Du 19 au 22 février 2019, le Service de sécurité intérieure (SSI) de l’ambassade de France près le Gabon a organisé une action de formation de proximité au profit des policiers gabonais exerçant au sein du commissariat de Port-Gentil.
Exécutées par un expert technique international avec le soutien des autorités policières gabonaises, ces formations avaient pour objectif de sensibiliser les participants aux trafics de stupéfiants, à la procédure pénale et à la gestion d’une scène de crime.
Cette action de formation s’ajoute à celle réalisée à la fin de l’année 2018 dans les commissariats des villes de Mouila et de Lambaréné. Jusqu’ici principalement organisée à Libreville, cette formation de proximité permet aux policiers exerçant à l’intérieur du pays d’en bénéficier à leur tour.
Par ailleurs, depuis octobre 2018, ces sessions de proximité ont permis de former plus de quatre-vingts policiers gabonais à Libreville, Lambaréné, Mouila et Port-Gentil.
Stéphane Billé
Le secrétariat général de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) a servi de cadre ce 26 février 2019, à la signature du contrat pour l’élaboration des études d’avant-projet sommaire, détaillé ainsi que d’impact environnemental et social des barrages hydroélectriques de Booué et Tsengue–Leledi.
Ces contrats ont été paraphés par le secrétaire général de la CEEAC Ahmad ALLAM-MI, et le chef de mission du Groupement ISL INGENIERIE, NESPAK, OIE, GIBB ET OREADE BRECHE, Sylvain CHEVALIER. Ces projets s’inscrivent dans le cadre du projet d’appui à la création d’un organisme de bassin transfrontalier (Ogooué, Ntem, Nyanga et Komo).
Ils sont financés par la Facilité africaine de l’eau et le Fonds spécial du mécanisme de financement de la préparation des projets d'infrastructure du NEPAD (Fonds spécial IPPF - NEPAD), à hauteur de 1 154 201,92 euros soit environ, 757 millions FCFA.
Il est à noter que ces deux projets d’investissement ont un caractère intégrateur dont la production en énergie électrique sera associée aux lignes d’évacuation vers les pays frontaliers (Guinée équatoriale, Cameroun et Congo).
Par ailleurs, la centrale de Tsengue Lélédi figure parmi les projets prioritaires de l’Afrique centrale présentés aux bailleurs de fonds lors de la Table Ronde, organisée par la CEEAC à Bruxelles (Belgique) le 17 juin 2016. Le démarrage de l’étude est quant à lui programmé à la fin du mois de mars 2019, pour une durée de onze mois.
Stéphane Billé
Pour relancer la construction de 3808 logements sociaux engagés par la Société nationale immobilière (SNI), une opération de recouvrement forcé des matériaux de construction achetés par les entreprises ayant reçu des avances de démarrage dans le cadre de ce projet a été engagée par la direction générale.
A ce jour, apprend-on, l’entreprise a récupéré plus d’un milliard FCFA en matériaux de construction auprès de ces prestataires.
« Ce matériel de construction recouvré est suffisant pour achever les travaux sur le site d’Opus One », assure Jean Pierre Ondounda, chef de service des études et de la programmation à la SNI, cité par la presse locale.
L’opération entreprise par le bras séculier de l’Etat en matière de logements sociaux permettra de redémarrer les travaux sur certains sites notamment à Libreville où les communes de Ntoum, Akanda, Owendo sont concernées.
Le projet de construction de 3808 logements sociaux, initié en 2013 par le chef de l’Etat, devait être réalisé dans les neuf provinces du pays afin de réduire le déficit en logements et permettre l’accès démocratique à la propriété aux populations.
PcA
Le conseil des ministres du 26 février 2019 a entériné la suppression de plusieurs agences gouvernementales et entités publiques. En fait, c’est après la lecture des mesures liées à la rationalisation des établissements publics personnalisés conformément aux orientations du plan de relance de l’économie par le ministre de l'Economie que le gouvernement a décidé de la suppression de ces entités.
«Cette rationalisation se veut utile pour des considérations d’efficacité, de productivité et de clarification des compétences.», tranche le conseil dans son communiqué. Ainsi, pour ce qui est de la présidence de la République, le conseil a décidé de la suppression du Bureau de coordination du plan stratégique Gabon émergent (BCPSGE) et du transfert du patrimoine, de ses missions et attributions au secrétariat général du gouvernement.
Pour ce qui est du ministère des Transports et de la Logistique, le Conseil gabonais des chargeurs (CGC) qui vient d'inaugurer son nouveau siège social, a aussi été supprimé. Ses missions, son patrimoine et ses attributions ont été transférés à l’Office des ports et rades du Gabon.
«Tous les agents permanents de l’Etat concernés par ces suppressions sont remis à la disposition de leurs administrations d’origine. La gestion de tous les agents régis par le Code du travail se fera conformément aux lois et règlements en vigueur.», précise le communiqué du conseil.
Egalement supprimés, le Fonds national d’aide sociale et le comité de privatisation. Le communiqué du conseil rappelle que «les départements ministériels concernés sont chargés de la mise en œuvre effective et immédiate de ces différentes mesures dans le respect des textes en vigueur».
PcA
Bruno Faour (photo), nouveau représentant général au Gabon de la multinationale française de la mine et de la métallurgie Eramet, a annoncé au cours d’une conférence de presse à Libreville, que le groupe hexagonal va investir 600 millions d’euros dans ses deux filiales dans le pays que sont la Compagnie minière de l’Ogooue (Comilog) et la Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag).
Les fonds serviront à l’ouverture d’une nouvelle mine en vue de booster l’exploitation du minerai de manganèse pour la Comilog; la construction d’une nouvelle laverie; et le renforcement de la logistique pour ce qui concerne la Setrag.
Le groupe Eramet, par ces investissements colossaux, vise l’augmentation de la production de la Comilog à 7 millions de tonnes de manganèse contre un peu plus de 4 millions de tonnes actuellement.
Quant au chemin de fer, le groupe français compte doubler la capacité de la voie ferrée dans un horizon de cinq ans.
«Nous visons un doublement de la capacité de la voie à l’horizon 2023. Pour cela le programme de remise à niveau (PRN) sera poursuivi et renforcé. Au 31 décembre 2018, les investissements cumulés du PRN, part concessionnaire, s’élèvent à 51 milliards de francs dont 26,2 milliards de francs pour l’exercice 2018.», explique Bruno Faour à la presse locale.
PcA
Le premier conseil des ministres tenu par le président de la République après sa maladie, a donné lieu à l’adoption de la nouvelle nomenclature sur la réglementation des hydrocarbures au Gabon.
Présenté par le ministre du Pétrole et des Hydrocarbures et du Gaz, Pascal Houangni Ambouroue (photo), le nouveau Code des hydrocarbures qui englobe le nouveau code pétrolier et des textes concernant d’autres domaines, matérialise l’adoption d’un nouveau cadre juridique et l'ouverture d'une nouvelle ère pour l'industrie pétrolière dans le pays. Aussi prend-il en compte, selon le communiqué du conseil des ministres, la réalité de l’industrie pétrolière sous-régionale et internationale.
Cette loi donne au nouveau Code plus d’attractivité pour les investisseurs, notamment en ce qui concerne la fiscalité, l’extension des durées des périodes d’exploration et d’exploitation, mais surtout l’exploitation et la découverte de gisements.
PcA
Source:conseil des ministres
L’Union européenne et la Commission de la Cemac ont signé une convention de financement de deux projets intégrateurs en fin de semaine dernière, à Yaoundé.
Il s'agit du projet de réhabilitation du chemin de fer entre Belabo et Ngaoundéré, deux villes camerounaises situées dans les régions de l’Est et de l’Adamaoua. Le deuxième concerne, d'autre part, la construction d'une ligne de transport électrique haute tension reliant la région de l'Adamaoua (Cameroun) à Ndjamena (Tchad).
« Le développement des infrastructures de transport et énergétiques est capital pour booster les échanges, créer des emplois et améliorer le climat des affaires en Afrique centrale », souligne Carla Montesi, directrice de la coopération à l'Union européenne.
Dans le détail, il s’agit pour ce qui est du chemin de fer, de la réhabilitation de 300 km de voie ferrée et de la construction de 1000 km de ligne de haute tension entre le Tchad et le Cameroun, quant à l'énergie électrique.
Ces deux projets, de l’avis des autorités communautaires, vont contribuer au renforcement du corridor économique entre le Cameroun et le Tchad, et permettre l'amélioration des échanges et du quotidien des populations qui en seront directement impactées.
Toutes choses qui ont conduit Daniel Ona Ondo à manifester sa satisfaction pour la réalisation de ces deux projets. « C'est une avancée qui va permettre à l'intégration de prendre forme ; car nous avons besoin de financements pour nos économies », confie-t-il avant de conclure que « tout projet d'investissement est bon à prendre ».
PcA
Le 19 décembre dernier, le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) avait achevé la troisième revue de l’accord élargi en faveur du Gabon et approuvé un décaissement de 99 millions de dollars.
Ce nouveau geste porte le total des décaissements du FMI en faveur du Gabon au titre de l’accord jusqu’à présent à 285,72 millions de DTS, soit environ 395,9 millions de dollars.
En outre, en achevant la troisième revue, le Conseil d’administration a approuvé les demandes présentées par les autorités d’une dérogation pour inobservation d’un critère de réalisation et d’une modification de critères de réalisation.
Faut-il le rappeler, le programme de réformes économiques du gouvernement qui est appuyé par le FMI, a pour objectif de rétablir la stabilité macroéconomique et de jeter les bases d’une croissance inclusive. Il cherche aussi à assurer la viabilité de la dette au niveau national et à contribuer à la stabilité extérieure de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC).
Quant à l’accord élargi triennal en faveur du Gabon d’un montant de 464,4 millions de DTS (environ 642 millions de dollars au moment où il a été approuvé, ou 215 % de la quote-part du pays), il a été approuvé par le conseil d’administration le 19 juin 2017.
Stéphane Billé avec le FMI
Revenu de sa convalescence marocaine dans la nuit de dimanche à lundi, le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, a présidé un conseil des ministres le 26 février dernier au palais du bord de mer à Libreville.
C’est au cours de ce conclave que la création de la Commission interministérielle de validation et de coordination des programmes d’investissements en République gabonaise, a été adoptée. Il s’agit pour le gouvernement, de mutualiser les informations relatives au référencement des projets d’investissements sous forme de marchés publics, de partenariats public-privé ou de financements extérieurs.
D’après le communiqué du conseil des ministres, la Commission qui est une concentration inter-administration, a pour objectif de coordonner la programmation et la validation des projets d’investissements qu'entend mettre en œuvre le gouvernement sur l'ensemble du territoire.
«Elle exerce également le suivi des financements de ces projets, l’effectivité de leur aboutissement ainsi que leur impact sur l’économie.», précise le communiqué.
PcA
Source:conseil des ministres
En vue de sa conformité pour l’exploitation de l'Aéroport international Léon Mba de Libreville, le nouveau gestionnaire, GSEZ Airport indique avoir engagé le processus d’obtention de sa certification auprès des institutions compétentes.
Cette démarche, indique-t-on au niveau de l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC) -Gabon, se veut conforme aux normes et pratiques de l’Organisation de l’aviation civile internationale (l’OACI). Lesquelles stipulent que « lorsqu’un changement de gestionnaire d’aéroport survient, il faut reconduire le processus de délivrance de l’agrément au nouveau gestionnaire ».
Dans ce cadre, l’OACI a réalisé un audit de l’infrastructure du 29 janvier au 6 février 2019. Au terme de cet examen, l’organisme a jugé ledit processus de certification conforme.
Selon l’ANAC, le rapport d’étape de l’OACI a fait apparaître plusieurs aspects positifs.
Il s’agit entre autres de : l’établissement d’un système solide de supervision de la sécurité de l’aviation civile ; d’une progression significative du taux de mise en œuvre des normes et pratiques recommandées de l’OACI, et enfin, aucune préoccupation significative de sécurité n’a été signalée. L’ANAC indique par ailleurs qu’elle publiera les avancées significatives réalisées, une fois le rapport définitif établi par l’OACI, l’ANAC.
Pour rappel, c’est depuis le 6 octobre 2018 que la gestion de l’Aéroport International Léon MBA a été confiée au GSEZ Airport. Le nouvel gestionnaire annonce avoir entamé un vaste programme d’aménagements visant à moderniser l’infrastructure vieillissante et à améliorer l’expérience passager. Le tout dans le but de donner un nouveau souffle à cette plateforme aéroportuaire et de proposer de meilleurs services aux passagers.
Pour l’instant donc, « GSEZ Airport détient un certificat provisoire d’aérodrome délivré par l’autorité de l’aviation civile (ANAC) et est engagé dans le processus d’obtention du certificat définitif », indique-t-on.
Il est à noter que ces explications font suite à la forte polémique entretenue ces derniers temps sur la non certification de GSEZ Airport pour la gestion de l’aéroport international Léon Mba.
Stéphane Billé