Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

La Banque islamique de développement (BID) finance, depuis le 11 mars, la formation des administrations gabonaises aux mécanismes de partenariat public-privé (PPP).

Assurée par l’Unité d’appui aux PPP, la formation inspirée du modèle turc des partenariats public-privé, rapporte le quotidien pro-gouvernemental L’Union, entend apporter aux administrations concernées les notions techniques de programmation, de planification, les facteurs clés de décision d'un PPP, d'analyse de coûts de faisabilité ou encore de viabilité financière. Les relations avec les actionnaires et l'atténuation des risques inhérents à la conduite d'un projet ou programme étatique structurant sont également au programme de ce stage qui s’achève ce jour au siège de l’ANPI.

Selon les experts, la Turquie recourt largement aux partenariats public-privé pour le financement de ses grands projets, dont les chantiers d’infrastructures.

Aussi se déclinent-ils en quatre types de contrats, régis chacun par des règles différentes, mais dont deux types sont plus utilisés. L’on peut ainsi citer le BOT (build-operate-transfer) qui occupe la première place avec 47% des projets soit 106 projets ; la concession avec 42%, soit 93 des 225 projets signés dans le cadre des PPP.

Les projets d’aéroports représentent la majorité des PPP avec 69,4 milliards de dollars des 135 milliards de dollars d’investissements engagés par le pays.

Tout ceci est encadré par une batterie de lois qui permettent aux investisseurs et administrations d’évoluer dans un environnement sécurisé.

PcA

 

Après avoir occupé pendant près de trois ans le poste de Représentant spécial du Secrétaire général pour la République centrafricaine et chef de la Mission multidimensionnelle intégrée pour la stabilisation des Nations Unies en République centrafricaine (MINUSCA), Parfait Onanga-Anyanga (photo) va désormais officier dans la région de la Corne de l’Afrique.

Sa nomination au poste d’envoyé spécial de l’ONU pour la Corne de l'Afrique a été actée ce mercredi 13 mars 2019, par le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres.

Hasard de calendrier ou simple coïncidence, toujours est-il que le départ de la RCA de Parfait Onanga-Anyanga intervient quelques semaines après la conclusion d’un accord de paix entre le gouvernement centrafricain et 14 groupes armés.

Qu’à cela ne tienne, M. Onanga-Anyanga possède une vaste expérience au sein des Nations Unies, notamment sur les questions africaines. En 2015, il a coordonné depuis le siège des Nations Unies, la réponse de l’Organisation à la crise créée par le groupe terroriste Boko Haram qui sévit au Nigeria et est également actif au Cameroun, au Tchad et au Niger.

Auparavant, il a été chef du Bureau des Nations Unies au Burundi (BNUB) et coordonnateur principal du système des Nations Unies pour ce pays d’Afrique centrale (2012-2014).

Par ailleurs, le haut fonctionnaire gabonais dispose d’une solide expérience en cabinet au siège des Nations Unies à New York. Il a servi comme Directeur du bureau de la troisième Vice-Secrétaire générale des Nations Unies, la Tanzanienne Asha-Rose Mtengeti Migiro (2007-2012) et comme conseiller spécial du Suédois Jan Eliasson et du Gabonais Jean Ping, respectivement présidents des 60e et 61e sessions de l'Assemblée générale des Nations Unies (2005-2007).

Il a également été chef de cabinet du Nicaraguayen Miguel d’Escoto Brockmann qui fut président de la 59e session de l'Assemblée générale (2004-2005).

De 1998 à 2004, M. Onanga-Anyanga a occupé divers postes politiques et de management à la Commission préparatoire de l’Organisation du traité d’interdiction complète des essais nucléaires (OTICE), à Vienne et à New York. Plus tôt dans sa carrière, il a été secrétaire par intérim du Comité consultatif permanent des Nations Unies, chargé des questions de sécurité en Afrique centrale.

Il a également servi le gouvernement gabonais en tant que premier conseiller pour le désarmement et les affaires politiques à la Mission permanente du Gabon auprès des Nations Unies à New York.

Enfin Parfait Onanga-Anyanga est titulaire d'un DEA en sciences politiques de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et d'une maîtrise en sociologie de l'Université Omar Bongo à Libreville. Né en 1960, il est marié et père de trois enfants.

Stéphane Billé

La gestionnaire du portefeuille Equipe Afrique centrale du Fonds mondial de lutte contre le Sida et la tuberculose, Nathalie Bréchet et le ministre des Affaires étrangères, Abdu Razzaq Guy Kambongo, ont fait l’évaluation de leur coopération en fin de semaine dernière à Libreville.

Une visite qui, selon les autorités, s’inscrit dans le cadre du processus de transparence qui entoure les modalités de mobilisation et d’exécution des interventions du Fonds mondial de lutte contre le Sida et la Tuberculose au Gabon.

Ainsi, à l’issue de la séance de travail tenue en présence du Dr Ghislaine Conombo Kafando, représentante de l’Organisation mondiale de la Santé au Gabon, il en ressort que depuis 2004, rapporte la presse locale, le Fonds mondial a mouvementé 33 millions de dollars pour le traitement de ces deux maladies au Gabon. 

Les deux personnalités ont aussi, selon la presse locale, échangé sur les difficultés éventuelles qui pourraient intervenir dans le cadre de ce partenariat.

PcA

Dans un communiqué, la Caisse de dépôts et consignations (CDC) annonce qu’elle va lancer très prochainement, un programme immobilier portant sur la construction de 320 logements dans le 5ème arrondissement de Libreville.

Ainsi après les cités « La résidence les Bougainvilliers » et « Les Magnolias » situées dans la commune d’Akanda, au Nord de la capitale gabonaise, la CDC qui entreprend dans la construction de logements moyen et haut standing, entend mettre à profit, la parcelle de 142 941 m² acquise au quartier Mindoubé afin d'aider à résorber le déficit en logements, auquel la capitale fait face. Aussi invite-t-elle tous les occupants illégaux de ce domaine, à libérer cet espace dans les deux jours qui suivent.

Herman Nzoundou Bignoumba (photo), directeur général de la CDC appuie sa demande, de références juridiques relatives à l’ordonnance du Tribunal de Première instance de Libreville rendue le 24 août 2018. «Il est donc demandé à tout squatter, occupant et responsable de toute occupation sur cette parcelle, non expressément autorisée par la Caisse de dépôts et consignations de vider les lieux au plus tard le 15 mars 2019.», rapporte le communiqué.

PcA

 

Présentant les innovations du nouveau code des hydrocarbures, le ministre du Pétrole et des Hydrocarbures, Pascal Houangni Ambouroue (photo), fait savoir que celles-ci portent essentiellement sur la réforme du régime juridique des contrats d’hydrocarbures, la fiscalité pétrolière et les durées des titres pétroliers.

S’agissant des innovations juridiques, le ministre indique que l’Etat a opté pour la suppression du contrat d’exploration simple pour la convention d’exploitation ; elle permettra l’exploitation des découvertes et des gisements marginaux ainsi que « des champs matures dont l’exploitation n’est pas commercialement possible dans le cadre d’un contrat de partage de production classique ».

En ce qui concerne la fiscalité, l’on a séparé la fiscalité de droit commun de celle qui relève spécifiquement du secteur pétrolier.

Dans le premier volet, en plus de  l’inclusion de l’impôt sur les sociétés dans la part d’hydrocarbures revenant à l’Etat dans le cadre du contrat de partage de production, le nouveau code prévoit « l’exonération de l’impôt sur les plus-values des cessions d’intérêts pétroliers réalisées pendant la première phase d’exploration ».

D’après Pascal Houangni Ambouroue, le nouveau code, pour ce qui concerne la fiscalité pétrolière, a entériné « la réduction de la participation de l’Etat aux opérations et la suppression de sa participation au capital social de l’opérateur. La limite de récupération des coûts pétroliers a été revue à la hausse pour permettre aux investisseurs de récupérer rapidement leur investissement ».

Dans ce volet, les autorités ont également consenti, précise le ministre du Pétrole, une réduction du taux minimum de la redevance minière proportionnelle ainsi que celle de la part revenant à l’Etat au titre du partage de la production.

PcA

La ministre de la Famille, de la Décennie de la femme et de l’Egalité des chances, Estelle Ondo (photo), prend part à la 63e session de la Commission de la condition de la femme qui se tient au siège des Nations unies, à New-York, du 11 au 22 mars 2019.

Ouverte ce 11 mars 2019, cette session placée sous le thème « Les systèmes de protection sociale, l’accès aux services publics et les infrastructures durables au service de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes et des filles » se poursuivra jusqu’au 22 mars en cours.

Durant une dizaine de jours, il s’agira pour les représentants des Etats membres des Nations unies d’évaluer les progrès en matière d'égalité des sexes ; d’identifier les défis, fixer des normes mondiales et formuler des politiques concrètes visant à promouvoir l'égalité des sexes et la promotion de la femme dans le monde.

Prenant la parole, la ministre de la Décennie de la femme, Estelle Ondo, a mis en avant les bonnes pratiques en matière de protection sociale, de services publics et d’infrastructures durables au Gabon. Celles-ci se caractérisent sur le plan juridique par l’adhésion aux instruments internationaux relatifs à l’amélioration de la condition de la femme.

On recense entre autres : la construction des haltes-garderies à travers le pays en vue de l’autonomisation de la femme, la construction des cases communautaires faisant le relais des haltes-garderies en zone rurale, l’octroi d’allocations familiales et de rentrée scolaire aux femmes rurales, par le biais de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS). Des avancées qui s’étendent également dans le domaine infrastructurel et technologique.

Toutefois, Estelle Ondo a dénombré quelques limites, notamment la non-prise en compte des domestiques, non rémunérées dans le système de prévoyance sociale nationale, du fait des pesanteurs socioculturelles. Par ailleurs, a-t-elle souligné, sur ce sujet, le débat demeure sur l’opportunité ou non de légiférer.

Occasion unique de débattre sur la problématique du genre, cette 63e session devrait aboutir sur la coordination des actions aux niveaux national, régional et mondial. Les priorités principales seront incluses dans le document final de la CCF63 (plus communément appelé les « Conclusions concertées ».

Stéphane Billé

Le renforcement de la coopération et les questions d’intérêt commun étaient récemment au centre des échanges entre le ministre gabonais des Affaires étrangères, Abdu Razzaq Guy Kambogo et l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Cameroun près la République gabonaise, Edith Félicie Noëlle Ngaeto Zam.

De manière spécifique, les deux personnalités ont évoqué les dossiers liés à la sécurité aux frontières, le braconnage dans les aires protégées et bien d’autres sujets d’importance majeure.

Occasion a été donnée à la diplomate camerounaise, qui rencontrait pour la première fois le chef de la diplomatie gabonaise, de lui dire ses civilités et de le féliciter, pour le choix porté sur sa personne par les plus hautes autorités gabonaises, afin de contribuer davantage au rayonnement du Gabon à travers le monde.

Sur le plan sécuritaire, Edith Félicie Noëlle Ngaeto Zam a signifié à son hôte que « la crise qui prévaut au Cameroun, notamment dans la partie anglophone, et la menace terroriste exigent une harmonisation des vues dans la stratégie visant à sécuriser les frontières communes ».

Il est à noter que le Cameroun et le Gabon entretiennent d’excellentes relations d’amitié et de coopération depuis plus d'une quarantaine d'années.

Stéphane Billé

 

Comment optimiser les recettes de l'Etat à travers une fiscalité minière adaptée ?

C’est l’un des principaux chevaux de bataille du ministre de l'Eau, de l'Energie, de la Valorisation et de l'Industrialisation des ressources minières, Tony Ondo Mba.

En effet, le sujet a fait l’objet d’une séance de travail entre le ministre Tony Ondo Mba, les membres de son cabinet et les responsables du ministère. L'ordre du jour consistait, pour la direction du cadastre minier et des affaires économiques, à faire l'état des lieux de la politique fiscale minière au Gabon.

Un exposé y relatif s'articulant autour de trois points a été présenté. Il mettait en relief, la typologie des taxes minières, les chiffres de la fiscalité minière en 2018, la simulation de l'affectation des revenus miniers selon le nouveau code minier et enfin, l’optimisation des recettes minières.

Cet exposé a également ressorti les difficultés inhérentes au recouvrement des recettes fiscales minières de certains opérateurs. Et pour remédier à la situation, des propositions de solutions pour un recouvrement optimal ont été esquissées.

En attendant, une réunion est prévue ultérieurement pour matérialiser cette optimisation des recettes fiscales minières.

Stéphane Billé

 

Les recettes budgétaires de l’Etat affichent une tendance baissière depuis quelques années du fait de la chute des cours du baril de pétrole. La baisse de la production nationale de l’or noir est également l’une des raisons qu’invoque le ministre du Pétrole pour expliquer cette situation qui touche la principale source de recettes budgétaires.

Pour remédier à cette situation, le gouvernement, grâce au nouveau code des hydrocarbures, va engager le développement des champs marginaux et le redéveloppement des gisements arrivés à maturité et abandonnés.

Cela se fera, assure Pascal Houangni Ambouroue, «grâce aux avantages offerts par un cadre juridique, économique et fiscal tenant compte de la rentabilité de l’entreprise opérante relativement à la modestie des réserves à exploiter».

Le gouvernement compte également, avec l’afflux des investisseurs dans la filière, intensifier l’exploration. Ce qui va «conduire à la découverte de nouveaux gisements pétroliers qui contribueront à minima, à maintenir notre niveau de performance actuelle, sinon à inverser la tendance baissière de notre courbe de production».

PcA

 

La gestionnaire du portefeuille Equipe Afrique centrale du Fonds mondial pour la lutte contre le Sida et la tuberculose, Nathalie Bréchet, et le ministre des Affaires étrangères, Abdu Razzaq Guy Kambongo, ont fait l’évaluation de leur coopération en fin de semaine dernière à Libreville.

Une visite qui, selon les autorités, s’inscrit dans le cadre du processus de transparence qui entoure les modalités de mobilisation et d’exécution des interventions du Fonds mondial de lutte contre le Sida et la Tuberculose au Gabon.

Ainsi, à l’issue de la séance de travail tenue en présence du Dr Ghislaine Conombo Kafando, représentante de l’Organisation mondiale de la Santé au Gabon, il en ressort que depuis 2004, rapporte la presse locale, le Fonds mondial a mouvementé 33 millions de dollars pour le traitement de ces deux maladies au Gabon. 

Les deux personnalités ont aussi, selon la presse locale, échangé sur les difficultés éventuelles qui pourraient intervenir dans le cadre de ce partenariat.

PcA

 

 

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