Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

En marge des travaux du colloque économique Gabon – France tenu le 29 mars dernier à Paris, le ministre des Transports et de la Logistique, Justin Ndoundangoye s’est adonné à un certain nombre d’activités liées à son département ministériel.

Mettant à profit ce séjour parisien, Justin Ndoundangoye est allé s’enquérir des installations du groupe VISIOM, leader des solutions technologiques globales pour les systèmes avancés appliqués à la sûreté ainsi qu’à la sécurité à l'Aéroport Roissy-Charles De Gaulle.

Accompagné du Directeur général de l'Office national de sûreté et de facilitation des aéroports du Gabon Eric Moussavou, et de quelques conseillers, le membre du gouvernement a pu évaluer la qualité et la fiabilité des équipements de détection des masses métalliques et de contrôle radioscopique des bagages de soute et de cabine.

Cette visite a ainsi permis à M. Ndoundangoye d’évaluer les besoins du Gabon en matière de sûreté, de sécurité et de facilitation sur ses plateformes aéronautiques de Libreville, Port-Gentil et Franceville.

Outre l'acquisition des équipements techniques et la perspective de formation des personnels en activité dans les aéroports, le Directeur général du groupe VISIOM, Stéphane Wattez a informé le ministre des Transports, de leur projet d'installation à Libreville, d'un Centre de maintenance et de formation pour la zone d'Afrique centrale.

Présent au Gabon depuis plus de 10 ans, le Groupe VISIOM indique avoir déjà fait ses preuves en matière de sûreté dans certaines institutions du pays.

Au terme de cette visite, l’on a indiqué que la phase d'échange des éléments techniques pour la conception des contrats éventuels sera amorcée dans les prochaines semaines.

Stéphane Billé

Le ministère du Budget et des Comptes publics vient de rendre le rapport d’exécution budgétaire du quatrième trimestre 2018.

Les termes dudit rapport font état d’un solde net d’exécution, obtenu par consolidation du solde des opérations de trésorerie et de financement et d’un solde budgétaire global de 18,5 milliards FCFA, au 31 décembre 2018.

Selon le document, les recettes budgétaires se sont établies à 1 676,3 milliards FCFA, soit un taux d’exécution de 82% au cours de la période sous revue. Il est à noter que ce taux est inférieur à celui observé en 2017, qui était de 93% pour un niveau total de recettes de 1 601,1 milliards FCFA.

Quant au registre des dépenses, leur règlement a atteint 1 655,8 milliards FCFA, soit 84% de réalisation par rapport à la Loi de finances rectificative (LFR). Tandis que le Compte d’affectation spéciale (CAS), indique un solde global négatif de (-1,074 milliard FCFA).

Selon le ministère du Budget et des Comptes publics, ce résultat est tributaire du dépassement (+3,7 milliards FCFA) constaté dans l’exécution de ses dépenses relatives à la promotion du sport.

Stéphane Billé 

Devant plus de 200 investisseurs et opérateurs économiques français réunis en colloque à Paris sous le thème « Le Gabon, un marché d'Afrique centrale en recherche de diversification », les membres du gouvernement ont présenté les opportunités d’investissement dont regorge le pays et les filières porteuses de croissance.

Ainsi, par exemple, concernant l'industrialisation de certaines filières telles que le manganèse, le palmier à huile ou encore le bois, leur transformation locale a généré plus de 17 000 emplois ; ce qui place désormais le pays en tête des pays exportateurs de ces produits en Afrique, souligne Justin Ndoundangoye, ministre des Transports.

Les perspectives économiques du pays, le code des investissements et l'allègement de la fiscalité dans les zones économiques spéciales ont également été présentés aux investisseurs français.

Le gouvernement, par la voix de Justin Ndoundangoye, a salué la capacité de résilience du pays ; ce qui « permet aujourd'hui aux institutions financières internationales de tabler sur des projections à court terme de croissance de plus de 3,4% en 2019 et en 2020, sous l'impulsion des secteurs hors pétrole ».

Au terme de ce colloque, une vingtaine d’investisseurs est attendue à Libreville dans les prochains jours.

PcA

La 8ème session ordinaire du comité de pilotage du programme des réformes économiques et financières de la Cemac , tenue à Douala le week-end dernier, a donné l’occasion à Daniel Ona Ondo, président de la Commission de la Cemac, de tracer les pistes permettant à la sous-région de retrouver le chemin de la prospérité.  

Pour sortir du marasme que connaît l'Afrique centrale depuis la crise née de la chute du prix du baril de pétrole, Daniel Ona Ondo demande de « privilégier des mesures de réformes économiques pour accélérer la diversification ».

Car, avec un bilan marqué par la sortie de la récession et les perspectives positives des économies de la sous-région, « les difficultés de redressement budgétaires, l'accroissement de l'endettement et les retards d'apurement des arriérés de la dette publique intérieure » laissent encore apparaître des signes de fragilité.

Le président de la Commission préconise donc l'accentuation des efforts dans la mise en œuvre des réformes permettant d'atteindre 3% de croissance du PIB en 2019, voire 3,8% en 2020.

Si les réserves de change ont été stabilisées, il reste que celles-ci se situent toujours en deçà des niveaux requis et souhaités. « Il est temps de réaffirmer notre souveraineté et appeler les multinationales au respect des lois, des directives et règlements que nous édictons nous-mêmes », martèle Ona Ondo.

Veiller à la viabilité des finances publiques et au renforcement de la stabilité extérieure en privilégiant les réformes portant sur l’accélération de croissance n’est pas une option, selon le président de la Comission.

« Ce processus doit se concevoir avec l'approfondissement de l'intégration régionale, parallèlement au plaidoyer accentué auprès des partenaires au développement, en faveur des solutions de financement innovantes des projets d'infrastructures intégrateurs et aux mesures de renforcement de la solidité du secteur financier », lance Daniel Ona Ondo.

PcA

S’inspirer du modèle entrepreneurial marocain et de la formation des jeunes pour mieux faire face au chômage de cette couche sociale, c’est le principal enjeu de la visite qu’effectue actuellement, au Royaume du Maroc, la ministre Carmen Ndaot (photo), en charge de l’Industrie et de l’Entrepreneuriat national.

A la faveur de ce séjour qui va du 31 mars au 05 avril 2019, Carmen Ndaot devrait avoir des séances de travail avec des responsables de la Chambre de commerce, d’industrie et des services (CCIS) de Rabat-Salé-Kenitra, sur l’accompagnement des PME/PMI.

L’on indique également, au niveau de l’ambassade du Gabon près le Royaume du Maroc qu’elle offrira une opportunité pour se pencher sur la question de la réinsertion des jeunes et le suivi des activités avec les organes de gestion de l’entrepreneuriat.

Dans ce cadre, des rencontres sont notamment programmées avec des dirigeants de l’Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail (OFPPT) qui reçoit bon nombre d’apprenants et de stagiaires gabonais. Carmen Ndaot rencontrera, par ailleurs, diverses personnalités et homologues du gouvernement du Royaume du Maroc en vue de booster la coopération se dynamisant au fil des ans, entre les deux pays.

En marge de ces activités, Carmen Ndaot se rendra également dans la ville de Tanger pour s’imprégner du fonctionnement du Port de Tanger MED et de la Zone franche y attenante.

Stéphane Billé  

Une Contribution de solidarité sur les hauts revenus entre en vigueur au Gabon. Ainsi en a décidé le conseil des ministres tenu le 29 mars dernier au palais du bord de mer à Libreville et présidé par le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba de retour de convalescence au Maroc.

Désormais, les salaires de certaines catégories de fonctionnaires gabonais au titre de la contribution de solidarité sur les hauts revenus (Cshr), connaîtront une réduction dans les mois à venir.

D’après le communiqué du conseil, la mesure sera applicable à tout agent public ou fonctionnaire émargeant au budget de l’Etat et percevant une rémunération mensuelle brute supérieure ou égale à 650 000 Fcfa.

Les différents taux prévoient, pour les agents publics dont le salaire oscille entre 650 000 Fcfa et 1 500 000 Fcfa, un prélèvement de 5% ; pour ceux dont la solde mensuelle va de1 500 001 Fcfa à 2 000 000Fcfa, le trésor public fera une ponction de 10% ; les salaires qui sont au-delà de 2 000 0001 Fcfa et plus, se verront imposer un prélèvement de 15 %.

Selon le communiqué final ayant sanctionné ce conclave, ces prélèvements seront obligatoires.

Pour mémoire, c’est lors d’un conseil des ministres tenu en juin 2018 que cette mesure avait été arrêtée pour des raisons d’austérité. Elle visait à réduire le train de vie de l’Etat conformément au plan de relance de l’économie.

Une mesure qui, selon les autorités, permettra de réaliser d’importantes économies sur les 102 000 fonctionnaires et agents publics que compte le Gabon.

PcA

Réunis ce jeudi 28 mars à Niamey au Niger, les ministres des Finances, les présidents des institutions régionales et les gouverneurs des banques centrales de la Zone franc ont pris de nouveaux engagements pour cet espace monétaire.

Selon le communiqué final de cette rencontre, ils ont réaffirmé l’importance des mécanismes et institutions de la zone franc pour la stabilité et le développement des économies de la zone. Dans le même temps, leur volonté de continuer à faire de la Zone franc, un espace de coordination active des politiques publiques, en lien avec les principaux bailleurs et institutions, dans un contexte économique marqué par une reprise de la croissance à l’échelle du continent africain, a été réitérée.

Occasion a également été donnée pour passer en revue, la mise en œuvre des politiques économiques soutenables axées sur la diversification économique et le renforcement de la mobilisation des ressources domestiques.

Les dossiers relatifs à la convergence nominale, à la dette et au déficit publics, qui sont susceptibles de remettre en cause les équilibres internes et externes des États concernés ont aussi été abordés.

Dans ce cadre, ils ont rappelé l’importance d’améliorer rapidement et fortement la mobilisation des ressources intérieures et accueilli favorablement à cet égard la perspective d’une étude mandatée par la Commission UEMOA et diligentée par l’AFD en matière de formation des administrations financières.

La nécessité de poursuivre la mise en œuvre des mesures permettant de renforcer l’intégration régionale, facteur de résilience et de solidarité des États de la Zone franc, face aux chocs exogènes négatifs dans un contexte sécuritaire régional difficile et un environnement économique international incertain, a également fait l’objet d’échanges.

À ce titre, les participants ont réitéré l’importance de continuer à mettre en œuvre le suivi régulier de l’ensemble des recommandations adoptées lors des réunions des ministres de la Zone franc.

Une insistance sur la nécessité de mettre en œuvre les plans de réformes structurelles agréés dans le cadre des programmes mis en œuvre avec le FMI, afin de préserver la confiance des partenaires, améliorer la situation macroéconomique et garder le cap d’une croissance inclusive et soutenable a également été manifestée.

La lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT) a aussi fait l’objet d’une profonde réflexion. A cet effet, ils ont échangé sur la base du plan d’action tiré du rapport présenté en octobre dernier, et des premiers éléments de mise en œuvre des différentes mesures synthétisés par le GIABA et le GABAC.

Enfin, les argentiers de la zone franc ont échangé à propos de l’initiative « Digital Moonshot », portée par la Banque mondiale, en appui à la stratégie numérique de l’Union africaine.

Stéphane Billé

La ministre de la Fonction publique, de l’Innovation, du Secteur public et du Travail, Madeleine E. BERRE, a procédé à la cérémonie de lancement des activités du centenaire de l’Organisation internationale du travail (OIT) au Gabon, le 28 mars 2019.

Placée sous le thème « Faire progresser la justice sociale, promouvoir le travail décent », cette activité offre l’occasion au Gabon de se joindre à la communauté internationale dans le cadre de la célébration des réalisations du premier siècle de l’OIT afin de mieux se projeter vers le suivant.

Selon l’OIT, le choix de ce thème témoigne non seulement de son engagement en faveur de la reconnaissance des droits à la protection sociale en milieu professionnel, mais il offre aussi l’occasion d’inciter les différents pays membres, à s’approprier ces notions clefs, pour un travail plus humain.

Dans ce cadre, a indiqué Madeleine E. BERRE, « le gouvernement gabonais a fait une avancée décisive sur l’appropriation de ces notions, en les intégrant dans " le Dialogue social ", cadre par excellence de la justice sociale et de la promotion du travail décent ».

Elle a enfin souligné que cette journée, consacrée au lancement des activités du centenaire de l’Organisation internationale du travail, permettait également de mesurer le chemin parcouru dans les relations professionnelles et surtout de lancer une invite à la méditation sur ce que doit devenir aujourd’hui et demain le travail.

Stéphane Billé

Jeudi, l’opérateur américain VAALCO et le syndicat des travailleurs du secteur pétrolier du Gabon (ONEP) ont publié deux communiqués distincts pour éclairer l’opinion sur la situation qui prévaut réellement au niveau de la production de la firme texane dans le pays.

VAALCO précise que la grève des travailleurs est plutôt centrée sur le navire de production FPSO Nautipa du champ Etame qu’il loue auprès de Tinworth, une filiale de BW Offshore. Selon le contrat de location, les employés du FPSO travaillent pour Tinworth et sont membres de l’ONEP.

D’après un communiqué de Sylvain Binet, secrétaire général par intérim de l’ONEP, les travailleurs réclament « l'application de la règlementation en matière de congés annuels des gens de mer ». Il a ajouté que cette réglementation prévoit de meilleurs avantages en terme de nombre de jour de congés et du package de l'allocation congés.

Ainsi, la grève des travailleurs de Tinworth déclenchée depuis dimanche dernier, empêche en amont VAALCO d’extraire le brut. Par conséquent, la société américaine a temporairement suspendu sa production de 14 000 barils par jour le 26 mars 2019. Il faut dire que le pétrole extrait sur Etame est collecté et stocké sur le FPSO.

Si VAALCO annonce que des efforts « sont en cours pour relancer la production et revenir aux niveaux de production normaux », l’ONEP déplore le manque de réactivité de BW et indique que la reconduction de la grève sera immédiate en cas d’insatisfaction des exigences.

Olivier de Souza

En vue d’apporter des innovations susceptibles de promouvoir le Gabon vert et d’offrir de nouveaux relais de croissance à l’économie, le directeur général d’Okoumé Capital, Edgard Mfouba et Hervé Omva de l’ONG IDRC AFRICA se sont accordés, ce jeudi 28 mars, sur le développement d’un modèle économique orienté vers l’entrepreneuriat agricole.

Pour ce faire, les deux organismes ont planché sur les mécanismes à mettre en œuvre ainsi que les innovations à adopter pour réussir ce challenge. Au terme de ces entretiens qualifiés de fructueux par les deux parties, les partitions ont été définies.

En ce qui concerne Okoumé Capital, son engagement consistera à soutenir le déploiement, dans le pays, de micro-fermes agricoles portées par des agri-preneurs en finançant l’installation de leurs entreprises agricoles.

Quant à IDRC Africa, déjà engagée dans la promotion de la valorisation du secteur agricole et forte d’une expérience empirique, il lui incombera la fourniture de la déclinaison stratégique de la mise en œuvre de cette ambition.

En effet, ce nouveau modèle économique agricole, présenté sous forme de kits portera sur l’optimisation de la chaîne de valeur (production, transformation, transport, distribution) et l’éclosion d’un entrepreneuriat agricole, capables de soutenir la croissance et faire émerger des champions nationaux.

Pour rappel, Okoumé Capital, filiale à 100% du Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS) est une société de capital investissement, dotée de 20 milliards FCFA. Elle est dédiée au financement des PME/PMI à fort potentiel de développement et de croissance.

Stéphane Billé

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