Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Pour permettre au plus grand nombre de jeunes gabonais détenteurs du baccalauréat de passer les concours d’entrée à l’École normale des instituteurs de Libreville (ENIL) et de Franceville (ENIF), le ministère de l’Éducation nationale a repoussé à 32 ans l’âge limite de participation contre 30 ans initialement prévus.

Aussi, les conditions de participation au concours de l’École normale supérieure (ENS) ont été réaménagées. Avec notamment, l’âge limite fixé à 28 ans pour le parcours licence et à 32 ans pour le parcours Master, sans aucune condition sur l’année d’obtention du Baccalauréat ou du dernier diplôme universitaire respectivement.

Cette décision vient répondre aux attentes de plusieurs Gabonais qui avaient demandé à la suite du lancement de ces différents concours externes le 15 juillet dernier, que le critère d’âge soit revu. « Nous avons attendu depuis plus de 3 ans que le concours d’entrée dans les écoles normales soit lancé. Malheureusement, quand on lance ces concours cette année, certains ont déjà dépassé l’âge limite et pour d’autres, c’est le diplôme qui est très ancien. Donc, nous sommes contents que nos cris aient été entendus. Je peux ainsi passer le concours de l’ENS », se réjouit J. Mangola, une candidate.

Pour tous les concours d’entrée dans les écoles normales du Gabon lancés le 15 juillet dernier par le ministère de l’Education nationale, 1580 places sont à pourvoir. Notamment, 580 places pour l’ENS, 400 places respectivement pour l’École normale supérieure de l’enseignement technique (Enset), et l’ENIL et enfin 200 places pour l’ENIF.

SG

A quelques semaines des élections générales au Gabon, le gouvernement se dit prêt à accompagner le processus électoral dans une atmosphère calme et apaisée pour éviter notamment les violences postélectorales survenues en 2016 dans le pays après l’annonce de la réélection du président Ali Bongo Ondimba, candidat à un 3e mandat à la tête du pays. « Cet apaisement, c’est le climat préélectoral, le climat électoral et le climat postélectoral. Le gouvernement est à vos côtés pour vous aider à remplir vos missions telles que prévues par les textes », a annoncé le Premier ministre, Alain-Claude Bilie-By-Nze (photo) qui a reçu les responsables de la Haute autorité de la communication (HAC) et du Centre gabonais des élections (CGE) jeudi 20 juillet, à la faveur de deux séances de travail distinctes.

Au cours de la rencontre avec la HAC, le chef du gouvernement a déclaré que la contribution de cet organisme de régulation de la communication dans le processus électoral du pays est « une priorité » pour les instances les plus hautes de la République. « Cet échange a permis au chef du gouvernement d’être au fait du niveau de préparation et des besoins de cette institution chargée de garantir l’accès équitable de tous les candidats aux médias publics et le respect de l’éthique et de la déontologie par les journalistes quant au traitement de l’information », indique la Primature sur sa page Facebook. À ce propos, le président de la HAC, Germain Ngoyo Moussavou, assure que tous les candidats, notamment ceux en lice pour l’élection présidentielle, seront traités sur un même pied d’égalité.

« Nous allons déjà veiller au respect du passage dans tous les médias des différents candidats. Le temps d’antenne par exemple sera le même pour tout le monde, qu’on soit un candidat d’un petit parti politique ou un candidat d’un parti beaucoup plus important. Sur le terrain, nous allons déployer des équipes de journalistes qui vont couvrir la campagne électorale des différents candidats, mais aussi le déroulement des élections le jour J », dit-il, dans des propos rapportés par la chaîne publique Gabon 24.

Les échanges entre le Premier ministre et le bureau du CGE ont tourné autour de l’effectivité du processus électoral et sur les éléments sur lesquels le gouvernement devrait accompagner l’institution pour faire en « sorte de conduire le pays dans un climat de sérénité afin d’aboutir à des lendemains apaisés », d’après la Primature. Le président du CGE, Michel Stéphane Bonda, rassure sur le bon déroulement des opérations sur le terrain : « Nous avons déployé nos différentes commissions électorales pour collecter l’ensemble des candidatures qui se sont déclarées sur l’ensemble du territoire national. Actuellement, nous sommes dans l’examen de toutes les candidatures qui ont été collectées par les 87 commissions électorales ».

« Enveloppe poubelle »

Le Gabon organise le 26 août prochain et pour la première fois depuis 63 ans d’indépendance, trois scrutins majeurs, à savoir les élections présidentielle, législatives et locales. Selon les dispositions de la loi 7/96 portant disposition commune à toutes les élections politiques modifiées, en son article 7, la préparation, l’administration et l’organisation des élections incombent respectivement à l’administration sous l’autorité du ministre de l’Intérieur et au CGE. Mais le processus électoral est décrié par une partie de l’opposition, suite aux récentes modifications du Code électoral. L’un des points au cœur de la discorde est la suppression de l’enveloppe accolée à celle servant aux électeurs à mettre les bulletins de leurs candidats, dite « enveloppe poubelle ».

Celle-ci permettait jusque-là aux électeurs d’y laisser les bulletins des candidats qu’ils n’ont pas choisis, leur évitant ainsi de sortir avec le bulletin desdits candidats. Michel Stéphane Bonda, le président du CGE, affirme que la suppression de cette enveloppe a été demandée par des acteurs politiques de l’opposition via un mémorandum adressé en mai 2022 à la Cour constitutionnelle.  « La demande était précise. C’était la suppression de l’enveloppe accolée avec l’introduction du bulletin unique. Donc, si c’est notre doléance que le gouvernement a prise, il aurait dû la prendre complètement, pas à moitié. Ce que nous craignons, c’est l’achat des consciences et l’achat des votes. Le vote doit être secret, et il n’est pas normal que contre des espèces, on puisse trahir son vote », a déclaré à RFI le député et vice-président du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) Jean Robert Goulongana, par ailleurs membre de la « Plate-forme Alternance 2023 ».

Cette plateforme se positionne comme une alternative au pouvoir politique en place au Gabon. Le CGE soutient avoir pris cette demande dans le but de faciliter les opérations de vote. L’institution rappelle que son président a cette prérogative de procéder à des « améliorations du corpus électoral », notamment dans la pratique électorale. Ce, conformément à l’article 14d de la loi 7/96. « Le CGE a donc jugé opportun de proposer des améliorations et des amendements aux fins de fluidifier l’acte de vote et faire que les opérations électorales se déroulent sans trop d’encombrement pour permettre [aux] électeurs de pouvoir voter normalement », selon l'institution.

Patricia Ngo Ngouem

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Les administrateurs de l’Agence nationale de la promotion des investissements (ANPI) Gabon ont approuvé le 20 juillet 2023 en conseil d’administration, la proposition faite par la direction de la structure de changer de statut juridique. L’information a été donnée par le président du conseil d’administration de l’ANPI au sortir des travaux.

« La volonté des autorités gabonaises est de voir notre entité aller beaucoup plus à l’offensive pour attirer les investisseurs. Et cela passe par une grande autonomie d’où le changement juridique que nous préconisons. Il ne faut pas compter seulement sur le budget de l’État. Il faut à un moment donné que nous-mêmes ayons nos moyens. D’où le changement de la forme juridique de notre entité. Nous avons des missions de la promotion des investissements et ces missions demandent beaucoup de mobilité », a expliqué Aimé-Popa N’Zoutsi Mouyama, PCA de l’ANPI.

Après la validation par le conseil d’administration, cette réforme devra être validée par la tutelle qu’est le ministère de la Promotion des investissements, puis présentée au Conseil des ministres. Le statut juridique proposé n’a pas été dévoilé par les administrateurs de l’ANPI Gabon qui est un établissement public à caractère administratif doté de la personnalité morale et jouissant de l'autonomie de gestion administrative et financière.

Cette réforme s’inscrit dans la mise en œuvre de la stratégie ANPI-Prospérité 2023. « Nous avons un contrat de trois ans (de 2021 à 2023) avec l’État avec des missions claires. Nous l’avons nommé la Prospérité. Nous allons vers la fin de ce programme et nous allons entamer un autre qui passe par le changement de cette forme juridique pour que l’offensive soit plus qu’elle ne l’a été », a conclu le PCA.

Comptes

Cette proposition est faite dans un contexte où les activités de l’Agence enregistrent une amélioration d’après les données communiquées par le PCA de l’ANPI. À l’en croire, les comptes de l’année 2021 approuvés au cours dudit conseil d’administration montrent « une embellie par rapport aux comptes de l’année 2020 où nous avions un déficit de près de 400 millions de FCFA. Là, nous arrivons à un déficit de 10 millions de FCFA. Ce qui est considérable en termes de résultats », affirme Aimé-Popa N’Zoutsi Mouyama. Des résultats qui font dire à la principale organisation patronale du pays que l’ANPI s’inscrit aujourd’hui « dans une gestion de bonne gouvernance. Il y a une très bonne évolution », comme l’a affirmé Hugues Rapontchombo Midahuen, administrateur représentant la Fédération des entreprises du Gabon (FEG).

Le Conseil d’administration de l’ANPI du 20 juillet 2023, suivi d’un conseil d’administration extraordinaire, avait à l’ordre du jour, l’examen de la vie de l’Agence, notamment sur la clôture des comptes de l’exercice 2021 et l’affectation du résultat de cet exercice ainsi que l’exécution budgétaire de l’exercice 2022 et les réformes à entreprendre pour rendre l’ANPI plus performante.

Sandrine Gaingne

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Candidat déclaré à la présidentielle du 26 août prochain, Alexandre Barro Chambrier est attendu dès ce 22 juillet 2023 dans la province du Haut-Ogooué, fief politique du président Ali Bongo. Il y effectuera une tournée de trois jours pendant lesquels il mènera une opération de séduction auprès des électeurs d’Okondja, Moanda et Franceville. Ce, à environ trois semaines du démarrage effectif de la campagne électorale prévue pour le 11 août prochain.

Avant le candidat déclaré du Rassemblement pour la patrie et modernité (RPM), le président de la République Ali Bongo avait déjà effectué une tournée républicaine dans cette partie du pays en début du mois de juillet. Il était allé à la rencontre des populations de Boumango, Bakoumba, Moanda et Franceville…

Une tournée marquée par une série d’actions au bénéfice des populations de cette province dans laquelle il a obtenu plus de 95% des voix avec un taux de participation de 99,93% au cours des élections de 2016.

SG

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A l’horizon 2025-2026, Owendo Mineral Port (OMP), filiale d’Arise qui opère le port minéralier d’Owendo, projette de transporter 10 millions de tonnes de marchandises, selon Emmanuel Mundela, directeur de Meridiam Afrique centrale. Ce volume de marchandises correspond aux objectifs annuels fixés à la création de ce port pour soulager le port commercial d’Owendo.

Ces prévisions consacrent une hausse de près de 4 millions de tonnes de marchandises par rapport à ce qui a été transporté l’année dernière. « En 2022, nous avons clôturé à 6,2 millions de tonnes » contre près de 2 millions de tonnes « à l’issue de notre première année d’exploitation », a affirmé Emmanuel Mundela dans les Echos de l’Eco. Des résultats 2022 qui correspondent aux prévisions annuelles faites par l’entreprise.

Ces performances permettent à cette plateforme portuaire de se positionner parmi les plus performantes en Afrique centrale. En effet, selon la Banque mondiale et S&P Global Market Intelligence, le port d’Owendo est le port le plus performant de la zone Cemac (Cameroun, Congo, Gabon, Guinée Équatoriale, RCA, Tchad) en 2021, dans l’indice mondial de performance des ports à conteneurs (CPPI).

Le Port minéralier d’Owendo a été inauguré en 2016 par le chef de l’Etat afin de permettre aux autres opérateurs miniers en dehors de la Comilog de bénéficier d’une plateforme leur offrant un accès direct à la mer pour l’importation et l’exportation de leurs produits.

SG

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Après avoir repris les parts de Comilog dans le projet minier Maboumine, l’État gabonais peine à trouver un repreneur en vue de la reprise des activités sur le site de ce gisement polymétallique. Pour plancher sur ce dossier, une rencontre s’est tenue le 20 juillet 2023 au ministère des Mines. Elle a réuni autour du ministre de tutelle Sylvestre Chen Mezui M’Obiang, le président du conseil d’administration du projet Maboumine, Christian Kerangall, son directeur général, Boulingui Boulingui, et le directeur général de la Société équatoriale des mines (SEM), Wesbert Mousssounda.

À la sortir de cette réunion, Christian Kerangal a indiqué qu’à défaut de trouver un repreneur pour ce projet, il faudrait que l’État gabonais transfère ses actifs à la SEM. « Pour ce faire, les uns et les autres ont convenu de la nécessité d’établir un lien juridique entre les deux entités qui mènent déjà des activités conjointes. Une réunion de clarification réunissant toutes les parties est prévue dans les tout prochains jours afin d’évaluer la faisabilité du transfert », a indiqué le ministère des Mines.

Pour mémoire, c’est le 18 novembre 2019 que la Comilog, filiale du groupe français Eramet, a cédé à l’État gabonais ses participations dans le gisement de Maboumine. Après cette transaction, le Gabon devait prospecter des partenaires avec lesquels il pourrait relancer les activités sur ce site qui est en dormition depuis 2014. Le site recèle plusieurs métaux, dont du niobium (2e gisement mondial), des terres rares, du tantale, du scandium, des phosphates et de faibles quantités d’uranium. Le projet prévoit la production de 2 millions de tonnes de minerai brut par an qui seront traitées dans une section minéralurgique. Ce qui devrait générer environ un million de tonnes de minerai concentré.

Le gisement minier Maboumine est situé à une cinquantaine de kilomètres de la ville de Lambaréné, dans la province du Moyen-Ogooué. Il est un des plus importants projets miniers dont dispose actuellement le Gabon, précisément sur le plan géologique, apprend-on.

SG

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Le cabinet de conseil en citoyenneté basé à Londres Henley & Partners a publié il y a quelques jours une nouvelle mise à jour de son classement des passeports les plus puissants au monde. L’édition 2023 porte le Gabon au 79e rang mondial (sur 104) du plus grand nombre de pays accessibles sans visa grâce à l’obtention d’un passeport. Le pays était classé 89e mondial avec 58 destinations accessibles dans le Henley Passport Index 2022. Le Gabon occupe toutefois la tête du podium des passeports les plus avantageux de la zone Cemac.

En effet, grâce à un passeport gabonais, 59 destinations sont accessibles sans demander un visa au préalable. C’est le même nombre de destinations possibles que si vous possédez un passeport délivré par le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Mauritanie, Sao Tomé-et-Principe, le Tadjikistan et l’Ouzbekistan avec qui le pays partage cette place sur la scène mondiale. La Guinée équatoriale occupe le deuxième rang dans la Cemac (82e, 56 destinations). La République centrafricaine et le Tchad (84e, 54 destinations) ferment le podium.

Le Cameroun pointe à la 4e place au niveau sous-régional (86e) avec 52 destinations possibles. Le passeport congolais apparaît comme le moins puissant de la Cemac. Il occupe le 87e rang mondial et permet d’accéder à 51 destinations. En Afrique, à l’exclusion des Seychelles (24e, 155 destinations), le premier pays subsaharien à apparaître dans le classement est l’Afrique du Sud (52e, 106 destinations). Le passeport singapourien est le plus puissant au monde (1er, 192 destinations) tandis que le passeport afghan (104e, 27 destinations) reste le plus faible de la planète.

Le Henley Passport Index est un classement mondial fondé sur la liberté de circulation des citoyens. En collaboration avec l’Association du transport aérien international (IATA, sigle en anglais), il classe au total 199 passeports dans le monde. Il est mis à jour en temps réel tout au long de l’année, en fonction des modifications de politique de visas de chaque pays. Dans son dernier communiqué, le cabinet de conseil en citoyenneté note que le nombre de destinations accessibles sans visa a presque doublé entre 2006 et 2023, mais que l’écart de liberté de voyage entre ceux qui sont en haut du classement et ceux en bas est plus important que jamais. À noter que d’autres index existent comme Arton Capital ou encore Nomad Capitalist.

P.N.N

Le Gabon veut intégrer les Brics, un groupe de pays comprenant le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud considérés comme des puissances émergentes. Lors d’une conférence de presse ce jeudi 20 juillet à Johannesburg, Anil Sookal, l’ambassadeur sud-africain au sein des Brics, a annoncé que le Gabon fait partie des quelque 40 pays qui ont exprimé leur intérêt à rejoindre ce bloc, aux côtés notamment de l’Argentine, l’Iran, l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, Cuba, la République démocratique du Congo (RDC), les Comores et le Kazakhstan.

Ce dernier affirme que 22 pays ont officiellement déposé des demandes d’adhésion au groupe d’économies émergentes. « Il y a un nombre égal de pays qui ont officieusement exprimé leur intérêt à devenir membres des Brics… (y compris) tous les principaux pays du Sud », a-t-il dit, dans des propos rapportés par l’agence de presse britannique Reuters. En février dernier, Mao Ming, la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, a déclaré que son pays allait contribuer à l’adhésion de nouveaux membres aux Brics par la voie de discussions et de consultations.

« Ces dernières années, les pays des Brics ont fait des progrès considérables dans le domaine de la coopération conjointe financière et économique, ainsi que dans la sphère monétaire. Cela revêt une grande importance pour optimiser les relations commerciales entre les pays membres de l’organisation et pour leur reconstruction économique », a-t-elle notamment dit, alors que la Chine est le premier client du Gabon. La question de l’élargissement de l’organisation sera à l’ordre du jour du 15e sommet des Brics qui doit avoir lieu du 22 au 24 août prochain en Afrique du Sud.

Le 2 juin dernier, le ministre gabonais des Affaires étrangères, Hermann Immongault, a participé à une réunion de ses homologues des Brics au Cap (Afrique du Sud), en prélude à ce sommet qui devra permettre aux pays membres de voir comment peser davantage dans les institutions internationales dominées jusqu’ici par les Etats-Unis et l’Europe. Depuis sa formation en 2006, le groupe des BRICS n’a ajouté qu’un seul nouveau membre : l’Afrique du Sud en 2010.

P.N.N

Le ministre des Travaux publics, de l’ Équipement et des Infrastructures, chargé de la Connexion des territoires, Toussaint Nkouma Emane, a eu une séance de travail le 18 juillet à Libreville avec une délégation de la Banque africaine de développement (BAD) conduite par son représentant-pays, Nouredine Kane Dia. L’objectif était de faire le point sur le nouveau Document de stratégie-pays (DSP) pour la période 2023-2028, en cours d’élaboration.

Le document, élaboré dans un cadre participatif comprenant les représentants du gouvernement, du secteur privé et de la société civile, va régir le cadre de coopération entre le groupe de la BAD et le Gabon pour les six prochaines années. Pour cette période, les consultations ont fait ressortir la nécessité de créer les conditions nécessaires pour soutenir la transformation structurelle de l’économie pour une croissance inclusive et durable.

« À cet effet, les prochaines interventions devraient être centrées sur deux domaines prioritaires. Elles devraient soutenir la mise en place des infrastructures de qualité et durables nécessaires à la transformation structurelle de l’économie. La deuxième priorité consistera à renforcer la bonne gouvernance et l’employabilité », indique l’institution financière. La transformation structurelle doit être portée par le secteur agricole et celui du bois, l’intégration régionale, la connectivité interne et externe (notamment avec le réaménagement de la Transgabonaise et la connexion du Gabon avec la Guinée équatoriale et le Cameroun), ainsi que le secteur privé.

Le renforcement de la gouvernance et de l’employabilité devrait, de son côté, venir en renfort à la transformation souhaitée de l’économie et permettre de créer le capital humain et l’environnement des affaires adéquats à cette transformation, apprend-on. Au cours des cinq dernières années couvertes par le document de stratégie pays 2016-2022, 21 projets ont été approuvés par la BAD pour des montants cumulés de 1,46 milliard d’euros (plus de 947 milliards FCFA). A la date du 31 mai 2022, le portefeuille actif du groupe au Gabon comptait dix projets d’une valeur totale de 671 millions d’euros (plus de 440 milliards FCFA), selon l’institution. Ces investissements couvrent les secteurs de la gouvernance, de l’agriculture, de l’eau et de l’assainissement, du social et des transports.

P.N.N

L’opérateur Canalbox, filiale de Vivendi au Gabon, annonce de nouvelles perturbations de la connexion internet sur son réseau. Ce, en raison d’une opération de reconstruction du réseau Canalbox planifiée du 20 juillet à partir de 22 heures au 22 juillet 2023 du fait des travaux de construction de la nouvelle route Alibandeng-Okala, informe l’entreprise.

Plusieurs quartiers des villes de Libreville et Akanda dans la province de l’Estuaire, seront affectés par ces perturbations au cours de cette période. Notamment, les quartiers Okala première pompe, Okala dispensaire, Okala deuxième pompe Mokolongo BGFI, Alibandeng camp Gr.

Néanmoins, rassure l’opérateur, les équipes techniques seront mobilisées pour limiter le dérangement causé par cette situation et garantir un retour à la normal dans les meilleurs délais.

Ces nouvelles perturbations du réseau internet Canalbox sont annoncées dans un contexte où la qualité de service des opérateurs du secteur est régulièrement décriée par les populations. La filiale gabonaise du Groupe Vivendi est très souvent visée par des critiques sur la qualité de son réseau. Le 16 mai dernier, ce réseau a été perturbé en raison d’un double incident sur le câble sous-marin Africa Coast to Europe (ACE) qui alimente la fibre selon l’opérateur Canalbox. Les utilisateurs de ce réseau espèrent donc une amélioration de la qualité du service et du réseau.

SG

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