En vue d’améliorer la prise en charge dans les hôpitaux, l’Office pharmaceutique national (OPN) s’est fixé pour objectif d’atteindre une disponibilité en médicaments de 60% au sein des établissements de santé du pays. Cette annonce a été faite par la directrice générale de l’OPN, Corine Nseng Nseng Ndong, au cours d’une récente visite d’immersion au sein de cette filiale du Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS). Il s’agit donc de tripler le taux de 20% enregistré en 2021. Pour cela, OPN vise un taux de 50% cette année.
Un objectif qu’elle compte atteindre grâce aux financements injectés dans l’OPN par le FGIS depuis qu’il est entré dans son capital en 2021. « Il y a eu un apport considérable du Fonds gabonais des investissements stratégiques, d’un montant de 3,5 milliards de FCFA. L’apport de ce capital a permis d’effectuer un certain nombre de réalisations, comme l’achat de médicaments d’un montant de près de 2 milliards de FCFA soit 80 millions de médicaments achetés », explique Corine Nseng Nseng Ndong.
Selon la directrice générale de la centrale publique d’achat des médicaments, ce stock de médicaments a été distribué sur l’ensemble du territoire national. Notamment, dans les Centres hospitaliers universitaires de Libreville et les antennes régionales, qui ont été créées pour améliorer la disponibilité des médicaments à l’intérieur du pays.
En effet, avec ces antennes, les responsables des structures sanitaires n’ont plus besoin de se rendre à Libreville pour s’approvisionner, apprend-on. Il a également été mis en place des logiciels dans les centres hospitaliers. Ce qui permet de mieux connaitre les besoins dans les hôpitaux. « Aujourd’hui, nos achats sont plus adaptés aux besoins des formations sanitaires », soutient Corine Nseng Nseng Ndong.
Cette initiative de l’OPN a déjà des retombées positives sur les services de santé dans les hôpitaux. « Depuis quelques mois, nous disposons d’une pharmacie hospitalière en partenariat avec l’Office pharmaceutique national. Les médicaments sont mis à disposition au sein de cette pharmacie dont la dispensation se fait auprès des patients admis au CHU d’Owendo. L’avantage avec ce système, aujourd’hui, est que le médicament est disponible et accessible aux patients », a affirmé Dr Eyang Obame Élise, directrice générale du CHU d’Owendo.
Rappelons qu’avant l’entrée du FGIS dans son capital, l’OPN avait du mal à approvisionner en médicaments et autres produits médicaux les structures sanitaires publiques, entrainant des pénuries préjudiciables à 80% des personnes hospitalisées dans ces établissements, selon les autorités.
Sandrine Gaingne
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Mesdames, Messieurs,
Le mardi 08 août 2023, sous la Très Haute Présidence de Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République, Chef de l’Etat, le Conseil des Ministres s’est réuni dès 09h30 dans la salle habituelle au Palais de la Présidence de la République.
A l’ouverture des travaux, le Conseil des Ministres a adressé ses félicitations au Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, pour son engagement constant en faveur de la préservation de la biodiversité et la valorisation des forêts tropicales.
En effet, le 18 juillet 2023, le Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA a pris part, par visioconférence, à la Session Extraordinaire des Chefs d’Etats et de Gouvernement de la Commission Climat du Bassin du Congo.
Cette rencontre au Sommet, présidée par le Président de la République du Congo, Son Excellence Denis SASSOU NGUESSO, Président de la Commission Climat du Bassin du Congo, s’est tenue en prélude à l’organisation du deuxième Sommet des Trois Bassins des Ecosystèmes et des Forêts Tropicales Amazonie-Bornéo-Mékong-Asie du Sud-Est-Congo qui aura lieu du 26 au 28 octobre 2023 à Brazzaville au Congo et auquel le Gabon prendra part.
A la suite des interventions des différents participants axées sur la nécessité de la préservation des grands écosystèmes de biodiversité et des forêts tropicales, le Chef de l’Etat, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, a rappelé à ses Pairs l’urgence de la mise en place de l’Accord de Paris concernant le Marché carbone.
AU TITRE DES PROJETS DE TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES
Le Conseil des Ministres a délibéré sur les Affaires suivantes :
MINISTERE DES EAUX, DES FÔRETS, DE LA MER, DE L’ENVIRONNEMENT, CHARGE DU PLAN CLIMAT ET DU PLAN
D’AFFECTATION DES TERRES
– Projet de décret fixant le classement des espèces animales.
Le présent décret, pris en application des dispositions des articles 68, 92 et 297 de la loi n°016/01 du 31 décembre 2001, porte classement des espèces animales sauvages en République Gabonaise.
Le texte indiqué effectue des modifications majeures de la liste des espèces protégées, en autorisant la chasse des espèces partiellement protégées dans le cadre des droits coutumiers. Il interdit, toutefois, la chasse des espèces animales vectrices de maladies transmissibles à l’homme.
MINISTERE DU BUDGET ET DES
COMPTES PUBLICS
Projet de décret portant Nomenclature Budgétaire de l’Etat ;
Projet de décret fixant les Règles applicables au Plan Comptable de l’Etat.
Les textes cités, pris en conformité des Avis de la Commission de la CEMAC, visent le double objectif de s’aligner sur la norme Communautaire en matière de gestion des finances publiques et de rester cohérent avec le cadre technique de la nomenclature budgétaire.
Ainsi, les principales modifications portent essentiellement sur les articles 7, 12 et 16 du décret n°236/PR/MBCP du 21 avril 2016 portant Nomenclature Budgétaire de l’Etat.
En ce qui concerne le décret n°535/PR/MBCP du 20 mai 2015 portant Plan Comptable de l’Etat, ce sont les articles 1, 2, 3, 5, 12, 29 et 38 qui ont connu une évolution.
Projet de décret relatif à la Comptabilité des Matières de l’Etat et des Organismes publics.
Ce projet de texte vient compléter les dispositions de la loi n° 20/2014 du 21 mai 2015 et celles du décret portant Règlement Général sur la
Comptabilité Publique, tout en s’inscrivant dans la dynamique de la réforme des Finances Publiques et plus particulièrement du respect des grands principes budgétaires tels que :
la transparence ; la responsabilité des ordonnateurs dans la mise en œuvre des politiques publiques ;
la bonne utilisation des crédits budgétaires ; La sincérité du patrimoine de l’Etat et organismes publics se rapportant à la nécessité de documenter l’organisation et la tenue de comptabilité des matières conformément à la Directive n°01/20-UEAC-CM-35 relative à la comptabilité des matières.
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DU TRANSFERT DES TECHNOLOGIES
Projet de décret portant attributions et organisation du Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et du Transfert des Technologies.
Le présent projet de texte pris en application des dispositions légales et règlementaires en la matière porte attributions et organisation du Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et du Transfert des Technologies.
Aussi, ledit Ministère a-t-il pour mission de concevoir et mettre en œuvre la politique du Gouvernement en matière d’Enseignement Supérieur, de Recherche Scientifique et de Transfert des Technologies.
A ce titre, le Ministère comprend :
Le Cabinet du Ministre ;
L’Inspection Générale des Services ;
Le Secrétariat Général ;
Les Directions Générales ;
Les Organismes et Etablissements sous tutelle.
Projet de décret fixant les modalités d’organisation et de fonctionnement du Comité Scientifique Assurance Qualité de l’Enseignement Supérieur.
Le présent projet de texte pris conformément aux dispositions de l’article 110 de la loi n°21/2011 du 14 février 2012, fixe les modalités d’organisation et de fonctionnement du Comité Scientifique de l’Assurance Qualité de l’Enseignement Supérieur.
Au terme des dispositions dudit projet de texte, le Comité est chargé d’évaluer les curricula, les offres de formation, la recherche scientifique et le suivi des enseignements des formateurs et des chercheurs pour un meilleur déroulement des activités académiques et scientifique de leur carrière.
Pour son fonctionnement, le Comité Scientifique de l’Assurance Qualité de l’Enseignement Supérieur comprend :
le Conseil Scientifique ; – le Secrétariat Permanent ; – la Cellule de Surveillance.
Projet de décret modifiant l’article 7 du décret n°000174/PR/MESRS du 09 juillet 2018 portant création et organisation du Centre Interdisciplinaire de Recherches Médicales de Franceville.
Le présent décret, portant modification de l’article 7 du décret n°000174/PR/MESRS du 09 juillet 2018, s’inscrit dans la concrétisation d’un nouveau statut juridique du Centre International de Recherches Médicales de Franceville (CIRMF) désormais dénommé Centre Interdisciplinaire de Recherches Médicales de Franceville (CIRMF).
La principale réforme dudit texte porte essentiellement sur la position des agents publics du Centre qui ne pouvaient bénéficier de la position de détachement.
Ainsi, la réécriture de l’article 7 qui offre désormais la possibilité de détachement se lit désormais comme suit : « Les personnels du CIRMF sont constitués d’agents publics et d’agents régis par le Code du Travail ».
EN MATIERE DE POLITIQUE GENERALE
MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES
Au terme de la présentation de Monsieur le Ministre, le Conseil des Ministres a marqué son accord aux demandes d’agrément des personnalités diplomatiques ci-après :
Monsieur Stefano MOSCATELLI, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et
Plénipotentiaire de la République d’Italie près la République Gabonaise avec résidence à
Libreville ; Monsieur Sune KROGSTRUP, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et
Plénipotentiaire du Royaume du Danemark près la République Gabonaise avec résidence à Abuja ;
Madame Pamela Joanne (Jo) McPhail, en qualité de Haut-Commissaire du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord non résident près la République Gabonaise.
Monsieur EL AKHRAS ALI Rayan, en qualité de Consul Honoraire de la République Centrafricaine à Libreville.
MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DE LA RELANCE :
Le Conseil des Ministres a pris acte de la communication de Madame le Ministre, relative à la stratégie nationale en matière de Lutte contre le Blanchiment des Capitaux et le Financement du Terrorisme (LBC/FT) qui permettra à notre pays de faire face au risque élevé de blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme issue des différents secteurs d’activités et crimes organisés.
MINISTERE DE LA PROMOTION DES INVESTISSEMENTS, DES PARTENARIATS PUBLICS-PRIVES, CHARGE DE L’AMELIORATION DE
L’ENVIRONNEMENT DES AFFAIRES
Le Conseil des Ministres, suite à la communication du Ministre, a approuvé la demande d’autorisation de procéder aux négociations directes avec l’opérateur GSEZ Airport pour la concession, l’aménagement et l’exploitation de l’Aéroport de Makokou dans l’objectif de permettre un renforcement infrastructurel conforme aux standards internationaux.
Enfin le Conseil des Ministres a entériné les mesures individuelles suivantes :
PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE
CABINET DU PRESIDENT DE LA
REPUBLIQUE
– Chargés de Missions du Président de la République :
MM Thierry Gatien MAROGA ;
Paul Joachim KOUMBA.
HAUT- COMMISSARIAT DE LA
REPUBLIQUE
CABINET DU HAUT –COMMISSAIRE DE LA REPUBLIQUE M. Charles M’BA
Secrétaire de Cabinet du Président de la République : Mme Syline Ivy Carla MBIE
N’NA.
CABINET DU COMMISSAIRE DE LA
REPUBLIQUE M. Moïse BIBALOU KOUMBA
Secrétaire de Cabinet du Président de la République : M. KOUMBA KADA Patrick CABINET DU COMMISSAIRE DE LA REPUBLIQUE Estelle ONDO
Secrétaire de Cabinet du Président de la République : Mme Ledwine AVOME BENGONE
CABINET DU COMMISSAIRE DE LA
REPUBLIQUE M. Jonathan IGNOUMBA
Secrétaire de Cabinet du Président de la République : Mme Serna MOUSSAVOU KOMBILA
MINISTERE DE L’INTERIEUR
ADMINISTRATION GENERALE
PROVINCE DE L’ESTUAIRE
DEPARTEMENT DU COMO-KANGO
Secrétaire Général de Préfecture : M. Edgard Germain ONGALI BITA.
PROVINCE DU HAUT-OGOOUE
DEPARTEMENT DE LA SEBE BRIKOLO (OKONDJA)
Préfet : Mme Miryan Claude AGNIMA.
DEPARTEMENT DE LA LEKOKO
(BAKOUMBA)
Préfet : M. Alphonse Fristsch NGASSOBO.
DEPARTEMENT DE LA LEBOMBI
LEYOU(MOANDA)
Préfet : M. Christian NDJOGO COGNOT
PROVINCE DE LA NGOUNIE
DEPARTEMENT DE LA DOLA (NDENDE) – Préfet : M. Damascène MAPANGOU.
DEPARTEMENT DE LA LOUETSI-BIBAKA (MALINGA)
Préfet : M. François NTOUTOUME ESSONE
DEPARTEMENT DE LA BOUMI-LOUETSI (MBIGOU)
Préfet : M. Jean Aimé FOULA.
PROVINCE DE LA NYANGA
DEPARTEMENT DE MOUGOUTSI
Préfet : M. Patrice MOUNGUENGUI.
PROVINCE DE L’OGOOUE IVINDO
DEPARTEMENT DE LA ZADIE
Préfet : M. Jean Marie EKANG EKOUAGHE.
DEPARTEMENT DE LA LOPE
DISTRICT DE MOKEKO
Sous-préfet : M. Raphael MAKAO MA NGUEMA.
PROVINCE DU WOLEU NTEM
DEPARTEMENT DU NTEM (BITAM) – Préfet. M. Jean Dieudonné GNAMBA.
DISTRICT DE MEYO-KYE
Sous-préfet : M. Cédric ANDEME NDOUTOUME.
Chef de Bureau : M. Axel NDOUTOUME ODO EDZANG.
DEPARTEMENT DU HAUT-NTEM
(MINVOUL)
Secrétaire Général de Préfecture : M. Anselme
EVOUNA ENGONE.
ADMINISTRATIONS DECENTRALISEES PROVINCE DU HAUT-OGOOUE
COMMUNE DE LECONI
Secrétaire Général de Mairie : M. Gustave MBIRA.
CONSEIL DEPARTEMENTAL DES
PLATEAUX
Secrétaire Général : M. Herbert NKOULOU.
PROVINCE DE LA NGOUNIE
COMMUNE DE FOUGAMOU
Secrétaire Général de Mairie : M. Michel Phavin BIKA.
CONSEIL DEPARTEMENTAL DE TSAMBA-
MAGOTSI
Secrétaire Général : M. Marcel Léonard KOUMBA.
COMMUNE DE MALINGA
Secrétaire Général de Mairie : M. Carlos NGOUEDI DISSA.
COMMUNE DE MBIGOU
Secrétaire Général de Mairie : M. Franck
MOUKAGNI.
CONSEIL DEPARTEMENTAL DE NDOLOU
Secrétaire Général : M. Amedé Serge GUIKOUANGOULA.
CONSEIL DEPARTEMENTAL DE LA
BOUMI-LOUETSI
Secrétaire Général : M. Alphonse MOUNGA.
CONSEIL DEPARTEMENTAL DE
L’OGOULOU
Secrétaire Général : M. Ferdinand Justin
BOUNJANGA.
COMMUNE DE GUIETSOU
Secrétaire Général : Justin BIVIGA PROVINCE DE LA NYANGA
CONSEIL DEPARTEMENTAL DE MONGO
Secrétaire Général : M. Fabrice IWANGOU-IWANGOU
PROVINCE DE L’OGOOUE-MARITIME
COMMUNE DE GAMBA
Secrétaire Général de Mairie : Mme Annicette MOUDOUMA.
CONSEIL DEPARTEMENTAL DE NDOUGOU
Secrétaire Général : M. Jean Médard NGAMBA NDIAMBOU.
MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES SECRETARIAT GENERAL
SERVICES EXTERIEURS
AMBASSADE DU GABON PRES LE
ROYAUME UNI ET L’IRLANDE DU NORD
Haut-Commissaire : M. Gabriel NTOUGOU en remplacement de Madame Aichatou SANNI AOUDOU, appelée à d’autres fonctions.
MINISTERE DU PETROLE ET DU GAZ
SOCIETE GABONAISE D’ENTREPOSAGE DES PRODUITS PETROLIERS (SGPP)
DIRECTION GENERALE
Directeur Général Adjoint : M. Rodrigue KOMBILA.
Je vous remercie.
Les Démocrates, l’un des membres les plus influents d’Alternance 2023, regroupement d’opposants créé en vue d’aboutir à une candidature unique de l’opposition à l’élection présidentielle prévue le 26 aout prochain, vient d’apporter son soutien à la candidate de l’Union nationale (UN), Paulette Missambo. L’annonce a été faite au siège du parti de Guy Nzouba Ndama.
« Hier, le Bureau exécutif national du parti Les Démocrates a tenu ses assises pour se prononcer sur la nécessité entre nos deux formations politiques d’aller ensemble à l’élection présidentielle. C’est donc à la quasi-unanimité que l’ensemble de nos responsables et de nos militants ont soutenu l’idée, que le parti Les Démocrates apporte son soutien total à madame la candidate de l’Union nationale à la présidentielle », a déclaré ce 8 aout 2023, Philippe Nzengue Mayila, Premier vice-président de Les Démocrates.
Pour formaliser ce soutien « total », les deux partis de l’opposition ont signé séance tenante un accord. « Cette alliance nous oblige chacun à donner le meilleur de nous-même pour qu’effectivement nous gagnions cette présidentielle », a affirmé Paulette Missambo qui a remercié Les Démocrates de l’avoir plébiscité.
La candidate de l’UN fait donc pas en avant en vue de sa désignation comme candidate la coalition Alternance 2023. Alexandre Barro Chambrier, dont le nom a plusieurs fois été cité comme celui qui allait représenter cette coalition à la présidentielle, n’ayant pour l’instant reçu aucun soutien public.
Comme en 2016, le parti de Guy Nzouba Ndama apporte son soutien à un autre candidat. Lors de l’élection présidentielle passée, Guy Nzouba Ndama s’était retiré en faveur de Jean Ping. À noter que le président de Les Démocrates, Guy Nzouba Ndama n’a pas pu se présenter à cette élection en raison des ennuis judiciaires auxquels il fait face depuis qu’il a été interpellé en septembre 2022, au niveau de la frontière, avec une valise contenant une somme de 1,2 milliard de FCFA. Depuis, il vit en résidence surveillée.
Sandrine Gaingne
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Le démarrage des travaux du projet de construction et de bitumage de la section de route Ndende-Doussala, sur le corridor Libreville-Brazzaville, est prévu pour avril 2024. L’annonce a été faite le 7 août par le ministre des Travaux publics, de l’Équipement et des Infrastructures, chargé de la connexion des Territoires, Toussaint Nkouma Emane, à l’ouverture de l’atelier de validation et de restitution du Plan d’action de réinstallation abrégé (Para).
Selon le ministère, la mise en œuvre des activités du Para devrait « faciliter » le démarrage desdits travaux. Longue de 276 km, la route Ndende-Doussala est un tronçon important de l’axe international qui relie le Gabon au Congo. Le projet, devant être financé par la Banque africaine de développement (BAD), vise à contribuer à la dynamisation les échanges commerciaux entre les deux pays et avec les autres États de la sous-région Afrique centrale.
« De façon spécifique, le projet vise à améliorer l’efficacité de la chaîne logistique de transport et réduire les coûts d’acheminement des produits transportés afin d’accroître leur degré de compétitivité sur le marché local, voire international ; contribuer à l’amélioration des conditions de vie et la réduction de la pauvreté dans les villes et localités situées le long de la route étudiée », indique la BAD.
Les travaux d’aménagement et de bitumage de cet axe routier s’inscrivent dans le cadre du Projet d’appui au secteur des infrastructures au Gabon (Pasig)-Phase 1. « Le Pasig-1 est un projet issu d’un vaste programme de développement et d’investissement du pays visant à améliorer le réseau routier national et garantir l’intégration sous régionale en zone Cemac, en y facilitant la libre circulation des personnes et des biens », précise le ministère des Travaux publics.
Patricia Ngo Ngouem
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Suspendu depuis le mois d’avril dernier, le transport des passagers sur le Transgabonais n’a toujours pas repris, a informé la Société d’exploitation du transgabonais (Setrag), apportant ainsi un démenti à une rumeur faisant état de la reprise du trafic des trains voyageurs sur cette ligne de chemin de fer reliant Libreville à Franceville.
« Depuis quelques jours, l’image d’un programme de circulation de train datant de 2021 circule sur les réseaux sociaux et autres voies de communication, annonçant la reprise des circulations des trains de voyageurs. Setrag dément formellement cette information et déplore vivement cet acte malveillant », a indiqué la Setrag qui soutient que la reprise de la circulation des trains de voyageurs fera l’objet d’une communication officielle par l’État.
Le transport des passagers sur l’unique ligne ferroviaire du pays avait été suspendu par le gouvernement au mois d’avril dernier, suite aux incidents survenus sur le Transgabonais dans la nuit du 1er au 2 avril 2023. Il était question, selon le gouvernement, de « prévenir toute situation d’aggravation consécutive » à ces incidents.
Cette suspension intervenait trois jours seulement après la reprise du trafic des trains voyageurs sur cette voie, suspendu le 24 décembre 2022, suite à un glissement de terrain entre les gares d’Offoué et de Booué. Cependant, le transport des marchandises, qui a été relancé le 8 février 2023 après cet incident, se poursuit sur le Transgabonais.
Sandrine Gaingne
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« La Société nationale immobilière (SNI) porte à l’attention des résidents des cités Alhambra qu’une opération d’expertise visant à évaluer l’état général des cadres bâtis s’effectuera chaque semaine, du lundi au samedi de 9h à 17h, sur les parcelles P1, P3 et P10 », indique le directeur général de la société, Hermann Kamonomono, dans un récent communiqué.
Ladite opération selon l’entreprise a pris effet le 3 aout 2023. « Pendant la durée de l’expertise, les agents s’assureront au mieux de minimiser toute perturbation dans le quotidien des résidents », rassure Hermann Kamonomono.
Cette opération est lancée au moment où une dégradation progressive des bâtiments est constatée. Des inondations, des branchements anarchiques et des conflits entre voisins font également partie des problématiques rencontrées par les locataires de la cité.
Située au quartier Angondjé dans la commune d’Akanda, les cités Alhambra ou cités turques sont présentées comme l’un des fleurons du programme de logements sociaux au Gabon. Elles ont accueilli leurs premiers occupants en 2014.
SG
Après la zone nord en août 2022, la promenade centre de la Baie des rois devrait ouvrir ses portes au public dans les jours prochains. « Toutes les équipes sont à pied d’œuvre pour finaliser les travaux de la zone centre de la Baie des Rois pour le 17 août 2023. On souhaite donner rendez-vous aux Gabonais toujours autour du 17 août », a annoncé le directeur général de la Façade maritime du champ triomphal (FMCT), Emmanuel Edane, au cours d’une récente visite sur le site situé au front de mer à Libreville.
Cette zone couvre une superficie d’environ 12 hectares. Une fois terminée, elle sera composée de kiosques commerciaux, d’un skate park, d’un terrain de basket et d’une place urbaine et culturelle pour accueillir des festivités et des concerts, indique la FMCT. Les travaux sur cette promenade sont exécutés à 80%, apprend-on.
Cette zone centre va être reliée à la zone nord où les travaux se poursuivent également avec en projet la construction d’un centre commercial et d’un complexe hôtelier entre autres. « Sur les 10 parcelles de bâtiments, 6 ont été cédées et 4 bâtiments sont en cours de construction. Le premier bâtiment qui avait été lancé est le siège du FGIS et ses filiales. C’est un bâtiment qui sera livré avant la fin de l’année. Il y a un deuxième bâtiment de logements qui est en cours de construction. Deux autres sont des bureaux développés par deux promoteurs et deux nouveaux bâtiments devraient commencer d’ici la fin de l’année sur cette zone », a indiqué le directeur général du FMCT.
La Baie des rois est un projet d’aménagement urbain intégré d’un nouveau quartier construit de manière durable à Libreville. Prévu sur 40 hectares, ce projet entend être un important levier économique régional et national, un vecteur supplémentaire de promotion et d’attractivité du Gabon qui, de plus, offre de nouvelles opportunités d’emplois et d’investissement pour les entrepreneurs. À en croire le FMCT, ce projet mobilise actuellement 50 entreprises pour 500 emplois directs et 3000 indirects.
Sandrine Gaingne
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Dans un communiqué signé le 6 août 2023 par son président Michel Stéphane Bonda, le Centre gabonais des Élections (CGE) invite les candidats à l’élection présidentielle et les candidats têtes de liste aux élections locales des provinces de l’Ogooué-Ivindo, l’Ogooué-Lolo, l’Ogooué-Maritime et du Woleu-Ntem, ou leurs représentants, à valider les « bons à tirer » des bulletins de vote. Pour cela, ils doivent « se présenter à son siège sous les 48h00 à compter du lundi 7 août 2023 à 10h30 », indique le communiqué.
La validation par les candidats des « bons à tirer » des bulletins de vote se fait à quelques jours du démarrage officiel de la campagne électorale qui est prévue le 11 août pour la présidentielle et le 16 août pour les législatives et les locales. La campagne devrait s’achever le 25 août, la veille des élections prévues le 26 août.
Cette invitation du CGE intervient dans un contexte où plusieurs acteurs politiques multiplient les appels à un report des élections suivi d’une transition à la tête du pays. Car, pour eux, le CGE n’est pas prêt. Mais, pour les autorités gabonaises, cette hypothèse n’est pas à l’ordre du jour.
SG
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La société Maurel & Prom affirme avoir signé en juillet 2023 avec l’État du Gabon un protocole pour recouvrement de sa créance due par la Société gabonaise de raffinage (Sogara), unique raffinerie du pays. Cet accord prévoit un apurement via un mécanisme d’imputation sur les coûts récupérables d’Ezanga sans perte économique, indique l’entreprise pétrolière française dans son rapport semestriel, sans plus de précision. La production d’huile en part M&P (80%) sur le permis d’Ezanga, son principal champ, s’élève à 15 779 b/j pour le premier semestre 2023, en augmentation de 2% par rapport au second semestre 2022.
Selon le même document, rendu public le 4 aout 2023, la Sogara cumule au 30 juin 2023, une dette de 24 millions $ (14,2 milliards de FCFA, à la valeur actuelle du dollar) envers la société Maurel & Prom. Cette dette est en hausse et a eu un impact sur les activités de la compagnie pétrolière française. « Du point de vue des flux de trésorerie, le flux généré par les opérations, avant variation du besoin en fonds de roulement au premier semestre 2023, s’élève à 127 millions $ (75,5 milliards de FCFA, NDLR). La variation du besoin en fonds de roulement a eu un impact négatif de 40 millions $ sur la période, en raison notamment d’une augmentation des créances sur la Sogara », indique Maurel & Prom.
Maurel & Prom n’est pas la seule société pétrolière à qui la Sogara doit de l’argent. C’est à cause des dettes de cette société publique, dont le montant n’a pas été révélé, que le ministre du Pétrole, Vincent de Paul Massassa, a rencontré le 1er février dernier les sociétés pétrolières fournisseurs de brut et l’Union pétrolière gabonaise (Upega). Le but étant de trouver une solution afin que ces dettes n’impactent pas sur la quantité de pétrole brut livrée par ces sociétés à la Sogara. Ce, afin d’éviter les pénuries de carburant dans le pays. Au cours de cette rencontre, les producteurs que sont Perenco, Total, Assala… avaient promis de continuer à ravitailler la Sogara.
La Sogara, qui traite en moyenne 1 million t/an de brut, est en proie à des difficultés financières depuis quelques années. Selon les données de la note de conjoncture du ministère de l’Économie, cette société a enregistré une baisse de son chiffre d’affaires de 15,3% entre 2019 et 2020. Il est en effet passé de 219,6 milliards de FCFA en 2019 à 185,6 milliards de FCFA en 2020. Mais, en 2021, ce chiffre d’affaires a connu une hausse de 127,2 %.
Sandrine Gaingne
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Jean Boniface Assélé, président du Cercle des libéraux réformateurs (CLR), ne fera pas partie des candidats qui affronteront Ali Bongo à l’élection présidentielle prévue le 26 aout prochain. Et pour cause, sa candidature a été rejetée par la Cour constitutionnelle, a-t-il affirmé dans une vidéo parvenue à notre rédaction le 7 aout.
D’après l’oncle du président sortant Ali Bongo, sa candidature a été rejetée en raison de sa démission au mois de juin dernier, de la Majorité républicaine et sociale pour l’émergence, un regroupement de partis politiques qui soutient le président de la République. La Cour constitutionnelle ayant estimé qu’il ne peut être candidat étant donné que sa démission est intervenue moins de 4 mois avant l’élection présidentielle.
« La Cour constitutionnelle a retenu que le groupement de partis politiques est une formation politique assimilée à un parti politique et que par conséquent le respect des 4 mois en cas de démission s’applique aux personnes physiques et également aux partis politiques ou membres du regroupement », a expliqué Jean Boniface Assélé parlant de la décision de la Cour constitutionnelle. Une interprétation qu’il ne partage pas. « Ce n’est écrit nulle part », a-t-il affirmé.
Malgré cette décision de la Cour, Jean Boniface Assélé, âgé de 84 ans, ne compte pas lâcher prise. « La bataille ne fait que commencer. J’irai jusqu’au bout », a-t-il promis sans en dire plus. Il demande néanmoins à ses militants de rester « calmes ».
Rappelons que Jean Boniface Assélé avait déposé un recours devant la Cour constitutionnelle il y a quelques jours après le rejet de sa candidature par le Centre gabonais des élections (CGE). Ce sont au total 19 candidats qui ont été retenus par le CGE pour la présidentielle.
SG
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