Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

La mission d’inspection et de contrôle des structures sanitaires privées de Libreville et ses environs, lancée par le ministère de la Santé publique, vient de livrer son bilan.

Les équipes déployées sur le terrain ont découvert quatre types d’infractions mises à la charge desdites structures.           

Il s’agit, rapporte la presse locale, des défauts d’autorisation d’ouverture, de l’exercice illégal de la médecine, de la non-conformité du plateau technique, l’insalubrité ou encore la vétusté des équipements.

C’est ainsi que, sur environ 70 structures inspectées, plus de 30 ont été définitivement fermées, 14 l’ont été partiellement, cinq provisoirement et 14 autres ont reçu des avertissements.

Pour la ministre de la Santé, Denise Mekam’ne, il ne s’agit pas d’une chasse aux sorcières, mais d'une opération qui vise à s'assurer du respect des normes en matière de santé.

« Il ne s’agit pas d’une chasse aux sorcières pour empêcher leur fonctionnement, mais nous veillons à ce que les structures sanitaires soient aux normes et contribuent à la prise en charge efficiente des patients », confie-t-elle à la presse locale.

PcA

 

Venue rencontrer le Premier ministre gabonais Julien Nkoghe Bekale, en vue de solliciter le soutien du Gabon pour un poste de membre non permanent au Conseil de sécurité des Nations unies pour la période 2020-2021, la représentante spéciale pour la Roumanie, Daniela Gitman, a laissé entendre que son pays est intéressé par des investissements de grande ampleur dans bien des secteurs et filières.

Tout en adressant ses félicitations au chef du gouvernement pour la coopération économique, politique et sectorielle entre les deux pays, Daniela Gitman a indiqué que le gouvernement roumain a ciblé des activités dans les secteurs bien précis.

Il s’agit de la santé, l’agriculture, la forêt, l’éducation, l’énergie et des nouvelles technologies de l’information et de la communication.

Outre la coopération économique, les deux personnalités ont également évoqué des questions en rapport avec la coopération entre les universités gabonaises et les centres de recherches roumains.

PcA

En vue d’un financement efficace du processus de développement des pays africains, la Commission économique pour l’Afrique (CEA) a lancé un appel à l’amélioration de la politique fiscale ainsi qu’à l’élargissement de la base d’imposition.

C’était à la faveur de la 38ème réunion du Comité d’experts de la Conférence des ministres africains des Finances, de la planification et du développement économique, débutée ce 20 mars, à Marrakech au Maroc, en prélude à la réunion des ministres.

Ce message a été porté par la Secrétaire exécutive de la CEA, Vera Songwe (photo), lors de son allocution d’ouverture à cette rencontre. Selon elle, « la capacité d’accroître le recouvrement des recettes est essentielle pour la capacité de financer son développement, en particulier l’Agenda 2030 pour le développement durable et l’Agenda 2063 de l’Afrique », a-t-elle indiqué.

Avant d’ajouter « qu’une économie typique du continent prélève environ 16% de son PIB en impôts, à l’exception des pays comme le Maroc qui en collectent au moins 25% ». A titre d’exemple,  Mme Songwe a révélé que « l’Afrique du Sud et le Rwanda font partie des pays qui sont en mesure de tirer parti des nouvelles technologies pour accroître la collecte de recettes ».

A propos du potentiel de l’Afrique, elle a indiqué qu’il a toujours été prometteur. « Avec une population croissante en âge de travailler, des terres arables abondantes et une multitude d’autres ressources, le continent dispose de toutes les conditions préalables à une transformation économique rapide au cours de la prochaine décennie », a-t-elle précisé.

Elle a cependant émis des réserves sur la garantie de la disponibilité de ressources publiques adéquates et d’investissements de qualité. Car « afin d’engendrer un changement structurel, elle requiert des politiques réactives favorisant la viabilité des finances publiques, optimisant les rendements de l’activité économique et permettant aux économies de participer pleinement à un monde de plus en plus interconnecté et mondialisé ».

Déclinant la vision de la CEA, elle a souligné que le processus mis en œuvre en vue de financer plus efficacement, plus rapidement et plus équitablement la croissance africaine reste à l’étude. Tout comme la méthode à mettre en œuvre afin que la jeunesse puisse participer à cette croissance recherchée.

« Nous pouvons le faire en veillant à avoir une bonne politique fiscale. Nous voudrions être comme le Maroc qui se retrouve à 25% et qui peut réellement stimuler sa croissance », a-t-elle déclaré.

En outre, a-t-elle fait savoir : « L’Afrique pourrait augmenter ses recettes de 3% du PIB en remédiant à ses contraintes fiscales en matière de capacité. En outre, en harmonisant mieux les taux d’imposition et les recettes fiscales avec les cycles économiques, les pays peuvent augmenter les recettes publiques de 5% ».

Elle a également déploré le fait que les perspectives de croissance à moyen terme, comprises entre 3 et 4% restent insuffisantes pour stimuler la qualité des investissements qui créeront des emplois et accéléreront la croissance inclusive.

Par ailleurs, « Alors qu’il ne nous reste qu’un peu plus d’une décennie pour réaliser les Objectifs de développement durable, il est impératif de révolutionner la portée et les mécanismes de mobilisation des ressources nationales pour combler le déficit de financement, promouvoir la stabilité macroéconomique et limiter les emprunts extérieurs », a-t-elle relevé.

Enfin, Mme Songwe a évoqué l’importance de la numérisation et de l’économie numérique dans la stimulation de la croissance et l’optimisation des performances budgétaires du continent. Selon elle, le continent devra former à nouveau ses jeunes pour s’assurer que l’Afrique exploite pleinement l’ère numérique mais, ajoute qu’il est important de protéger les citoyens et les données du continent.

« Nous traversons une nouvelle ère où nous deviendrons vulnérables à nos données si nous ne savons pas comment les gérer et bien les gérer. Nous devrons nous assurer que nous disposons de bonnes institutions pour protéger les individus et les Etats souverains à mesure que nous progressons », a conclu Mme Songwe.

Stéphane Billé

Dans un entretien accordé à notre rédaction au lendemain de sa participation au Forum Afrique 2019, le 8 février 2019 à Paris, le Directeur général de BGFIBank Europe, hub européen du groupe, Francesco De Musso (photo), s’exprime sur  les grands enjeux de cette rencontre ainsi que sur les mutations en cours dans le secteur bancaire en Afrique.

 

M. Francesco De Musso, quels étaient les grands enjeux du Forum Afrique 2019, organisé récemment à Paris, par « Le Moci » en partenariat avec le Conseil des investisseurs français en Afrique et la Chambre de commerce et d’industrie de Paris, auquel vous avez pris une part active ?

M. Francesco De Musso: Ce dernier Forum Afrique avait pour objectif de mieux appréhender les transformations en cours en Afrique, au-delà des évolutions conjoncturelles, tant économiques que politiques. Les 1000 participants présents ont ainsi eu l’opportunité d’échanger sur plusieurs thématiques autour des nouveaux modèles économiques et des nouvelles solutions de financement en Afrique.

 

Au terme de cette conférence, quelle situation se dégage du secteur bancaire africain aujourd’hui ?

Après une période d’émergence et de forte croissance des acteurs bancaires panafricains, on note aujourd’hui une période de stabilisation, essentiellement liée aux évolutions réglementaires. La mise en œuvre des exigences Bâle II et III impose cette phase de transition pour les différents acteurs bancaires. Cela passe entre autres par le renforcement des fonds propres, la mise en œuvre de politiques d’appétence et de gestion des risques adaptées au business model et le durcissement des politiques de provisionnement.

 

Comment le secteur bancaire peut-il réellement contribuer à la transformation de l’Afrique ?

Le secteur bancaire est l’acteur principal du financement des économies africaines. La transformation est le premier ADN d’une banque qui a vocation à collecter des dépôts pour les prêter aux acteurs économiques qui en ont besoin. Pour mieux accompagner les économies, les banques doivent étendre leur maillage et être plus proches de leur client notamment pour sortir les champions de demain de l’informel. Être proche de nos clients constitue un enjeu majeur. C’est en ce sens que les initiatives comme le digital prennent tout leur sens car elles permettent de financiariser une clientèle plus large à moindre coût.

 

On note de plus en plus en résurgence des groupes bancaires africains, contre un retrait progressif des grandes banques classiques occidentales. A quoi est due cette situation ?

L’essor des banques africaines résulte directement des limites liées au business model des banques occidentales qui n’ont pas toujours été en mesure de s’adapter aux spécificités économiques locales. Il est une évidence sur nos marchés : on ne prête pas partout, aux mêmes conditions, et encore moins aux mêmes clients. Les banques africaines ont pour la plupart émergé grâce à la connaissance de leurs marchés.

 

Vous soutenez que « la transformation du continent dépend essentiellement des financements que le secteur bancaire africain est en mesure d’octroyer ». Pourtant on reproche aux banques de ne pas soutenir le financement à long terme. Cela ne constitue-t-il pas une chose et en même temps son contraire ?

Ces deux idées sont clairement liées car elles reposent sur la capacité des banques à financer les économies. Toutes les mesures susceptibles de renforcer la solidité des banques et leur capacité à financer au plus près les besoins des particuliers et des entreprises sont à encourager.

Le long terme est un point sur lequel nos économies sont fortement pénalisées en raison notamment de la faible profondeur des marchés financiers. Pour financer à long terme, il faut surtout mobiliser des ressources à long terme. Par exemple, les marchés financiers pourraient offrir des perspectives rentables aux investisseurs, et par conséquent, permettre au secteur bancaire de lever une épargne longue capable de transformer durablement le continent.

 

Est-ce le cas avec votre Groupe BGFIBank ?

Le groupe BGFIBank est un acteur financier né sur le continent africain pour servir les acteurs économiques présents en Afrique. BGFIBank est au service du financement des économies africaines et notre approche ne peut se concevoir autrement qu’en intégrant le respect des normes internationales. Notre force repose dans la prise en compte dans notre business model, des spécificités économiques locales de chacune de nos implantations. Notre ambition est d’être un groupe financier africain pour tout le monde.

 

L’arrivée des nouveaux instruments tels que le mobile banking sur le secteur ne va-t-elle pas impacter les performances du secteur bancaire africain ?

Le mobile banking représente un canal majeur pour accroître l’inclusion financière. Il vient en complément et non en opposition au secteur bancaire car il permet de toucher une autre clientèle et de répondre à des besoins nouveaux. Toutes les banques aujourd’hui disposent de solutions de mobile banking adaptées à leur clientèle. Dans le cas de BGFIBank, notre solution BGFIMobile nous a permis de renforcer notre base clientèle et de servir au plus près, plus vite et à moindre coût nos clients. Cette offre est venue enrichir un éventail de produits que nous offrions déjà aux clients. Le mobile banking est un exemple d’innovation technologique bien adapté aux services financiers, d’où son succès.

 

Quel est votre avis sur le financement participatif ? Constitue-t-il une alternative pour le financement du développement du continent ?

 Le financement participatif ou « crowdfunding » est déjà une alternative au financement traditionnel dans nos économies. Il existe depuis fort longtemps sous forme de tontine ou de financement communautaire. Les effets du financement participatif sont remarquables pour lutter contre la pauvreté et sortir certaines communautés de l’exclusion sociale. Toutefois, il reste encore limité en termes de volume : cela représente moins de 150 millions de dollars par an, ce qui est faible en comparaison avec les financements octroyés par les banques.

 

Au sujet de la filiale que vous dirigez, que peut-on retenir de l’année 2018, et du premier trimestre en cours ?

BGFIBank Europe est un établissement de crédit spécialisé, basé à Paris. Nous sommes le hub du groupe pour ses opérations internationales. Depuis 2 ans, notre filiale est au cœur d’un processus de transformation à tous les niveaux : commercial, humain, organisationnel et prévisionnel.

2018 aura été une année record pour la filiale, tant en termes d’activité que de rentabilité, depuis sa création en 2009. Notre produit net bancaire est en croissance de 26% sur la période. Nous avons étendu notre couverture géographique sur le continent et mis l’accent sur la diversification des acteurs que nous accompagnons. Quant au premier trimestre 2019, il s’inscrit dans la continuité de l’année achevée avec une rentabilité attendue au-delà de 50%. Nous restons confiants sur les perspectives à venir.

 

Propos recueillis par Stéphane Billé

Les opérateurs forestiers asiatiques, notamment des Chinois, ont porté les activités de l’industrie du bois à des niveaux de productivité importants au Gabon ces dernières années.

En termes d’emplois par exemple, on est parti de 3 000 emplois en 2010 à 13 000 emplois en 2017, créés par 155 usines dont plus de 110 appartiennent aux opérateurs chinois; soit une moyenne de 1000 emplois par an.

S’agissant de la transformation, l’on est passé de 200 000 m3 de bois à 700 000 m3 en moins de 10 ans.

Dans cette forêt de statistiques, les concessions attribuées aux entreprises chinoises sont passées de 818 932 hectares en 2010 à 3 964 249 hectares en 2015, soit une progression de 384%.

Fort de cette influence dans la filière, ces derniers, réunis au sein de l’Union forestière des industries asiatiques du Gabon, appellent tous les opérateurs économiques chinois de la filière forêt/bois à cesser les activités forestières illégales qui ternissent leur image.

Cette invite fait suite à l’accusation portée contre une entreprise chinoise au sujet de l’exploitation illégale d’une espèce interdite, le Kevazingo en occurrence. Aussi, préviennent-ils les contrevenants à cet appel sur l’emploi de mesures coercitives pouvant aller jusqu’à la radiation du syndicat.

«Nous insistons pour combattre résolument l’exploitation illégale des forêts et promouvoir une gestion légale et durable des forêts et des industries associées par les entreprises. Nous sommes très satisfaits de voir les engagements et actions des entreprises du secteur forestier chinois au Gabon et sommes prêts à continuer à les soutenir.», souligne un opérateur chinois dans la presse locale.

Pour les autorités, le moteur et l’avenir de la filière sont portés par les compagnies forestières chinoises.

«Le Gabon est riche en ressources forestières. Les entreprises chinoises au Gabon sont devenues un moteur dans la construction des piliers Gabon industriel et Gabon vert.», souligne-t-on au ministère des Forêts.

PcA

 

Plusieurs tonnes des réactifs pour des examens en faveur des malades du VIH/Sida sont bloquées au Port d’Owendo à Libreville, en raison de la grève des agents des douanes gabonaises engagée depuis lundi dernier, apprend-on dans la presse locale.

L’alerte a été donnée par des organisations de la société civile engagées dans les questions de santé réunies autour du Global Fund Advocacy Network.

Le blocage de ces réactifs qui interviennent dans l’évaluation des traitements suivis par les patients ainsi que l’évolution du taux de CD4 de ces derniers, constitue un sérieux handicap tant pour les laboratoires que pour les personnes vivant avec le VIH dans le pays.

Ils permettent également selon les experts, de réaliser les  bilans de la charge virale et de génotipage.

D’après des experts en santé cités par la presse locale, ces différents examens sont effectués par le Centre universitaire des sciences de la santé d’Owendo.

Il y a quelques jours, une pénurie d’antirétroviraux avait déjà menacé le Gabon. Les autorités avaient alors bénéficié du secours de la RDC en urgence, pour approvisionner les malades, suite aux retards intervenus dans la livraison des produits commandés par les autorités en Inde. 

PcA

La dépendance aux importations des denrées alimentaires handicape les capacités de développement du Gabon ainsi que ses performances agricoles. Pour sortir de cette situation qui déséquilibre la balance commerciale, les autorités envisagent la conclusion de « partenariats forts » avec les pays à fort potentiel technologique et économique.

C’est dans cette optique que le ministre de l’Agriculture, Biendi Maganga Moussavou (photo), a lors de la conférence inaugurale de l’Institut Prométhée à Libreville, annoncé que le pays a besoin de l’apport de la Chine pour surmonter les défis agricoles et parvenir à l’autosuffisance alimentaire.

Selon le ministre, cité par la presse locale, l’arrivée de la Chine dans la production de céréales au Gabon, constituera un avantage énorme. Mais cela doit se faire dans un modèle de partenariat gagnant-gagnant.

Car, souligne Biendi Maganga Moussavou, le Gabon «qui a vocation à être une porte d’entrée dans la Cemac et la zone de libre-échange continentale, attend des partenariats forts» qui lui permettront de faire face à nombre de défis. Ce qui dans la vision du ministre, permettra de réduire la tendance haussière des importations de denrées alimentaires et de rééquilibrer la balance commerciale.

«Lesdits partenariats s’inscriraient dans la production de riz en particulier et de céréales en général, à partir de notre sol, pour nourrir notre population, notre bétail et réduire les importations.», précise-t-il.

PcA

Plusieurs cadres gabonais ont récemment procédé au lancement de l’institut Prométhée, en vue d’apporter leur contribution au développement du pays.

Il s’agit d’un cercle de réflexion ayant pour objectif, la prise en charge de problématiques pouvant permettre le développement du pays. Selon le porte-parole de la plateforme, Hugues Mbadinga, « il s’agit d’un Think Talk avec pour objectif, de prendre en charge les problématiques nationales, régionales ou même internationales qui concernent notre pays et faire des recommandations aux gouvernants », a-t-il expliqué.

Au cours de la conférence inaugurale de cet institut, deux panels ont planché sur le thème, « les nouvelles routes de la soie : quelles opportunités de développement pour l’Afrique et le Gabon en particulier».

Dans le premier, les panelistes ont fait un résumé de la trajectoire économique de la Chine pour bien comprendre le concept, « nouvelles routes de la soie ». Tandis que le deuxième, un plus économique que le premier, était centré sur  les axes sur lesquels, le pays pouvait insister pour sortir gagnant de sa coopération avec la Chine. Parmi eux, la priorisation dans des projets de développement dans le secteur numérique ; un secteur porteur selon les experts.

Stéphane Billé

La 52e session de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) qui s’ouvre ce 20 mars à Marrakech au Maroc, sera axée sur le thème : « Politique budgétaire, commerce et secteur privé à l’ère du numérique : une stratégie pour l’Afrique ».

Cette rencontre, indique-t-on, « offrira l’occasion aux ministres africains des Finances, de la Planification et du Développement économique, d’examiner les politiques fiscales nécessaires à la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine dans le cadre du Programme pour le développement durable à l’horizon 2030 et de l’Agenda 2063, ainsi que du rôle crucial du secteur privé à l’ère de l’économie numérique».

En prélude à cet événement, Giovanie Biha, secrétaire exécutive adjointe de la CEA, Adam B. Elhiraika, directeur de la division des politiques macroéconomiques, et Lilia Hachem Naas, la directrice du bureau de la Commission économique pour l'Afrique en Afrique du Nord ont édifié la presse sur les grands enjeux de cette rencontre de Marrakech.

Il s’agit selon eux, de tracer une feuille de route pour le développement économique du continent. Cela, en améliorant par exemple, la gouvernance budgétaire et financière avec la numérisation du circuit des recettes fiscales. Cette approche, ont-ils précisé, permet non seulement de réduire tout risque de corruption mais également de fraude fiscale.

Il est à noter que cette 52e session sera jalonnée de plusieurs activités. Il s’agit entre autres, des séances plénières portant sur une série de thèmes subsidiaires. D’autres débats sont également prévus dans le cadre d’un certain nombre de manifestations parallèles qui auront lieu les 23 et 24 mars 2019.

Stéphane Billé  

Au Gabon, Gabon Oil Company (GOC), société publique du pétrole, vient de conclure un accord avec BW Energy Gabon pour acquérir 10 % de participation dans le contrat de partage de production Dussafu. BW est l’opérateur du champ avec 91,67 % des participations. Le norvégien Panoro contrôle le reste.

La transaction est soumise au respect de certaines conditions suspensives, dont l'approbation du gouvernement gabonais. Elle implique également le paiement par GOC d'un montant de 28,5 millions USD représentant un remboursement équivalent à ses 10 % des montants investis dans le développement et la production.

Il faut rappeler que la production a démarré sur place depuis septembre dernier, notamment sur le champ Tortue.

Conformément aux accords précédents et étant donné que Tullow a décidé d’exercer son droit de back-in sur la licence, une fois l’accord approuvé, les parts de BW tomberont à 73,5 %. Celles de Panoro à 7,5 %, celles de la GOC à 9 % et celles de Tullow à 10 %.

« Nous sommes très heureux d'accueillir GOC en tant que partenaire de la licence Dussafu », a déclaré Carl K. Arnet, PDG de BW Offshore.

La production actuelle du site est d’environ 12 000 barils par jour.

Les partenaires travaillent actuellement à lancer la phase 2 de développement du contrat de partage de production afin de doper la production.

Olivier de Souza

Lire aussi :

17/09/2018 - Gabon : la production pétrolière dans le champ Tortue a démarré

23/11/2018 - Gabon : BW prend la décision finale d’investissement pour la phase 2 de développement de l’huile de Tortue

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