Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

A l’occasion de la commémoration du 63e anniversaire de l’indépendance du Gabon le 17 août prochain, le ministère de la Culture et des Arts a décidé d’organiser un festival axé sur la valorisation du territoire national. Il s’agit du tout premier festival organisé pour l’accession du Gabon à la souveraineté internationale, baptisé « Festival de l’indépendance ». Il est prévu du 10 au 17 août 2023 à la Baie des Rois de Libreville, la capitale, et du 14 au 17 août sur le reste de l’ensemble des provinces, indique le ministère dans un communiqué publié vendredi.

« En magnifiant le rassemblement de la nation dans un esprit de concorde et de fierté nationale, le “Festival de l’indépendance” vise à cultiver et à renforcer le sentiment d’appartenance à la patrie par la promotion de notre diversité culturelle », peut-on lire dans le document. Une diversité culturelle qui s’illustre dans l’art culinaire, l’habitat, les traditions, l’artisanat ou encore le folklore et qui sera mise en avant au cours de cette semaine de célébration à travers diverses activités au programme.

« L’indépendance, bien plus qu’un simple événement historique, est l’étape cruciale qui a façonné l’identité de notre pays et de notre peuple. Au cœur de cette célébration réside l’opportunité de se rassembler en tant que nation, de transcender nos différences individuelles et de renforcer le tissu social qui nous unit. Malgré les différences culturelles, ethniques ou religieuses, nous sommes avant tout Gabonais. Nous partageons une patrie commune, une histoire commune et des aspirations communes pour un avenir meilleur. En dépit des turbulences du passé et les défis du présent, l’unité est notre atout le plus précieux », soutient le ministère.

Élections générales

L’organisation de ce festival intervient à la veille des élections générales prévues le 26 août prochain au Gabon. Pour la première fois de son histoire, le pays organise un triple scrutin présidentiel, législatif et local. En ce moment, les appels se multiplient pourtant pour demander le report des élections suivi d’une transition à la tête du pays. Les auteurs de ces appels estiment que le Centre gabonais des élections (GCE) - l’organe en charge de l’organisation du scrutin - n’est pas prêt. Mais le gouvernement exclut tout report et se dit prêt à accompagner le processus électoral pour des élections pacifiques.

Le Premier ministre, Alain-Claude Bilie-By-Nze, multiplie ces derniers jours les rencontres avec les institutions et entités impliquées et/ou concernées par le processus électoral. « Au cours des échanges (…), j’ai rappelé la volonté maintes fois exprimée par le président de la République de voir se tenir dans notre pays des élections aux lendemains apaisés », a déclaré le chef du gouvernement, à l’issue d’une audience accordée jeudi dernier au Conseil national de la démocratie (CND).

Les autorités ne souhaitent en effet pas revivre les violences postélectorales survenues en 2016 après la réélection du président Ali Bongo Ondimba, candidat à un troisième mandat à la tête du pays. Les organisateurs du « Festival de l’indépendance » affirment que l’événement mettra en lumière l’esprit patriotique des Gabonais et présentera le pays comme une nation unie et forte, au moment où les citoyens sont appelés à aller aux urnes.

Patricia Ngo Ngouem

Lire aussi :

Alain-Claude Bilie-By-Nze : « Aucun report des élections ne saurait être envisagé, encore moins une transition »

Le ministère de l’Économie veut implémenter une solution complète de contrôle de facturation électronique de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) à la direction générale des impôts (DGI). À cet effet, un appel à manifestation d’intérêt vient d’être lancé dans le but de recruter un cabinet qui va mettre en place ladite solution.

Selon le ministère de l’Économie, le prestataire retenu devra concevoir, développer et mettre en œuvre cette solution au moyen d’un dispositif de certification des facturations qui permettront d’un côté à l’administration fiscale de collecter, traiter, analyser, vérifier les données provenant desdits dispositifs et d’un autre côté aux contribuables d’enregistrer ou de certifier des factures en ligne. Ce, sur la base des documents de référence actualisés, notamment le Code général des impôts, les lois de finances, etc.

Le prestataire devra également installer les logiciels, indiquer les éventuels changements requis au niveau des procédures et de l’organisation pour permettre un fonctionnement optimal de la nouvelle solution, puis, former à Libreville, les acteurs sur son utilisation. Financée grâce à un prêt de la Banque africaine de développement (BAD) dans le cadre du projet d’appui à la diversification de l’économie gabonaise (Paged), cette prestation va durer trois mois. Les dossiers de candidatures doivent être déposés au plus tard le 15 septembre 2023.

Pour postuler, le cabinet doit avoir une expérience de 10 ans dans l’appui aux administrations fiscales engagées dans des réformes visant la mise en œuvre d’un système de contrôle de facturation électronique. Il doit aussi avoir réalisé au moins deux prestations similaires dans un pays de la sous-région dont au moins une dans un pays Ohada à fiscalité d’essence française.

Cet appel à manifestation d’intérêt est lancé dans un contexte où le Gabon travaille à digitaliser les processus de l’administration fiscale afin de faciliter le recouvrement des taxes.

SG

Lire aussi :

Le FMI recommande au Gabon de renforcer sa pression fiscale face à la pénurie de financement

Impôts : avec le nouveau centre d’Akanda, le Gabon vise une hausse de la population fiscale de 10% à 15% par an

Jonathan Finer, premier conseiller adjoint à la sécurité nationale des États-Unis, a rencontré le président Ali Bongo Ondimba lors de sa visite le 2 août dernier au Gabon. Les deux hommes ont discuté des moyens de renforcer le partenariat qui lie leurs deux pays, notamment la coopération en matière de sécurité dans le golfe de Guinée et dans la région Afrique centrale, apprend-on.

Libreville et Washington ont établi des relations diplomatiques en 1960 au lendemain de l’indépendance du Gabon, mais la coopération militaire remonte au début des années 1970. En mai dernier, les deux pays ont lancé un Programme conjoint de partenariat d’État qui devrait renforcer la réponse aux catastrophes et la coopération en matière de sécurité entre les deux nations. Dans le cadre dudit programme, les unités de la Garde nationale américaine devraient mener plusieurs activités avec le Gabon chaque année, en appui d’objectifs de sécurité communs.

« Ces activités vont au-delà des engagements militaires traditionnels et pourraient allier des exercices de gestion des urgences et d’intervention en cas de catastrophe aux programmes de sécurité aux frontières et dans les ports, en passant par le perfectionnement des dirigeants et des officiers, le renforcement des capacités médicales, le renforcement de la sécurité économique, la protection des ressources naturelles, les opérations de maintien de la paix et la lutte contre le trafic, la prolifération et le terrorisme », précise un communiqué de l’ambassade américaine.

Ce qui devrait, à l’avenir, permettre au Gabon d’améliorer davantage ses capacités de réponse aux catastrophes. Le Gabon est un acteur clé dans les efforts de résolution des conflits en Afrique centrale. Le pays siège au Conseil de sécurité de l’ONU comme membre non permanent élu pour un mandat de deux ans (2022-2023), ce qui lui permet de participer au début et aux votes de l’instance, mais sans le droit de véto réservé aux membres permanents.

P.N.N.

Lancé en 2021, le Projet accès aux services de base en milieu rural (Pasbmir) est globalement réalisé à 77,15%, selon le Conseil national du plan d’accélération de la transformation (CNPAT), qui présentait le bilan provisoire du PAT le 31 juillet dernier.

Un taux enregistré grâce aux différents projets de partenariat public-privé initiés notamment pour augmenter les capacités de production d’électricité et d’eau dans les zones rurales à travers le pays. D’après le ministre de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, Oswald Séverin Mayounou, plusieurs travaux réalisés dans le cadre de ce projet ont déjà été provisoirement réceptionnés. « À travers le projet Pasbmir, c’est quasiment 190 km de lignes qui ont été tirés en moyenne et basse tension, 162 km de ligne en haute tension, 41 km de linéaire de nouvelles canalisations ; ce sont de nouveaux forages réhabilités et trois nouveaux châteaux d’eau construits à travers le pays », indique-t-il.

Parmi ces projets, l’on peut citer notamment la mise en service de la ligne électrique Bongolo – Kanda, dans la province de la Ngounié, ainsi que les travaux d’extension des réseaux d’électricité des zones rurales et périurbaines sur l’axe Franceville-Okoloville-Andjogo dans la province du Haute-Ogooué…

À terme, le Pasbmir, qui bénéficie de l’appui financier et technique de la Banque mondiale, vise l’amélioration de l’accès des ménages et des industries du Grand Libreville (Libreville, Akanda, Owendo et Ntoum) à l’énergie électrique et à l’eau potable. Ces travaux d’amélioration du réseau électrique devraient également permettre de soulager les localités rurales sous intégrées et les grandes agglomérations.

La première phase du Pasbmir sera clôturée cette année et une deuxième phase devra être lancée selon les prévisions.

SG

Lire aussi :

Eau et électricité : Alain Claude Bilie-By-Nze annonce 123 milliards de FCFA d’investissements

Woleu-Ntem - Progression mitigée du Programme d’urgence prioritaire et du Pasbmir

La plateforme de private equity Kasada Capital Management, dédiée à l’hôtellerie en Afrique subsaharienne, a signé le 2 aout dernier un accord avec le Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS) et ses filiales (la Façade maritime du champ triomphal [FMCT] ; société d’aménagement urbain et Luxury green resorts [LGR], opérateur touristique gabonais) pour le développement d’hôtels au Gabon, informe le FGIS. Selon les termes de ce partenariat, Kasada interviendra dans l’identification, l’évaluation, la structuration et le pilotage de projets hôteliers au Gabon de leurs conceptions jusqu’à leurs réalisations.

Et parmi les projets qui seront à l’étude dans le cadre de cette collaboration, apprend-on, figure en priorité celui du complexe hôtelier « haut de gamme » prévu sur la zone nord du site de la Baie des rois, un projet immobilier qui prévoit la construction à Libreville d’un éco-quartier d’affaires, de logements, d’établissements de loisirs, de commerces divers et d’espaces verts… sur une superficie de 40 hectares.

« La Baie des rois est un projet ambitieux et passionnant. Il démontre une fois de plus notre savoir-faire et notre rôle d’interlocuteur privilégié d’entités souveraines pour réaliser des projets complexes. Notre capacité d’analyser des projets de cette échelle et notre agilité en termes de structurations financières nous permet de trouver la solution appropriée pour réaliser ce projet phare du Gabon », ont indiqué Olivier Granet et David Damiba, associés-gérants de Kasada Capital Management.

 « Ce projet s’inscrit dans notre stratégie globale de développement d’infrastructures durables axée sur la valorisation de notre capital naturel. La construction d’un complexe hôtelier respectueux de l’environnement mettra en avant des solutions bas carbone », a indiqué Akim Mohamed Daouda, administrateur-directeur général du FGIS.

En effet, ce premier hôtel, qui sera construit dans le cadre de ce partenariat, se fera conformément à un plan environnemental en privilégiant les matériaux durables, le traitement des eaux et l’utilisation d’énergie verte, selon les standards internationaux, explique le FGIS.

À noter que Kasada est une plateforme indépendante de private equity immobilier dédiée à l’hôtellerie en Afrique subsaharienne. Elle a été créée avec le soutien de Qatar Investment Authority, le fonds souverain du Qatar et d’Accor, un leader mondial de l’hôtellerie. La stratégie d’investissement de Kasada couvre tous les segments, de l’économique au luxe, et cible à la fois des projets d’hôtels à construire et de reprise d’hôtels existants. Les hôtels du groupe Kasada sont exploités sous les enseignes Accor.

Sandrine Gaingne

Lire aussi :

Baie des rois : déjà 30 % du projet viabilisé (FMCT)

Le Gabon crée la Zone d’investissement spéciale Baie des Rois à Libreville

C’est officiel. Pierre-Claver Maganga Moussavou ne fait plus partie de la coalition Alternance 2023, plateforme de l’opposition créée en janvier 2023 en vue des élections générales du 26 août au Gabon. « Je ne participe plus à la plateforme Alternance 2023 », a-t-il annoncé mardi 1er août dans un entretien accordé au quotidien public L’Union. L’ancien ministre et vice-président a expliqué son retrait de cette plateforme par des divergences d’idées.

« Les membres de ce regroupement défendent l’idée d’un État jacobin, centralisé. Ce qui est à l’opposé de la “Provincialisation” (concept qu’il défend, NDLR) qui, elle se fonde sur un État décentralisé et déconcentré. Du coup, nos idées ne peuvent correspondre. Partant de là, nous sommes obligés, chacun en ce qui le concerne, d’aller soumettre aux Gabonais et Gabonaises sa vision. La Provincialisation n’est pas un programme commun de gouvernement, mais un véritable projet de société, une vision que les autres ne partagent pas », affirme l’opposant de 71 ans, candidat à l’élection présidentielle pour la cinquième fois.

Pierre-Claver Maganga Moussavou indique qu’il sera candidat de son côté, et se dit convaincu de remporter le scrutin à un tour. « Je demande aux autres de s’unir et de trouver leur candidat consensuel, mais moi je solliciterai les suffrages de mes compatriotes. Leur démarche ne me concerne pas », a déclaré le leader du PSD, qui avait récemment appelé à l’organisation des élections sur deux jours.

Cette défection compromet l’objectif de la coalition Alternance 2023 qui est fédérer une candidature consensuelle pour l’élection présidentielle. Les tractations sont néanmoins toujours en cours pour dégager le candidat unique et éviter à l’opposition d’aller en rangs dispersés face au président sortant Ali Bongo Ondimba, candidat pour un troisième mandat à la tête du pays.

En rappel, le Centre gabonais des élections (GCE) a validé 19 candidatures pour l’élection présidentielle. Le 30 juillet, le ministre de l’Intérieur, Lambert-Noël Matha, a remis au CGE la liste électorale révisée. L’élection présidentielle se tiendra avec un bulletin unique pour chaque parti politique. 

P.N.N.

Lire aussi :

Présidentielle et législatives 2023 : le Gabon adopte le bulletin unique

Présidentielle 2023 au Gabon : 19 candidatures validées par le Centre gabonais des élections

La direction générale des douanes ne se reconnait pas dans le communiqué à lui attribuer annonçant une vente publique aux enchères de véhicules. « La direction générale des douanes et des droits indirects (DGDDI) dément une fois de plus être à l’origine de ce document frauduleux qui vise à extorquer de l’argent aux populations et à ternir l’image de l’administration », indique le communiqué de la DGDDI rendu public le 1er aout.

1 Fake

En effet, le communiqué attribué à la douane et qui circule sur les réseaux sociaux depuis quelque temps, invite les personnes intéressées par la vente aux enchères en question, à débourser une somme de 100 000 FCFA pour y participer. Cette vente aux enchères de véhicules est prévue pour se faire sur l’un des sites portuaires du Gabon le 4 aout 2023 d’après le « faux » communiqué qui est accompagné d’une liste de véhicules mis en vente.

À cet effet, « la douane gabonaise rappelle que les opérations de vente publique, organisées par les services compétents de l’administration des douanes, ne sont soumises au paiement des frais d’inscription ». Elle rappelle également que les opérations de vente aux enchères publiques sont encadrées par les articles 325 à 331 du code des douanes Cemac. Et la publication des avis y relatifs se fait par voie de communication officielle.

SG

Le Gabon et la Chine veulent créer un laboratoire conjoint dans le secteur des mines, de la métallurgie et des matériaux, a annoncé le ministère des Mines ce 2 aout 2023. Cette volonté a été actée par les parties lors de la mission effectuée du 22 au 29 juillet derniers par une délégation du ministère gabonais des Mines en Chine. Elle était conduite par le directeur de cabinet du ministre, Éric Damien Biyoghe Ella.

Ce laboratoire conjoint ambitionne d’être un cadre d’échanges scientifiques, technologiques, de formation du personnel, de transfert des technologies et d’échanges humains, apprend-on. « C’est un projet structurant qui va développer et valoriser le potentiel minier du Gabon, en boostant la recherche géologique et minière. Le matériel et les équipements sont à la pointe de la technologie, et l’expertise chinoise en la matière est l’une des meilleures sur le plan international », a confié le chef de file de la mission gabonaise, lors de la restitution des retombées ce 2 aout 2023 au ministre Chen Sylvestre Mezui M’Obiang.

La création d’un tel laboratoire permettra de renforcer les liens entre les deux pays qui partagent des liens diplomatiques depuis 1974 avec une coopération dynamique en matière politique, économique et sociale. Sur le plan économique, la Chine est le premier partenaire commercial du Gabon, selon le ministère gabonais des Affaires étrangères. Selon des données officielles, le volume des échanges commerciaux entre la Chine et le Gabon a atteint 4,55 milliards de dollars US (2739,8 milliards de FCFA) en 2022, en hausse de 50,8% en glissement annuel.

SG

Lire aussi :

Minerai de fer de Baniaka : l’Australien Genmin affirme avoir reçu l’agrément environnemental

Projet de Maboumine : faute d’un repreneur, un transfert des actifs de l’État à la Société équatoriale des mines envisagé

Le Gabon et Cuba ont exprimé, mardi à La Havane, leur souhait de densifier leur coopération lors de la première session des consultations politiques inter-étrangères tenue au ministère cubain des Affaires étrangères, alors que les deux pays célébreront l’année prochaine le 50e anniversaire de leurs relations diplomatiques. Lesdites consultations étaient présidées par la vice-ministre des Affaires étrangères de Cuba, Josefina Vidal Ferreiro, et la ministre déléguée aux Affaires étrangères du Gabon, Yolande Nyonda.

« À cette occasion, les deux parties ont réaffirmé leur volonté de renforcer le dialogue politique, la coopération et les relations économiques », indique l’ambassade de Cuba au Gabon sur sa page Facebook. Yolande Nyonda est arrivée à Cuba à la tête d’une délégation de fonctionnaires du ministère des Affaires étrangères, dans le but de mener des consultations politiques avec son homologue cubain. Son programme comprend la visite d’institutions d’intérêt pour le développement des relations bilatérales.

À cet effet, elle a notamment visité ce mercredi le ministère de la Santé publique de Cuba, où elle a été reçue par le premier vice-ministre cubain de la Santé publique, Dr Tania Margarita Cruz. Les deux personnalités ont passé en revue l’état actuel des relations de coopération dans le domaine de la santé publique, apprend-on.

L’accord pour la tenue de consultations diplomatiques régulières entre les ministères a été paraphé à La Havane en 2017, à l’occasion de la visite à Cuba du ministre gabonais des Affaires étrangères de l’époque, Pacôme Moubelet. Son objectif principal est de promouvoir le développement des relations bilatérales, ainsi que l’expansion des contacts inter-chancellerie, des missions diplomatiques et d’autres représentations des deux ministères.

La coopération entre le Gabon et Cuba est sous-tendue par l’existence de différents accords, notamment l’accord général de coopération, les accords de coopération en matière de santé, d’enseignement supérieur, de recherche et de sport. Tous ces accords ont été signés en 2004 à La Havane. Lors de sa visite officielle en juillet 2017 à Cuba, le président gabonais, Ali Bongo Ondimba, avait déclaré que son pays entend renforcer encore sa coopération bilatérale avec ce « partenaire de longue date » dans les domaines de la santé, de l’agriculture, du tourisme, du sport et de la justice. Il affirmait alors que plusieurs autres accords devraient « prochainement » être conclus dans ce sens.

P.N.N.

Dans un communiqué publié ce mercredi 2 août, l’Australien Genmin a annoncé que le ministère de l’Environnement du Gabon a approuvé l’étude d’impact environnemental et social (EIES) de son projet de minerai de fer de Baniaka, dans le sud-est du pays. « Nous sommes ravis de recevoir l’approbation ministérielle de l’EIES et la délivrance du certificat de conformité environnementale, une étape critique vers l’objectif de Genmin d’atteindre la production à Baniaka au second semestre 2024 », a déclaré son président-directeur général, Joe Ariti.

« Le certificat de conformité environnementale est la dernière condition préalable à la délivrance du permis d’exploitation minière à grande échelle pour Baniaka, que nous prévoyons d’obtenir au cours du mois à venir », a-t-il ajouté. L’approbation de l’EIES, sous réserve de l’obtention d’un permis minier, permet à Genmin de développer et d’exploiter le projet. La production de minerai de fer vert à partir de Baniaka reste ciblée pour mi-2024.

La société d’exploration et de développement de minerai de fer basée en Australie a demandé un permis d’exploitation minière à grande échelle pour une durée initiale de 20 ans. Elle prévoit une première opération d’exportation de 5 millions de tonnes de minerai de fer par an, avec la possibilité de porter ce volume à 10 millions de tonnes par an par la suite. Le gisement de Baniaka a des réserves estimées à 760 millions de tonnes, mais le potentiel global des ressources devrait dépasser le milliard de tonnes, selon les prévisions du gouvernement gabonais. Ce projet devrait générer quelque 700 emplois directs supplémentaires.

P.N.N.

Lire aussi :

Exportation du fer de Baniaka : l’Australien Genmin conclut un accord avec le port d’Owendo

Pour nous contacter: c o n t a c t [@] lenouveaugabon . c o m

Please publish modules in offcanvas position.