Les risques inhérents à l’activité de transport et de distribution des produits pétroliers, la politique d’assurance de la filière, les procédures de risque et les moyens de prévention sont au centre d’un atelier organisé par la compagnie d’assurance Société commerciale gabonaise de réassurance (SCG-Ré), et Omnium Reinsurance Company (ORC), filiale de la société pétrolière Total.
Pour Andrew Crépin Gwodock, directeur général de SCG Ré, pendant longtemps, l’industrie des assurances africaines a été confinée à des tâches mineures en ce qui concerne les risques pétroliers.
« Il nous a toujours été demandé de signer sans savoir parfois ce que l’on signe. Depuis plus de quatre ans, avec l’avènement de cette convention avec ORC, nous nous retrouvons pour voir ensemble comment développer notre marché et surtout cerner l’ensemble des risques inhérents à cette ressource stratégique pour notre pays, qui contribue à plus de 80 % au budget de l’Etat », souligne-t-il.
Il est question pour les experts venus de plusieurs pays, rapporte la presse locale, de plancher sur la législation pétrolière et de les sensibiliser sur les possibilités de couverture en assurance et réassurance des risques relatifs aux secteurs de la distribution et du transport.
Ceux-ci pour l'essentiel se rapportent au dépotage, au transport à travers des citernes, et la distribution dans les stations-service.
PcA
En marge de l’ouverture des travaux des ministres de la zone Franc qui se tiennent à Niamey au Niger, les responsables de la Banque de France, le ministre français de l’Economie, Bruno Lemaire, la Beac et la Commission de la Cemac ont eu une séance de travail au cours de laquelle, ils ont évoqué les réformes structurelles à mettre en place afin d'apporter des réponses à la crise qui sévit dans l’espace communautaire.
Ainsi, rapporte la Commission de la Cemac, les échanges entre les principaux acteurs ont consisté à trouver des stratégies capables de stimuler substantiellement la mobilisation des ressources domestiques des États, c'est-à-dire, élargir le potentiel de collecte des ressources fiscales.
Aussi ont-ils insisté sur le suivi des recommandations adoptées en octobre 2018 à Paris lors de la dernière rencontre des ministres de la zone Franc, au sujet de la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme.
Les autorités françaises, à l’issue de la réunion, ont réaffirmé leur engagement à accompagner la sous-région dans son processus d'accélération de la transformation économique. Cela au regard des efforts entrepris dans le cadre du programme des réformes économiques et financières qui ont abouti non seulement à une meilleure résilience de la zone, mais également au retour à une croissance positive passée de 0,2% en 2017 à 1,8% en 2018.
PcA
D’après le ministère de l’Economie qui vient de produire la note de conjoncture de l’économie gabonaise en 2018, l’exploitation forestière a enregistré une hausse de ses activités au cours de l’exercice écoulé. Ainsi, les résultats en forte progression de la filière font état d’une production de grumes passée de 1,6 million de mètres cubes en 2017 à 1,9 million de mètres cubes à fin décembre 2018.
Les majors de l’industrie forestière au Gabon que sont Somivab, Hua Jia, Rougier Gabon, Cora Wood Gabon, Sen Chuan Timber ou encore Sun Harvest, ont réalisé des achats de grumes en augmentation de 64% en glissement annuel.
Les achats sont ainsi passés de 135 625 m3 en 2017, à 223 324 m3 en 2018. Toute chose qui démontre la bonne tenue de la filière qui, si les performances actuelles sont maintenues dans la durée, devrait selon le ministère de l’Economie, voir son apport dans le PIB du pays s’établir autour de 15%.
Cependant, les ventes de grumes aux industries locales ne disposant pas de permis forestiers, ont régressé, passant de 606 411 m3 en 2017 à 533 392 m3 en 2018.
PcA
C’est en passant en revue les performances de l’Ecole des mines et de la métallurgie de Moanda (E3MG) que le directeur général par intérim de cet institut de formation, Jean-Pierre Lavigne, et le président du conseil d’administration, Jean Valentin Leyama, ont donné à voir les résultats et les perspectives de l’Ecole.
Il apparaît ainsi que la formation administrée dans cet institut a permis à 90% des étudiants de trouver rapidement un emploi dans une entreprise minière de premier plan.
D’après les responsables cités par la presse locale, l’E3MG dispose pour la formation des apprenants, des outils et du matériel à la pointe de la technologie. D’où l’ancrage de l’essentiel de sa formation dans l’aspect pratique.
L’Ecole entend pour les années futures doper la formation en l’adaptant aux exigences de l’heure, en vue de fournir des professionnels qualifiés à d’autres secteurs de l’industrie.
Pour Jean-Pierre Lavigne, la réflexion à cet effet doit être axée sur « la transformation numérique, la maintenance industrielle, ou encore la formation en sécurité ».
PcA
La Caisse des pensions et des prestations familiales menace de suspendre les pensions des retraités qui n’auront pas de compte bancaire au mois d’avril
Depuis le 5 mars, la Caisse des pensions et des prestations familiales (CPPF) a lancé une campagne de bancarisation des agents de l’Etat retraités et leurs ayants cause.
L’opération, qui concerne plus de 2 500 agents de l’Etat à la retraite, est organisée en partenariat avec des établissements bancaires et de microfinance ; elle devrait, selon la presse locale, permettre l’automatisation du système de paiement.
Les pensionnés pourront encore percevoir leurs pensions en numéraires à la fin de ce mois de mars, mais dès le mois d’avril, il sera impossible pour ceux qui n’auront pas de compte dans un établissement bancaire ou de microfinance de percevoir leurs revenus.
« Ceux qui n’auront pas ouvert de compte et déposé ainsi le numéro d’un compte bancaire ne toucheront pas leurs pensions du mois d’avril », avertit-on à la CPPF.
Pour les responsables de la CPPF, l’opération présente des avantages incitatifs notamment des avances allant jusqu’à 50 % du montant de la pension et des crédits bancaires remboursables de 6 à 24 mois.
PcA
Au cours du conseil interministériel tenu le 27 mars 2018 à Libreville, le premier ministre, Julien Nkoghe Bekale (photo), a annoncé la suppression d’autres services publics dans la foulée de la dissolution de nombreuses agences gouvernementales, intervenue fin février dernier. Leurs identités encore tenues secrètes pour l’instant, seront dévoilées lors du prochain conseil des ministres, d’après les services du Premier ministre.
Cette annonce se situe dans le continuum des mesures visant la rationalisation des établissements publics personnalisés conformément aux orientations du Plan de relance de l’économie.
D’après la présidence de la République, la suppression des agences et de certaines entités publiques a été rendue possible à cause de la rentabilité questionnable de ces services publics et de leur manque d’efficacité. « Quand une institution ne présente plus d’intérêt manifeste pour la collectivité, il convient de la supprimer.», avait alors indiqué le porte-parole de la présidence de la République, le 6 mars dernier, au cours d’un point de presse.
Certains services publics et agences sont devenus redondants ou inopérants. Aussi faut-il rectifier le tir et voir si les solutions produisent des fruits ou pas, avait expliqué la présidence de la République.
PcA
Source:primature
Mardi, les travailleurs du bloc Etame Marin de l’américain VAALCO ont interrompu leurs activités, retirant 14 000 barils par jour de la production pétrolière du Gabon. Les travailleurs réclament en effet des congés annuels qui n’ont pas été planifiés par le producteur texan.
Cette annonce a été faite mercredi par l’ONEP, le syndicat des travailleurs du secteur pétrolier gabonais qui indique que le mouvement devrait durer jusqu’à la fin de la semaine tout au moins, si les revendications ne sont pas satisfaites.
« Les 14 000 barils produits par jour par cet opérateur sont désormais à zéro depuis hier matin », a expliqué un communiqué de l'ONEP.
Contacté par la presse, VAALCO n’a pas accepté de commenter cette situation.
Ces deux dernières années, l’ONEP a organisé plusieurs mouvements de grèves qui ont plus ou moins obtenu gain de cause. C’est l’un des syndicats pétroliers les plus réceptifs aux revendications de ses travailleurs sur le continent.
La production pétrolière du Gabon s'élève à 203 000 barils par jour. Les exportations pétrolières représentent 80 % de toutes les exportations du pays d’Afrique centrale, 45 % du PIB et 60 % des recettes fiscales ces dernières années.
Olivier de Souza
Par la voix de son ministre délégué à l’Economie, Hilaire Machima, le Gabon a réitéré son adhésion au processus de numérisation du développement de l’Afrique, lancé par la Commission économique pour l’Afrique (CEA). C’était au terme des travaux de la 52ème session de la Conférence des ministres africains des Finances, de la Planification et du Développement économique qui se tenait à Marrakech au Maroc, du 20 au 26 mars 2019.
A la faveur de cette rencontre qui a coïncidé avec le lancement du nouveau rapport de la CEA et qui met en exergue, l’urgence pour les pays africains à tirer pleinement parti des technologies numériques, le membre du gouvernement gabonais a également présenté les atouts ainsi que les avantages de cette nouvelle donne dans son pays.
Selon lui, « le Gabon a bien conscience de tous les avantages induits par ces nouvelles technologies numériques. Un certain nombre de dispositions ont d’ailleurs déjà été mises en œuvre pour implémenter les Technologies de l’information et de la communication (TIC), dans tous les aspects de la vie publique et sociale ». Avant d’ajouter que son pays fait d’ailleurs aujourd’hui partie du giron des leaders en la matière sur le continent. C’est dire que le Gabon, à l’instar des autres nations, souscrit totalement à cette donne.
A l’exemple du Rwanda qui a augmenté la collecte de ses recettes de 6% du PIB, en introduisant la fiscalité électronique, et l’Afrique du Sud qui a utilisé les paiements d’impôts en ligne pour réduire les coûts de mise en conformité de 22,4%, tout en réduisant le délai de conformité à la taxe sur la valeur ajoutée de 21,8%, Hilaire Machima a indiqué que le Gabon entend pleinement s’arrimer à cette démarche.
Pour preuve, « la célébration de la journée nationale des droits des consommateurs, le 15 mars dernier, sous le thème : ‘’L’utilisation des smartphones, opportunités et risques’’, constitue une marque d’engagement et non des moindres, à ce processus de numérisation et de digitalisation qui facilite aujourd’hui nos modes de vie », a-t-il précisé.
Toutefois, a ajouté Hilaire Machima, l’amélioration des résultats en matière de fiscalité et de recettes ne peut être basée uniquement sur l’efficacité fiscale. Elle devrait également reposer sur la prestation de services publics essentiels pour réduire les inégalités et encourager la croissance économique et la conformité, indique le rapport. Cela devrait donc aller de pair avec la lutte contre la corruption et le renforcement de la responsabilité afin de réduire les inefficiences dans la collecte des impôts.
Stéphane Billé
Sous le haut patronage de Gérard Larcher, président du Sénat français, et le parrainage de Christophe-André Frassa, président du groupe d'amitié France-Afrique centrale, le Sénat organise un colloque économique sur le Gabon, au Palais du Luxembourg (photo), le 29 mars 2019.
Cette rencontre est organisée en partenariat avec Business-France et la direction générale du Trésor, avec la participation du Premier ministre de la République gabonaise, Julien Nkoghe Bekale.
A la faveur de cette initiative, plusieurs thèmes liés à la situation socio-économique du Gabon seront abordés. Il s’agit, entre autres : des Perspectives économiques et le climat des affaires ; le Gabon vert (agroalimentaire, industrie du bois) ; le Gabon industriel (énergie, mines) ; le Gabon des services (transport, logistique, numérique, tourisme) et le financement de projets.
Selon le comité d’organisation, ce colloque a pour but de trouver les voies et moyens pour que le Gabon, qui dispose des atouts et des ressources nécessaires, puisse devenir un grand pays d’Afrique, d’ici 2025.
L’intérêt de la France pour cet atelier n’est plus à démontrer. En effet, l’Hexagone occupe une place prépondérante dans le stock d’Investissements directs étrangers au Gabon. Dans ce cadre, on y recense une centaine de filiales d’entreprises françaises dans des secteurs très divers tels que l’exploitation pétrolière, le secteur minier, le bois, l’agroalimentaire, le BTP, les services financiers, et bien d’autres.
Cette rencontre a pour objectif de vendre le Plan stratégique Gabon émergent (PSGE) afin que les potentiels investisseurs puissent se positionner en amont, sur les marchés concernés pour remporter des contrats et rencontrer des partenaires potentiels.
Stéphane Billé
Paul Henry Nguema Meye (photo), de nationalité gabonaise, a été nommé au poste de directeur général de l'Observatoire économique et statistique d'Afrique subsaharienne (Afristat) lors de la tenue du conseil des ministres de cette organisation à Niamey le 27 mars.
Ingénieur statisticien et administrateur des services économiques et financiers, Paul Henry Nguema Meye, 45 ans, était jusqu’à sa nomination directeur général adjoint de l’Observatoire et entrera en fonction en janvier 2020 pour un mandat de quatre ans.
Recruté en 2013 au sein de l’organisation pour un mandat de 4 ans renouvelé en 2017, l’homme assistait le directeur général dans la gestion courante de l’Observatoire et la mise en œuvre des plans de travail de l’organisation et participe également à la réflexion et aux actions visant la résorption des obstacles observés dans la disponibilité satisfaisante d’informations statistiques désagrégées au moins au niveau territorial.
Au cours de cette session, les ministres ont relevé que l’institution éprouve des difficultés à fonctionner et à boucler ses actions du fait de l’insuffisance des moyens.
Ces difficultés de trésorerie sont liées en grande partie au retard observé dans le versement des contributions de certains Etats membres de l’organisation. Ce qui va constituer l'un des défis du nouveau patron de cette organisation qui compte 22 pays en son sein.
PcA