Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

A l’occasion de son premier anniversaire, l’Association des entreteneurs et porteurs de projets gabonais, dénommée « Osons entreprendre Gabon » (OSEG), a rencontré la presse en fin de semaine dernière à Libreville. Devant les journalistes, les promoteurs d’OSEG ont réaffirmé leur détermination à lutter contre le chômage par la promotion de l’entrepreneuriat.

« Les PME au Gabon représentent environ 90 % des unités de production et 60 % des emplois. Malgré cette importante contribution qui fait d’elles le poumon de l’économie nationale, beaucoup d’entre elles ne bénéficient d’aucun appui financier et sont par conséquent, appelées à disparaitre », explique Hugues F. Yondzi, le président de l’association.

OSEG s’engage donc dans une démarche novatrice en mettant gratuitement à la portée des acteurs de l’entrepreneuriat, des outils numériques concrets. Il s’agit d’espaces dédiés au partage de connaissances et à la recherche de partenariats. L’autre rêve nourri par cette jeune association est d’être le partenaire privilégié des institutions de financements des PME/PMI, des pouvoirs publics et des institutions internationales. Cela, dans l’optique de faciliter le financement des entreprises non éligible au financement. C’est dans cette optique qu’elle s’est allié l’année dernière à Okoumé Capital pour lancer la société de Crowdfunding Windol.

« Nous permettons à certains de réussir et à beaucoup d’autres d’oser se lancer », indique Yondzi. L’objectif, poursuit-il, est de « fédérer les acteurs nationaux autour d’une politique positive, de valoriser les entrepreneurs, générer un écosystème favorable au développement de l’entrepreneuriat comme réponse à l’inactivité, au chômage de masse ».

Créée en 2018, OSEG compte aujourd’hui près de 300 entrepreneurs qui veulent donner aux jeunes l’envie d’entreprendre et de s’investir dans les projets de création d’entreprises.

Stéphane Billé

Afin de garantir l’hygiène alimentaire des consommateurs, de nouvelles normes sur les conditions d’élevage de bétail entreront bientôt en vigueur. L’annonce est de la directrice générale de l’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (Agasa), Alia Bongo Ondimba, et du ministre de l’Agriculture et de l’Élevage, Biendi Maganga Moussavou.

Selon le ministre, ces nouvelles normes devraient concerner les « conditions d’entreposages du bétail aux conditions de stockage des aliments pour éviter qu’ils soient à la portée des rongeurs ». À en croire la même personnalité, elles devraient bientôt être adoptées en conseil des ministres.

Pour l’instant, que ce soit dans les abattoirs ou les aires de stockages, les praticiens font encore recours à des méthodes rudimentaires. Ce qui expose les produits aux contaminations. Aussi le ministre et la directrice générale de l’Agasa ont-ils prévenu les uns et les autres des possibles sanctions contre ceux qui contreviendraient à ces normes.

PcA

Au terme d’une visite des aires d’élevage de bétail à Libreville, le ministre de l’Agriculture et de l’Élevage, Biendi Maganga Moussavou, a indiqué que le gouvernement travaille à la mise en place de mécanismes de promotion de la filière agropastorale dans le pays.

« Nous avons le regret de constater que nous sommes structurellement dans l’importation de bétails qui nous viennent du Cameroun, du Tchad et du Soudan », note le ministre en présence de la presse locale.

En fait, d’après lui, le pays importe chaque année 100 000 têtes de moutons et cabris.

« Ce que nous voulons, c’est que des liens forts se tissent pour que nous puissions nous aussi, sur les mêmes terres gabonaises, élever ce bétail et faire en sorte qu’il y ait la fierté d’avoir des moutons gabonais sur le marché », poursuit-il. C’est pourquoi il a sollicité les professionnels ouest-africains, grands éleveurs, afin d’inculquer aux Gabonais les rudiments de la filière.

Pour le ministre de l’Agriculture, le développement de la filière agropastorale contribuera à l’employabilité des jeunes ainsi qu’à l’amélioration de la lutte contre les zoonoses et les maladies endémiques.

PcA

Selon la direction générale du trésor (DGT) en France, les économies des pays d’Afrique centrale continuent de se caractérisent par une faible diversification horizontale de leur base productive. La gamme de bien produits et exportés par les pays de la sous-région reste bien réduite, relève cette institution. Les matières premières brutes ou faiblement transformées sont d’origine agricole, sylvicole et surtout extractive représentent toujours la quasi-totalité des exportations de la zone.

DGT indique par exemple que la part des hydrocarbures dans les exportations s’élevait à 64 % en 2017 à l’échelle de la Cemac et atteignait même 83,4 % en Guinée Équatoriale.

Avec dix produits d’exportation enregistrés en 2018, le Cameroun occupe le premier rang de la zone en termes de diversification. Quelques pays ont des spécificités notables : l’absence de ressources pétrolières en RCA, la présence du gaz en Guinée Équatoriale, du manganèse au Gabon, de la gomme arabique au Tchad et de l’aluminium au Cameroun.

La nature des produits exportés n’a évolué que marginalement depuis les années 1990, en dépit de discours politiques volontaristes. Les faibles variations du niveau de diversification sont en outre fortement corrélées à la production pétrolière (découverte de nouveaux gisements) et à la conjoncture mondiale du secteur (chute des cours), conclut la DGT.

Stéphane Billé

Pour mieux faire face à la crise qui secoue le secteur du transfert d’argent au Gabon, La Poste SA aménage sa monture pour s’adapter à toutes les éventualités. En plus des tarifs accessibles à tous, l’ambition de l’entreprise est de répondre à la demande dans les neuf provinces du pays. Pour l’instant, les services de mandat express ne desservent que quatre villes du Gabon, à savoir Libreville (Estuaire), Franceville (Haut-Ogooué), Port-Gentil (Ogooué-Maritime), Mouila (Ngounié).

La stratégie mise en place a été récemment présentée à la presse, par le responsable du service après-vente, Roger Ebeh Ebeh. Il en ressort que, sur le plan international, la société s’est attaché les services d’un partenaire. Il s’agit de « Small world ». Ce prestataire offre des possibilités diverses en termes d’opérations d’envoi partout dans le monde.

Un an après, Roger Ebeh Ebeh dit se satisfaire du choix de ce partenaire. « Au début, nous avions une certaine petite crise de confiance avec tout ce que nous avons connu comme difficultés. À ce jour, pour ceux qui ont déjà fait le test au niveau de Small world, ils sont en train de remonter en confiance. Ce qui fait que le flux financier au niveau de Small world ne fait que monter parce que les clients commencent à constater qu’effectivement, nous pouvons, à nouveau, faire confiance à La Poste », explique-t-il.

Dans ce cadre, trois modes de transfert sont offerts à la clientèle. Il s’agit notamment du dépôt bancaire à travers des points de vente dédiés Small world, l’utilisation de la plate-forme d’un second opérateur pour pouvoir satisfaire le client quel que soit l’endroit où il se trouve.

Stéphane Billé  

Un décret du chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, rendu public le 21 mai 2019, a relevé de ses fonctions Guy Bertrand Mapangou. Il occupait jusque-là le poste de ministre des Forêts et de l’Environnement, chargé du Plan climat.

Désormais, précise l’acte présidentiel, « le ministère des Forêts et de l’Environnement, chargé du Plan Climat est rattaché aux services du Premier ministre et placé sous l’autorité directe du Premier ministre, chef du gouvernement ».

Ainsi, après avoir vainement tenté de se dédouaner dans un communiqué en fin de semaine à la suite des premières sanctions gouvernementales sur cette scabreuse affaire de disparition de 353 containers de Kévazingo, l’ex-ministre des Forêts a été limogé par le chef de l’État sans autre forme de procès. C’est le secrétaire général de la présidence de la République, Jean Yves Teale, qui a donné lecture de ce réaménagement gouvernemental en début de soirée.

Mais avant cela, le président de la République a démis Pierre Claver Maganga Moussavou de ses fonctions. « Par décret du président de la République en date de ce jour : il est mis fin aux fonctions du vice-président de la République, monsieur Pierre-Claver Maganga Moussavou », a indiqué le secrétaire général de la présidence de la République.

PcA

Lors de l’assemblée générale des actionnaires, tenue le 17 mai 2019, la filiale gabonaise du Groupe BGFIBank a présenté le rapport de ses activités et ses performances financières au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2018.

Il en ressort que BGFIBank Gabon a poursuivi sa croissance avec des performances qui lui ont permis de consolider sa solidité financière et son positionnement sur ses principaux marchés. La banque a réalisé un total de bilan de 1 109 130 356 295 de FCFA, en augmentation de 2 % ; des crédits à la clientèle de 719 123 379 631 de FCFA en augmentation de 7 % ; des dépôts de la clientèle de 914 188 960 322 de FCFA, en augmentation de 5,6 % ; des capitaux propres de 100 023 121 399 FCFA et un bénéfice net de 15 233 980 690 de FCFA en augmentation de 87,5 % par rapport à l’exercice 2017.

Au regard de ces performances, l’assemblée générale a décidé de distribuer 10 242 894 300 FCFA au titre de dividende pour l’année 2018, soit 1 900 FCFA par action. Elle a par ailleurs décidé de nommer Ludwine Oyeni Amoni en qualité d’administrateur exécutif et Côme Tienta en qualité d’administrateur indépendant, pour une durée de six ans.

Stéphane Billé

La problématique du chômage des jeunes reste l’un des chevaux de bataille des autorités gaboronaises. Pour y remédier, le gouvernement ne cesse de multiplier des initiatives. La dernière en date est le partenariat signé cette semaine, avec la microfinance Épargne et développement du Gabon (EDG).  

Cet accord paraphé par le directeur général de la jeunesse et des activités socio-éducatives, Rostand Lepondo et celui de la microfinance d’EDG, Jean Robert Obiang Obiang, vise à financer les activités des mouvements et associations de jeunes.

Selon Rostand Lepondo, le choix de la microfinance EDG n’est pas fortuit. L’une des missions régaliennes de la structure dont il a la charge est de soutenir les activités des associations de jeunesse. « Malheureusement, celle-ci fait quelquefois face à plusieurs limites, notamment une absence de domiciliation bancaire. Or, c’est très difficile d’avoir un établissement bancaire qui accepte d’alléger les règles de procédures, afin de pouvoir doter les mouvements de jeunesse d’un compte », explique-t-il.

En outre, « Avec un réseau déployé dans sept, des neuf provinces du pays, cette institution bancaire se veut le partenaire idéal pour accompagner cette ambition des pouvoirs publics », indique-t-on. 

Pour le directeur général d’EDG, « ce partenariat s’inscrit dans la dynamique des pouvoirs publics d’accompagner les agents économiques à un système d’incubation financière et de bancarisation ». Et d’ajouter « Les subventions reçues par ces mouvements de jeunesse et ces associations légalement reconnus, encadrés et suivis par la direction générale de la jeunesse puissent bénéficier de tous les services et conseils financiers afin de pouvoir atteindre leurs objectifs ». 

Pour bénéficier de cet accompagnement des pouvoirs publics, les critères à remplir ont été définis. Il s’agira notamment d’être reconnu par le ministère de l’Intérieur, avoir déposé le dossier juridique auprès de la direction générale de la jeunesse pour analyse, de présenter un rapport d’activité, le retour des partenaires avec lesquels l’association a travaillé et celui des membres sur le fonctionnement de l’association.

Exemptées de la présentation d’un rapport d’activités, les jeunes associations devront toutefois présenter un pan des activités qu’elles projettent pour l’année. « Lorsque vous donnez satisfaction, on vous délivre un document et lorsque vous allez ouvrir le compte, vous bénéficiez de tous les avantages qu’offre EDG sur l’occupation de l’espace, sur tous les produits EDG », a précisé le directeur général de la jeunesse et des activités socio-éducatives.

Stéphane Billé

L’examen des politiques commerciales (EPC) des pays de la Cemac membres de l’Organisation mondiale du Commerce (OMC) a débuté à Malabo en Guinée Équatoriale le 20 mai 2019.

D’après Jacques Degbelo, représentant du directeur général de l’OMC à cet évènement, l’objectif de cette rencontre vise à améliorer la transparence du système commercial multilatéral et permettre aux pays de la Cemac de faire leur propre évaluation du mécanisme EPC.

« Les États membres et la Commission de la Cemac se feront le devoir de présenter les avancées qui ont été enregistrées, tant au niveau national que régional, dans l’application des règles communautaires et internationales en matière de politiques commerciales et sectorielles », indique Daniel Ona Ondo, président de la Commission de la Cemac.

Depuis juillet 2013, souligne Daniel Ona Ondo, les experts de l’OMC rapportent que « depuis son lancement il y a bientôt 20 ans, la Cemac n’a pas encore réussi à promouvoir le commerce entre ses membres, en dépit des différents textes pris en vue d’établir l’union douanière, avec bien sûr sa composante zone de libre-échange ».

Mais en mars 2018 à Bangui, un tableau de suivi des indicateurs de la politique commerciale en zone Cemac a été adopté. Il vise à réduire, voire mettre fin, les distorsions et incohérences constatées dans les différents pays. « Ce tableau qui renseigne au niveau régional, a-t-il poursuivi, permet d’avoir un éclairage sur l’état d’application des différents indicateurs et textes communautaires sur le commerce, la fiscalité, la douane et les politiques sectorielles harmonisées au sein de la Cemac. »

PcA

 

 

Dans le but d’accroître la traçabilité des grumes transformées dans la Zone économique spéciale de Nkok, un accord de partenariat a été signé le 18 mai dernier à Libreville. Il lie Gabon Special Economic Zone (Gsez), filiale locale de la multinationale singapourienne Olam, l’ONG Brainforest, le Cabinet d’ingénierie forestière privé et indépendant, basé à Montpellier au sud de la France, Forêt Ressources Management ingénierie (FRMi) et l’Autorité administrative de la zone économique spéciale de Nkok. L’accord porte sur la mise en place d’un bureau indépendant de certification et de traçabilité des grumes exploitées au sein de la zone.

 

Dénommé « Tracer Nkok », il aura entre autres missions de filtrer et de comptabiliser la totalité des grumes rentrant dans la ZES de Nkok. Il est question de s’assurer de l’admission exclusive dans les usines de transformation basées dans la zone de Nkok des grumes ayant préalablement subi une évaluation de légalité de type « Diligence raisonnée ». Le bureau se charge également d’assurer la traçabilité des grumes depuis la forêt jusqu’aux usines de transformation de Nkok ; de fournir un appui technique et de préparer les opérateurs économiques aux procédures dites « diligences ».

 

L’ouverture de cette structure s’inscrit dans un processus de certification à terme des activités de la Zone économique spéciale de Nkok. Les exploitants, désireux de commercialiser leurs grumes aux usines installées au sein de la zone de Nkok, doivent préalablement s’inscrire auprès de ce bureau.

 

Il sera doté pour son fonctionnement d’une coordination technique, d’une diligence raisonnée, d’une inspection de traçabilité, de saisie et reporting ainsi que d’une assistance certification. Des postes d’inspection seront implantés à chacune des entrées de la zone pour comptabiliser les grumes.

 

PcA

 

 

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