Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Le Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) procède ce 7 mars 2019, à la signature d’un projet sous-régional sur l’employabilité des jeunes et l’entrepreneuriat dans le secteur agricole en Afrique centrale.

Selon les deux organismes, cette initiative fait suite à leur volonté commune de relever les multiples défis qui jalonnent l’accès des jeunes urbains et ruraux, aux emplois décents et aux opportunités de création d’entreprises viables et durables dans les chaînes de valeur agricoles dans la sous-région.

Ces défis concernent entre autres, l’insuffisance des offres de formation et des parcours d’apprentissage professionnel dédiés aux jeunes, l’inadaptation de l’environnement physique/infrastructurel, institutionnel, juridique et financier en faveur de la promotion de l’emploi et de l’entrepreneuriat des jeunes et les difficultés d’accès aux facteurs de production (terres, énergies, technologies, infrastructures, etc.) et aux marchés.

Le projet de coopération technique qui fait l’objet de cette signature intitulé « Appui à la promotion de l’entrepreneuriat et de l’employabilité des jeunes dans les chaînes de valeur agricoles en Afrique centrale » est doté d’un montant de 78 000 US dollar. Il concerne la formulation d’un Programme de promotion de l’entrepreneuriat des jeunes en milieu rural et péri-urbain d’Afrique centrale (PREJAC), pour un financement à mobiliser auprès de la Banque africaine de développement (BAD).

Il vise essentiellement à fournir à la CEEAC de l’assistance technique et des éléments d’aide à la décision pour développer le PREJAC, notamment à travers la création d’incubateurs d’entreprises et d’accompagnement des jeunes à l’emploi et à l’entrepreneuriat agricole, en soutien à la promotion des filières agricoles prioritaires retenues par les Etats membres, l’amélioration durable des compétences des jeunes pour un accès plus aisé à l’emploi productif dans les chaînes de valeur prioritaires.

D’une durée de deux ans, ce projet cadre avec le Programme régional d’investissement agricole, de sécurité alimentaire et nutritionnelle (PRIASAN). Il contribuera à l’atteinte des objectifs stratégiques 3 et 4 de la FAO à savoir : réduire la pauvreté rurale et favoriser la mise en place de systèmes agricoles et alimentaires ouverts et efficaces.

Stéphane Billé

Le programme régional d’appui pour la préservation de la biodiversité et des écosystèmes fragiles en Afrique centrale (Ecofac), soutenu par l’Union européenne, bénéficiera, pour sa 6ème phase qui s’étend jusqu’en 2023, d'un financement de 100 millions d’euros, entièrement supporté par l’institution.

Ecofac 6, apprend-on dans la presse locale, cible un appui direct à près de 12 aires protégées réparties entre le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, la République démocratique du Congo (RDC), le Gabon, le Tchad et Sao Tomé-et-Principe.

Huit paysages prioritaires seront sélectionnés pour la conservation et, dans le même temps, le programme envisage également de contribuer à l’émergence d’une économie verte adossée à un développement économique durable et inclusif ainsi qu’à la lutte contre le changement climatique.

D’après la presse locale, les sites couverts par le programme concernent l’ensemble des milieux naturels de l’Afrique centrale et s’étendent des savanes du Sahel aux forêts du bassin du Congo, en passant par les paysages insulaires de Sao Tomé-et-Principe ou encore l’aire marine protégée de Mayumba au Gabon.

PcA

La banque arabe de développement agricole (Badea) et le gouvernement gabonais ont entamé à Libreville, la finalisation de la phase préalable à la mise en œuvre du financement des chaînes de valeur céréalières (riz, maïs et soja) et avicoles (poulet de chair).

«La Badea avec laquelle nous avons entamé les négociations en mai 2018, a désigné le cabinet Oada (développement agricole), pour affiner nos hypothèses sur les plans agronomique, vétérinaire et agro-économique et nous accompagner massivement.», explique Biendi Maganga Moussavou, ministre de l’Agriculture.

Dans la mise en œuvre des chaînes de valeur agricoles et avicoles dans le pays, les zones de savane accueilleront les investissements concernant les céréales, tandis que les élevages de petits ruminants et de volaille seront concentrés à la périphérie de Libreville.

« Notre objectif est de réduire de moitié, nos importations alimentaires dans ces filières à l'horizon 2022. Pour ce faire, nous nous appuierons sur le développement des zones agricoles à forte productivité, agropoles prévus dans la loi sur les zones d'investissement spécialisé, adoptée pour renforcer la compétitivité des filières stratégiques du PSGE, telles que reprises dans le plan de relance de l'économie.», précise le ministre.

PcA

Alors que le pays vit avec inquiétude l’éventualité d’une rareté des antirétroviraux pour les 38 000 personnes vivant avec le VIH au Gabon, le Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale, a réuni quelques membres du gouvernement afin de penser la question globale de l’approvisionnement et de la disponibilité des médicaments dans le pays.

Pour lui, l’éventualité d’une rupture des stocks de médicaments notamment les antirétroviraux, dont 38 000 malades sont sur le point d'être privés sur l’ensemble du pays, doit faire l’objet de réponses efficaces et coordonnées.

Aussi la culture de l’urgence qui semble caractériser ce secteur doit faire place à la mise sur pied « d’une vraie politique du médicament planifiée ». D’où l’appel lancé en direction des acteurs à « s’arrimer davantage à la planification ».

Le Premier ministre qui prône l’amélioration de l’offre de santé a demandé aux membres du gouvernement et aux acteurs de la chaîne du médicament de « dépenser l’argent avec justesse et efficacité au profit des populations ».

« On ne choisit pas une catégorie de médicaments ou de tomber malade », confie Julien Nkoghe Bekale qui souhaite également que soit restauré l’Office national pharmaceutique pour une réelle autonomie de ce secteur.

Le ministre du Budget a tenu à rassurer pour sa part le Premier ministre et les autres membres du gouvernement invités à cette réunion tenue le 5 mars à la Primature sur les dispositions nécessaires et urgentes prises pour que le pays ne connaisse plus ce type de situation à l’avenir.

PcA

Le ministre gabonais des Affaires étrangères, Abdu Razzaq Guy Kambongo, participant à la 46ème session du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), tenue la semaine dernière à Abu Dhabi, a signé avec son homologue émirati une série d’accords économiques et diplomatiques.

Avec son altesse Cheikh Abdallah Ben Zayed Al Nahyane, Abdu Razzaq Guy Kambongo a signé une convention visant à éviter la double imposition et à prévenir l’évasion fiscale en matière d’impôt sur le revenu entre les deux pays.

Toujours dans le domaine économique, les deux chefs de la diplomatie ont conclu un accord portant sur la promotion et la protection réciproques des investissements entre les deux Etats.

Dans le volet diplomatique, rapporte la presse locale, le prince émirati et le ministre des Affaires étrangères gabonais ont signé deux mémorandums d’entente, dont l’un  sur les consultations politiques, et l’autre sur la création d’un comité conjoint de coopération entre les deux gouvernements.  

PcA

En marge de la réunion des experts du Centre africain pour la politique commerciale (CAPC) de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), tenue le 1er mars dernier, à Libreville, le Commissaire en charge du commerce et de l’industrie à la Commission de l’Union Africaine (UA), Albert Muchanga, a été reçu par le ministre gabonais du Commerce et des PME et PMI, David Mbadinga.  

Au cours de leurs échanges, David Mbadinga et son hôte ont évoqué la situation du Gabon dans le processus de ratification de l'accord portant création de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF), signé le 21 mars 2018, à Kigali.

A cet effet, le membre du gouvernement gabonais a confirmé l'engagement de son pays à ratifier ledit accord. Il a également décliné les efforts déjà déployés en vue de l'élaboration d'une stratégie nationale de mise en œuvre dudit accord, en partenariat avec la CEEAC et la CEA. D'autant que, a-t-il expliqué, la concrétisation de la ZLECAF risque de peser lourd dans les budgets des Etats.

Et, à cet effet, David Mbadinga a jugé utile de soulever la question des nécessaires compensations qu'implique cette perspective. Mais également celle relative à l'urgence d'une étude d'impact de l'avènement de la ZLECAF sur les économies nationales.

Selon lui, « les résultats d'une telle étude pourraient certainement être déterminants sur le rythme de ratification de cet accord par les Etats ».

En réponse, Albert Muchanga s’est voulant rassurant, en expliquant que la Commission de l'Union africaine s’y est préparée depuis fort longtemps. Selon lui, « des moyens financiers importants ont été débloqués à cette fin et mis à la disposition de la CEEAC et de la CEA pour accéder aux demandes des différents pays et accélérer les campagnes de sensibilisation auprès des autorités, des parlements et des populations. « Du reste », a-t-il poursuivi, « les négociations sont également avancées avec des institutions financières internationales, telles que la Banque mondiale ».

Stéphane Billé

La capitale gabonaise abritera un salon international de l’étudiant africain du 7 au 9 mars 2019. Selon les organisateurs, cette initiative a pour objectif de lever le voile sur les difficultés d’orientation post-baccalauréat auxquelles font très souvent face, les étudiants.  

Au Gabon comme dans la plupart des pays subsahariens, l’orientation post-baccalauréat est un véritable chemin de croix pour bon nombre d’étudiants, qui ont plutôt besoin d’un véritable accompagnement.  C’est donc tout l’intérêt de ce salon international initié par Smart Africa Consulting et placé sous l’égide du ministère de l’Education nationale.

Durant trois jours, la plateforme animée par les représentants des établissements supérieurs du Gabon, du Maroc et de la Tunisie permettra aux futurs bacheliers et étudiants gabonais d’être édifiés sur les possibilités de formation post-baccalauréat ; aussi bien au plan local que continental, des destinations faisant parties des meilleures, en termes d’études à l’échelle continentale.

Outre le volet information, ce salon prévoit également des accompagnements et des préinscriptions sur place. La tenue des points de presse, des tables rondes, des conférences et autres programmes B to B est également programmée.  Toutes ces sorties seront animées par des professionnels et décideurs gabonais, marocains et tunisiens. L’on indique enfin, des signatures d’accords et de conventions dans plusieurs domaines.

Les organisateurs annoncent par la même occasion, l’ouverture d’un bureau permanent de représentation des universités et grandes écoles maghrébines. Il est censé permettre aux élèves et étudiants de bénéficier de façon permanente, des informations relatives à leur projet d’études post-baccalauréat autant sur le plan local, que dans les pays partenaires. 

Stéphane Billé

La directrice du programme de lutte contre les infections sexuellement transmissibles, Dr. Raïssa Okouyi Ndong Assapi, confirme dans les colonnes du quotidien pro gouvernemental L’Union, la rareté des molécules d’antirétroviraux (ARV) pour les malades vivant avec le VIH du Gabon.

Face à cette situation, assure Françoise Ndayishimiye, la directrice de l’Onusida au Gabon,  la République démocratique du Congo (RDC), est disposée à approvisionner le pays en ARV.

«On nous a annoncé que la RDC est sur le point d’envoyer des médicaments utilisés par 20 000 personnes vivant avec le VIH/ SIDA au Gabon.», assure-t-elle dans la presse locale.

Selon ses explications, c’est l’Organisation mondiale de la santé qui devrait assurer la transaction dont les frais, notamment l’achat et le transport des médicaments, doivent être remboursés par le Gabon dans de meilleurs délais.

Il y a peu, les autorités gabonaises ont lancé un appel en direction de leurs partenaires dans la lutte contre cette pandémie en vue de l’approvisionnement en ARV pour 38 000 malades.

Malgré le déblocage des fonds liés à cette opération en février dernier, les autorités sanitaires du pays, citées par la presse locale, assurent que les fabricants indiens des antirétroviraux consommés au Gabon, éprouveraient des difficultés à livrer les produits dans de meilleurs délais.

Du coup, le pays puise dans ses stocks de sécurité afin de satisfaire les besoins des personnes vivant avec le VIH.

«Ce qui serait intéressant pour le Gabon, c’est d’appliquer les recommandations de l’Onusida qui conseille de commander des stocks pour une année et d’avoir un stock de sécurité de plus de trois mois.», suggère Françoise Ndayishimiye.

Le secrétaire général du ministère de la Santé, Guy Patrick Obiang, qui confirme l’imminence d’une pénurie d’ARV, se veut rassurant en indiquant qu’une solution palliative est en train d’être trouvée. En attendant, poursuit-il, les médecins doivent prescrire des molécules de substitution.

Pour Françoise Ndayishimiye, si l’alerte permet de rechercher rapidement des solutions, il ne faut cependant pas alarmer les patients.

PcA

La réunion d’évaluation des différents chantiers relatifs à la réalisation des infrastructures routières a permis au chef du gouvernement, Julien Nkoghe Bekale, et au ministre des Travaux publics, Arnaud Calixte Engandji, de faire le point de certains projets en cours d’exécution.

Entre autres sujets évoqués au cours de cette séance de travail, la situation des voiries des communes de Libreville, Owendo et Akanda, l’état d’avancement des travaux du tronçon PK12-PK105, à l’arrêt depuis quelques mois, et la remise sur pied des régies des travaux publics.

Concernant les travaux du tronçon PK12-PK105, qui sépare Libreville de la localité de Kango, province de l’Estuaire, et dont les travaux sont suspendus depuis quelque temps, le ministre des Travaux publics a annoncé leur reprise dans les huit prochains jours par la société chinoise China State Construction Engeneering Corporation (CSCEC).

D’après Arnaud Calixte Engandji, aucune raison contractuelle ne permettait l’arrêt desdits travaux. Aussi la société chinoise doit-elle, sous huitaine, reprendre ces travaux qui permettront de fluidifier le trafic sur la nationale N°1.

Le chronogramme d’exécution des travaux de la route PK12-PK105, confiés à CSCEC, prévoyait lors de la signature du cahier des charges, en juillet 2018, la livraison du premier tronçon en décembre 2018.

Les travaux, étalés sur 22 mois, soit jusqu’en 2020, devaient être livrés par étape, selon l’Agence nationale des grands travaux d’infrastructures (ANGTI). « Les livraisons de tronçons routiers se feront progressivement pour arriver à terme aux 22 mois où la route sera complètement livrée », rappelait l’ANGTI en juillet dernier.

PcA

 

C’est le porte-parole du M 23, la coalition des syndicats des régies financières, Judicaël Mbadinga Bissagou, qui en a fait l’annonce lundi dernier à Libreville. D’après lui, le mouvement d’humeur engagé jeudi dernier a déjà sevré les caisses de l’Etat de 8 milliards Fcfa.

Face à la gravité de la situation, le gouvernement a décidé d’ouvrir les négociations dès jeudi prochain avec les partenaires sociaux, en vue d’arrêter cette saignée.

«Le Premier ministre ouvrira les négociations jeudi prochain avec l’ensemble des partenaires sociaux. Nous sommes disposés à prendre part à cette rencontre.», indique le syndicaliste.

L’ouverture de cette concertation avec les syndicats fait suite à la suspension des travaux menés par la tutelle et certains leaders syndicaux en vue de trouver une issue aux préoccupations des régies financières.

Les régies financières ont décidé d’entrer en grève du fait de la non-application par le ministre du Budget des résultats d’une précédente négociation. Aussi, ont-ils décidé de paralyser les activités du port d'Owendo. Toutes choses qui ont conduit le Premier ministre à reprendre en main le dossier en vue de mieux coordonner les réponses qui seront adressées à cette question lors de la rencontre de jeudi prochain.

PcA

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