Le Nouveau Gabon

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Les lignes de garantie mises à la disposition des établissements de crédit par la Société de garantie du Gabon (SGG) ont déjà bénéficié, depuis son lancement en novembre 2022, à 61 PME gabonaises, selon les responsables de ladite société. Ces entreprises ont ainsi bénéficié des prêts d’un montant global de 11,3 milliards de FCFA pour le développement de leurs activités.

« Aujourd’hui, en termes de couverture, on a pu faire 4,2 milliards de FCFA d’émission de garantie. Ces 4,2 milliards ont permis de lever 11,3 milliards de financement dans les banques et établissements de crédits partenaires. Je pense que nous sommes sur la bonne voie et on va continuer à intensifier pour avoir plus de PME gabonaises qui bénéficient des financements de la SGG », a indiqué le directeur général de la SGG, Alban Etho. C’était le 1er aout 2023 lors d’une réunion à Libreville.

Ces financements ont été octroyés par les quatre établissements de crédit avec lesquels la SGG a signé ces derniers mois, des conventions de garantie de portefeuille d’un montant total de 6,1 milliards de FCFA. Soit 2,5 milliards de FCFA avec la Banque internationale pour le commerce et l’industrie du Gabon (Bicig), 3 milliards de FCFA avec la BGFIBank, et 300 millions de FCFA respectivement avec les établissements de microfinance Sodec et EDG.

Dotée d’un capital entièrement libéré de 12 milliards de FCFA, la SGG couvre à hauteur de 50% les risques inhérents aux crédits qui sont octroyés par ces établissements de crédits aux PME. Et pour continuer à financer les PME, cette société de garantie, qui se présente comme la première du genre en Afrique centrale, prévoit de lever des fonds dans le but d’accroitre son capital.

Car, les besoins en garantie des PME locales se chiffrent à 537 milliards de FCFA d’après une récente étude, apprend-on. Et la SGG a été lancée en 2022, dans le but de résoudre ces difficultés d’accès aux financements bancaires auxquelles font face les PME au Gabon. Ce, dans un contexte où les banques rechignent à financer cette catégorie d’entreprises en raison des garanties « peu fiables » qu’elles présentent.

Sandrine Gaingne

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Depuis le lancement le 1er juillet 2023 du Programme de microcrédit pour les entrepreneurs visant à financer les PME gabonaises, plus de 2525 personnes ont déjà été enrôlées pour un montant global des financements sollicités de 3 milliards de FCFA sur les 7 milliards de FCFA disponibles. L’information a été donnée par Okoume Capital, le 1er août dernier, au cours d’une rencontre visant à faire le point d’étape de ce programme au gouvernement.

Parmi ces dossiers, 153 ont été validés pour un financement global de 177 millions de FCFA. Notamment 68 dossiers validés par l’établissement de microfinance EDG, 8 dossiers validés par Finam, 44 par SFE, 20 par la Sodec, et 13 par Cofina. 44% de ces bénéficiaires qui sont en majorité âgés de moins de 36 ans opèrent dans le secteur du commerce et des services.

« Nous ne pouvons pas nous réjouir de ces chiffres. L’intérêt dans les deux prochaines semaines est de pouvoir accélérer la cadence pour avoir un plus grand nombre de bénéficiaires. Nous allons continuer à intensifier la communication pour avoir l’impact souhaité », a affirmé Eric Mickoto, gestionnaire de programmes chez Okoume Capital. Mais, pour le ministre du Commerce et des Petites et moyennes entreprises, Yves Fernand Manfoumbi, ce n’est pas la quantité des dossiers validés qui doit primer. Mais, plutôt la qualité de ceux-ci. Etant donné que l’objectif est « d’avoir des entrepreneurs dignes pour que demain nous ayons des champions nationaux qui soient des exemples pour les jeunes Gabonais », a-t-il affirmé.

Le faible taux de projets déjà validés peut être justifié, apprend-on, par plusieurs facteurs. Notamment, le manque d’éducation financière pour les populations cible d’où l’intérêt pour les bénéficiaires d’avoir un accompagnement. Aussi, plusieurs dossiers déposés par les souscripteurs sont incomplets, soutient-on.

Le Programme de microcrédit pour les entrepreneurs est destiné « exclusivement aux Gabonais (entrepreneurs individuels gabonais, TPE ou PME détenues par des Gabonais) ». Les microcrédits octroyés sont compris entre 200 000 FCFA et 1,5 million de FCFA pour un taux d’intérêt annuel de 6 % TTC. Le traitement des dossiers se fait en 72 heures maximum. « J’ai entamé la procédure le jeudi 27 juillet et le samedi j’ai reçu un message m’indiquant que mon compte a été débité. Donc, je peux dire que dans l’ensemble ils ont été rapides en ce qui concerne la procédure. Mon projet est d’ordre alimentaire, plus précisément, la vente du poulet rôti », a témoigné Obame Mintsa, un des premiers bénéficiaires du programme.

Pour l’octroi de ces crédits aux entrepreneurs, 5 établissements de microfinance (EMF), à savoir, EDG, Cofina, SFE, Finam, Sodec ont été retenus. C’est globalement une ligne de crédit de 7 milliards de FCFA qui est mise à la disposition des PME dans le cadre de ce programme qui vise à stimuler l’économie et favoriser la création d’emplois en offrant un accès facilité au financement, essentiel pour la relance et la croissance des microentreprises et des porteurs de projets.

SG

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Mardi 1er août, le Premier ministre gabonais, Alain-Claude Bilie-By-Nze, a reçu des représentants de Thelo DB, une joint-venture entre le groupe industriel africain Thelo et le principal conglomérat ferroviaire européen Deutsche Bahn Engineering & Consulting (Allemagne), à l’effet d’explorer la possibilité de diversifier l’offre ferroviaire par la construction de nouvelles lignes de chemins de fer.

« L’entreprise sud-africaine se positionne comme un partenaire stratégique pour accompagner le Gabon dans le développement d’une nouvelle voie ferroviaire. Ce sera un vaste chantier qui constituera une niche d’emplois directs et indirects et un accélérateur de croissance économique, alors que la demande actuelle de fret ferroviaire se situe actuellement à 26 000 tonnes », a déclaré le chef du gouvernement.

Selon le Premier ministre, le chef de l’Etat a donné son accord pour finaliser cet « important projet ». Alain-Claude Bilie-By-Nze indique que le gouvernement avait montré son intérêt pour ce projet lors du Forum Crans Montana en juin dernier à Bruxelles (Belgique), en raison notamment du savoir-faire, de la présence du groupe en Allemagne, en Europe et sur le continent.

Thelo DB fournit des solutions « uniques » aux projets d’infrastructure ferroviaire actuels et futurs aux États, aux régions, aux développeurs, aux financiers et aux opérateurs existants dans la région subsaharienne de l’Afrique. Le groupe met l’accent sur le transport et la logistique et, plus particulièrement, sur les projets ferroviaires. La vision à long terme de cette société est de fournir des services ferroviaires pour le fret et les passagers via un modèle holistique et adapté au continent.

La construction d’une nouvelle ligne de chemin de fer au Gabon devrait faciliter les échanges commerciaux, les investissements et le développement économique, au moment où le pays est engagé dans une politique de diversification de son économie. Une fois construite, cette nouvelle voie va s’ajouter au Transgabonais, unique voie ferrée du pays reliant le port minéralier d’Owendo (Libreville) à Franceville et en cours de réhabilitation.

Patricia Ngo Ngouem

L’élection présidentielle et les élections législatives, prévues au Gabon le 26 août prochain, se tiendront avec un bulletin unique pour chaque parti politique. La décision a été prise par le Centre gabonais des élections (CGE) lors de l’assemblée plénière tenue lundi 31 juillet 2023.

« La modalité d’adopter un bulletin unique pour les deux types d’élections aux scrutins uninominaux et par parti politique pour voter le président de la République et les députés à l’Assemblée nationale le 26 août 2023, pour inhabituelle qu’elle puisse paraître, va s’établir comme une réelle opportunité pour les électeurs au travers de l’acquisition d’un nouvel outil de facilitation du système électoral », a affirmé le président du CGE, Michel Stéphane Bonda.

De manière concrète, le bulletin de vote unique sera une feuille de papier où vont figurer à la fois le candidat à la présidentielle d’un parti politique ainsi que celui des législatives de la circonscription concernée du même parti. Et dans le cas où le parti politique n’a pas un candidat à la présidentielle, il n’y aura que son candidat pour les législatives dans ladite circonscription sur le bulletin.

Un choix qui, selon une source officielle, revêt plusieurs avantages. Notre source cite par exemple une économie financière dans la mesure où il y aura moins de bulletins à imprimer et une logistique moins importante pour les acheminer. Autre avantage, une simplification du vote qui devrait entrainer un gain de temps dans le processus de vote et permettre une réduction non seulement du taux d’abstention et des votes nuls du fait de mauvaises manipulations. Bien plus, avec un bulletin unique, apprend-on, il y aura un gain de temps dans le processus de dépouillement.

Ce mode électoral qui est déjà utilisé dans de grandes démocraties à l’image des États-Unis, du Kenya ou encore de la Côte d’Ivoire a été instauré au Gabon à la demande de l’opposition gabonaise, apprend-on.

SG

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Selon le Conseil national du plan d’accélération de la transformation (Cnpat), 317 projets couvrant les trois axes du Plan d’accélération de la transformation (PAT) ont été suivis entre janvier 2021 et juillet 2023. « Actuellement, 30% de ces projets sont livrés. Ce pourcentage sera porté à environ de 90% d’ici la fin de l’année sachant que le niveau d’avancement physique moyen des projets en cours d’achèvement est de 70% », a déclaré Sylvain Moussavou Boussougou (photo), secrétaire exécutif du Cnpat. C’était le 31 juillet dernier à Libreville lors de la présentation du bilan provisoire du PAT. Ce, à environ cinq mois de la fin de ce programme triennal.

Pour le secrétaire exécutif du Cnpat, le bilan est globalement satisfaisant. « L'objectif de relance de l'économie gabonaise a été pleinement atteint. En effet, après avoir traversé une sévère récession en 2020 avec une croissance négative de 1,8%, due aux effets de la pandémie de la COVID-19, l'économie nationale a connu un début de reprise, enregistrant une croissance positive de 1,5% en 2021, qui s'est accélérée pour atteindre 3,0% en 2022 », soutient-il.

Toutefois, des efforts restent à faire pour atteindre tous les objectifs fixés dans le cadre du PAT qui arrive à son terme à la fin de cette année.

Pétrole et bois

Les projets réalisés au cours de cette période se répartissent dans les secteurs clés de l’économie gabonaise qui sont les hydrocarbures, la forêt, les mines, l’énergie, l’agriculture et la pêche.

Dans le secteur pétrolier par exemple, des réformes visant à tracer et à rendre transparent les revenus pétroliers et miniers ont été posées avec le retour du Gabon à l'Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE) en octobre 2021. Toutes les réformes et projets mis en place dans le secteur ont permis d’augmenter de 3,3% à 75,7 millions de barils la production pétrolière. « Il est bon de rappeler ici que la production de notre pays connaît une baisse depuis 2003 de l’ordre d’environ 20% », a précisé Sylvain Moussavou Boussougou.

Dans le secteur bois, l’on a enregistré la création de nouvelles plateformes industrielles dans le Moyen Ogooué et dans le Haut-Ogooué pour favoriser l’augmentation de la contribution de la filière dans la création de la richesse nationale et des emplois, ainsi que la mise en place d'un système de traçabilité des bois coupés en vue d’assurer le suivi et le contrôle optimal de toutes les étapes d’exploitation de la ressource, de la coupe du bois à son exportation en passant par le transport et la transformation. Ainsi, le PIB nominal généré par les activités liées à la filière bois est en progression. Il se situe à plus de 470 milliards FCFA, soit un taux de réalisation de l’objectif PAT de 61,2%, apprend-on. Ce PIB a été multiplié par trois depuis 2009 grâce à la décision prise en 2010 par le président de la République d’interdire l’exportation des grumes et de créer la Zone économique spéciale de Nkok.

Mines et agriculture

Dans le secteur minier, la production de manganèse a été dynamique grâce à l’activité des trois principaux opérateurs du secteur, atteignant l'objectif de 10 millions de tonnes pour 2023, et le PIB minier du Gabon est en bonne voie d'atteindre l'objectif de 430 milliards FCFA avec un taux de réalisation de l’objectif de 87,4%, a-t-il souligné.

Dans l’exploitation du fer, de l’or, il y a aussi eu des progrès avec notamment l'exploitation du fer qui est en train de démarrer avec les gisements de Belinga et de Baniaka. S’agissant de l’or, la Société Équatoriale des Mines (SEM), aux côtés d’autres opérateurs privés, structure progressivement cette filière. « Après avoir constitué des réserves d’or de 350 kg raffinés et coulés en lingots, pour une valeur de 13 milliards de FCFA, elle a œuvré pour la mise en place de la première usine de transformation de l'or au Gabon et en Afrique centrale depuis juin 2022 », soutient le secrétaire exécutif du Cnpat.

Dans le domaine des agro-industries, les performances en matière de production et d’exportation ont fortement augmenté en ce qui concerne l’huile de palme et l’hévéaculture d’après le Secrétaire exécutif du CNPAT. Ainsi, la production de l’huile de palme rouge a atteint 147 940 tonnes en 2022 contre 70 340 tonnes en 2020. « Les exportations se chiffrent à 100 460 tonnes contre 46 595, contribuant ainsi à diversifier les exportations de notre pays. Les exportations de caoutchouc ont atteint 18.108 tonnes contre 8 567 tonnes en 2020 », explique-t-il.

Aussi, des Zones Agricoles à Forte Productivité (ZAP) ont été créées entre autres, dans les provinces de l'Estuaire, du Moyen-Ogooué, de la Ngounié et du Haut Ogooué, afin de parvenir à l’autosuffisance alimentaire dans un contexte où le Gabon importe près de 450 milliards de FCFA de produits alimentaires pour nourrir sa population en raison d'une production locale insuffisante.

Énergie et routes

D’autres projets à l’instar du Programme intégré pour l’alimentation en eau potable et l’assainissement de Libreville (Piaepal), du Projet accès aux services de base en milieu rural et renforcement des capacités (Pasbmir) sont en cours et devraient permettre à terme d’améliorer la desserte en eau et en électricité dans le pays.

S’agissant des infrastructures routières, ce sont près de 3 000 km de routes qui ont été réhabilitées et près de 500 km de routes bitumées et pavées, apprend-on. D’autres projets dans le secteur de l’éducation, de la santé et bien d’autres, ont tout aussi été réalisés dans le cadre du PAT.

Le plan d’accélération de la transformation de l’économie gabonaise a été lancé en janvier 2021 dans le but de relancer l’économie du pays en vue de faire face à la récession occasionnée par la crise sanitaire. Il s’articulait autour de 3 pivots, 12 batailles clés et 34 projets. L’objectif à travers ce plan triennal (2021-2023) était de hâter la transition vers l’après-pétrole, en accélérant les nouveaux moteurs de croissance et en repensant le modèle social du Gabon.

Sandrine Gaingne

Le concours d’entrée dans les centres de formation professionnelle (12 au total), session inter-stage 2023-2025, est prévu le 9 août 2023 au Gabon. L’information est contenue dans un communiqué du ministre de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage, chargé de l’Insertion des jeunes, Raphaël Ngazouzé, signé le 27 juillet dernier. Le membre du gouvernement y indique que les inscriptions ont débuté le 31 juillet dernier. Elles vont se poursuivre jusqu’au 4 août 2023 au Complexe Basile Ondimba pour Libreville.

Pour l’intérieur du pays, les inscriptions se font au lycée Nguema Mboumba Janvier de Lambaréné, au lycée technique Nyonda Makita de Mouila et pour les autres, dans les centres de formation et d’enseignement professionnels (CFEP). Ce concours s’inscrit dans la volonté du gouvernement d’adapter la formation professionnelle pour mieux répondre aux besoins de l’économie du Gabon et des entreprises, en donnant aux apprenants les clés d’une insertion réussie sur le marché de l’emploi dans un pays où le chômage des jeunes est d’environ 38%.

Depuis 2021, le pays multiplie la création des centres de formation professionnelle, dans le cadre notamment de la mise en œuvre du Plan d’accélération de la transformation (PAT). Ce, dans l’objectif de fournir des emplois qualifiés aux jeunes et des ressources humaines de qualité au pays.

P.N.N

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Au cours du conseil de cabinet de ce 31 juillet 2023, le Premier ministre, Alain-Claude Bilie-By-Nze, a exclu l’idée d’un report des élections générales prévues le 26 août prochain au Gabon. « Aucun report ne saurait être envisagé, encore moins une transition que rien ne justifie, car toutes les institutions sont en place et fonctionnent dans le respect de la Constitution et autres lois en vigueur », a-t-il affirmé.

Cette déclaration du chef du gouvernement est une réponse aux partis d’opposition qui ont demandé le report des élections générales accompagnée de l’instauration d’une transition à la tête du pays, car, ceux-ci estiment que le Conseil gabonais des élections (CGE), entité en charge de l’organisation de ces scrutins n’est pas prête. Pour Séraphin Akure-Davain, président du parti Les Démocrates Libres, il faut donner plus de temps au Centre gabonais des élections pour une meilleure organisation.

Car, d’après lui, il y a « de nombreux problèmes, et le modus operandi n’est toujours pas connu » à trois semaines des élections. Un avis partagé par l’Union pour la démocratie et l’intégration sociale (UDIS) d’Hervé Patrick Opianga. Le président du Rassemblement pour le Gabon (RPG), Laurent Angue Mezui, et d’autres partis ont pour leur part suggéré d’instaurer une transition politique de 2 à 3 ans dirigée par consensus entre l’opposition et la majorité.

Mais, le Premier ministre a, au cours du Conseil de cabinet du 31 juillet 2023, rappelé que toutes ces questions avaient déjà été débattues et évacuées lors de la concertation politique qui a rassemblé la majorité et l’opposition en février dernier. De ce fait, les élections générales (présidentielle, législatives et locales) se tiendront bien le 26 août prochain conformément au calendrier établi par le CGE.

SG

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Après plusieurs mois de négociations, la Société Financière Internationale (SFI), filiale de la Banque mondiale, a donné son accord à Olam Palm Gabon pour un accord de prêt d’un montant de 150 millions de dollars (environ 90 milliards de FCFA) en vue du développement de ses activités au Gabon, a-t-on appris auprès des responsables de la société détenue à 60 % par le groupe Olam basée à Singapour et 40% par l’Etat gabonais.

« C’est une annonce. Il y a encore plusieurs étapes dans ce processus d’investissement. SFI c’est une entité de la Banque mondiale qui finance les projets dans le secteur privé, et effectivement, nous avons travaillé ensemble avec la SFI pour pouvoir lever des fonds afin d’augmenter nos capacités de production », a confié Gabriel Ntougou, Vice-president Affairs And External Relations chez Olam.

Ce financement d’après ce dernier, va également être accordé à Olam Palm Gabon en raison des efforts consentis dans la gestion de son personnel, de l’environnement, de ses partenaires entre autres. « Ça a été aussi fait en raison de notre responsabilité sociétale et environnementale, parce que nous sommes aujourd’hui certifiés, et toutes nos plantations sont certifiées RSPO (Roundtable on Sustainable Palm Oil NDLR) qui est une certification qui tient compte de plusieurs aspects. Notamment, comment on coupe la forêt, comment on gère le personnel, les animaux qui sont autour des plantations, les partenaires économiques, les sous-traitants... Nous avons fait beaucoup d’efforts sur tous ces aspects et c’est la raison pour laquelle nous sommes arrivés à cette levée de fonds », poursuit Gabriel Ntougou.

Ce financement devrait donc permettre au groupe singapourien d’accroître sa production au Gabon. Olam Palm Gabon envisage au terme de cette année 2023, de produire 190 000 tonnes d’huile de palme brute contre 150 000 tonnes l’année dernière.

SG

 

Le Gabon veut procéder à un recrutement de « 1 000 ou 1 200 » nouveaux agents au sein de la Police nationale, a annoncé le ministre de l’Intérieur, Lambert Noël Matha, lors d’une conférence de presse dimanche 30 juillet. « Nous savons que pour des contingences d’ordre économique, les recrutements ont été contractés dans les différentes administrations de notre pays. Nous avons attendu que nous ayons un certain nombre de postes budgétaires pour faire en sorte que les bénéficiaires de ce recrutement puissent, au sortir de leur formation, percevoir un traitement », a déclaré le membre du gouvernement sur la chaîne de télévision publique Gabon 24.

Un arrêté portant ouverture de ce concours sera signé dans « quelques jours », mais le concours ne sera organisé qu’après les élections générales (présidentielle, législatives et locales) prévues le 26 août prochain au Gabon. « Étant donné que nous allons vers le déroulement des scrutins, il est fort probable que nous prenons ce temps pour examiner les différents dossiers de candidature, et que le concours se fera juste après les trois élections qu’organise le Centre gabonais des élections (CGE) », a-t-il dit.

Le dernier concours dans la police remonte à 2015. Ce recrutement vise à renouveler les effectifs, selon Lambert Noël Matha. Cette annonce intervient au moment où le gouvernement gabonais a décidé de relancer les concours à la Fonction publique. Ceux-ci avaient été gelés en 2018 en vue de rationaliser les effectifs des employés publics afin de maîtriser la masse salariale.

P.N.N

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Le 26 juillet, le Comité de pilotage du Programme d’aide aux activités génératrices de revenus (AGR) au Gabon a examiné 5 993 dossiers pour sa première réunion. Soit 1 482 pour la province de l’Estuaire, 857 pour le Haut-Ogooué, 518 pour le Moyen-Ogooué, 813 pour l’Ogooué-Ivindo, 2 316 pour l’Ogooué-Lolo et 7 pour le Woleu-Ntem, selon un communiqué du ministère de la Santé et des Affaires sociales publié le 27 juillet dernier.

Après étude, 3 568 dossiers de demande d’aide ont été validés et jugés aptes au financement. Le document ne précise cependant pas le montant des financements alloués à cet effet. Le 8 juin dernier, le chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, a annoncé la mise en place d’un fonds d’un montant de 2 milliards de FCFA destiné à un programme d’aide aux AGR. Les bénéficiaires de ce programme sont les personnes physiques de nationalité gabonaise et économiquement faible, exerçant une activité à titre individuel, en coopérative ou en association dans plusieurs domaines.

« Le Programme d’aide aux AGR est une réponse concrète du président de la République (...) aux difficultés économiques et sociales des couches démunies de la population, dans le but d’assurer une autonomie dans les domaines aussi divers que le commerce, l’artisanat, l’agriculture, la pêche, l’élevage, les services et la petite transformation », selon le communiqué du ministère de la Santé et des Affaires sociales. À travers cette initiative, le gouvernement espère réduire le chômage dans le pays et encourager la création d’entreprises.

P.N.N

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