constructive des réformes initiées par l’administration et qui impactent les agents ou leurs environnements.
Il sera aussi question pour les commissions ad hoc constituées à cet effet d’anticiper sur les crises et réguler le droit à l’expression ainsi que l’existence légale des syndicats et leur représentativité́.
D’après le communiqué du conseil des ministres, la commission du dialogue social inclusif qui comprend trois niveaux de concertation vise à mettre en place « un mécanisme de concertation, de médiation et de gestion des conflits collectifs à plusieurs niveaux de responsabilités ; créer au sein de l’administration un instrument permanent de bonne gouvernance et un cadre d’échanges proactif à même de permettre un dialogue social permanent et constructif dans un climat apaisé et non conflictuel ».
PcA
L’annonce de la venue d’une nouvelle compagnie de transports urbains à Libreville a soulevé des questions. Face à cette quiétude, le ministre des Transports a notamment rassuré les nombreux employés de la Société gabonaise des transports (Sogatra) en proie des difficultés salariales et de management depuis des années. « La venue de Transurb ne signe pas l’acte de décès de la Sogatra », assure Justin Ndoundangoye, ministre des Transports face à la presse locale ce 14 juin à Libreville.
« Elle vient en appui à la Sogatra en proie à des difficultés de fonctionnement et en pleine restructuration. Il n’y a donc pas d’acte de décès de la Sogatra. Les deux entreprises vont coexister », a-t-il précisé.
Justin Ndoundangoye a également assuré que tout a été mis en œuvre pour que cette nouvelle compagnie, fruit d’un partenariat public-privé et qui démarre ses activités à la mi-août avec des capitaux 100 % gabonais, prospère et ne tombe pas dans les mêmes travers que les entreprises qui l’ont précédée.
« La fluidité du transport au Gabon étant l’une des priorités des plus hautes autorités de notre pays, le ministère des Transports a tenu à pallier la difficulté de mobilité des populations de l’Estuaire. En appui à la Sogatra en pleine restructuration, le lancement de Trans-Urb participera à la diversification et à l’amélioration de l’offre de transport au Gabon », précise le ministre.
PcA
La masse monétaire en circulation au Gabon a connu une croissance de 15,3 % au dernier trimestre de l’exercice 2018. Elle est passée de 1861,7 milliards de FCFA au quatrième trimestre 2017 à 2311,9 milliards de FCFA à la même période en 2018.
On note, dans le détail, une hausse de 14,9 % des dépôts collectés. Ils se sont établis à 1924,4 milliards de FCFA au cours de cet exercice. Les liquidités en circulation connaissent aussi une amélioration de 17,8 % pour se situer à 387,5 milliards de FCFA.
Quant à la quasi-monnaie constituée des dépôts à terme du système bancaire, des bons ainsi que des dépôts à terme du Trésor, et de toutes les formes d’épargne en comptes bloqués, elle a progressé de 12,8 % à 785,7 milliards de FCFA à fin décembre 2018.
Ce qui, assure la direction générale de l’Économie dans sa note de conjoncture du dernier trimestre de l’exercice 2018, traduit « une reconstitution de l’épargne des agents économiques, notamment les entreprises du secteur privé ».
Cette augmentation tient au fait que les avoirs extérieurs nets du pays se sont consolidés de près de 10 % en un an en même temps que le crédit intérieur net à 15,4 % au cours de cette période.
PcA
Le service de sécurité intérieure de l’ambassade de France au Gabon poursuit ses formations de proximité au profit des Forces de police nationale gabonaises.
Après les commissariats des villes de Mouila et de Lambaréné en 2018, et Port-Gentil au début de l’année 2019, la ville Franceville, dans la province du Haut-Ogooué, vient de bénéficier de cette assistance. Par l’intermédiaire d’un expert technique international et avec le soutien des autorités policières gabonaises, une trentaine de policiers a pu renforcer ses capacités en ce qui concerne ces procédures pénales.
Les formations dispensées ont eu pour objectifs de sensibiliser les participants aux différents actes judiciaires en matière de procédure pénale, d’évoquer les réflexes à adopter en matière de gestion d’une scène de crimes et de présenter les différents produits stupéfiants auxquels les policiers peuvent être confrontés.
Stéphane Billé
Les parlementaires gabonais prennent part à la 27e Assemblée régionale Afrique de l’Assemblée parlementaire de la francophonie (APF). Cette rencontre, qui regroupe les parlementaires ressortissants de diverses régions du continent, se tient les 14 et 15 juin 2019 à Rabat, la capitale marocaine. Elle sera marquée par l’examen de plusieurs questions. Notamment, l’intégration régionale en Afrique et les nouveaux défis auxquels se heurte le système parlementaire africain.
Deux activités majeures sont également prévues : la présentation d’un rapport sur le programme digital de l’APF et l’examen de la situation politique et sécuritaire en Afrique francophone, particulièrement dans la région du Sahel. Les participants plancheront aussi sur les préparatifs de la 45e session de l’Assemblée parlementaire de la francophonie et la neuvième session du Parlement francophone des jeunes qui se tiendra au mois de juillet prochain à Abidjan.
Pour rappel, l’Assemblée régionale Afrique de l’APF regroupe une trentaine de pays. Il s’agit du Maroc, de l’Égypte, de la Tunisie, du Bénin, du Burkina Faso, du Cap-Vert, de la Guinée, de la Guinée-Bissau, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, du Sénégal, du Togo, du Cameroun, du Gabon, de la République centrafricaine, de la République démocratique du Congo, de la République du Congo, du Tchad, du Burundi, des Comores, du Rwanda, de Djibouti, de Madagascar, de l’île Maurice et des Seychelles.
Les parlements de certaines organisations sous régionales sont également représentés comme le Parlement de la Communauté économique et monétaire des États de l’Afrique centrale, la Commission parlementaire mixte de l’Union économique et monétaire des États de l’Afrique de l’Ouest, le Parlement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, le Parlement panafricain et l’Union parlementaire africaine.
Le Gabon adhère à cette organisation en 1967.
Stéphane Billé
« le conseil des ministres a entériné le projet de décret portant fusion de la Société gabonaise de raffinage (Sogara) avec le groupe Gabon Oil Company (GOC) », lit-on dans le communiqué qui a sanctionné cette réunion tenue le 13 juin dernier à Libreville. Pour l’instant, les modalités de cette fusion restent inconnues.
Depuis quelques semaines, des rumeurs sur de potentielles difficultés mettant en péril l’activité de la Société de raffinage du Gabon et la Société nationale des hydrocarbures du Gabon circulent tant dans les milieux du gouvernement que dans les chaumières.
Le conseil des ministres sans confirmer ouvertement ces difficultés, a permis de comprendre, avec la nouvelle de la fusion que la situation de ces deux entreprises, qui avaient commencé à se tirer dessus pour la gestion des activités aval, n’était pas reluisante.
L’on se souvient que la presse locale avait évoqué la liquidation de ces deux entreprises sur pression du Fonds monétaire international (FMI). Mais le gouvernement avait démenti. « Le FMI n’a pas vocation à se substituer à un État, mais à accompagner les États vers un développement inclusif par les politiques publiques porteuses de croissance », avait indiqué Pascal Houangni Ambouroue. Par conséquent, avait poursuivi l’ancien ministre du Pétrole, « les rumeurs relayées sur une supposée liquidation de la GOC et de la Sogara ne relèvent pas du cahier de charges du FMI ».
PcA